C’est
l’événement politique de ce début d’année : la
sortie du livre de Nicolas Sarkozy, « La
France pour la vie ». Pour se relancer, il conjugue une forme
d’auto-critique et une amorce de programme pour 2017. Que penser de ce nouveau
nouveau nouveau nouveau Nicolas Sarkozy ?
D’énormes
ficelles de communication
Ce faisant,
l’ancien président ne convaincra pas beaucoup plus de monde que ceux qui
l’apprécient. Cela peut être suffisant pour gagner des primaires face à Alain
Juppé, tant
les deux hommes convergent sur le plan des idées, l’un semblant se modérer
un peu (sur
le mariage pour tous) quand l’autre
se droitise sur les questions sécuritaires, cherchant
tous deux le centre de leur famille politique plutôt que de vraiment réfléchir.
Mais finalement, ce qui frappe, c’est que tout ceci est très convenu, malgré la
vraie-fausse surprise de l’auto-critique. Le probable candidat des dits
Républicains surfe sur l’écume de son histoire, se
laissant pousser par les vents du moment, sans sembler le moins du monde
réfléchir aux enjeux du moment. Pas étonnant que les Français souhaitent
qu’il honore sa promesse de retrait.
Bien sûr,
Nicolas Sarkozy nous vendra demain qu’il a tiré les leçons du passé, qu’il a
pris du recul, qu’il a appris dans l’adversité. Mais il
ne s’agit que d’une grande comédie d’un homme qui a un besoin de revanche et
qui est prêt à presque tout pour être président, sans jamais se soucier de
réaliser quoique ce soit, si ce n’est son propre destin. Attention, les
ficelles se voient.
Avec le revirement sur le mariage pour tous, il a achevé de se décrédibiliser !
RépondreSupprimerPas sur qu'il aille seulement jusqu'à la primaire !
de toute façon les politiques "d'élite" ont un point commun: la COM ! ! ! !
RépondreSupprimerle paraitre est devenu la règle et l'affect un moteur qui écrase la raison !
ALORS ? ATTENTION !
Tout le monde a bien compris, je crois.
RépondreSupprimerLa vraie question est de savoir ce qui va se passer, et pourquoi le monde politico-médiatique est inférieur à sa tâche.
Rien de bien nouveau sous Sarko, qui commence à perdre pied, il joue son rôle, sa partition. Qu'est-ce qu'il pourrait faire d'autre ? Chacun joue sa carte.
RépondreSupprimerBelle année de circus politicus entre les élections franchouillardes (qui n'intéressent que les franchouilles) et celles des USA. Le théâtre à zéro balle, c'est pös cher mon bel ami !
Macron, le nouveau héros ! toute une époque. Comme Pomp, comme VGE, banque Rothschild quand tu nous tiens !
Et on n'en parle jamais, chut. On préfère parler des sujets à la noix :)
***Jacko**
C Lagarde a réussit son coup, si elle est reconduite au FMI, les juges français ne la tracasseront pas trop.
RépondreSupprimerA-t-il lu la Princesse de Clèves ?
RépondreSupprimerhttp://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30399
RépondreSupprimerhttp://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30393
RépondreSupprimerhttp://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30400
Pour finir : quelle est la différence entre Super-Super Menteur Ier (Nick)et Super-Super Menteur II (Franck) ?
RépondreSupprimerPauvre Charles :
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30396
La seule conviction vécue qui émane de N.Sarkozy c'est celle inhérente à son amour propre. Son alignement au libéralisme est collé sur sa propre figure et au destin qui la suivrait.
RépondreSupprimerSarkozy est l'antithèse de De Gaulle le président, l'ego survalorisé contre l'homme du bien commun pour les Français et la France. Le conservatisme patriote personnel de De Gaulle était au service de la France et jusqu'au service des francophones s'ajoutant aux stricts français.
Chez N.Sarkozy, l'incarnation en politique ne se résume qu'à un itinéraire individuel pour lui même tout en appliquant les recettes d'un hyper libéralisme qui travaille à la disparition qui se veut tranquille par Bruxelles des nations. Et en termes démocratiques, on a vu en 2007-2008 ce qu'il a fait du non référendaire en France en 2005 contre les traités bétonnés de l'U.E.
L'homme, cet ex président des conférences fortement rémunérées n'est qu'un -mystique- de la réussite personnelle.
Sur le livre-confession de Nicolas Sarkozy.
RépondreSupprimerImagine t-on De Gaulle faire son autocritique pour redevenir président s’il avait perdu en 1965 contre Mitterrand?
Non, évidemment, non. De Gaulle était pourvue d’une vision d’avenir pour la France et l’Europe disposant d’une force intérieure que ne connaît pas N.Sarkozy prêt à s’auto réduire dans ce qu’il y a pire issue du catholicisme de la faute, la disposition à la confession infantile devant témoins.
L’Occident procure la fortune aux psychologues et psychiatres suite aux conséquences au fil des générations d’une culture chrétienne qui a dérapé dans les derniers siècles de son hégémonie culturelle dans le culte de la mésestime de soi à force de pratique mentale de ses fautes dans une confession individuelle d’autant plus mortifère tout en engendrant la honte. Charles De Gaulle aura connu dans sa jeunesse, le catholicisme de la transcendance, de l’affirmation de soi heureuse. La majorité d’entre nous ont connus le catholicisme qui a connu son lent crépuscule malgré sa traduction cathédrale dans tout l’Occident à force de repentance masochiste.
De la confession catholique y compris protestante à l’autocritique marxiste ou maoïste, on peut passer à autre chose?
Copé se met aussi sur le divan des confessions, c'est la mode :
RépondreSupprimerhttp://www.dailymotion.com/video/x3nu3tm_les-sanglots-de-porte-au-chevet-du-rescape-cope_news
Céline Pina : Écoutez tous nos politiques.
RépondreSupprimerBien rares sont ceux qui ne vous donnent pas envie de rire quand ils prononcent le mot France. On dirait que ce mot est trop gros pour leur bouche, qu'il les gêne. Ils ne sont pas plus à l'aise avec les mots «patrie», «république», «nation», «peuple», comme si cela ne signifiait plus rien pour eux, que des références obligées à un patrimoine enterré.
En revanche parlez-leur de «vivre ensemble», d'«intermodalité», de «transversalité» et d'«horizontalité» et ils retrouvent des couleurs. Les mots de la politique ne sont plus les leurs, le langage de la technocratie est leur référence.
Malheureusement, ils ne permettent pas de penser le monde, seulement de l'administrer, ils ne sont pas porteurs de projets, ils ne font pas le lien entre le monde de l'action et celui de l'intention. Ils ne créent ni sens, ni monde commun, et donc ne peuvent faire le lien entre les hommes.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/25/31003-20160125ARTFIG00280-un-integriste-sur-le-plateau-de-canal-celine-pina-interpelle-najat-vallaud-belkacem.php
Les libéraux sont des gestionnaires... pas des politiciens. Ils ne gouvernent pas.
SupprimerLa femme politique la plus impopulaire, c'est Marine Le Pen.
RépondreSupprimerL'homme politique le plus impopulaire, c'est Nicolas Sarkozy.
Mardi 26 janvier 2016 :
Question : « Pour vous, quelle personnalité politique suscite le plus de rejet ? »
1- Marine Le Pen : 54 % de rejet
Nicolas Sarkozy : 54 % de rejet
2- Marion Maréchal Le Pen : 53 % de rejet
Christiane Taubira : 53 % de rejet
3- Jean-François Copé : 47 % de rejet
4- Florian Philippot : 46 % de rejet
Cécile Duflot : 46 % de rejet
5- Jean-Luc Mélenchon : 42 % de rejet
6- Martine Aubry : 39 % de rejet
7- Najat Vallaud-Belkacem : 38 % de rejet
8- Ségolène Royal : 37 % de rejet
9- Laurent Wauquiez : 33 % de rejet
10- Nathalie Kosciusko-Morizet : 32 % de rejet
Valérie Pécresse : 32 % de rejet
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/26/2263814-francais-aiment-juppe-macron-souhaitent-primaires-gauche.html