Avec
la préférence d’Alexis Tsipras pour les potions amères imposées par le maintien
dans l’euro au lieu de retrouver
une politique monétaire adaptée à son pays, le
débat sur la pertinence de la monnaie européenne se fait plus discret.
Pourtant, les preuves de ses méfaits s’accumulent, comme
en Finlande.
Sur la
mer Baltique, mieux vaut être hors de l’euro
Pour des
pays aussi proches, un tel écart est impressionnant. La
Finlande affiche un prix du travail 10 à 15% supérieur à celui de ses
principaux partenaires commerciaux. Le pays prend la même direction que les
pays de la zone euro : baisse du déficit (2 points du PIB d’ici à 2019),
et réforme du marché du travail, promue par l’ancien commissaire européen,
ministre de l’économie, Olli Rehn, dans
la même veine que le projet de loi El Khomri, permettant à chaque entreprise de
passer des accords avec ses salariés, voir même suppression de jours
fériés. Pour The Economist « si
le pays avait conservé sa propre monnaie, le long et dur ajustement pour
baisser ses coûts aurait pu être atteint beaucoup plus facilement en permettant
à sa monnaie de se déprécier »,
une
question qui fait de plus en plus débat en Finlande.
C’est
malheureusement un
débat que la préférence de la Grèce pour la prison européenne à l’indépendance
freine plus encore. Pourtant, outre
le jugement négatif de bien des « Prix Nobel d’économie* », les
destins croisés de la Finlande et la Suède apportent une nouvelle preuve de la
nocivité de l’euro.
* Prix
de de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel,
selon la même méthode que les prix Nobel, l’économie ne faisant pas partie de
la liste initiale
@ Monsieur Herblay,
RépondreSupprimerC'est bien gentil de critiquer la réforme du français... quand c'est pour la mode pseudo-scientifique des libéraux qui préfèrent employer le mot "différentiel" (qui désigne un système mécanique) à la place ut mot "différence".
Si vous aimez la langue française, employez donc le mot correct : différence.
Difficile de se présenter comme le défenseur de la langue française... si on ne respecte pas le sens des mots :
«Un différentiel est un système mécanique qui a pour fonction de distribuer une vitesse de rotation par répartition de l'effort cinématique, de façon adaptative, immédiate et automatique, aux besoins d'un ensemble mécanique»
mode pseudo-scientifique des LIBERAUX ... soupir ...
Supprimeroh, putain ! un libéral... soupir...
SupprimerEt il faudrait aussi parler de "points" plutôt que de "%".
SupprimerDonc si on chipote : "une différence de 16 points" plutôt que "un différentiel de 16%".
On dit bien "une différence de 16 points" ; c'est le bon jargon là... ^^'
SupprimerDésolé ; c'est pas du chipotage, c'est la formule correcte.
Encore une erreur : le Prix de de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel n'est pas attribué dans le mêmes conditions que les prix Nobel !
RépondreSupprimerEvidemment, le prix d'économie ne fait pas parti des prix Nobel est n'est donc pas du tout géré par les jurys des prix Nobel. D'autre part, les constructions idéologiques économiques ne peuvent pas être "mesurer" et "évaluer" scientifiquement...
C'est d'ailleurs là, tout le problème des libéraux... se donner une aura de prestige scientifique... d'où le nom pompeux et affreusement long...
Car ils savent bien que les gens vont forcément résumer en "prix nobel d'économie". Pourquoi ne pas imiter et tenter de se rapprocher au maximum du prestige et de l'autorité que confère le statut "scientifique" ?
Le cas de la Grèce s'aggrave de façon dramatique dans la mesure où elle va être plombée, en plus, par une forte quantité de migrants qui ne peuvent plus accéder à un pays de l'Europe du nord suite à la fermeture de toutes les frontières de l'espace Schengen. Déjà l'île de Lesbos croule sous un flot de réfugiés qu'un Prix Nobel de la Paix ne résoudra en rien. Sur ce sujet je vous invite à lire la dernière livraison du blog "greek crisis" c'est édifiant.
RépondreSupprimerFranchement, article intéressant, Laurent Herblay. Voila de quoi ouvrir le débat sur des faits, en effet, meme si tu precises qu'il y a des facteurs spécifiques à la FInlande (Nokia, Russie, papier)
RépondreSupprimerAlerte !
RépondreSupprimerBulle obligataire !
Alerte !
La bulle obligataire gonfle de plus en plus !
Lundi 29 février 2016 :
Les analystes sont perplexes. Les rendements obligataires s’enfoncent sous le seuil de 0 % à une vitesse effroyable.
Ce lundi, les taux des obligations européennes poursuivent cette décrue que rien ne semble pouvoir arrêter. Les taux de l’Allemagne sont négatifs jusqu’à 9 ans (-0,013 %), ceux de la France jusqu’à 7 ans (-0,023 %), ceux de la Suisse jusqu’à 20 ans (-0,018 %). Et, en dehors de l’Europe, les taux japonais sont aussi passés sous la barre de zéro sur la maturité à 10 ans.
http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021731449795-les-taux-demprunt-des-etats-senfoncent-plus-loin-en-territoire-negatif-1203646.php
Les taux négatifs sont liées aux perspectives de politique très expansionnistes des Banques centrales lesquelles sont elles même la conséquence des situations (calamiteuses pour le système financier institutionnel) de surendettement et de croissance bancale - déflation.
RépondreSupprimer@ Abd_Salam & Bip
RépondreSupprimerC’est juste. En revanche, il me semble que la méthode est proche (après tout, les Nobel ne récompensent pas que des sciences dures)
@ Cording
Tristement prévisible
@ BA
Cela finira mal, mais pas tout de suite
Toujours est-il qu'Alfred Nobel ne voulait pas recompensé autre chose que les sciences "durs" et les arts (à l'exception des math).
SupprimerMais surtout pas un "art" qui se prends pour une science : l'économie.
Et non, ce n'est pas la même procédure... et c'est un jury à part qui s'occupe du prix d'économie de la Banque de Suède. Le prix d'économie est "hors prix Nobel".
Tu aurais pu parler de la démographie du pays en passant. Ce nation s'effondre démographiquement, c'est l'autre effet de l'euro et des crises qu'il engendre. La natalité est pourtant moins mauvaise qu'en Allemagne par exemple mais les jeunes quittent le pays sous la pression économique.
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