Il y a moins de deux ans,
les Ecossais avaient voté par référendum pour décider s’ils quittaient le
Royaume-Uni.
Avec le référendum d’il y a
quinze jours,
les euroayatolahs se réjouissent volontiers de la perspective d’un nouveau
référendum,
ne se rendant même pas compte de la contradiction qu’il y a à critiquer le vote
du 23 juin et à souhaiter un nouveau vote en Ecosse. Un vote qui serait à
courte vue.
La citoyenneté bien de
consommation ?
En effet, ceux qui pensent
que l’Ecosse pourrait remplacer la Grande-Bretagne comme la nouvelle place
financière européenne vont un peu vite en besogne. Car pour cela, il faudrait d’abord que
l’Ecosse puisse rejoindre l’Union Européenne, ce qui est tout sauf gagné. En
effet, comme cela est aussi l’objectif des autres indépendantistes européens,
cela représente un argument de poids pour que les gouvernements menacés par ce
séparatisme refusent l’entrée d’autres séparatistes dans l’UE. C’est ainsi que Madrid a déjà annoncé
qu’elle s’opposerait à l’intégration de l’Ecosse dans l’UE. Bref, en quittant le
Royaume-Uni, l’Ecosse prendrait un aller simple pour l’indépendance, sans
billet retour complémentaire pour l’UE. Mais cela, les euroayatollahs préfèrent
fermer les yeux dessus.
Outre
le fait qu’il est hautement improbable que les pays de l’UE acceptent ne
serait-ce que de négocier avec l’Ecosse, ne serait-ce pas un pari un peu
fou, de la part d’Edinbourg, que de quitter une union datant de plusieurs
siècles, directement constitutive de ce qui fait que les Ecossais sont des
Ecossais ? En effet, même si son unité est aujourd’hui menacée, la
Grande-Bretagne existera sans doute encore longtemps, même rétrécie, alors
qu’il est assez illusoire de faire un pari de longue durée sur cette UE dont
les fissures sont chaque jour plus profondes. Quelle ironie de vouloir
quitter une union qui a traversé le temps, pour un machin qui n’a que
quelques décennies et dont la crise de la cinquantaine semble bien
annonciatrice d’une espérance de vie assez limitée, au plus quelques décennies.
Bref, ceux
qui s’exstasient un peu vite sur les possibilités d’un nouveau référendum
écossais, sans même se rendre compte de la contradiction qu’il y a à souhaiter
un tel vote en dénonçant celui du 23 juin, devraient se méfier : il
s’agit doublement d’un calcul à courte vue.
Les écossais veulent sortir de la GB car ils sont plus à gauche et ne veulent pas des potions néolibérales imposées par Londres depuis Thatcher, d'où le votre Bremain écossais.
RépondreSupprimerLes anglais ont voté Brexit pour les mêmes raisons, contester les politiques de Londres, tout comme en France il y a le vote FN, vote de contestation contre les gouvernements francais successifs.
Il n'y a aucune contradiction dans ces votes.
De même l'Irlande du Nord a voté Bremain pour contester le pouvoir de Londres. D'ailleurs, le rattachement de l'Ulster à l'Eire serait plus cohérent sur le plan culturel et géographique.
La Wallonie aurait tout intérêt aussi à être rattachée à la France et sortir de la Belgique qui est un état sorti de nulle part après les défaites de Napoléon.
Les Belges francophones et Wallons ne souhaitent pas rejoindre une France jacobine et républicaine. Les Flamands renoncent pour le moment à leur indépendance dans la mesure où ils peuvent contrôler l'état belge. Comme pour l'Ecosse leur admission en tant qu'état indépendant n'ira pas de soi vu l'opposition de Madrid.
SupprimerDe plus il existe un argument juridique et constitutionnel qui est la primauté du Parlement de Londres sur celui d'Edinbourg.
RépondreSupprimermeme les ecossais reconnaissent que c'est bidon, il n'y aura plus de referundum maintenant que la RBS ne survie que grace a l'angleterre et que le barril de petrol est au plus bas ( et pourrait encore baisser)
RépondreSupprimer"il existe un argument juridique et constitutionnel qui est la primauté du Parlement de Londres sur celui d'Edinbourg."
RépondreSupprimerQui n'empêche rien du tout en cas de référendum pour l'indépendance de l'Ecosse. L'Espagne ne pèse pas lourd en cas de demande de l'Ecosse pour intégrer l'UE.
"L'Espagne ne pèse pas lourd", écrivez-vous. Ah bon ? Les candidatures à l'entrée dans l'Union européenne doivent être validées par un vote À L'UNANIMITÉ des pays membres de l'UE.
SupprimerL'Espagne n'a aucune envie de favoriser les mouvements sécessionistes catalan et basque. Donc, même des pressions ÉNORMES ne pourraient la dissuader de mettre son veto à l'entrée de l'Écosse : il y va de la survie de l'Espagne en tant qu'État.
Les allemands, les maîtres de l'UE, ne voudront pas ouvrir cette boite de Pandore qu'est le démantèlement des états-nations.
SupprimerEn fait il n'est pas question d'un référendum pour l'indépendance mais d'un référendum pour changer de maitres.
RépondreSupprimerDemander son indépendance pour être plus dépendant c'est digne de l'eurobéatitude! C'est digne d'une secte, on quitte sa famille pour un gourou!
RépondreSupprimerA Anonyme 8/07 11H49. Tout à fait d'accord.
SupprimerJe pense que les écossais y voient surtout le bon moyen pour enfin sortir du Royaume Uni, comme l'Eire l'a fait il y a presque 100 ans. Tous ceux à qui j'ai parlé récemment ne supportent pas les english, et pour le coup ont envie de plus d'indépendance vis-à-vis de Londres, quitte à passer par l'UE.
RépondreSupprimerMais bon, pour l'instant rien n'est fait et le Brexit ne sera peut-être jamais concrétisé.
Voyons la suite des événements.
***Jacko***
"la contradiction qu’il y a à souhaiter un tel vote en dénonçant celui du 23 juin"
RépondreSupprimerJe ne vois pas de contradiction: plaindre le résultat du 23 juin n'est pas dénoncer le vote lui-même. Au contraire, le vote du 23 juin justifie l'autre en Ecosse. Il vaut mieux utiliser des arguments nonformels sur les interets pratiques de l'Ecosse.
"Demander son indépendance pour être plus dépendant c'est digne de l'eurobéatitude!"
RépondreSupprimerLa GB est déjà actuellement très peu dans l'UE, il faut être aveugle pour ne pas le voir et complètement sectaire comme les souverainobéats.
"Donc, même des pressions ÉNORMES ne pourraient la dissuader de mettre son veto à l'entrée de l'Écosse : il y va de la survie de l'Espagne en tant qu'État."
RépondreSupprimerEn quoi donc une non adhésion de l'Ecosse à l'UE empêcherait la Catalogne de revendiquer son indépendance comme elle le fait depuis des années ?
De toute façon le votre pro-Brexit anglais n'a rien à voir avec l'UE, contrairement à ce que pense naïvement Herblay, mais tout à voir avec un vote ras le bol anti politiciens anglais.
Et les Anglais (et Gallois) sont trop bêtes pour répondre à la question qui leur est posée dans le cadre d'un référendum sur la sortie de l'UE ?
SupprimerIl y a un précédent: la Yougoslavie qui a été plongée dans la guerre civile et dépecée parce que la principale nation, la Serbie n'était pas assez obéissante à l'Empire.
RépondreSupprimerLz dépeçage de ma Yougoslavie a été voulue par l'Allemagne, et tolérée par la France de Mitterrand en 1991-1992 sur l'autel de l'Europe. Cette dernière sacrifiant son amitié Serbe pour permettre à la première de récupérer son arrière-cour slovène et croate comme avant 1914.
SupprimerJe pense que l'Ecosse, pas plus que la Catalogne n'ont intérêt à devenir indépendantes parce qu'elles changeraient pour un maître plus dominateur et lointain: la bureaucratie de Bruxelles.
"Les allemands, les maîtres de l'UE, ne voudront pas ouvrir cette boite de Pandore qu'est le démantèlement des états-nations."
RépondreSupprimerLes allemands ne sont pas plus maitres de l'UE que la France et n'ont aucun pouvoir pour empêcher une séparation écossaise ou catalane.
Vous rêvez !
Supprimer@ Eurotroll
RépondreSupprimerComme d’habitude, soit vous lisez superficiellement, soit vous détournez le débat. La contradiction est, pour moi, chez ceux qui critiquent le référendum du 23 juin et se réjouissent d’un éventuel nouveau référendum écossais.
L’Espagne ne pèsera pas lourd. Sauf qu’elle a un droit de veto auquel je la vois mal renoncer. Parce que la non possibilité de rejoindre l’UE pourrait dissuader les Catalans à quitter l’Espagne…
Sur les motivations du vote, les 3 raisons mentionnées sont : 1- permettre à la Grande-Bretagne de pleinement choisir ce qu’elle souhaite faire 2- Maîtriser les mouvements migratoires 3- Le gain économique. Pas vraiment des raisons intérieures… D’ailleurs, l’opposition travailliste a largement voté pour le maintien.
@ Adrian Durand
Merci
@ Anonyme
Assez juste sur le caractère sectaire
Je crois que c'est plus par amour de leur patrie que par europhilie que les nationalistes écossais veulent tirer parti du brexit pour réorganiser un référendum sur l’indépendance.
RépondreSupprimerLa dernière tentative des écossais de reconquérir leur liberté par les armes s'est terminée en 1746 à Culloden, ce n'est finalement pas si ancien à l'échelle de l'histoire des peuples.
"Parce que la non possibilité de rejoindre l’UE pourrait dissuader les Catalans à quitter l’Espagne…"
RépondreSupprimerComme si le très ancien séparatisme Catalan était motivé par le fait d'appartenir à l'UE... décidément, vous ne comprenez rien à rien.
Le gouvernement espagnol actuel n'est pas éternel, un autre gouvernement espagnol pourrait tout autant être en faveur d'une Écosse dans l'UE, qui n'est pas près d'arriver puisque le Brexit n'est pas acté et qu'une intégration de l'Ecosse indépendante dans l'UE demandera des années. D'ici là, de l'eau aura coulé sous les ponts, donc le problème de l'Ecosse indépendante dans l'UE est un non problème pour un moment, et vous, à votre habitude, vous tirez des plans sur la comète.
"1- permettre à la Grande-Bretagne de pleinement choisir ce qu’elle souhaite faire 2- Maîtriser les mouvements migratoires 3- Le gain économique."
Ca ce sont les arguments des politocards GB pro-Brexit, des mensonges éhontés pour la plupart, pas ceux des électeurs qui peuvent voter pour de toutes autres raisons dont la principale est de mettre une raclée au gouvernement en place. Vous êtes à peu près aussi hors sol que les politocards que vous dénoncez, complètement aveuglé par votre souverainotrollisme.
Les travaillistes sont assimilés aussi aux partis de gouvernement, tout comme le PS en France, donc faisant partie de l'establishment que rejettent les électeurs brexiteurs qui se sont rabattus sur des politocards ne faisant pas partie du gouvernement comme Bojo ou Farage qui se sont défilés de leurs responsabilités après le vote. Ce qui discrédite les courants souverainotrolls comme le votre.
Le vote Brexit, tout comme le vote FN en France, est un vote de contestation des défavorisés contre les politiques sociales menées par les partis de gouvernement, rien d'autre.
Si Cameron avait mené une autre politique sociale, ce qui lui était tout à fait possible de part le statut particulier de la GB dans l'UE, car ni Euro, ni TSCG, ni Schengen, il n'y aurait jamais eu de Brexit à 52%
Il est important de remettre les pendules à l'heure sur ce sujet pour démystifier toute votre pseudo ananlyse mensongère de démagogue fanatique souverainobéat. Vous ne valez pas plus que des clowns comme BoJo ou Farage, vous faites partie de la même espèce de clowns effrayants.
@Anonyme9 juillet 2016 à 06:13
Supprimer"Le vote Brexit, tout comme le vote FN en France, est un vote de contestation des défavorisés contre les politiques sociales menées par les partis de gouvernement, rien d'autre."
C'est faux ou vrai désormais à la marge. Tout le monde veut sortir de la prison européenne.
Par ailleurs, je ne vois pas en quoi le vote des défavorisés seraient moins pertinent ou moins politique que celui de ceux qui ne le sont pas. Il y a là une manière de lier catégorie sociale et pertinence politique qui est assez consternante. Les pauvres sont bêtes et c'est d'ailleurs parce qu'ils sont bêtes qu'il sont pauvres ? Ben voyons.
Il faudra que vous compreniez un jour qu'il n'y a pas que l'économie dans la vie, et qu'à hauteur d'un peuple l'économie est peu de chose. De surcroît l'économie des économistes n'est bien souvent qu'un discours sans lien nécessaire au réel, une sorte de code de classe pour l'entre-soi, un vocabulaire idéologique, un vocabulaire de reconnaissance, presque un habitus de classe. J'ai pour ma part perdu deux années à faire de l'économie, avant de passer à une autre filière tant je trouvais cette discipline bien peu nourrissante intellectuellement. Pour l'économie mathématique je préfère m'adresser à un matheux, pour l'histoire de l'économie à un historien (voyez Braudel...), etc...
Le machin est mort et vous n'arrivez pas à l'avaler... sous 10 ans il ne restera plus rien de l'UE, et c'est une excellente chose.
L'UE est déjà kitch. Ce qui me rappelle Kundera :
"Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."
Vous essayez de croire que c'est encore possible, pourtant le machin est cuit.
L'UE a passé la station du Kitch, elle va inexorablement vers l'oubli, et ce pour le bien de tous.
Cordialement.
"C'est faux ou vrai désormais à la marge. Tout le monde veut sortir de la prison européenne."
RépondreSupprimerAh bon... quelles sont vos sources ? Ou alors vous vous prenez peut être pour tout le monde.
@Anonyme9 juillet 2016 à 17:47
SupprimerEt quels sont les vôtres ? En vertu quoi les électeurs d'MLP seraient dans la contestation et non la conviction ? C'est marqué où ? Vous avez vérifié dans l'esprit de tous ? Quand ?
Et même, quel mal y-a-t-il à être dans la contestation ? Et comment quelqu'un dépourvu de convictions pourrait-il faire un contestataire sérieux ?
SupprimerDe toute façon l'euroscepticisme ne vient pas du FN et ne se résume pas à lui. Je ne suis même pas sûr que l'euroscepticisme de sa base arrange vraiment le sommet du FN.
On a vu aussi le courant MMLP faire beaucoup d'efforts pour saboter la campagne du parti contre la loi El Khomri. Sur la question capitale de la retraite à 60 ans il a même déjà gagné. MLP y met désormais tant de conditions qu'il faut admettre qu'elle a enterré cette promesse.
Ivan
@Ivan,
SupprimerAucun mal il est vrai, tant la notion de contestation politique n'élude évidemment pas la réflexion.
Personne ne dit, pas moi en tout cas, que le FN est à l'origine de l'euroscepticisme. On ne peut en revanche leur contester d'avoir, avec d'autres, maintenu l'idée nationale pendant des années où cela n'était plus de mode.
Que le FN se débrouille, ce parti ne m'intéresse pas. La seule question qui vaille est de savoir s'il existe une autre alternative pour mettre en échec les européistes habituels (UMPSUDIEEVLFDGPR...) en 2017 ou si une victoire souverainiste est possible à court ou moyen terme sans la capacité mobilisatrice de ce parti et de certains de ses dirigeants.
Après c'est sûr, on peut prendre la décision de soutenir le candidat européiste de 2ème tour face à MLP, alors même que l'on récuse la mise en oeuvre de telles politiques. Tout est possible...
Rompre avec l'UE, rétablir notre souveraineté, notamment parce que la souveraineté ne se partage pas sans s'évaporer du fait même de ce partage. Donner un peu c'est tout donner à terme.
Si ce parti, ou une coalition avec celui-ci, est la seule voie possible pour rompre avec le machin, alors c'est une voie.
"En vertu quoi les électeurs d'MLP seraient dans la contestation et non la conviction ?"
RépondreSupprimerIl n'y a pas de contestation sans conviction et une conviction ne fait pas une vérité.
Le Brexit n'a rien à voir avec l'UE, mais tout à voir avec les politiques locales des gouvernements anglais, lisez et instruisez vous au lieu de déblatérer n'importe quoi sans queue ni tête n'importe comment :
http://blogs.lse.ac.uk/brexitvote/2016/07/07/humans-not-econs-why-handouts-alone-wont-fix-britains-divided-society/
@Anonyme10 juillet 2016 à 06:52
Supprimer1. Vous évoquez le FN
2. Je vous réponds sur le FN
3. Vous me répondez sur l'UE et le Brexit
4. Est-ce que vous comprenez ce que vous lisez ?
5. La LSE c'est très objectif comme point de vue sur le capitalisme comme il va
6. En matière de réflexion politique je n'ai que faire de l'économie, je préfère l'histoire ou la philosophie politique - qui intègrent les principes économiques avec de surcroît bien plus de hauteur.
6.1 l'économie est une donnée secondaire, quand à l'économie des économistes c'est le jeu intellectuel de ces messieurs, jeu qui n'a aucun lien nécessaire au réel.
7. Une conviction ne fait pas une réalité, phrase que devraient méditer les eurobéats
8. La réalité c'est un non à l'UE en tant qu'institution supranationale via le BREXIT.
9. Je ne crois pas que les intentions UE soient moins libérales qu'en GB ; s'ils pouvaient mettre immédiatement à bas toutes les règlementations, ce en faveur des firmes mondialisées, ils le feraient
10. Personne ne veut du fédéralisme UE. Les peuples veulent les démocraties nationales, seul niveau où la démocratie est possible. Il y a eu interrogation sur l'UE et c'est l'UE qui a été rejetée très nettement - exit le machin supranational dont personne ne veut. Le machin est fini !
11. Quand je veux m'instruire je ne lis pas de l'économie ou le blog d'une école de commerce, ce serait à mon sens une perte de temps
12. Ce matin je lis les poèmes de Simonide de Céos. Vous n'imaginez quand même pas que je vais changer de texte pour aller lire un blog avec marqué dessus LSE...
13. C'est kitch l'UE
14. L'UE c'est fini
Cordialement.
"Vous n'imaginez quand même pas que je vais changer de texte pour aller lire un blog avec marqué dessus LSE..."
RépondreSupprimerRestez dans votre tour d'ivoire, mais gaffe quand elle se cassera la gueule...
On a vu beaucoup d'autres comme vous qui s'y croient, et un jour badaboum...
C'est vous le ringard complet !
@Anonyme10 juillet 2016 à 12:07
RépondreSupprimerSimonide y tient le haut du pavé poétique depuis 25 siècles le garçon. L'UE ca a même pas fait "badaboum" vu que ca n'a jamais tenu la route ce machin.
"Demain n'y compte pas.
Ce frêle bonheur d'homme
N'espère pas qu'il dure en ce monde agité ,
car tout passe,tout fuit ,tout nous échappe
comme un vol de libellule au fond d'un soir d'été."
Simonide (VI siècle avant JC)
En comparaison pour le style :.
"Dans les cas prévus à l'article 256, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, à défaut de proposition de réexamen ou de décision d'ouverture de la procédure de réexamen, la ou les réponses apportées par le Tribunal aux questions qui lui étaient soumises prennent effet à l'expiration des délais prévus à cet effet à l'article 62, deuxième alinéa. En cas d'ouverture d'une procédure de réexamen, la ou les réponses qui font l'objet du réexamen prennent effet à l'issue de cette procédure, à moins que la Cour n'en décide autrement. Si la Cour constate que la décision du Tribunal porte atteinte à l'unité ou à la cohérence du droit de l'Union, la réponse apportée par la Cour aux questions faisant l'objet du réexamen se substitue à celle du Tribunal." (TUE 1992 - 2007).
C'est quand même moins bien écrit, et pour moi c'est un signe.
Cordialement
"C'est quand même moins bien écrit, et pour moi c'est un signe."
RépondreSupprimerC'est tellement crétin cette comparaison que vous faites vraiment pitié...
@Anonyme10 juillet 2016 à 14:43
SupprimerVous êtes dur quand même... sinon je me demandais, après la fin de l'UE, on va en faire quoi des locaux du parlement européen ? Y a d'la surface quand même... Vu la circularité du bidule, moi j'vois bien une piste de kart électrique, ou un parking, c'est toujours utile un parking. Sinon dans le truc carré sur le bord du canal moi j'ferais la plus grande baraque à frites d'Europe ; ça aurait une sacrée gueule avec les grandes vitres brillant au soleil.
Et vous, vous y feriez quoi dans le machin ?
Cordialement.
Un semis de jeunes pousses inventant des machins dont on n'a pas vraiment besoin pour Smartphones (1), ou une galerie de photographies de MM. Madelin et Cohn-Bendit, enfin un de ces machins comme dirait Brel.
Supprimer(1) allusion à un prix nobel qui se lamentait que nous ayons rêvé de voitures volantes et que la nouvelle économie nous vend des machins sur téléphone qui serve à faire ce que l'on sait déjà faire autrement.