Dans
l’incroyable feuilleton législatif et légal européen sur les produits que vend
Monsanto, la
prolongation de l’autorisation de commercialisation de son produit fétiche, le
Round Up, révèle à nouveau à quel point les institutions européennes sont
prêtes à tout pour défendre les intérêts de cette firme. Aujourd’hui, après
un nouvel avis, positif cette fois, de l’OMS, la
Commission va rendre son verdict.
Comment
passer outre l’avis des peuples européens ?
Les
parlementaires européens se sont donnés bonne conscience en
proposant une autorisation pour sept ans, assortie, il est vrai, de plusieurs
restrictions, dont aucune n’a été retenue par le projet de la commission.
Malheureusement, on peut craindre qu’un compromis soit trouvé dans quelques
semaines, qui
permettra à la multinationale controversée de poursuivre ses affaires très
lucratives en Europe, alors même que de gros soupçons planent sur la
dangerosité de ses produits pour notre santé ! La commission lui demande
juste de rendre public ses études ! Il est donc important de se mobiliser
le plus possible pour dire notre ras-le-bol de la manière dont ce monstre
européen fonctionne et tenter, par les opinions publiques, de faire pression
sur la décision qui devra être prise dans les prochains jours.
Pour ceux
qui pouvaient encore en douter, la
persévérance des institutions européens à toujours appuyer les produits de
Monsanto, alors même que de nombreux scientifiques pointent les dangers de
ses produits, lève un voile sur les motivations de ce projet européen
détestable.
Lire :
Peu de gens le savent, mais Monsanto en finançant le projet MANHATTAN, a acquis une place privilégiée dans le lobby militaro industriel et financier. Elle peut donc faire tout le lobby qu'elle veut et acheter tous ceux qui sont achetables.Combien y-a-t-il de lobbistes à Bruxelles aujourd'hui?
RépondreSupprimerApparemment, le chiffre est secret...
Le seul fait de l'imposer, au lieu de le rendre attractif, prouve sa nocivité!!
RépondreSupprimer100% d'accord Laurent et très heureux de te retrouver sur cette thématique!
RépondreSupprimerNous vivons en lobbicratie...
Le 4 octobre 2009, les électeurs grecs font subir une énorme défaite à la droite grecque. Le gouvernement de droite est balayé.
RépondreSupprimerLe 6 octobre 2009, le socialiste Giorgos Papandréou devient le nouveau premier ministre de la Grèce.
Le 17 octobre 2009, Giorgos Papandréou annonce au monde entier une terrible nouvelle : le précédent gouvernement de droite avait menti, les chiffres étaient faux, la Grèce est en faillite.
Rappel :
Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l'état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gi%C3%B3rgos_Papandr%C3%A9ou_%281952%29
Et sept ans plus tard ?
Sept ans plus tard, en 2016, la Grèce est encore plus en faillite.
Les classes populaires se sont appauvries, les classes moyennes se sont appauvries, et le chômage a explosé.
En 2009, les autres pays européens ont eu une idée géniale : puisque la Grèce était déjà hyper-endettée en 2009, les pays européens ont décidé … de lui prêter de l'argent !
Les pays européens ont rajouté des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui écrasaient déjà la Grèce.
Aujourd'hui, la Grèce est complètement asphyxiée. Chaque année, le coût de la dette est de 26 milliards d'euros ! (Et chaque année, les recettes de l'Etat sont de 55 milliards d'euros !)
Le coût de la dette va donc rester des plus lourds. La Commission européenne a évoqué une limite de 15 % du PIB pour les besoins de financement du pays chaque année. Si cette limite est appliquée, elle sera considérable et représente aujourd'hui 26 milliards d'euros. Les recettes de l'Etat grec s'élevaient à 55 milliards d'euros en 2015...
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-une-nouvelle-victoire-pour-les-creanciers-570281.html
Dernier prêt : mardi 24 mai 2016, dans la soirée :
UE : nouveau prêt accordé à la Grèce.
Les ministres des Finances de la zone euro devraient approuver le versement de 10,3 milliards d'euros d'aide à la Grèce, ont déclaré ce soir des responsables de la zone euro en marge d'une réunion de l'Eurogroupe qui se déroule à Bruxelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/24/97001-20160524FILWWW00388-ue-nouveau-pret-accorde-a-la-grece.php
Conclusion :
A partir d'octobre 2009, les pays européens auraient dû DONNER 300 milliards d'euros à la Grèce pour la sauver de la faillite. Mais ils n'ont pas voulu lui DONNER de l'argent.
En revanche, ils ont accepté de lui PRETER de l'argent. Ils ont ensuite demandé à la Grèce de payer des intérêts sur ces prêts. Ce faisant, ils ont aggravé la catastrophe.
La faillite totale de la Grèce est le symbole de la faillite totale de la construction européenne.
L'Union Européenne, l'éternelle cocue.
RépondreSupprimerL'Union Européenne, la marionnette d'Erdogan.
La Turquie fait le tri des migrants.
Quand des migrants syriens arrivent en Turquie, le gouvernement turc fait le tri :
- la Turquie autorise les migrants éduqués et en bonne santé à rester sur le territoire turc ;
- en revanche, si ce sont des migrants syriens peu éduqués, illettrés, malades, la Turquie les fait sortir du territoire turc et les transfère en Grèce.
Lisez cet article :
La Turquie envoie en Europe uniquement les Syriens « malades et peu instruits » selon l'accord d'échange de migrants.
Turkey only sending « sick and ill-educated » Syrians to Europe in migrant swap deal.
http://www.telegraph.co.uk/news/2016/05/23/turkey-only-sending-sick-and-ill-educated-syrians-to-europe-in-m/