Billet
invité de Marc Rameaux, qui vient de publier « Portrait de
l’homme moderne »
Tout débutant en philosophie sait
qu’un véritable questionnement commence par une aporie, une impasse qui
apparaît comme insoluble, entre deux termes contradictoires. Le jeune disciple
apprend par la suite qu’un véritable concept - de ceux qui donnent à la pensée
sa valeur - ne peut pour cette raison être jamais nommé : un concept est
la tension qui réside entre deux thématiques contradictoires, il n’est jamais
l’une seule de ces thématiques.
Le concept est comme l’arc
électrique, et exerce à ce titre la même fascination. Il est fugace et
insaisissable tout en exprimant une notion éternelle, éphémère mais infiniment
éblouissant. Nous comprenons pourquoi les Grecs en ont fait le symbole du
maître des dieux : il est une puissance résidant dans le ciel des idées,
mais ne se laisse voir à nous qu’un bref et fulgurant instant.
Avons-nous à ce point régressé
que notre monde qui se prétend « civilisé » et « moderne »
soit incapable de faire revivre cet univers électrique de la pensée ? Car
les débats mis en exergue par ceux qui se targuent d’incarner la civilisation
et l’ouverture sont bien médiocrement menés.
Ceux qui s’auto-intronisent
représentants de la « société ouverte » ne savent plus jouer qu’un
air très appauvrissant : les fines contradictions qui engendraient des
débats entre deux ou trois positions également estimables disparaissent au
profit d’un manichéisme des thèses, d’un parc d’attraction infantilisant de la
pensée peuplé de bons de méchants au sein duquel ils s’octroient bien
évidemment le beau rôle. En matière de société ouverte Karl Popper doit se
retourner dans sa tombe : ceux qui prétendent à son héritage politique ont
jeté aux orties ce qui en est la pierre angulaire : l’esprit critique.
Les gardiens de cette orthodoxie
infantilisante nous font part de leur récente geignardise : le débat
d’idées serait menacé en France par une vague de « nouveaux-réacs »
qui y ajoute l’outrecuidance d’avoir du succès.
Est-il venu à l’idée de nos
clercs de la bien pensance que si les abhorrés « nouveaux-réacs »
remportent d’importantes victoires, ce n’est pas tant par le contenu de leur
pensée que parce qu’ils savent encore faire retentir ce tonnerre de Zeus de la
confrontation des idées, qu’ils appellent et invitent à la contradiction ? Que
ceux que l’on traite de rétrogrades voire d’arriérés font bien souvent preuve
de bien plus de nuance et de pertinence, et que c’est avant tout pour cette
raison qu’ils sont suivis ?
Inversement, ceux qui se
présentent d’eux-mêmes comme des modèles d’ouverture (ce qui est déjà en soi
ironique), ne tolèrent en réalité aucune pensée autre que la leur ?
Du reste, ceux qui se voient
affublés de l’infâmante étiquette de « réactionnaire » tiennent des
positions bien plus diversifiées qu’il n’y paraît, parfois sont en franche
opposition. Mais nous sommes là dans des finesses d’esprit qui dépassent ceux
qui se sont couronnés en parangons de la civilisation : nous sortons trop
de leur rassurant Disneyland de la philosophie politique, qui leur permet de
produire rapidement des articles simplistes à peu de frais.
Pour tenter de recréer une pensée
vivante, nous pouvons déjà démasquer quelques fausses oppositions simplistes et
montrer qu’elles deviennent fécondes dès lors que l’on ne cède plus à la
paresse de disqualifier l’un des termes pour encenser l’autre. Voici trois
d’entre elles.
Multiculturalisme et identité
Cette fausse opposition est la
plus répandue de nos jours, et engendre son inévitable rejeton : le faux
débat. Les gentils multiculturels, partisans d’une société ouverte et tolérante
du « vivre ensemble » et de découverte de l’autre sont opposés aux
méchants identitaires, fermés sur eux-mêmes, probablement fascistes et
racistes : « bouh les affreux », pourra-t-on lire à longueur de
colonnes de « Libération » et du « Monde », sous une forme
plus ampoulée, mais dont le contenu reviendra in fine à cette profonde analyse.
Si le grand public peut
s’enticher de mauvaises productions à court-terme, sur le long terme son
jugement est sûr : la médiocrité et la pauvreté de la presse majoritaire
enfermée dans cette rhétorique débilitante ne provoque même plus la colère,
mais la simple lassitude dévolue au pathétique. Certains s’étonnent encore de
l’effondrement de leur tirage …
Il y a de cela 40 ans, nous
vivions dans une France qui affirmait sans complexe la laïcité comme l’une de
ses valeurs fondamentales, l’héritage grec, romain et judéo-chrétien comme sa
mémoire historique. Cette dernière n’est nullement incompatible avec la
laïcité, culture historique et principes républicains étant deux dimensions
distinctes d’une nation : « La République est laïque, la France est
chrétienne », résumait d’un trait le Général.
Ceci nous empêchait-il de vivre
dans une société multi-culturelle ? Au contraire : la France des
années 1970 était bien plus ouverte aux autres cultures, leurs communautés
représentantes bien mieux intégrées à la société - y compris celles d’Afrique
du Nord et du Moyen-Orient – et l’Islam évoquait encore à cette époque des personnes
prenant pacifiquement le thé sur une terrasse ensoleillée.
Je tiens à ce que l’identité de
mon pays soit clairement posée parce que je veux vivre dans une société
véritablement multi-culturelle, non en opposition à celle-ci. Nos écervelés et
agités modernes auraient dû méditer le très freudien narcissisme de la petite
différence, qui peut amener des hommes à tuer simplement pour affirmer leur
altérité.
Il est vrai que Freud, après une
ère d’adoration, est catalogué à présent – je vous le donne en mille – comme réactionnaire.
Et tant pis si le malaise dans la civilisation est devenu une nausée profonde
allant jusqu’à nous faire régurgiter nos tripes, c’est-à-dire à nous nier
nous-mêmes : dans le monde merveilleux du vivre ensemble, le rose bonbon
cachera bien ces bruits de spasme de notre pays à l’agonie.
Il n’est bien entendu pas
question de laisser prise aux identitaires haineux : eux-aussi procèdent
de la même opposition factice, dont ils ont seulement renversé le sens,
l’identité étant devenue pour eux le camp du bien et le multiculturalisme celui
du mal. Ceci permet de comprendre au passage que nos chers thuriféraires de la
« société ouverte » appliquent un procédé fasciste, le même que celui
des nervis qu’ils dénoncent, mais dont ils ont seulement inversé la polarité.
Est-il si compliqué de comprendre
que parce que je tiens à aimer ma propre identité et la ligné historique dont
nous sommes issus, je veux par-là vivre dans une société plurielle, faisant co-exister
différentes cultures ? Et que je serai d’autant plus accueillant que mon
identité et mon histoire seront fortes et respectées ?
Souci du peuple et
hauteur de vue en politique
C’est un trait de notre époque
que d’avoir pensé la proximité avec le peuple et ses préoccupations comme
incompatibles avec la vision politique. Il faut avoir bien peu étudié
l’histoire pour ne pas savoir que beaucoup de grands hommes ont puisé leur
vision politique dans la connaissance étroite du quotidien de leur peuple, à
commencer par Jules César, qui vécut son enfance dans une très modeste famille
patricienne, logée dans un quartier qui était considéré comme plébéien. De ce
creuset modeste, César sut faire une force.
A l’inverse, comment ne pas être
frappé par une classe politique actuelle dont le principal souci semble de se
préserver de tout contact avec le peuple, mais qui pourtant ne fait que
naviguer au gré des événements et de la communication éphémère, sans cap et
sans vision ?
C’est un triste tropisme français
que de confondre la morgue poudrée avec de la hauteur de vue. En fait de
vision, l’oligarchie gouvernante n’est que la descendance spirituelle de
l’aristocratie méprisante de l’ancien régime, aussi dédaigneuse et infatuée
d’elle-même qu’elle se montre incompétente et superficielle.
Sous un vernis de modernisme,
nous n’avons affaire qu’aux fantômes de cette sinistre caste n’ayant pour
objectif et pour vision que la préservation de ses privilèges. Ni les prétextes
humanistes et socialisants, ni les prétentions à l’action réelle ne parviennent
à entretenir encore l’illusion.
Celui qui se soucie des
difficultés quotidiennes de son peuple est qualifié de « populiste »,
artifice de la division manichéenne des post-modernes, comme si un tel souci
était incompatible avec la vision politique.
S’il faut condamner sans
complaisance un populisme qui s’accompagne de démagogie – il faut dans ce cas
l’appeler poujadisme – force est de constater que beaucoup de ceux que l’on
affuble de ce nom ne font que réclamer la confrontation des théories à la réalité,
c’est-à-dire précisément ce qui permet de porter une réelle perspective
politique.
La vision politique n’a rien à
voir avec ce dédain affecté et maniéré, poussant des cris de dégoût à la vue
des réalités prosaïques. Elle est affaire de profondeur : il ne s’agit pas
de marcher à l’écart du peuple, mais au sein de lui en sachant dans quel but et
vers où nous voulons nous acheminer.
Penser que faire rentrer des
centaines de milliers d’hommes qui n’ont connu que la loi du plus fort et qui
considèrent les femmes comme un cheptel à disposition, toujours fautives
lorsqu’elles sont agressées, se résoudra par une intégration rapide et
naturelle, relève de cet aveuglement. Minimiser ce qu’en souffrent les victimes
est le luxe répugnant de ceux qui se préservent de toute difficulté derrière un
cordon doré et ne sont jamais avares de la souffrance, tant qu’elle n’est pas
la leur.
Se donner bonne conscience et
beau rôle par des mesures prétendument écologiques en déclarant la guerre aux
automobilistes et rendant leur circulation impossible, en méprisant la majorité
qui doit se rendre au travail, sans voir que les impacts écologiques de telles
mesures sont on ne peut plus désastreux, procède de l’auto-satisfaction
distante.
Croire que toute dérégulation
économique agira comme une baguette magique, exonérant au passage les classes
dirigeantes de tout devoir de faire preuve d’imagination, d’audace et de vision
stratégique, le marché se chargeant de penser à leur place, est encore la
marque de ces dégoûtés, masquant leur seul intérêt personnel derrière ce qui
est bon pour le peuple, surtout lorsque c’est à son détriment.
Ce que l’on appelle trop souvent
populisme n’est que la demande de confronter ses théories au réel, de tremper
ses idées toutes faites à l’efficacité du terrain.
Le populisme possède deux
dévoiements et non un seul : le plus visible et le plus connu qui est de
verser dans la démagogie, et le plus discret, celui de servir d’alibi aux
classes dirigeantes pour justifier de leur incompétence, détourner l’attention
vers ceux qui en émettent la critique et perpétuer indéfiniment leur médiocrité
au pouvoir.
Ont-ils oublié que l’auteur de
« the open society » s’est illustré par la confrontation à
l’expérience comme garante de la liberté ? Le pire ennemi de la libre parole
n’est pas son interdiction autoritaire – adversaire facilement identifiable qui
finira toujours par tomber – mais sa noyade sous des théories fumeuses qui ne
daignent pas se remettre en question et seront pour toujours persuadées de leur
bon droit.
La distance méprisante n’est pas
celle des hommes élevés mais le fait des autruches, qui se croient haut
perchées mais ont leur tête plongée dans la bassesse de leur narcissisme
aveugle. Le véritable esprit critique est simple, et n’a nul besoin de s’entourer
des mines hautaines et ampoulées qui sont la sûre trace des imposteurs.
Interventionnisme et
efficacité économique
Encore une « opposition
insoluble » pour les tenants de la pensée simpliste, qui nous enjoignent
d’être soit dans le camp de la dérégulation, du laisser-faire économique et du
progrès, ou celui du « repli sur soi ». En matière de repli sur
eux-mêmes, les défenseurs de telles thèses en sont les champions toutes
catégories, ignorant tout du monde de l’entreprise et de l’économie réelle.
Il est d’autant plus hilarant de
voir cette petite caste se targuer de « réalisme », quand elle ne vit
que dans un monde artificiel de congrès, de cocktails et de séminaires. Ceux
qui président aujourd’hui à la plupart des initiatives de politique économique
n’ont peu ou pas du tout mis les pieds en entreprise, n’ont jamais conduit de
projet concret de leur vie, ont éventuellement effectué un bref passage comme
parachutés dans des comités de direction qui ne les a jamais confrontés à
l’action réelle.
La dérégulation totale aboutit à
ce que celui qui se démarque par une brillante initiative soit aussitôt absorbé
par une concurrence qui copiera et aplanira son idée. La concurrence totale
n’est pas le règne de l’efficacité, mais celui des faussaires totaux.
L’efficacité économique résulte
de la mise en tension de deux forces contradictoires, qu’il ne faut privilégier
excessivement ni l’une ni l’autre : la création de valeur et la mise en
concurrence. Donner tout pouvoir au premier créateur peut dégénérer en monopole
et en abus de position dominante. Le mettre immédiatement en concurrence,
notamment en l’obligeant à tout révéler de ses secrets de fabrication, lui ôte
toute récompense légitime et décourage toute prise d’initiative.
La concurrence n’est pas – contrairement
à tous les poncifs – la force motrice de l’excellence mais le moyen de la
consommer et de la distribuer. L’ouvrir à tout vent tue la valeur qui était en
train de se constituer et prive ceux qui méritaient la rétribution de leur
initiative, de leur juste récompense.
Il en résulte qu’en économie
réelle, l’efficacité nécessite une dose importante d’interventionnisme, se
superposant au jeu de la concurrence. Interventionnisme que pratiquent du reste
les USA à haute dose, étant l’un des pays les plus volontaristes en la matière,
employant une articulation bien pensée des secteurs publics et privés.
Nous sommes bien loin des
discours binaires et débilitants de l’hymne à la concurrence et aux marchés
ouverts à tous vents, pratiqués par l’UE. Croire à cette fable d’une toujours
plus qui nous propulsera dans une monde merveilleux d’ouverture aux autres relève
au mieux de naïveté, au pire de malhonnêteté.
Un interventionnisme bien tempéré
apparaît comme une position bien plus fine et réaliste, lorsque l’on comprend
que le discours univoque et appauvrissant de la concurrence sans règles n’est
que la forme la plus aboutie du fanatisme des esprits faibles.
Les bonnes intentions affichées
et sirupeuses du discours des post-modernes ne doivent pas être combattues
quant à leur contenu : on ne peut engager sérieusement la conversation
avec quelqu’un qui nous offre en tout préambule qu’il représente l’ouverture
aux autres, le progrès et la civilisation, ce qui est en soi
auto-contradictoire, la fatuité étant la forme la plus achevée de la fermeture
aux autres.
Il faut simplement montrer par
l’exemple ce qu’est une véritable discussion vivante et contradictoire,
présentant des problèmes humains comme une difficile conciliation des
contraires, non comme une lutte abêtissante du bien contre le mal.
Les perroquets du camp du bien
apparaîtront alors d’eux-mêmes pour ce qu’ils sont : non des défenseurs de
la civilisation, mais les porteurs inquiétants de sa régression vers les traits
grossiers du simplisme et de la bêtise, ceux des gains faciles et factices,
attirant les médiocres qui se repaissent des restes d’un héritage
dont ils ne sont pas dignes.
La France n'est pas chrétienne. Un pays ne peut pas être croyant.
RépondreSupprimerUne culture peut porter les cicatrices de la tyrannie chrétienne (et de la profonde bêtise chrétienne) : comme le juge d'instruction ! quelle horreur ! un juge arbitre et policier !
Mais un pays n'est pas chrétien ou bouddhiste. Sauf à dire qu'un pays a sa propre conscience et une capacité a croire en un "dieu".
@AS,
SupprimerLa France est historiquement une nation chrétienne constituée par 15 siècles de monarchie catholique, et dont les structures institutionnelles et sociales anciennes innervent pour une part encore notre organisation sociale. La révolution a moins "révolutionné" qu'on ne croit.
L'Etat français est en effet détachée de toute trace confessionnelle selon la loi de 1905, qui acte me semble t-il cette distinction entre le temporel et le spirituelle (le privé et le public) qui n'est pas sans rappeler le "rendre à César ce qui appartient à César (Matthieu, Marc)".
La France reste donc par son histoire culturellement chrétienne, sauf à démontrer que l'histoire n'existe qu'à très brève échéance. La France existe avant 1789.
Quant à vos appréciations sur le christianisme, et sa "bêtise", je me retrouve contraint, par la lecture la plus rigoureuse qui soit des Evangiles, de tendre l'autre joue.
De quelle histoire du christianisme parle t-on, et écrit par qui, à quelle époque ?
J'ai peur que vous mélangiez beaucoup de choses... beaucoup de choses n'ont pas été inventées par le christianisme et ne sont pas le monopoles du christianisme !
SupprimerDonc forcément, il y a toujours des éléments sociaux qui existent aujourd'hui, qui existaient avant l'invention du christianisme, et qui ont existé pendant toute la période où le christianisme a pu déployé sa domination en Europe.
La séparation du politique et du religieux, et surtout la subordination du religieux au politique voulu par la loi de 1905 n'a strictement rien à voir avec le "rendre à César"... Ne tordons pas le sens des mots, par pitié.
98 % des principes inscrits dans la bible sont des lois : interdiction du meurtres, interdiction de l'homosexualité, etc. Gérer les affaires de la cité, c'est gouverner. Et gouverner, c'est par définition faire de la politique.
Je n'ai pas dit que la France n'avait gardé aucune trace de la malédiction qu'est le christianisme (j'ai même donné l'exemple hérité de l'inquisition : le juge d'instruction). Mais à l'inverse, il ne faut pas exagéré en prétendant que tout dans la culture française d'avant la révolution était catholique certifié !
La France a toujours été un mélange de paganisme et de christianisme, que ce soit avant ou après 1789.
Le christianisme est un système qui mélange politique et religion.
Si les chrétiens s'étaient vraiment contentés de tendre l'autre joue, le christianisme ne serait jamais devenu la religion dominante... et ne serait pas restée la religion dominante pendant plus de 17 siècle (plus de 19 ?) !
Nous ne parlons pas de l'histoire du christianisme, mais du christianisme.
Il faut au moins avoir l'honnêteté de reconnaître les faits : le christianisme est tyrannique, grossier et simpliste.
Il y a des gens très intelligents qui se sont emparés du christianisme pour lui faire dire tout un tas de choses, mais la bible a été écrite par des hommes rustres, grossiers et intolérants.
Prenons rien que l'exemple d'un jésus qui se fâche contre un figuier qui ne donne pas de fruits !
Ce n'est peut être pas le lieu pour faire un débat, quoi que ça pourrait m'intéresser.
Cela dit, peut-on à la fois dire que le christianisme n'est pas politique et affirmer dans le même temps que le christianisme a façonné la structure d'une société ?
Supprimer@AS,
Supprimer"le christianisme est tyrannique, grossier et simpliste"
Vous pourriez illustrer vos propos, avec renvoi vers les textes chrétiens si possible ?
@MR
RépondreSupprimerhttp://www.unesco.org/bpi/pdf/courier042008_levy_strauss_race_culture.pdf
@ Abd Salam
RépondreSupprimerridicule!
On ne peut pas parler de multiculturalisme car c'est le rejet des autres pour garder la sienne, mais de culture en formation construite sur d'autre base!
RépondreSupprimerde bla-bla en bla-bla …
RépondreSupprimerIl reste 15 mois ... !
Au moment d’une conjonction de plus en plus périlleuse de crises gravissimes (politique, économique, financière, migratoire, sécuritaire) ...
... Mme et MM Asselineau, Dupont-Aignan et Le Pen (si vous chante ajoutez-y Chevènement ! ou je ne sais quel(le) autre cheval sur le retour ?) ne seront pas trop de trois pour :
1-expliquer à nos compatriotes les causes profondes de notre décadence (collusion sordide des internationalistes- Gauche- et des mondialistes-Droite- dans laquelle l’UE est leur laboratoire),
2-convaincre nos compatriotes de ne plus voter (comme ils le font depuis quarante deux ans) pour les européistes qui leur ont confisqué la maîtrise de leurs lois, de leurs frontières, de leur budget et de leur monnaie, … en somme la souveraineté et l’indépendance,
3-dire NON ! aux instances européennes et leur signifier notre congé de ce foutoir populicide. Po-pu-li-ci-de.
Que chacun des sus-nommés attendent leur ’18 Juin 40’ est une bêtise (nous sommes polis) gigantesque et une niaiserie colossale (que seuls des ‘psy’ pourraient expliquer, et encore !) … bref une inconscience sommitale.
Il reste 15 mois ! ! !
Souveraineté ! Indépendance !
Alliance pour la France libre !
CASTELIN Michel