Lundi, François
Hollande a annoncé plusieurs mesures pour réduire le chômage, enjeu d’importance
pour
un président qui a plus ou moins conditionné sa candidature à l’inversion de sa
courbe. Encore une fois, le fond n’est pas là, et même la communication
semble malhabile.
Encéphalogramme
plat
Pire encore
pour le gouvernement, bien des médias, y compris parmi les moins hostiles à la
majorité, ont souligné que les
mécanismes choisis pouvaient permettre d’ajuster les chiffres sous un jour plus
flatteur pour le bilan du président sortant, notamment via les mécanismes
de formation. Mais là où le président est assez malin, c’est qu’il multiplie
les dispositifs qui favorisent l’inversion de la courbe du chômage. En effet, cet
été, l’INSEE avait annoncé une révision de sa manière de compter les chômeurs,
qui, bizaremment, avait abouti à un recul du nombre de chômeurs pour le mois de
septembre. Finalement, à défaut de trouver des moyens de réduire le chômage,
François Hollande semble plus inspiré pour trouver des moyens de faire baisser
la courbe sans créer d’emplois, mais par différents artifices.
Politique
industrielle, protectionnisme, reprise en mains de la monnaie pour financer des
investissements générateurs d’emplois, fin du carcan austéritaire européen,
refonte du financement de la protection sociale : Hollande refuse d’arpenter
des chemins non balisés par les néolibéraux. Il se contente de mesurettes dont
l’objectif est plus d’avoir un effet sur le thermomètre que sur le malade.
Un employeur ne créera jamais d'emplois s'il n'a pas la certitude d'avoir un carnet de commande plein, des consommateurs et des clients. Pour cela il faut des gens solvables qui ont envie et surtout les moyens de consommer. Ce qui n'est pas le cas après avoir assommé les Français d'impôts en tous genres en début de quinquennat, UE oblige, il a détruit le potentiel de croissance nécessaire à la création d'emplois. Tout le reste n'est que littérature, enfumage et effet d'aubaine.
RépondreSupprimerLa sortie ou la fin de l'UE devrait être l'objectif obstinée et prioritaire de tout politique soucieux du bien commun de la liberté de ses concitoyens. Manifestement, nos politiques préfèrent l'UE.
SupprimerPetit rappel :
RépondreSupprimerhttp://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/19/31003-20160119ARTFIG00299-malika-sorel-il-faut-refonder-l-observatoire-de-la-laicite.php
"Pour comprendre l'envers du décor, il faut se remémorer ici le rapport publié par le think-tank Terra Nova en prévision de la présidentielle de 2012 à propos de la «nouvelle identité sociologique de la gauche, la France de demain». Le mérite de ce rapport a été de rendre public ce qui est d'ordinaire tu, ou pire, travesti: «La population des Français issus de l'immigration est en expansion démographique et en mutation identitaire (...) ce sont entre 500 000 et 750 000 nouveaux électeurs, naturalisés français entre 2007 et 2012, qui pourront participer au prochain scrutin présidentiel […]. Au-delà des non-religieux, ce sont aussi tous les non-catholiques, notamment les individus d'“autres religions”, composés à 80 % de musulmans, qui sont plutôt enclins à voter à gauche.»"
Dans tes pistes pour l'emploi, tu ne fais aucune mention du tournant écologique que doit prendre la relance de l'économie: transition massive vers les renouvelables, politique forte d'économies d'énergie, intensification de l'économie du recyclage, innovation en matière de conditionnements et d'emballages...
RépondreSupprimerOubli ou déni de priorité?
La semaine dernière Hollande était avec son conseiller.
RépondreSupprimerSon problème le nombre de chômeurs :
La solution : faisons de nos chômeurs des étudiants nous en auront 500 000 de moins.
Mais oui répond son conseiller c’est formidable et si nous en faisions des retraités ce serait 1 500 000 de moins, en plus !
Puis : si cela ne suffit pas, dit le conseiller, faisons comme Mitterrand et Jospin Aubry partageons le temps de travail, nous auront encore moins de chômeurs et plus de travailleurs payées comme avant quand ils travaillaient plus, Mais en plus, payés comme avant, ils ont un gain de pouvoir d’achat.
Et nous appelons cela de la politique !
Où est le siècle des lumières si cher au cœur des Français ?
Mais vous que proposer vous de mieux!
« Politique industrielle, protectionnisme, reprise en mains de la monnaie pour financer des investissements générateurs d’emplois, fin du carcan austéritaire européen, refonte du financement de la protection sociale : »
Quand donc allez-vous, en deux pages, démontrer les mécanismes holistiques de vos propositions pour gagner de la compétitivité dont l’absence est créatrice de chômage : hélas sans trop de bo bo puisque les emprunts de l’Etat, le déficit des organismes sociaux, et les dettes qui s’en suivent, permettent de minimiser les effets de notre manque de compétitivité.
Unci TOÏ-YEN
Quels sont les choix possibles ?
RépondreSupprimer1 - traiter le problème de fond. c'est à dire donner une impulsion à l'économie.
2 - Bricoler pour réduire les problèmes générés par notre économie moribonde.
RÉPONSES .
1 n'est pas possible.
a) certains considéreraient cela comme un soutien à ces salopards de patrons
b) des mesures efficaces pousseraient à diminuer le nombre et l'importance de la caste des (hauts) fonctionnaires. Et d’où viennent les politiques ?
2 ne sert a rien c'est poser de multiples emplâtres sur une jambe de bois. Mais cela permet de faire de la com !
DONC :
On est mal partis ......
Attendre, attendre, attendre, la démonstration des mécanismes holistiques des propositions d’Herblay n’est peut être pas la meilleure des solutions ; Si cette démonstration existait elle aurait été déjà publié.
RépondreSupprimerCommençons alors à déblayer le terrain. Il est une certitude qu’avec des prix plus compétitifs à l’exportation nous pourrions produire davantage et avoir moins de chômeur.
Toujours avec des prix compétitifs, avec certitude, nos productions nationales seraient plus attractives et les importations moins attractives ce qui nous pousserez à produire davantage et avoir moins de chômeur.
Importer moins et exporter davantage c’est réduire le déficit de notre balance commerciale, voir même, en poussant, avoir une balance commerciale excédentaire.
09-Dans un monde équitable chaque nation doit, bon an, mal an, produire pour les autres nations autant que les autres nations produisent pour elle.
VRAI – FAUX
10-Quand une nation produit autant pour les autres nations que les autres nations produisent pour elle : elle a une balance commerciale équilibrée.
VRAI – FAUX
11-La consommation d’une nation est égale à sa production, moins ses exportations, plus ses importations.
VRAI – FAUX
12-A balance commerciale équilibrée la valeur des productions d’une nation est égale à la valeur de ses consommations nationales.
VRAI – FAUX
13-A balance commerciale équilibrée : valeur des consommations égale valeur des productions : une Nation n’a pas besoin d’emprunter.
VRAI – FAUX
14-Une Nation qui emprunte consomme plus qu’elle ne produit.
VRAI – FAUX
15-Si une Nation consomme plus qu’elle ne produit : elle consomme le surplus produit par d’autres nations qui consomment moins qu’elles ne produisent.
VRAI – FAUX
16-Une nation avec un déficit commercial doit emprunter et rembourser son emprunt avec le produit financier d’un surplus de production au profit des autres nations.
VRAI – FAUX
Mais en plus, avec un prix compétitif, la nation n’aurait plus de déficit et la fiscalisation du surplus de production permet de résorber le déficit de l’Etat sans que les consommations nationale (productions nationale, moins exportations, plus importations égale aux exportations, plus surplus exportations) par la production supplémentaire, restent identique.
Par la compétitivité du prix nous remettons au travail nos chômeurs, supprimons le déficit de l’Etat, nous supprimons l’augmentation de la dette et avec des prix un peu plus compétitif et une balance commerciale excédentaire : la fiscalisation permet de rembourser la dette.
Notre avenir est lié au prix des choses agréables et utiles à la vie. Vous vous rendez compte : notre avenir est lié au prix des choses et non à la production de ces choses !
Notre passé et notre futur lié aux prix des choses et non à sa production! C’est abracadabrantesque !
Comment avons-nous fait pour construire un prix des choses par le passé pour qu’il ne soit pas compétitif ?
Alors Monsieur Herblay comment le rendre compétitif. Nous vous le demandons
La démonstration de vos solutions est maintenant simplifiée.
Nous vous écoutons !
Unci TOÏ-YEN
"être compétitif" n'est pas une vérité parfaite et absolue en soi.
SupprimerOn peut être "plus compétitif que quelqu'un d'autre" ; vérité relative : c'est à dire affirmation vraie reliée à un contexte donné. Mais on n'est pas "compétitif" uniquement par définition en soi-même.
L'ouvrier marocain qui coûte 190 € BRUT par mois est plus compétitif POUR LE PATRON que l'ouvrier français à 1 000 euros NET mensuels (reste à trouver l'ouvrier qui gagne quand même beaucoup plus que 190 € pour être un consommateur par définition solvable).
Mais la meilleure compétitivité POUR LE PATRON de l'ouvrier marocain ne remplit pas les caisses de l'Etat marocain, ne supprime pas les déficits de l'Etat marocain... ne permet pas de satisfaire tous les besoins PRIMAIRES des Marocains. Etc.
L'intérêt des patrons n'est pas l'intérêt général.
La "compétitivité" POUR LES PATRONS ne doit pas être présenté comme une vérité absolue... et neutre. Et la "compétitivité" (intérêt particulier des patrons) ne peut pas servir de boussole aux politiques... qui sont censés gérés l'intérêt général.
La course à la "compétitivité" si elle était vraiment rendue possible serait une source de déflation monstrueuse pour les investisseurs et les rentiers.
Abd Salam
SupprimerLa compétitivité, la productivité, la qualité, l’absurdité, anormalité, la débilité, l’imbécilité sont toujours des valeurs relatives.
Ce n’est parce qu’un mot est issus d’une comparaison (une valeur relative) que la constations n’est pas une réalité.
Ceci dit si nos prix ne sont pas compétitifs vous avez deux solutions :
1° la votre : convaincre les autres avec vos immenses pouvoir de devenir moins compétitifs.
‘’Si vous ne pédalez pas à côté de votre vélo’’ : demandez-vous s’ils sont prêt à vous obéir ?
2° la normalité : agir sur nos leviers nationaux pour avoir des prix plus compétitif. Et ainsi : produire davantage nationalement devient UN INTERÊT GENERAL puisque nos consommations nationales sont égalent à nos productions moins nos exportations plus nos importations.
Nous attendons autre choses que vos critiques : où sont vos solutions pour, dans l’intérêt général, avoir des prix compétitifs pour augmenter les consommations nationales et mieux les repartir en fonctions des efforts faits par chacun à les produire.
Nous attendons avec impatience votre méthode pour avoir des prix compétitifs (par rapport à la concurrence comme il se doit)
Unci TOÏ-YEN
On commence a voir clairement la "stratégie" de Hollande pour pouvoir justifier sa ré-élection. Simple comme bonjour, c'est de la compta et de la trituration de chiffres, il va bien finir par y arriver, il est allé à bonne école (bourge de province enfant gâté, HEC, ENA, Cour des Comptes, PS, mister "petites blagues", FAF Young leader, la "synthèèèèèse"..., parfait, l'élite de la République française, mine de rien).
RépondreSupprimerça n'est pas glorieux, et alors ! Les autres (DG, Pomp, Gisc, Mitt, Jack, Sark) ont toujours été glorieux peut-être ?
Et en plus il a la chance du gars sympa que rien ne peut atteindre. De toute façon, qu'est-ce qu'il risque ? Une retraite à 10.000 boules, ouah, l'horreur !
Valls ne semble pas avoir le dos ni les couilles, ni la confiance pour monter un cran plus haut. Macron, trop tôt encore, il se positionne pour le coup d'après, mais il pose ses billes, tranquilou.
Les écolos et le Front de Gauche, dans les choux, explosés façon puzzle, avec des leaders si médiocres (bien choisis pour ça), la politique intérieure qu'il fallait faire (en gros rien, juste un peu de pognon pour le CAC 40), l'abnégation totale à l'UE et aux USA, la focalisation sur des sujets à la noix pendant 4 ans (magic circus), mister FAF, tu as un boulevard devant toi.
Lepen-Hollande-Sarko au 1er tour, ou le crépuscule des quintas-sextas.
Ne vous en faites pas, les djeunes ne sont pas mieux, et sont même bien pires ! RDV en 2022 !
***Jacko***
François Hollande, sa vie, son oeuvre.
RépondreSupprimerMercredi 20 janvier 2016 :
Page 3, « Le Canard enchaîné » publie un article explosif :
Retour complet de la France dans l'OTAN.
Un très discret projet de loi prévoit de réintégrer toutes les instances militaires de l'OTAN. Celles que le général de Gaulle avait rejetées, car trop soumises à Washington.
Le 4 janvier à l'Elysée, le Conseil des ministres a approuvé un très important projet de loi avec une pudeur inhabituelle. Préparé sans bruit au Quai d'Orsay, ce texte prévoit la réintégration complète de la France et de son armée dans les instances militaires de l'OTAN. Le tout sera soumis au vote du Parlement.
Lisez la suite en page 3 du Canard.
Merci pour l'info.
SupprimerPreuve qu'Hollande poursuit les oeuvres de Sarkozy qui avait fait passer, la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, à l'Assemblée nationale.
@ Anonyme
RépondreSupprimerUn peu plus compliqué tout de même. Que dire de la globalisation qui fait pression sur une part grandissante de la population, soumise à la compétition de personnes qui gagnent encore moins.
@ Anonyme 11h15
Merci pour le rappel
@ Jauresist
Pour moi, cela fait partie des grands investissements
@ Uncitoyen
Il y a de multiples papiers sur ce blog qui explique pourquoi il faut du protectionnisme, une reprise en main de la monnaie… etc
Bien d’accord sur le nécessaire équilibre des échanges commerciaux (Keynes ne disait pas autre chose), mais comment espérer être compétitif avec un salaire minimum 5 à 20 fois plus bas ailleurs ? C’est la recette de notre désindustrialisation.
@ Abd_Salam
Merci. Et moins de 100 euros mensuels ailleurs (Inde, Bangladesh)
@ BA
Merci pour cette effarante nouvelle