Il
faut vraiment lire les réactions des grands médias aux résultats du référendum.
Un exercice extrêmement révélateur de l’évolution du débat public, mais
aussi de la pensée des plus extrémistes des eurobéats, qui virent dans un
étrange argumentaire, entre propositions irréalistes, dénonciation d’un fascisme
imaginaire, ou relativisation effarante des heures sombres de l’histoire.
Point
Godwin lepénisant
A contrario, le Monde publie des tribunes abracabrantesques, telle
celle de BHL, qui évoque « une
étrange défaite à Londres ». C’est plutôt son parallèle entre le
référendum et la défaite de la France en 1940 qui est étrange. Mais le pire est
à venir : « c’est la victoire du souverainisme le plus
rance et du nationalisme le plus bête. C’est la victoire de l’Angleterre moisie
sur l’Angleterre ouverte sur le monde (…) la défaite de l’autre devant la
boursouflure du moi (…) c’est la victoire des casseurs et et des
gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles
analphabètes et des néonationalistes à sueurs froides et front de bœuf (…) Ce
sera toujours la victoire de l’ignorance sur le savoir » avant de conclure « ou les Européens se resaisissent (…)
ou dans le large spectre qui couvre les langages prétotalitaires modernes,
c’est le pire qui surgira ». Le Brexit comme précurseur du retour
du nazisme !
L’emphase totalement ampoulée et excessive de
BHL le dispute à des tribunes appelant à plus d’Europe, Nicolas Hulot y voyant
une « tentative de mise à mort de notre meilleur
bien commun : la solidarité » : on se demande bien où il
a pu trouver de la solidarité dans ce projet européen qui
torture le peuple Grec, tout en prétendant le sauver, alors qu’il ne vient
qu’au secours des grandes banques. Il conclut, lyrique, en évoquant « ce magnifique espace de paix, de coopération
et de prospérité. Notre patrie ! ». Personnellement, depuis des
années, j’y vois surtout un espace de guerre économique, de déclassement
social, au service seul de la prospérité des multinationales… Sans rire, Michel
Barnier ose affirmer qu’« il faut désormais protéger les Européens »,
ne parlant que de défense, tout comme quelques eurocrates osent proposer de
« rompre avec cette Union européenne
exclusivement de marché ».
Il y a quelque chose de l’URSS mourante à voir
les moines soldats de l’UE répéter en boucle que la crise est le produit d’un
manque d’Europe et à appeler à toujours plus d’intégration alors que les
peuples européens ne cessent de leur dire « non ». Mais le plus
effarant est sans doute le
parallèle de BHL, aussi indigne que révoltant, entre la montée du fascisme.
Comment peut-on oser comparer le résultat d’un vote démocratique avec les
heures les plus sombres de notre continent, par
delà tous les excès aussi intolérants que snob et suffisants, démontrant
qu’il n’est sans doute pas plus ouvert d’esprit que les autocrates qu’il
dénonce. Non seulement il n’est pas plus nuancé que la Pravda, mais sa comparaison, parce qu’elle relativise de manière
sans doute inconsciente les heures les plus sombres de l’Europe, n’est pas sans
rappeler celles de la famille Le Pen, si prompte à relativiser l’Occupation…
On peut néanmoins voir dans ces argumentaires à
coucher debout un vrai motif d’espérance. Les partisans de cette Europe sont
nus. Ils savent que leur projet est un échec et que la
sortie de Londres est un premier pas vers son démontage. Ce faisant, ils ne
savent vraiment plus quoi dire.
en parlant de fascisme:
RépondreSupprimer"De mon point de vue, la conception qu'une nation se fait de sa liberté doit être accordée avec la réalité d'aujourd'hui et les questions d'efficacité... Nous ne demandons aux états européens que d'être des membres enthousiastes de l'Europe" J. Goebbels, ministre de la propagande de Hitler, 1940...
"Il n'est pas très malin d'imaginer que dans un espace aussi peuplé que l'Europe, un ensemble de peuples puisse conserver si longtemps des systèmes juridiques et des législations distinctes" A. Hitler, Reichstag, 1936...
"La solution de nos problèmes économiques, une union douanière, un marché libre, un système bancaire et des taux de change stables en Europe, vers une union monétaire européenne" H. Göring, juillet 1940..
Je confirme : la propagande collaborationniste en France était une propagande européiste. On trouve dans la communication européenne le même genre d'arguments auxquels s'ajoute aujourd'hui la même attitude agressive envers l'Angleterre accusée d'égoïsme anti-européen.
SupprimerGuadet
Les porte-paroles des "élites" ont bien du travail a chercher des raisons a leurs défaites! A tant remuer, ils ne font que s'enfoncer dans les sables mouvants!
RépondreSupprimer@LH,
RépondreSupprimerLa victoire du camp souverainiste dans 1 an est impossible sans le poids électoral du 1er parti souverainiste du pays qu'est le FN.
Appellerez-vous à soutenir Juppé après cette longue envolée - où vous évoquez un "Point Godwin lepénisant" - pour le BREXIT ?
J'aime bien vos articles , M Herblet, mais il faut soigner votre phobie...les discours de papa ne sont que des discours de fin de comice agricole sous l'effet du pinard, et je peux vous assurer avoir entendu pire au RPR en son temps...Le Pen raciste, probablement, Le Pen Nazi voilà une ânerie sans nom...le vieux s'exprime comme ,en son temps, là où le politiquement correct n'existait pas encore, là où un général ne craignait pas de parler des arabes et des nègres, et d'évoquer par les deux mosquées, l'islamisation de la France...Les nazis eux étaient originellement de gauche, voulaient une Europe unie...à tout prix...mais les nazis n'étaient pas nationalistes, ils étaient impérialistes...différence à réfléchir...
Supprimer"Il y a quelque chose de l’URSS mourante à voir les moines soldats de l’UE répéter en boucle que la crise est le produit d’un manque d’Europe"
RépondreSupprimerIl a raison et ce ne sont pas les peuples européens qui ont dit non, mais précisément leurs gouvernements, particulièrement francais, qui ont toujours freiné pour aller vers suffisamment d'Europe par peur de perdre leurs petits privilèges.
Vous savez très bien en petit moine soldat souverainiste que sans budget commun et d'autres modification comme un parlement bi-caméral conséquent l'Europe ne peut pas fonctionner :
http://piketty.blog.lemonde.fr/2016/06/28/reconstruire-leurope-apres-le-brexit/#xtor=RSS-32280322
Mais comme tous les fanatiques, vous êtes d'une parfaite mauvaise foi et malhonnêteté.
Le fanatique c'est vous avec votre harcèlement textuel...
SupprimerBudget commun !? Vous êtes ironique je pense ! Vous pensez que l'Allemagne acceptera de payer 10% de sont PIB pour un "budget commun" !!?
Supprimercgrotex
Le fanatisme est vraiment très dangereux ...
Concernant les points Godwin, vous n'êtes pas en reste en comparant l'UE à l'URSS. Manifestement votre ignorance de l'histoire vous fait omettre que quand un pays de l'est voulait s'affranchir de Moscou, les blindés soviétiques le rappelaient à l'ordre. Avez vous vu des blindés de l'UE menacer un pays de l'UE ?
RépondreSupprimerCependant c'est un ancien dissident soviétique qui compare les deux en connaissance de cause : https://www.youtube.com/watch?v=oiqsNrLd0mc
Supprimerconcernant BHL on lit le concernant que c'est un philosophe....d'accord, mais quand j'étais lycéen, notre prof de philosophie disait que c'était l'art de se poser des questions..
RépondreSupprimeril faut donc croire que BHL a dépassé le cap, il en est à se poser des certitudes et ce n'est plus de la philosophie..
Stan
"Le fanatique c'est vous avec votre harcèlement textuel"
RépondreSupprimerOn reconnait les fanatiques comme vous au fait qu'ils n'ont aucun argument concret, à part de se chouiner victime harcelée quand d'autres en ont.
"Vous êtes ironique je pense ! Vous pensez que l'Allemagne acceptera de payer 10% de sont PIB pour un "budget commun" !!? "
RépondreSupprimerLa Californie paye plus de 2 fois plus pour le budget fédéral US, c'est donc vous le maboule qui croyez que c'est impossible. Je vous signale que la contribution n'est pas une perte sèche puisqu'elle est réallouée dans le pays payeur selon différentes modalités.
C'est sûr que si votre seule référence en économie est Sapir le charlatan...
Si les européistes en sont là, espérer que l'Allemagne donnera 10% de son PIB, c'est que l'UE est foutue.
SupprimerLe 13 heures de France 2 soulignait aujourd’hui le grave problème que provoquait l’effondrement de la Livre Sterling pour les Britanniques. À titre de preuve de cela un journaliste de France 2 interrogeait un touriste britannique présent en France qui avec ses Livres n’avaient obtenu que 40 Euros alors qu’il en espérait 60. Pour que ce soit vrai il faudrait que l’Euro se soit apprécié d’un tiers par rapport à la Livre sterling depuis l’annonce du Brexit. Voyez le lien ci-dessus vous avez une appréciation de 7,47 % de l’Euro par rapport à la Livre au moment où j’écris ces lignes, sur une semaine.
RépondreSupprimerhttp://www.capital.fr/bourse/devises/view/10397875
Une preuve parmi d’autres vous ne pouvez pas avoir d’objectivité des médias pro-système sur des questions politiques sensibles, touchant à l’Union Européenne notamment. Et au demeurant une monnaie faible n’a pas que des inconvénients quand des étrangers peuvent y faire des emplettes à moindre prix, chose que le journal de France 2 a évidemment oubliez de signaler. Lisez :
http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-06-28/brexit-vote-sends-tourists-flocking-to-london-to-buy-buy-buy
Saul
"Si les européistes en sont là, espérer que l'Allemagne donnera 10% de son PIB, c'est que l'UE est foutue."
RépondreSupprimerElle n'a pas le choix, sinon ses pertes seront infiniment plus grandes. Par ailleurs, il ne s'agit pas de donner puisqu'elle en récupère en retour une bonne partie sous différentes formes, tout comme la réunification lui a permis d'obtenir de l'UE des subventions pour l'Allemagne de l'Est, eh ouais !
Tout comme Paris contribue à la Creuse ou Munich à Berlin, ca s'appelle de la péréquation.
"la contribution n'est pas une perte sèche puisqu'elle est réallouée dans le pays payeur selon différentes modalités".
RépondreSupprimerSoyons un peu sérieux et cessons de croire à la multiplication des poissons ou des pains. Si les Allemands paient, pour recevoir in fine autant qu'ils ont versé après réallocation, en quoi des pays qui ont besoin de recevoir beaucoup plus qu'ils ne contribuent (Europe du Sud, pays de l'Est en processus de rattrapage…) en profiteraient-ils ? La réallocation en faveur de l'Allemagne sera en fait très limitée et l'Allemagne restera globalement le pays qui paie pour les autres. C'est justement ce dont les Allemands ne veulent pas entendre parler. Ils ne veulent pas être l'Italie du Nord d'un Mezzogiorno à la dimension de l'Europe, avec les mêmes résultats décevants en termes de rééquilibrage après plusieurs décennies de transferts.
La discussion des chiffres de Sapir ne me choque pas. Il peut se tromper. Mais avant de le traiter de "charlatan", il faudrait peut-être rappeler que son chiffrage des besoins est dans la lignée des propositions avortées d'un Roy Jenkins en 1977. Un autre "charlatan" ? Mais il suffit en fait que ses conclusions, indépendamment de leur chiffrage, correspondent à ce qu'en disent eux-mêmes les Allemands dans leur écrasante majorité. L'Allemagne ne veut pas payer, pour permettre à une Europe fédérale dotée d'une monnaie unique de peut-être fonctionner (ou pas…). Compte-tenu de leur culture politique et économique, on ne trouvera jamais en Allemagne qu'une infime minorité d'économistes et de dirigeants politiques pour recommander cela, sans compter les juges de la cour constitutionnelle de Karlsruhe, qui ont clairement opposé aux prétentions du fédéralisme budgétaire l'argument de l'inexistence d'un "demos" européen susceptible de légitimer une telle politique de transferts… L'Allemagne préfèrera sortir de la zone euro plutôt que de laisser faire cela.
Au regard de ce qui sépare les Européens les uns des autres, mettre en avant l'exemple de la Californie témoigne d'une totale méconnaissance des réalités historiques. Les États-Unis d'Amérique ne sont pas nés d'une agrégation d'États-nations souverains dotés de leur propre personnalité culturelle et ayant des siècles d'histoire parfois antagoniste derrière eux. Les Pères fondateurs partageaient une culture coloniale britannique commune et communiaient dans une vision du monde cohérente. La diversité ethnoculturelle américaine est venue ensuite s'agréger sur ce fond commun. Chaque citoyen américain qui abonde au budget fédéral le fait en faveur d'habitants d'autres États qu'il reconnaît comme des compatriotes. Encore a-t-il fallu une guerre civile sanglante pour que le système fonctionne. Le jour où les contribuables texans auront le sentiment de ne pas appartenir du tout à la même communauté nationale que les habitants du Maine ou du Wyoming, ils refuseront de payer pour eux.
L'idée fédérale est une aporie. Il n'y aura pas de nation européenne sans budget fédéral ; mais il ne saurait y avoir de vrai budget fédéral légitime (lié au consentement à l'impôt des citoyens) sans sentiment d'appartenance à une même nation européenne. Je veux bien qu'on commence par encourager la naissance d'une citoyenneté européenne. Puis qu'on procède étape après étape. Dans quelques siècles, une nation européenne existera peut-être, en Europe occidentale du moins. À condition que des forces centrifuges n'aient pas altéré le processus entre temps. Présenter le processus fédéral comme une réponse rapide aux problèmes de l'Europe d'aujourd'hui est juste de la naïveté. Ou une forme de désespoir.
YPB
Et j'aurais dû écrire "abonder le budget", plutôt qu'abonder "au budget".
SupprimerYPB
" L'Allemagne préfèrera sortir de la zone euro plutôt que de laisser faire cela."
RépondreSupprimerElle s'en mordrait bien plus les doigts que d'accepter un budget fédéral européen car elle perdrait tous les effets synergiques de l'Euro.
"effets synergiques de l'euro";
SupprimerArgument qui relève de l'acte de foi. Manifestement, il convainc de moins en moins d'économistes en Allemagne même, où l'on pense fortement que le positif l'emporterait sur le négatif dans l'hypothèse d'une sortie allemande ou d'une dissolution concertée : voir les déclarations déjà anciennes de J. Starbatty, K. Konrad, etc. Mais quand on s'imagine que les contribuables bavarois accepteront volontiers de faire un effort supplémentaire pour financer le développement de l'Alentejo, des Pouilles ou du Péloponnèse, tout en continuant à payer pour le rattrapage de l'ancienne RDA, tout est possible après tout…
YPB
François Hollande veut « éviter la dislocation de l'Union européenne »
RépondreSupprimer- "Eviter la dislocation" -
Les dirigeants des 27 ont aussi fort à faire pour "éviter la dislocation", a constaté le président français.
L'Union européenne, où l'extrême droite et les mouvements populistes ont le vent en poupe, est déjà fragilisée par une succession de crises, notamment migratoire, qui continue de les diviser comme jamais.
Depuis un an, la fracture est particulièrement profonde avec la plupart des pays de l'Est qui refusent de mettre en oeuvre les solutions collectives d'accueil de réfugiés décidées à Bruxelles.
Des pistes de "réflexion" sur l'avenir de l'Union ont été lancées dès mercredi matin, et les Européens vont se retrouver le 16 septembre à Bratislava pour tenter de trouver des terrains d'entente plus concrets.
"La situation est très grave, mais nous croyons que les 27 peuvent gérer", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel. "Nous sommes décidés et déterminés à rester unis pour répondre aux défis", a-t-elle martelé.
"Rien ne serait plus grave que le statu quo exploité par les populistes. Rien ne doit empêcher l'Europe d'avancer et surtout pas la décision que les Britanniques ont prise", a pour sa part estimé M. Hollande.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a ajouté à la confusion post-Brexit en affirmant "qu'il y a un certain nombre de moyens" pour renverser la décision britannique de sortir de l'UE.
"Je ne veux pas, en tant que secrétaire d'Etat, les exposer aujourd'hui. Je pense que ce serait une erreur. Mais il y a des moyens", a expliqué M. Kerry, qui s'était entretenu lundi avec M. Cameron.
http://www.boursorama.com/actualites/brexit-l-ue-enonce-ses-lignes-rouges-face-a-londres-510c5e1d31810ea6364f8f273781c49e
On a tendance naturellement à croire les médias tant qu'ils parlent de sujets qu'on ne connaît pas. Mais un jour arrive où le plombier (vous pouvez remplacer par n'importe quelle autre spécialité) tombe sur un article qui traite de plomberie, et là il tombe de haut (idem)
RépondreSupprimerQuand BHL nous racontait que l'URSS était un monstre totalitaire du même acabit que le IIIème Reich et que les dissidents étaient tous de nobles héros de la liberté et de la démocratie parfaitement innocents des accusations de fascisme ou de nazisme portées contre eux par les partis communistes nous l'avons cru parce que nous ne savions pas de quoi il parlait, nous vivions de l'autre côté du rideau de fer.
Cette fois, par contre...
Ivan
Laurent,
RépondreSupprimerSans esprit de censure, je pense qu'il serait bon de ne pas relayer les imbécillités proférées par cet âne bâté qu'est ce Bernard-Henri Lévy. Je ne vois pas ce que les propos de café du commerce d'un individu aussi prétentieux que pitoyable apportent au débat, même si être dans l'erreur avec une telle constance mérite dans le respect.
DemOs
Voila ce qui a ete annonce hier :
RépondreSupprimer"A l’occasion du sommet européen des 28 et 29 juin, le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a annoncé que la Commission considère le CETA, accord commercial négocié avec le Canada, comme « non mixte ». Elle entend soumettre ce positionnement à la décision du Conseil dans les prochaines semaines, de façon à éviter de devoir solliciter la ratification de l’accord par les parlements des États membres, dont plusieurs ont récemment exprimé de fortes réserves."
Aux fous
http://www.cncd.be/La-Commission-europeenne-veut
Supprimer"Argument qui relève de l'acte de foi."
RépondreSupprimerCertainement beaucoup moins que votre "souverainisme" illusoire et rétrograde.
Le prochain problème : Les banques italiennes :
RépondreSupprimerhttps://www.investireoggi.it/economia/banche-italiane-bail-germania-contraria-sospensione-paghino-privati/
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-italie-veut-eviter-que-ses-banques-soient-le-premier-domino-de-l-apres-brexit-582970.html
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/06/28/20002-20160628ARTFIG00032-rome-pret-a-renflouer-les-banques-italiennes-en-peril.php
http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211075532450-brexit-litalie-a-peur-pour-ses-banques-2010488.php
Le premier lien indique que l’Allemagne est opposée au renflouement public des banques italiennes en difficulté souhaité par le premier ministre italien car il est contraire aux nouvelles règles de l’UE lesquelles imposent que le renflouement passe par les actionnaires, les détenteurs d'obligations subordonnées, les détenteurs d'obligations de premier rang et enfin les titulaires de compte dont le montant dépassent 100.000 euros…
Saul
J'ai tendance à trouver ce billet excessivement optimiste. Rien ne dit que le RU activera un jour l'article 50, le fait de permettre un accès au marché européen sans avoir à subir la taxation et la réglementation du continent étant une rente de situation économique. Je ne parle même pas des menaces sur l'unité du royaume (douche écossaise). Il y a enfin la dramatique impréparation de Boris Johnson qui n'a soutenu le Brexit que par calcul politicien (10 Downing Street), sans se soucier de rédiger un début de feuille de route. Ne parlons même pas du continent... Les Français sont hostiles à un Frexit: la symbolique de la construction européenne comme pacificatrice de la vieille rivalité franco-allemande est toujours vivace. Et le poids éléctoral croissant des retraités favorise les représentants politiques du consensus européiste (FH/Valls/Macron/Sarko/Juppé). Quant à l'Allemagne, pourquoi sortirait-elle d'une organisation taillée sur mesure pour ses intérêts? Ne parlons même pas des pays de l'Est pour lesquels l'UE est un moyen d'échapper à l'emprise russe et des pays méditerrannéens mis KO par une rigueur idéologique. Premier pas vers un démontage? Je crains plutôt une médiocre survie.
RépondreSupprimerStefan.
Ah merde, BoJo le clown se débine, mouarf !
RépondreSupprimerLa pure démonstration que les souverainistes ne sont que des couilles molles décérébrées et irresponsables...
Le mec joue aux allumettes, fout le feu et se casse la queue entre les jambes.
Anonyme30 juin 2016 à 13:47
Supprimervotre joie me va droit au cœur mais pas pour les mêmes raisons que vous. Une autre hypothèse plus réfléchie peut se dessiner : si le monsieur qui s'en va est un clown, c'est aussi le signe que la stratégie d'une reprise en main, par l'Angleterre, de son destin, est en discussion avec des gens plus sérieux...
merci de le souligner avec tant de ferveur..
on attend encore le séisme crée par la sortie de l'Angleterre, il y a même des mauvaises langues qui prétendent que l'UE a besoin de ses capacités exportatrices. Il est probable donc, dans le cas où l'angleterre présente sa demande, que les gugusses bruxellois, restent très courtois
les affaires se compliquent, car l'argent internationaliste couche avec le souverainiste dès lors qu'il lui reconnait la possibilité de lui faire des petit$
et ça tombe bien puisque vous parliez de couilles..
Confucius disait : "l'une des causes de nos maux est que nous vivons en essayant toujours de suivre l'exemple d'autrui
Stan
Incroyable encore une fois la campagne de désinformation. J'avais retenu - et relayé sur ce blog, mea culpa - l'information selon laquelle les jeunes étaient pour le Remain, et les vieux pour le Bexit.
RépondreSupprimerEt bien c'est faux.
Merci à Guillaume Perrault de rétablir la vérité dans un article récent : "Pour autant, ce ne sont pas 75 % des jeunes Britanniques qui ont voté contre le Brexit, mais 75 % des votants de cette classe d'âge où l'abstention a approché les deux tiers. Seule une minorité des 18-24 ans a donc voté en faveur de l'Union."
Merci aussi à Olivier Berruyer :
Supprimerhttp://www.les-crises.fr/brexit-l-arnaque-du-vote-des-jeunes/
Attention, chef d'oeuvre.
RépondreSupprimerSur France Inter, le journaliste pro-européen Bruno Donnet analyse le prosélytisme des médias français en 3 minutes 12 :
« Prosélytisme journalistique, l'après-coup de Bruno Donnet »
Le Brexit a servi de révélateur à un problème évident des médias en France : le prosélytisme. Si les gens qui fabriquent l'information sont majoritairement pro-européens, ce n'est pas forcément le cas de ceux qui les écoutent. Il est temps de questionner urgemment le principe de la représentativité dans les médias.
https://www.youtube.com/watch?v=_KyiRYWPxLE
"c'est aussi le signe que la stratégie d'une reprise en main, par l'Angleterre, de son destin, est en discussion avec des gens plus sérieux..."
RépondreSupprimerEn l’occurrence, il s'agit de Theresa May qui est pro-Bremain.
"l'une des causes de nos maux est que nous vivons en essayant toujours de suivre l'exemple d'autrui"
Ca vous convient à merveille, méditez y...
en ce moment, je remarque chez les européistes convaincus comme des réflexes de fox teckels à poils durs sur une paire de fesses . Les mâchoires d'un fox teckel, c'est une pression de 350kgs au cm2....
Supprimermoi ça va...héhé...
Stan
Son dernier discour :
Supprimer"First, Brexit means Brexit. The campaign was fought, the vote was held, turnout was high, and the public gave their verdict. There must be no attempts to remain inside the EU, no attempts to rejoin it through the back door, and no second referendum. The country voted to leave the European Union, and it is the duty of the Government and of Parliament to make sure we do just that."
On ne peut pas etre plus clair
#Frexit Vite
Selon nos "journalistes" le Royaume uni est éploré ,les artistes sont en larmes et les anglais refusent le résultat de ce vote ...On se demande ,vu ce flot de larmes s'il existe des anglais qui ont voté pour l"Brexit" ,ne serait ce pas un bourrage d'urnes????Devant de tels compte-rendus,et de telles analyses on comprend que certains ne survivent que grace à la publicité et aux subventions!!!!
RépondreSupprimerLe CAC finit en hausse de 1% et le FTSE 100 en hausse de 2,27%, cherchez l'erreur à travers le filtre européiste c'est à n'y rien comprendre. Les marchés parient déjà qu'un Royaume-Uni souverain s'en tirera fort bien...
RépondreSupprimerJe crois qu'il est temps que celles et ceux qui lisent et écrivent sur le blog sachent pourquoi les référendums ne semblent jamais donner de résultats tangibles. Il existe deux coefficients, dits coefficients de correction et de progrès, simples d'utilisations, que seuls les technocrates européens connaissent et appliquent. De quoi s'agit-il, me direz-vous ? Eh bien, les voix, qui optent pour la solution conservatrice selon la classification (secrète) arrêtée par les dirigeants de l'UE, sont divisées par un chiffre déterminé et connu des seuls
RépondreSupprimer"experts" de l'Union, alors que les voix, qui choisissent la "bonne" réponse - même classification que ci-dessus - sont multipliées par un chiffre fixé par les mêmes experts. Les résultats corrigés ne sont évidemment pas publiés dans la mesure où les citoyens européens, uniquement réceptifs aux discours démagogiques, ne les comprendraient pas. Il ne reste plus qu'à organiser des réunions à huis clos pour entériner ces résultats. Et voilà !
DemOs
pas tout compris ?
SupprimerC'est le but, non ?
SupprimerDemOs
En attendant, le vote des minorités ethniques semble avoir été très favorables au maintien dans l'UE :
RépondreSupprimerhttp://blogs.channel4.com/gary-gibbon-on-politics/eu-poll-ethnic-minorities-hold-balance-power/32800
A bon entendeur...
@ Numéro 6 & Axel
RépondreSupprimerQuelle confiance accorder au FN, parti passé de l’ultralibéralisme au colbertisme et qui semble à nouveau se déchirer sur cette question, sans compter tous les autres problèmes qu’il pose ?
http://www.gaullistelibre.com/2015/12/20-raisons-de-faire-barrage-au-front.html
@ Anonyme 9h10
Cela faisait longtemps ! « L’UE va mal parce que l’intégration est insuffisante du fait des égoïsmes nationaux ». Raisonnement un peu facile alors qu’on intègre de plus en plus et que les résultats sont de pire en pire. Personnellement, j’y vois un lien de cause à effet. Et le budget commun restera un rêve car les Allemands ne le voudront jamais. Merkel a dit qu’il n’y aurait pas d’euro obligations de son vivant :
http://www.gaullistelibre.com/2012/06/merkel-pas-deuros-obligations-tant-que.html
Les effets synergiques de l’euro ? Je ne vois pas.
@ Stan
C’est clair
@ Toutatis
Bien vu. En effet, c’est le signe que l’UE est morte.
@ Saul
Merci. Bien des médias ont continué à se décrédibiliser. Probable sur l’Italie
@ YPB
Merci de montrer la différence de réflexion entre les deux camps.
@ Démos
Deux raisons à en parler : d’abord, montrer l’état de pensée des moines soldats eurobéats et montre l’état de délabrement intellectuel du bonhomme. Merci pour le dernier commentaire
@ Lowcarber
Merci
@ Stefan
J’espère que la démocratie britannique sera plus solide que la nôtre après 2005