Cela fera
bientôt un an que
les pays de l’UE ne parviennent pas à gérer l’afflux de migrants. Non
seulement cette crise pose
le problème d’un espace sans frontières intérieures faisant reposer sur
quelques pays les frontières extérieures, mais également l’équation
impossible d’une politique migratoire unique pour des pays si divers. D’où une
nouvelle réponse dérisoire à la crise que traverse la Grèce.
L’espace
Shengen façon puzzle
Il faut dire
qu’après des années d’austérité, un fort chômage et une baisse du pouvoir
d’achat dans bien des pays, additionnés à l’inquiétude existante sur la
préservation de nos valeurs face à l’avancée de l’islamisme, il est légitime
que les citoyens souhaitent faire une pause. Pire, il est totalement aberrant
de mettre en place une politique unique pour des pays aux situations si
différentes, tant d’un point de vue démographique que du marché du travail. Mercredi,
l’UE est parvenu à se mettre d’accord pour un plan dérisoire de 300 millions
d’euros en 2016 pour essayer de reprendre le contrôle de la frontière de la
Grèce, mise
en difficulté par la fermeture récente de la frontière avec la Macédoine.
Mais ceci n’est qu’un bricolage dérisoire qui ne règle rien, montrant que l’UE
n’est pas la solution mais bien le problème.
Non
seulement, les
projets fous de l’UE sont largement responsables de la crise actuelle, en
faisant peser le poids du problème des migrants sur Athènes, mais on voit aussi
qu’une solution commune n’est pas possible à atteindre. Ici
encore, l’UE créé les problèmes et empêche de les résoudre.
Un très bon éditorial du mensuel RUPTURES :
RépondreSupprimer« Triste tropisme »
http://ruptures-presse.fr/varoufakis-reves-federalistes-gauche-radicale/
C'est effarant cette situation, qui mêle cynisme, hypocrisie, incompétence, égoïsme, envie de faire iech son "pote voisin", focalisation sur les effets et pas sur les causes...
RépondreSupprimerEt la Grèce, qui n'avait vraiment pas besoin de ça, en prend une nouvelle fois plein la tête.
Pathétique "Union", ça ne sent pas bon en tout cas.
***Jacko***
"l’UE n’est pas la solution mais bien le problème"
RépondreSupprimerPlus je lis des articles , plus cette conclusion devient evidente. Voici un dernier exemple :
http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2016/02/26/la-commission-europeenne-allie-objectif-de-spacex-110024.html
@ BA
RépondreSupprimerMerci
@ Jacko
Peut-être le début de la fin en juin
@ Abdel
Je pense qu’un discours de rupture devient de plus en plus nécessaire
Herblay le souverainiste dogmatique borné qui prétend dénoncer le dogmatisme de l'UE, mouarf...
RépondreSupprimerLe mec qui se noie dans goutte d'eau et c'est lui qui va nous expliquer la vie, quel crétin prétentieux.
Arrête tes conneries, Herblay. 1 million de migrants sur 300 millions d'européens n'est pas un raz de marée.
Ce qui est inquiétant c'est que l'Europe n'as jamais connu de tels scenarios.
RépondreSupprimerEn recherche des solutions en aval sans se poser de question sur l'amont du problème dont les "occidentaux" en sont la cause! Cela était prévisible et donc voulue!
RépondreSupprimerL'Union Européenne …
RépondreSupprimerLa … quoi ?
L'Union ?
Quelle Union ?
Où ça, l'Union ?
Face à l'arrivée des migrants, tous les pays d'Europe centrale ont décidé de reprendre le contrôle de leurs frontières nationales.
Il n'y a pas d'Union Européenne.
L'Union Européenne, c'est un rêve rêvé par les doux rêveurs.
Ce n'est pas une réalité.
Dimanche 6 mars 2016 :
Vienne refuse le système des quotas de réfugiés de l'UE.
« L'Autriche ne prendra aucune part au système des quotas visant à répartir les réfugiés entre les pays membres de l'Union européenne. Elle a déjà suffisamment contribué dans la gestion de cette crise », estime un ministre autrichien à la veille du sommet UE-Turquie.
Plus divisée que jamais
Les 28 doivent rencontrer lundi midi à Bruxelles le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, alors que l'arrivée de 1,25 million de demandeurs d'asile divise comme jamais l'UE. Celle-ci va faire pression sur Ankara, consciente que la Turquie détient la clé pour l'aider à maîtriser la crise migratoire.
La situation reste néanmoins préoccupante. Plus de 30 000 migrants sont bloqués en Grèce, dans des conditions misérables, depuis la fermeture successive des frontières des pays des Balkans et d'Europe centrale par lesquels ils ralliaient l'Allemagne et la Scandinavie.
http://www.romandie.com/news/Vienne-refuse-le-systeme-des-quotas-de-refugies-de-lUE/682789.rom
Vendredi 11 mars 2016 :
RépondreSupprimerFace à l'arrivée des migrants, tous les pays d'Europe centrale ont décidé de reprendre le contrôle de leurs frontières nationales.
Même les pays scandinaves renforcent leurs frontières pour bloquer l'arrivée des migrants.
http://www.lesechos.fr/medias/2016/03/06/1204963_refugies-les-europeens-essaient-de-barricader-leurs-frontieres-web-tete-021745104490.jpg
Chaque pays ne pense qu'à se protéger.
Chaque pays n'a qu'un seul instinct : l'instinct de survie.
Cette carte ci-dessus, c'est la carte de la mort de l'espace Schengen.
Il n'y a pas d'espace Schengen.
Il n'y a pas d'Union Européenne.