Il y a plus
de 20 ans, François
Fillon était le premier lieutenant de Philippe Séguin, défenseur d’un
gaullisme social, qui
dénonçait le « Munich social » que représentait la préférence pour un
franc cher et l’austérité à une vraie politique de lutte contre le chômage.
Aujourd’hui, il
verse dans un ultralibéralisme de plus en plus extrême pour essayer d’exister
dans les primaires de son parti.
Ce vent
ultralibéral qui pousse les girouettes
François
Fillon va tellement loin que, même
dans un parti virant de plus en plus à droite, Bruno Le Maire l’a attaqué
en évoquant ses « concurrents
à la primaire qui se sont engagés dans une course à l’échalote ‘plus
thatchérien que moi tu meurs’ ». On peut espérer que cette course
à l’échalote ultralibérale finisse par faire des Républicains un parti
marginal. Malheureusement, cela reflète aussi le courant pour l’instant
dominant dans notre pays, comme dans d’autres pays européens. Comme
l’avait bien théorisé Jacques Généreux, les dégâts de l’ultralibéralisme
créent malheureusement les conditions pour le renforcer quand les opposants ne
parviennent pas à bien le dénoncer et qu’une majorité des médias et des politiques
suivent le sens du vent, phénomène qui s’est malheureusement encore accru.
En effet, j'appréciais Fillon comme proche de Philippe Seguin. Nommé 1er Ministre, je pensais qu'il orienterait la politique de Sarközy vers le gaullisme social. Encore une déception !!!
RépondreSupprimerPourquoi parler du fidèle collaborateur de Mr Sarkozy pendant 5 ans? - Après avoir été une marionnette d'un soi disant président, il veut devenir marionnette en chef aux ordres de Bruxelles!
RépondreSupprimerc'est dingue ce que leur mentor mitterrand leurs a laisser en héritage! L'OPPORTUNISME !
RépondreSupprimerDéjà, prétendre rester aux ordres de Bruxelles (les deux, UE et OTAN), c'est se cantonner à un larbinisme puéril et très "court terme", de l'ordre de la semaine. On ne peut pas être à la fois politicien, et homme d'État. Ces temps-ci, les premiers abondent, les seconds se font très rares. Quitte à ce que ces seconds soient éliminés par la scélérate loi Urvoas dont on a en fait peu parlé.
RépondreSupprimerC'est avec de telles mesures, de tels falots pions dans l'échiquier, que se lèvent en face la colère et la prescience du Peuple.
La Cinquième République est morte. Ah, je me souviens trop de ce 28 avril 1969. Jeune encarté à l'UJP (en février 1968), j'étais avec mes amis dans une permanence avec d'autres, des étudiants comme moi, et le secrétaire départemental de l'UDR. Nous écoutions les nouvelles sur le transistor que j'avais apporté. Quand le Général a annoncé sa décision, le secrétaire nous a proposé le texte d'un télégramme, qu'il a téléphoné à la Poste (oui, au niveau communications, c'était encore un autre monde) pour l'envoyer à l'Élysée.
Après, quand nous sommes partis de la permanence, nous sommes allés prendre un pot ensemble. L'horizon était sombre. Nous savions que nous avions assisté en direct à la fin d'un monde. Les mois, les années qui ont suivi nous l'ont confirmé. C'est là que la dictature mondiale de la Phynance Globale nous a rattrapés, après l'échec de l'AMGOT.
Bien d'accord.
RépondreSupprimerNotons cependant que tous ses partisans ne sont pas comme ça :
http://www.bernarddebre.fr/2016/04/05/une-modification-anti-democratique/
Beaucoup de bruits et d'écrits pour un oligarque médiocre qui a été la carpette, le punching-ball de l'agité anxiogène qui nous a gouverné pendant 5 ans. Le renégat Fillon et le valet qui prend ses ordres à Bruxelles, Berlin et Washington. C'est d'ailleurs en tant que directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy qu'il a entériné la réintégration du commandement militaire de l'Otan, ce gaulliste d'opérette.
RépondreSupprimerDans les mois qui viennent, on va parler du Grexit (sortie de la Grèce de l'Union européenne).
RépondreSupprimerDans les mois qui viennent, on va parler du Brexit (sortie du Royaume-Uni).
Dans les mois qui viennent, on va parler du Nederxit (sortie des Pays-Bas).
Jeudi 7 avril 2016 :
Enfin après "Grexit "et "Brexit", "Nederxit" pourrait être le prochain terme à la mode chez les eurosceptiques, car après ce succès référendaire pour le PVV d'extrême-droite, le parti peut rêver à un second scrutin, cette fois-ci sur la sortie des Pays-Bas de l'UE. Une perspective qui inquiète Bruxelles car contrairement aux Britanniques qui bénéficient déjà de nombreuses dérogations communautaires, les Pays-Bas sont un membre central et fondateur de l'Union.
http://www.touteleurope.eu/revues-de-presse/detail-revue-de-presse/revue-de-presse/pays-bas-le-non-au-referendum-fait-trembler-l-union-europeenne.html
Oui... Dit en plus, court, il est devenu un néo-con. Il court après Copé et a réussi même à faire pire, presque du Georges Bush...
RépondreSupprimerAu néolibéralisme s'ajoute un conservatisme rance, pour séduire la lie de son électorat. Par exemple, son programme sur l'enseignement est à vomir : transformation des principaux et proviseurs en "vrais patrons" avec des "pouvoirs" en matière de recrutement, caporalisation des enseignants, mise au pas des élèves, uniforme à l'école (lubie des vieux pervers lubriques qui s'intéressent à la longueur des jupettes des petites filles).
Je lui ai envoyé quelques touittes assassins mais bon, ils ne doivent être reçus que par ses larbins.
Le pire, c'est qu'il y a des veaux qui lui envoient du fric pour sa campagne...
N'Est-ce pas le général qui disait qu'il "dirigeait un peuple de veaux" ?
SupprimerDéjà...
Les uniformes, comme on les voit en G.B ou au Japon, sonts plus décents que ce que portent un certains nombre de collégiennes ici.
SupprimerEmmanuel Macron = Institut Montaigne = MEDEF.
RépondreSupprimerLe mouvement lancé cette semaine par Emmanuel Macron est hébergé au domicile particulier du directeur de l'Institut Montaigne, d'inspiration libérale, a découvert Mediapart.
La polémique est elle aussi "en marche". Le mouvement politique lancé le 6 mars par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, En Marche, n'est peut-être ni de droite ni de gauche. Mais il est très proche de l'idéologie libérale de l'Institut Montaigne, lui-même parfaitement compatible avec les idées du Medef.
Découvert par Mediapart, le lien était à chercher dans les mentions légales du site du mouvement (elles ont été modifiées depuis la publication de l'article, mais Mediapart en a conservé une capture d'écran).
Celles-ci faisaient apparaître le nom du directeur de la publication du site, Véronique Bolhuis, et son éditeur, En Marche, association loi 1901 domiciliée au 33 rue Danton, 94270 Kremlin-Bicêtre.
Véronique Bolhuis est la compagne de Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut Montaigne, détaille Mediapart. Et l'adresse de l'association est celle du domicile privé du couple.
L'Institut Montaigne est un groupe de réflexion proche des idées du Medef. Durant les dernières années, il s'est notamment positionné pour donner la priorité aux accords d'entreprises sur le code du travail, pour supprimer les allocations logement (APL) pour les étudiants non-boursiers, pour travailler plus sans gagner plus, rendre dégressives les indemnités chômage, supprimer la prise en charge du congé parental, et porter l'âge de départ à la retraite à 63 ans.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/macron-son-mouvement-en-marche-intimement-lie-a-l-institut-montaigne_1780429.html
Pourquoi cela vous étonne-t-il ? Je l'ai déjà indiqué il y a quelques temps, Macron et Gattaz se tutoient...
SupprimerEffectivement le MEDEF n'est ni de droite, ni de gauche : il est AU-DESSUS.
Supprimeril est resté couché combien de temps avec bismuth déjà ?
RépondreSupprimerle profil type pour l'UE...
bah si on voulait faire des économies, pour gérer la France, un haut parleur branché à bruxelles suffirait....faire comme la Belgique qui ne s'est pas aussi bien portée que dans la période où elle n'a pas eu de gouvernement...
Stan
@ Anonyme 10h18
RépondreSupprimerPour se souvenir…
@ Babelouest
Non, elle n’est pas morte, elle est sous camisole. Mais un vote, un seul vote, peut nous libérer des liens qui nous oppriment.
@ Rodolphe & Stan
Bien d’accord
@ BA
Merci pour ces précisions
Les traités généralisés de libre échange conçus dans le secret despotique disent un monde futur constitués d'une oligarchie de milliardaires créant une nouvelle féodalité articulée par une série de transnationales réduisant un seul État mondial à une fonction sécuritaire afin de protéger la très grande propriété d'une hyper classe de parasites du capital de la finance.
RépondreSupprimerCar l'hyper libéralisme crypto fascisant ou en voie des Fillon, Sarkozy, Juppé, Hollande, Macron, Valls c'est cela et rien d'autre que ça qui est à voir avec une supposée promesse de transhumanisme hyper techno qui -nous rendrait immortels et hybrides avec l'informatique et la robotique-.
Considérant la destruction des classes moyennes en cours et la maintenance à vie de classes de pauvres, le transhumanisme risque si non catastrophique quant à notre condition biologique d'être réservé à une classe fascisante
de supers riches.
L'avenir actuel créé la possibilité d'une super classe de riches féodaux renforcés par des moyens techniques.
Fillon n'est jamais que le serviteur inqualifiable d'un libéralisme qui dérapera dans un monde inquiétant à travers son abolition programmée des nations et de la démocratie.
La graine de politique-fiction dit ce qu'il faut voir.
Espérons paradoxalement que la capacité du terrorisme islamiste à s'attaquer à l'Europe, l'excès de la technocratie de Bruxelles, les mouvements comme Nuit Debout, Sanders et même Trump créent les conditions des réveils des peuples.
La force du neo liberalisme c'est qu'en favorisant les puissants ses promoteurs n'ont pas de difficulté à trouver du soutien. Les journaux qui écrivent "comme il faut" se font racheter, les journalistes qui montrent leur fidelité de petit chienchien à cette noble cause de la destruction de Republique sociale (selon le preambule) deviennent chef de redaction etc...
RépondreSupprimerLa societé à une tendance naturelle à devenir de plus en plus inégale quand on ne fait rien, c'est la lutte ou des interventions de politiciens qu'on pourrait qualifier "d'éclairés" (par opposition aux obscurantistes) arrivés au pouvoir généralement par accident, qui permet d'obtenir des règles pour la répartition juste de deux choses, les fruits du travail et le pouvoir politique.