L’annonce
d’un recul des ventes d’Apple de 18% au premier trimestre a
provoqué un mini séisme sur la planète financière, le titre reculant de 8%,
soit une baisse de sa capitalisation boursière de 46 milliards de dollars.
Que penser de ces turbulences boursières ?
Surprise :
les arbres ne montent pas jusqu’au ciel !
Bien sûr, du
fait de l’effondrement des quatre marques qui ont dominé la téléphonie mobile
du début des années 2000 (avec Ericsson et Blackberry), toute chute des
résultats est inquiétante. Mais Apple n’affronte pas un changement comparable à
celui qu’il a apporté sur le marché de la téléphonie, même
s’il faut bien reconnaître que certaines de ses positions se sont un peu
affaiblies. Ne s’agit-il pas d’une panique aussi exagérée que sont les
valorisations délirantes données par les marchés à certaines licornes, ce
nom dont le sens dit long sur le caractère chimérique des valeurs
accordées ? Après tout, Apple ne doit-il pas valoir au moins dix fois de
plus qu’Uber, qui ne
génère qu’un chiffre dérisoire, et un océan de pertes pour le moment.
N’est-il pas illusoire d’attendre tout de suite un nouvel iPhone ?
De même que
les marchés sont ridicules quand ils valorisent à des sommes délirantes
certaines entreprises, ne sont-ils pas un peu ridicules quand ils brûlent aussi
rapidement une idole du passé, au moindre trimestre en recul ? Encore une
illustration des excès des esprits animaux qui animent le marché.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire