Dimanche, la
Suisse a rejeté massivement un projet de mise en place d’un revenu de base
inconditionnel, avec un assez fort taux de participation. Mais que penser
de cette
idée dont on trouve des partisans aussi bien parmi les alternatifs que les plus
libéraux ?
Vrai
progrès sociétal ou décomposition de la société ?
Cette mesure
peut paraître à la fois très sociale, dans
la mesure où elle pourrait fournir un filet de sécurité à l’ensemble de la
société. Mais elle est également parfois populaire dans les milieux très
libéraux, à
la fois pour la simplification radicale qu’elle pourrait apporter au système
social, en fusionnant l’ensemble des aides dans le revenu universel, qui plus
est, en laissant chaque personne en faire ce qu’elle veut. Mais ce faisant,
ce revenu universel peut aussi poser problème car, en rebattant les cartes de
la solidarité nationale pour en égaliser ce que l’Etat donne aux citoyens, cela
revient à prendre à ceux qui ont le plus besoin de la solidarité nationale pour
le donner à ce qui en ont le plus besoin. Les actifs et les bien portant y
gagneraient fortement au détriment des malades, des retraités ou des chômeurs.
Bien sûr, le
revenu universel peut mettre fin à une pauvreté difficilement acceptable dans
nos sociétés, ainsi qu’à la menace d’un déclassement social complet. Mais il
peut aussi être un pseudo égalitarisme cachant un refus de solidarité surtout
individualiste. Difficile
de conclure donc.
Les modalités sont extrêmement importantes, on ne peut pas être pour ou contre sans regarder comment serait financé ce revenu de base et vérifier que son montant permette de vivre décemment. S’il s’agit de supprimer toutes les allocations sociales pour verser une somme modeste qui ne permet pas de vivre, mais qui serait utilisée par le patronat pour baisser les salaires, alors c’est une grosse arnaque libérale.
RépondreSupprimerLes dix traîtres.
RépondreSupprimerQui sont les dix participants français à la réunion du Groupe Bilderberg 2016 ?
Réponse :
Henri de Castries, patron des assurances AXA
Patricia Barbizet, patronne de l'entreprise Artémis, présidente du conseil de surveillance de Christie’s
Nicolas Baverez, éditorialiste de l'hebdomadaire LE POINT, associé chez Gibson, Dunn & Crutcher
Olivier Blanchard, ancien économiste du FMI, Peterson Institute
Emmanuelle Charpentier, directrice du Max Planck Institute for Infection Biology
Laurent Fabius, ancien premier ministre, président du Conseil Constitutionnel
Etienne Gernelle, directeur de l'hebdomadaire LE POINT
Sylvie Goulard, membre du parti UDI, députée européenne
Christine Lagarde, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, directrice du FMI
Edouard Philippe, député Les Républicains (LR), maire du Havre
http://www.bilderbergmeetings.org/participants.html
Une citation très importante :
« Je pense que vous pourriez dire, déclara un jour le diplomate américain George McGhee, que le traité de Rome, qui a créé le Marché commun, a été mûri pendant ces réunions de Bilderberg et aidé par le flot de nos discussions. »
Source :
« L’Europe sociale n’aura pas lieu », de François Denord et Antoine Schwartz, édition Raisons d’agir, page 40.
Comme dans toute politique le diable est dans les détails. Tout dépend de la manière dont c'est fait.
RépondreSupprimerPar contre l'idée d'un revenu universel alors qu'on a des frontières ouvertes c'est la porte ouverte à l'immigration de masse. Et je ne parle pas non plus des effets sur la balances des paiements en régime de libre-échange. Le revenu universel n'est pas forcément une mauvaise idée mais dans le cadre d'une économie régulée qui contrôle ses frontière commerciales, humaines et financières sans quoi cela produira de graves effets secondaires.
On ne peut voir cela que comme une filet de sécurité et pour cela un découvert bancaire qui se résorberai a date fixe pourrai bien faire l'affaire!
RépondreSupprimerLES SUISSES VONT-ILS OSER RETIRER AUX BANQUIERS LE POUVOIR DE CRÉER LE "FRANC SUISSE" ?
RépondreSupprimerPAR LA TRÈS PROCHAINE VOTATION "MONNAIE PLEINE"
3 heures d'explications par 2 Banquiers Suisses.
Radio Courtoisie
Vendredi 03 juin 2016, 18h00 - 21h00 : Libre Journal de Paul Deheuvels (de l'Académie des Sciences)
A RÉ-ECOUTER ICI
http://www.radiocourtoisie.fr/33231/libre-journal-des-sciences-et-des-techniques-du-3-juin-2016-la-monnaie-et-la-crise-financiere-le-point-de-vue-suisse/
http://desiebenthal.blogspot.fr/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html
http://desiebenthal.blogspot.fr/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/05/financement-du-revenu-de-base.html
Difficile de conclure ? Oui, le sujet demande réflexion, évidemment, mais la proposition le mérite d'être une réponse à une question que personne, à ma connaissance, ne traite sur le plan politique. Le temps viendra pourtant inévitablement où nous, ou nos enfants, devrons travailler avec ardeur à la production de richesses, qui épuisent l'environnement, et à leur répartition inégalitaire, qui empêche une part toujours plus grande de l'humanité de satisfaire ses besoins primaires.
RépondreSupprimerQue nos politicards vils et cyniques continuent à s'occuper du court terme, qu'ils ne s'inquiètent surtout de rien. Quand nous aurons compris, en en subissant personnellement les conséquences, qu'ils ne sont, ni dignes de notre confiance, ni porteurs d'une vision d'avenir, leur temps sera compté.
DemOs
Nous, ou nos enfants, devrons travailler avec ardeur POUR METTRE FIN à la production de richesses ... (autrement dit, stopper cette course folle, délirante des productivistes).
SupprimerDemOs