The Economist a été fondé pour défendre
le libre-échange. Il épingle donc tout protectionnisme, comme
il l’a fait récemment avec le traitement du riz en Asie. Sauf que ce
protectionnisme asiatique est justement un des fondements de son modèle
économique, comme
bien des économistes le soutiennent.
Le
protectionnisme, clé du développement économique
Mais
comme le rappelle The Economist, ce
comportement n’est pas exclusif à l’automobile. L’Asie protège également son
marché agricole, et
notamment celui du riz, le premier aliment de bien de ces pays, qui peut
représenter jusqu’à 50% des apports caloriques. Le tableau représente
toutes les politiques protectionnistes menées par les différents pays : les
9 pays cités mènent entre 2 et 8 formes de protectionnismes différentes sur le
marché du riz. The Economist note
que cela peut pousser les prix du riz au-delà du prix du marché et que cela
rendrait « leurs
citoyens plus pauvres ». Mais ce faisant, il feint d’oublier que
les consommateurs sont aussi des producteurs et qu’un prix plus élevé peut
aussi les rendre plus riches, et surtout protéger la production local des aléas
fous et destructeurs des marchés.
Merci donc à
The Economist de montrer que des
droits de douane jusqu’à 300% peuvent ainsi favoriser le développement, un
développement ouvert au monde, mais dont l’ouverture n’est ni inconditionnelle
ni sans limite, préservant une production locale forte et l’autonomie. Voilà
une clé du succès asiatique.
Je constate que vous cédez à nouveau à votre "fascination nauséabonde" pour le néolibéralisme et The economist.
RépondreSupprimerEt cela me fend le coeur...
Comme le fait souvent LH la lecture et l'information que donnent des publications dont on ne partage pas les orientations sont souvent très instructifs parce que dans le cas cité ce jour il met en évidence les bons côtés du protectionnisme.
RépondreSupprimerLe protectionnisme est la norme...
SupprimerC'est supprimer ou voir même combattre le protectionnisme qui est ahurissant.
Depuis près de 20 ans tout concourt à l'abaissement de toutes les modalités du protectionnisme y compris l'UE qui est devenue sous l'action conjointe anglaise et allemande une vaste zone de libre échange ouverte à tous les vents de la mondialisation en abandonnant les principes fondateurs de préférence communautaire et tarif douanier commun extérieur. Concurrence libre et non faussée oblige.
SupprimerHerblay oublie sottement de mentionner que les aides européennes à l'agriculture sont aussi du protectionnisme qui contribue à défavoriser les agriculteurs africains sur leur propres marchés en Afrique.
RépondreSupprimerIls n'ont qu'à vendre leur riz en Chine...ah non ils le font déjà ,en fait ils produisent pour eux et le riz pourri est laissé sur place pour qu'ils le consomme,c'est beau la division internationale du travail.
SupprimerEn fait l'Afrique n'est pas autosuffisante pour le riz, elle importe d'Asie le plus gros de sa consommation.
Supprimerhttp://www.financialafrik.com/2013/10/13/riz-importe-en-afrique-une-chaine-alimentaire-juteuse/#.VrDA7ubsW14
Ivan
Tu as raison l'anonyme. Même quand les europeistes font du protectionnisme, avec leur PAC, ils le font de façon destructrice.
SupprimerTu accuses habilement le protectionnisme alors qu'il s'agit d'un type particulier de protectionnisme qui ne veut pas utiliser les douanes.
C'est pour ca que les frontières sont un moyen plus juste de faire du protectionnisme. En utilisant les taxes douanières on ne touche pas le marché des pays étrangers. Même au contraire le prix de leur production agricole sera plus accessible aux habitants locaux car elle doit être écoulée sur place. C'est plus sain à tous les niveaux.
@Ivan
RépondreSupprimerL'un empêche pas l'autre ,dans le docu que j'ai vu un producteur Ivoirien envoyait son riz en Chine qui était ensuite exporté un peu partout ,dont l'Afrique.
Peut être même dans son pays
Bravo pour cet article dont je partage entièrement l'opinion. N'en déplaise aux trolls de la pensée unique...
RépondreSupprimer"N'en déplaise aux trolls de la pensée unique..."
RépondreSupprimerAh bon, et la PAC n'est donc pas une mesure protectionniste, tout comme les subventions US à leurs agriculteurs ? Faut vous renseigner sur ce qui se passe en Europe avant de parler du Japon.
Vous, c'est pas la pensée unique, c'est pas de pensée du tout.
La PAC, on peut en parler à l'imparfait... hein !
SupprimerLes prix des produits agricoles ne sont plus protégés par la C.E. (exC.E.E.), au point que les agriculteurs ne peuvent plus vivre de leurs productions.
Pour quelqu'un qui parle de se renseigner sur ce qui se passe en Europe...
@ Anonyme 11h30, JJS et Abd_Salam
RépondreSupprimerMerci
@ Anonyme 13h06
Aides qui ne représentent qu’une petite fraction de la protection qui existait il y a 20 ou 30 ans (et mal réparties qui plus est)
Laurent Herblay2 février 2016 à 23:12
RépondreSupprimerAides qui contribuent à envahir le marché africain et détruire l'agriculture locale, et après vous vous plaignez des immigrants qui ne peuvent plus vivre de leur travail agricole en Afrique. Essayez d'être cohérent une fois dans votre vie.
Essayez de ne pas troller au moins une fois dans votre vie.
SupprimerJe suis d'accord avec l'anonyme.
RépondreSupprimerSupprimons la PAC.
Et plus généralement, ne transférons plus un centime de France vers l'UE.
En tant que contributeur net, ça nous évitera de financer des concurrents et ça augmentera les aides aux producteurs français.
Abd_Salam2 février 2016 à 23:25
RépondreSupprimerLe troll c'est toi, on t'as pas sonné. Même quand t'as rien à dire, la plupart du temps, il faut quand même que ramènes ta fraise d'ahuri.
@ Troll
RépondreSupprimerMais où ai-je dit que je suis pour les subventions à l’exportation ? Cela n’a rien à voir avec le protectionnisme agricole que je défends. Et parce que je crois au protectionnisme agricole, je pense que les pays Africains doivent se protéger également. Et je pense qu’il est absurde de subventionner des exportations.
"Et je pense qu’il est absurde de subventionner des exportations."
RépondreSupprimerEt vous défendez la PAC... Ce qui montre toute votre incohérence.