Lundi,
l’Union Européenne devait statuer sur le renouvellement de l’autorisation de la
commercialisation de la fameuse molécule de Monsanto. Faute
de majorité, pour la troisième fois, elle a repoussé la décision, qui doit être
prise avant la fin du mois. Un nouveau délai bien révélateur.
De la
santé, de la démocratie et des frontières
Et cela est
d’autant plus choquant que depuis des années, les institutions européennes
soutiennent avec une constance sans faille Monsanto. Pas
de majorité pour prolonger l’usage du glysophate ? Pas grave, on reporte
la décision et on réduit les durées d’autorisation pour essayer d’atteindre
enfin la majorité. Cette UE semble décidément prête à tout pour Monsanto, comme
elle l’a montré maintes fois avec le soutien qu’elle apporte au MON810, son
maïs OGM star. Ce faisant, l’UE démontre aussi qu’elle défend les intérêts
des lobbys dont elle est si proche, refusant de prendre en compte l’opinion
public. Il faut dire que la démocratie, c’est sans doute un peu sale et
populiste pour les huiles si bien traitées qui peuplent ces institutions, si
loin des plans d’austérité qu’ils imposent aux pays membres,
Mais il faut
aussi noter que si l’on souhaite pouvoir choisir de se nourrir ou pas à partir
de produits obtenus avec l’usage de glyphosate, il faut avoir de véritables
frontières. Car c’est une chose de choisir les produits utilisés en France,
c’en est une autre de choisir ce que l’on mange. Car si l’on laisse les
frontières grandes ouvertes, alors, ce que l’on interdit en France peut se
retrouver dans nos assiettes, importé. C’est
tout le problème du TAFTA d’ailleurs, qui vise à lever les barrières sanitaires
que nos pays mettent au bœuf aux hormones ou au poulet lavé au chlore venu d’outre-Atlantique.
Chaque pays doit être libre de choisir son modèle. Les
traités de libre-échange et les institutions comme celles de l’UE ne visent qu’à
imposer les intérêts marchands des multinationales aux citoyens.
Au moins,
l’intérêt de ce mauvais feuilleton, c’est de lever le masque sur les ressorts
profonds de ce projet européen : corsetage
de la démocratie, mépris de l’opinion populaire, soutien aux lobbys fortunés,
mépris des considérations sanitaires. Avis à ceux qui n’ont pas encore
compris.
De 2004 à 2016, comment les peuples ont-ils évolué concernant l'Union européenne ?
RépondreSupprimerRéponse :
Dans tous les pays européens, les personnes favorables à l'Union européenne sont de moins en moins nombreuses !
Ce que montre le graphique ci-dessous, c'est la mort inéluctable de l'Union européenne.
Entre les peuples et l'Union européenne, le divorce est consommé.
En 2004, en France, 69 % des personnes interrogées avaient une opinion favorable de l'Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 38 % !
En 2004, en Allemagne, 58 % avaient une opinion favorable de l'Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 50 %.
En 2004, au Royaume-Uni, 54 % avaient une opinion favorable de l'Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 44 %.
En Italie, les opinions favorables à l'Union européenne sont passées de 78 % à 58 %.
En Espagne, les opinions favorables à l'Union européenne sont passées de 80 % à 47 %.
En Pologne, les opinions favorables à l'Union européenne sont passées de 83 % à 72 %.
En Grèce, les opinions favorables à l'Union européenne sont passées de 37 % à 27 %.
http://www.pewglobal.org/files/2016/06/PM_2016.06.07_brexit-00.png
En attendant, la France a le plus gros pourcentage( 34%) souhaitant plus de transfert de pouvoirs, donc d'intégration :
RépondreSupprimerhttp://www.pewglobal.org/2016/06/07/euroskepticism-beyond-brexit/pm_2016-06-07_brexit-05/
http://www.pewglobal.org/2016/06/07/euroskepticism-beyond-brexit/
On a une excuse, c'est Hollande au pouvoir... Soit un des pires dirigeants de notre histoire, pourtant très longue.
SupprimerNotons tout de même que ça n'empêche pas 39% des français (selon ce sondage) de vouloir rapatrier des pouvoirs.
Gérard Mentor8 juin 2016 à 16:05
RépondreSupprimerLouis XIV ou Napoléon ont fait bien pire que Hollande...
En termes de maîtresses ?
SupprimerA la décharge de Hollande, il est sacrément moche...
Gérard Mentor8 juin 2016 à 17:28
RépondreSupprimerEn termes économique et morts de guerres.
C'est vrai qu'on vit mieux matériellement aujourd'hui qu'aux 17, 18 et 19ème siècle. Félicitons Hollande de ne pas nous avoir ramené plusieurs siècles en arrière.
SupprimerEt pour les morts de guerre, ça dépend un peu de qui veut vous la faire.
Si on vous attaque, difficile d'éviter les morts...
Et quand on voit ce que peuvent faire quelques barbus demeurés dans la France de François Hollande, on espère que l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne ne vont pas s'allier pour nous attaquer. Ou alors il ne restera plus personne.
Mais peut-être est-ce grâce à ses talents de négociateur si aucun pays ne nous attaque directement militairement.
Et alors bravo à lui.
"Félicitons Hollande de ne pas nous avoir ramené plusieurs siècles en arrière."
RépondreSupprimerIl essaye de nous ramener au XIX ème siècle, le prochain mandat il essayera le moyen âge, depuis qu'il a vu les Visiteurs.
Encore une honte : http://www.marianne.net/libre-echange-astuce-bruxelles-expedier-accord-ceta-cousin-du-tafta-100243487.html
RépondreSupprimerSeul point positif de la Commission Européenne, elle tique sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, qu'elle trouve bizarrement incomplet...
RépondreSupprimerAvis aux ligériens au passage: le 26 Juin on nous demande notre avis. Comme en 2005, mettons leur une bonne claque!
@ BA
RépondreSupprimerLes citoyens ont du bon sens
@ Anonyme 14h58
C’est très théorique, et seulement un tiers des sondés
Mardi 14 juin 2016 :
RépondreSupprimerCoup de tonnerre : The Sun appelle à voter pour le Brexit !
Le quotidien populaire britannique The Sun a appelé ses lecteurs à se prononcer en faveur d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, lors du référendum du 23 juin, en une de son journal aux couleurs de l'Union Jack.
"BeLEAVE in Britain", peut-on lire en toutes lettres dans l'édition de mardi 14 juin du journal. Un jeu de mots qui phonétiquement signifie "croire en la Grande-Bretagne" mais qui contient le terme "sortie" de la Grande-Bretagne.
"Nous sommes sur le point de prendre la plus grande décision politique de nos vies. Le Sun exhorte aujourd'hui tout le monde à voter pour la SORTIE", écrit le journal.
Selon une nouvelle enquête d'opinion ICM publiée lundi après-midi par l'édition en ligne du quotidien The Guardian, le camp du Brexit est en tête de six points sur le "Remain" (rester), avec 53% des intentions de vote.
Déjà deux sondages publiés au cours du week-end ont donné le "out" en tête, tandis que désormais la moyenne des six derniers sondages calculée par le site WhatUKThinks le donnent également gagnant avec 52% des intentions de vote contre 48% pour le "in".
Dans son éditorial, le Sun soutient qu'une "sortie permettra de réaffirmer (notre) sa souveraineté - embrassant un avenir en tant que puissante nation autonome enviée de tous".
L'avenir de la Grande-Bretagne serait "bien plus sombre" au sein de l'UE et serait absorbé par "l'expansion sans relâche de l'Etat fédéral allemand", poursuit le journal.
"Notre pays a une histoire glorieuse. C'est notre chance de rendre la Grande-Bretagne encore meilleure, de reprendre notre démocratie, de préserver les valeurs et la culture dont nous sommes fières à juste titre", a-t-il encore commenté.
"Nous devons nous libérer de la dictature de Bruxelles", qualifiant l'UE de "plus en plus cupide, dépensière et harcelante".
Mardi 14 juin 2016 :
RépondreSupprimerRoyaume-Uni : les partisans du Brexit ont 7 points d'avance sur les partisans du maintien dans l'Union européenne.
Sondage de l'institut TNS :
Maintien dans l'Union européenne : 40 % des personnes interrogées
Sortie de l'Union européenne : 47 % des personnes interrogées
Ne savent pas / N'iront pas voter : 13 % des personnes interrogées
Leave campaign ahead in latest TNS poll.
London, 14th June -
The latest EU referendum voting intention survey by TNS gives the Leave campaign a significant lead nine days out from polling day.
The survey of 2,497 adults in the UK gives the ‘Leave’ campaign a lead of 7 points over ‘Remain’. Voting intention among likely voters (including those not fully decided but leaning in one direction) is as follows :
Remain 40%, Leave 47%, Undecided/Would not vote 13%
http://www.tnsglobal.co.uk/press-release/leave-campaign-ahead-latest-tns-poll