Après avoir occupé les
débats politiques estivaux et deux jugements cassant les
arrêtés municipaux qui l’interdisaient, le burkini sort du débat public. Ceux qui sont opposés à son
interdiction jubilent. Pourtant, même si les plages se dégarnissent, pour les droits des
femmes, comme la défense des valeurs de notre République, le sujet ne doit pas
s’éclipser à l’aube de l’automne.
L’alliance des ultralibéraux
et des pires obscurantistes
Par quelle perversion de
l’esprit peut-on en venir à refuser l’interdiction du port du burkini au nom du
droit des femmes à se vêtir comme elles le veulent, alors justement que bon
nombre de celles qui le portent n’ont justement pas le droit de se vêtir comme
elles le veulent ! Les média anglo-saxons sont
encore plus durs, mais leur argumentation n’est pas plus solide. S’ils le font au nom
de la liberté, ils oublient de voir qu’ils promeuvent la liberté de porter une
forme de prison mobile. Ils disent que le burkini est un progrès pour les
femmes qui ne peuvent pas aller sur des plages mixtes. Mais, ils devraient se
souvenir que dans certains pays arabes, la liberté de se vêtir des femmes a
beaucoup reculé en quarante ans, et que si, pour certaines il peut y avoir un
mieux, pour d’autres, c’est un vrai recul.
C’est exactement ce que
montrait un vieux papier de Libération
sur le voile :
ce genre de vêtements religieux n’est pas neutre. Enfin, il faut tordre le coup
aux arguments sur la décence : il est parfaitement possible de ne pas
exhiber son corps avec des vêtements qui ne font pas la promotion de
l’inégalité des femmes ou de l’islamisme radical. Parce que le burkini n’est
pas qu’un vêtement, c’est aussi l’étendard d’une vision de la société
inégalitaire où les femmes sont asservies aux hommes. C’est aussi un étendard
religieux, celui d’un islam extrême et militant. Pour ces deux raisons, le burkini
n’a pas sa place dans une société qui tient aux droits des femmes et refuse
leur asservissement, ni dans une société pour qui la religion doit rester dans
le domaine privé et refuse son envahissement de l’espace public.
Bien sûr, il faut bien
admettre que certaines femmes le portent volontairement, par raison religieuse
ou par volonté de couvrir leur corps. Mais, outre le fait que ce projet de vie
n’est sans doute pas compatible avec le projet de société de notre pays, comme le rappelait Elisabeth
Badinter sur la burka, même les partisans de l’acceptation du port du burkini doivent
reconnaître que toutes ne le font pas volontairement. Et pour cette seule
raison, le burkini doit être interdit. La République ne doit pas tolérer les
attirails qui bafouent de manière ouverte et militante ses principes. Elle doit
clairement signifier que nous ne cèderons pas sur les limites que les
fondamentalistes islamistes remettent en question, sous les applaudissements
des ultralibéraux qui défendent la liberté de refuser la liberté de l’autre.
Ce faisant les fous de
liberté montrent qu’ils ne sont que les ayatollahs de leur idéologie, tellement
extrêmes dans le refus de toute règle qu’ils défendent la liberté de nier la
liberté de l’autre au nom d’une très illusoire liberté de se soumettre, dans un
écho au livre de Houellebecq.
Le burkini est un symptôme des progrès du fondamentalisme. Plutôt que de s’en prendre aux symptômes, il vaudrait mieux traiter le mal à la racine.
RépondreSupprimerVotre argumentaire ne tient pas debout, car si vous reconnaissez que certaines d'entre elles le portent volontairement vous ne pouvez pas vous réfugier derrière celles qui ne le porteraient pas volontairement pour défendre l'interdiction.
RépondreSupprimerLe cas de celles qui ne le portent pas volontairement relève en effet de la défense des individus contre les menaces de violence, qui n'a rien à voir avec l'interdiction.
Donc, si vous voulez défendre l'interdiction, c'est uniquement du cas de celles qui veulent le porter que vous devez discuter.
La logique et Herblay, ca fait deux...
SupprimerV'là donc Herblay qui nous refait une jaunisse, le burkini lui est resté en travers de la gorge :
RépondreSupprimer"C’est aussi un étendard religieux, celui d’un islam extrême et militant"
Ah mais pas du tout, des juives le portent et en Chine des femmes portent le même vêtement avec un masque pour se protéger du soleil :
https://www.medias-presse.info/le-burkini-existe-aussi-en-version-juive/60364
http://www.masculin.com/style/6525-face-kini-nouvelle-tendance-bronzage/#
Près de la moitié des clientes de la marque burkini ne sont pas musulmanes :
http://www.slate.com/blogs/xx_factor/2016/08/18/burkini_bans_target_muslim_women_after_terrorism_in_france.html
"les partisans de l’acceptation du port du burkini doivent reconnaître que toutes ne le font pas volontairement. Et pour cette seule raison, le burkini doit être interdit."
Si des femmes portent un mono-bikini parce que le mari ne veut pas les voir topless ou nues, alors on interdit le bikini pour toutes les femmes ?
"La République ne doit pas tolérer les attirails qui bafouent de manière ouverte et militante ses principes."
Les principes de la république sont l'état de droit et la constitution qui n'interdisent pas tout et n'importe quoi. Arrêtez de convoquer la république car c'est vous qui bafouez ses principes et c'est pas vous qui décidez de ses règles.
"Ce faisant les fous de liberté montrent qu’ils ne sont que les ayatollahs de leur idéologie, tellement extrêmes dans le refus de toute règle"
C'est vous le fou de l'interdiction extrémiste et ayatollah de votre idéologie.
"il est parfaitement possible de ne pas exhiber son corps avec des vêtements qui ne font pas la promotion de l’inégalité des femmes"
RépondreSupprimerDonc vous allez définir quels vêtements correspondent à une promotion de l'égalité des femmes ? Interdisons donc les talons hauts et la cravate et imposons le monokini aux homme et aux femmes, tous égaux !
Le grand Timonier Herblay se prend pour Mao qui interdisait les jeans, les talons hauts, les manteaux d'un style occidental, les cravates, les bijoux, les cheongsams et les cheveux longs. Ils étaient signe de bourgeoisie et de richesse.
@ Moi
SupprimerIl faut à la fois traiter les racines du mal, mais aussi toute dérive symptôme
@ Anonyme burkinophile
Même en supposant qu’une partie de celles qui le portent volontairement le font pour des raisons qui ne sont pas contradictoires avec nos valeurs, comme certaines le font contre leur volonté, pour des raisons qui ne sont pas acceptables en France, alors, je persiste : il faut interdire. C’est ce qui a présidé à l’interdiction du port du voile à l’école, ou de la burka. Votre raisonnement, c’est le refus de toute interdiction.
Plus de la moitié des clientes musulmanes, cela montre bien que c’est d’abord pour les musulmanes…
La République, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité. Le burkini enfreint les 3.
Il suffit juste d'interdire seulement le burkini
Les ultra-libéraux ne représentent pas grand-chose électoralement. Ce sont les gens de l'espace girondin qui veulent la différence. Ceux de l'espace jacobin veulent la ressemblance et, pour des raisons historiques, détestent la religion. Les seconds représentent soixante pour cent des régions françaises et, en gros, sont les plus prolifiques. La pression sera toujours de plus en plus forte pour la ressemblance soit l'assimilation.
RépondreSupprimerLa force du multiculturalisme vient de ce qu'il est porté par l'élite. En tendance, ce sont les 40% les plus riches qui veulent ou se sont convertis à la différence.
L'enjeu n'est pas l'islam ou d'égalité hommes femmes mais la démocratie.
Il n'y a pas que les ultralibéraux à défendre le port du burkini il y a aussi les libéraux de droite et de gauche au nom de la liberté individuelle. Il y a aussi l'extrême-gauche façon Plénel et Médiapart par francophobie, recherche d'un prolétariat de substitution, de l'anti-impérialisme comme le NPA.
RépondreSupprimerDans les médias cet esprit libéral-libertaire favorable au burkini est majoritaire.
Juridiquement il est difficile d'interdire le burkini comme l'indique le juriste Régis de Castelnau sur sa page Facebook et sa chronique juridique en ligne "Vu du droit". Seul le motif de trouble à l'ordre public permet de l'interdire par des arrêtés municipaux locaux. Pour le moment ce phénomène est circonscrit mais il s'agit d'une étape de lutte de la part d'une petite minorité politico-religieuse qui teste notre pays et sa capacité de résistance face à sa volonté d'imposer leur vision du monde. Cette offensive s'inscrit dans le cadre d'une présumée islamophobie,délit crée par des islamistes pour empêcher toute discussion sur l'islam. Il faut prendre en compte la tenue d'un "camp d'été décolonial" interdit aux blancs du Parti des Indigènes de la République qui s'est tenu à Reims fin août dans des locaux publics donc indirectement subventionné. Ce qui me parait grave c'est que ce groupuscule bénéficie du soutien de la municipalité communiste de Saint Denis du 93.
D'une façon plus général il est inquiétant de voir certaines femmes dont des membres du gouvernement Mesdames NJVB et Touraine et certaines "féministes" comme Clémentine Autain.
Sur ces sujets outre les analyses juridiques de Régis de Castelnau on peut celles politiques fines et fondées de Jacques Sapir, enfin l'interview de Marcel Gauchet dans "les échos" "il faut revenir à une laïcité de combat".
"Il y a aussi l'extrême-gauche façon Plénel et Médiapart par francophobie"
RépondreSupprimerAh bon, respecter les lois et la constitution c'est de la francophobie ?
"Cette offensive s'inscrit dans le cadre d'une présumée islamophobie,délit crée par des islamistes pour empêcher toute discussion sur l'islam."
Vous ignorez complètement l'histoire du terme islamophobie qui a plus de 100 ans et est issu de plusieurs siècles de présentation du musulman comme l'ennemi permanent :
"Pris en bloc, et à l’exception de quelques groupements de Mauritanie encore hostiles à la domination européenne, l’état d’esprit des musulmans de l’Afrique occidentale n’est certainement pas opposé à notre civilisation (…). Quoi qu’en disent ceux pour qui l’islamophobie est un principe d’administration indigène, la France n’a rien de plus à craindre des musulmans en Afrique occidentale que des non musulmans (…). L’islamophobie n’a donc pas de raison d’être dans l’Afrique occidentale.
Revue du Monde musulman, vol. XI, 1910."
"Après guerre, Étienne Dinet, grand peintre orientaliste converti à l’islam et son ami Slimane ben Ibrahim réemploient le mot dans deux ouvrages, en 1918 puis en 19214. Dans le second, ils exécutent avec un certain plaisir un jésuite, le père Henri Lammens, qui avait publié des écrits à prétention scientifique, en fait des attaques en règle contre le Coran et Mohammed. Dinet conclut : « Il nous a semblé nécessaire de dévoiler, non seulement aux musulmans, mais aussi aux chrétiens impartiaux, à quel degré d’aberration l’islamophobie pouvait conduire un savant."
http://orientxxi.info/magazine/islamophobie-un-mot-un-mal-plus-que-centenaires,1155
Approfondissez le cas Plénel et consorts vous verrez que j'ai raison. D'ailleurs il l'a écrit dans ses livres il a un compte à régler avec "son" pays.
Supprimer"il l'a écrit dans ses livres il a un compte à régler avec "son" pays."
RépondreSupprimerVous aussi avez un compte à régler avec la France puisque vous contestez sa constitution, le fondement de son état de droit, ce que ne fait pas Plénel.
Où avez-vous lu que je conteste la constitution ? Si vous connaissiez le cas Plénel vous sauriez que c'est lui qui conteste la constitution de la Vè République. Informez-vous avant d'écrire !
SupprimerDe plus je parle de l'islamophobie en tant que délit présumé pour éviter toute discussion, mise en question de l'islam comme pour toutes les autres religions. Délit mis à l'ordre du jour par des islamistes dirigeants un auto-proclamé CCIF.
RépondreSupprimer"je parle de l'islamophobie en tant que délit présumé"
RépondreSupprimerInterdire le burkini sous prétexte qu'il est un signe religieux, ce qui par ailleurs est faux, correspond bien à une interdiction discriminatoire et islamophobe, de plus contraire aux principes du droit francais élaborés depuis au moins 2 siècles de réflexion juridique et philosophique. Même la dernière version de la constitution, 1958 sous de Gaulle, ne permet pas une telle interdiction discriminatoire. De Gaulle se marrerait bien de voir cette aberrante et lamentable polémique concernant la forme d'un maillot de bain et l'esprit complètement délirant des anti maillots de bain style burkini, juif ou chinois.
« Les hommes naissent et demeurent libres (et égaux en droits) ».
RépondreSupprimer« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (…). »
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. »
Articles 1, 4 et 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen 1789
Le Conseil d’Etat n’a pas sanctionné les arrêtés anti-burkini au nom d’une quelconque idéologie libérale, mais au nom des valeurs de la République énoncées dans sa constitution. La Liberté est la première valeur et le premier droit énoncé dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Cela est légitime : sans liberté des individus, il ne peut y avoir aucune souveraineté nationale.
Concernant la religion, l’opinion et la manifestation religieuses sont clairement conçues comme des droits. Le premier est absolu, le second est encadré par la loi. A ma connaissance, aucune loi n’interdit le port du Burkini et celui-ci ne constitue pas une nuisance pour autrui (l’idée que ce puisse être une nuisance pour soi-même peut être exprimé mais n’est pas recevable juridiquement).
L’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme précise d’ailleurs ce droit à manifester sa religion « individuellement ou collectivement », « en public ou en privé » …
Donc, non, les défenseurs du droit à porter un burkini auxquels je m’associe, ne sont pas seulement des ultralibéraux et des obscurantistes, ils sont aussi des gens qui lisent et comprennent les valeurs de la République et qui sont attachés à leur défense. Il y a chez beaucoup d’entre eux, une référence explicite aux textes de référence et non pas aux idées obscures qui peuvent émerger.
Je suis en parfait accord avec votre commentaire. Cette diabolisation des anti interdiction du burkini sous prétexte qu'ils seraient d'affreux ultralibéraux est complètement grotesque. Cette sorte d'arguments est indigne.
SupprimerLa loi est claire, aucun signe d'appartenance religieuse, politique ou idéologique n'est interdit dans le domaine public. Il n'est donc pas plus soutenable d'interdire dans l'espace public un tee shirt vantant les mérites de l'islam que d'interdire un tee shirt vantant les mérites de Hayek, de Che Guevara, Marx, Jésus Christ ou Lénine.
Seule la croix gammée peut être considérée comme une apologie de crime contre l'humanité et de racisme biologique.
Le burkini ne correspond absolument pas à un signe de pratique religieuse ou idéologique promouvant le génocide ou le racisme biologique, les choses sont claires...
Je ne dirais pas que l'argument est grotesque. Laurent Herblay a raison sur un point, dans les années 2000, le voile était vraiment un symbole de l'oppression de l'homme sur la femme. Il faut se souvenir de ce qu'a été l'Afghanistan des talibans ou relire Marjane Satrapi au début du siècle.
SupprimerLà où, à mon avis, il se trompe, c'est que les choses ont changé depuis. A partir de 2005 - 2008, on voit, surtout dans les pays anglo-saxons, que le voile est utilisé pour montrer l'émancipation des femmes (femmes voilées pilotes d'avion ou pratiquant le sport par exemple). Le burkini, qui est d'origine australienne, s'inscrit dans ce courant là : les femmes peuvent pratiquer leur religion et pratiquer des activités comme tout le monde, ce qui est contraire à l'expression d'un Islam rétrograde ou oppressif.
Il y a probablement une confusion entre ces deux visions des choses. Les plus jeunes, qui n'ont pas été confrontés aux images des années 2000, sont plus enclins à accepter le burkini; les plus vieux, qui n'ont pas intégré la nouvelle tendance, continuent à y voir une image oppressive. Tout cela n'est pas anormal et demande débats et réflexion. S'adapter à des changements aussi importants n'est pas si évident que cela.
@ Paul Emile
SupprimerLe burkini nuit à autrui puisqu’il peut être imposer à certaines… Le burkini, c’est souvent la négation de la liberté de celle qui le porte.
Je n’ai rien à faire des textes européens.
Pas du tout d’accord sur l’émancipation. C’est le contraire qui se passe. Dans certains pays musulmans, la liberté de se vêtir des femmes a beaucoup reculé en 40 ans. Et je ne pense pas que l’augmentation du port du voile dans notre pays soit toujours pour de bonnes raisons (quand c’est pour ne pas se faire embêter, ce n’est pas le cas).
Merci pour votre ton bien plus posé, même si nous ne sommes pas d'accord.
"Tout cela n'est pas anormal et demande débats et réflexion. S'adapter à des changements aussi importants n'est pas si évident que cela."
RépondreSupprimerCe débat n'est pas récent, il a commencé dans les années 80. 30 ans pour réfléchir, légiférer et débattre... c'est pas rien !
250 ans d'alliance de la France avec la Turquie et bien d'autres choses concernant les relations occident/islam :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=dM_JivN3HvI
Je vous signale que le burkini est bien plus écolo et protecteur de la peau que la crème solaire.
RépondreSupprimerLes crèmes solaires détruisent la faune et la flore des zones de baignade et sont des sources de perturbation endocrinienne pour l'humain.
Il y a bien d'autres vêtements couvrants, sans tout ce que charrie le burkini
SupprimerJe suis d'accord avec votre analyse et pour l'interdiction du jilbeb de bain. Cependant, pour l'interdire au nom de la laïcité, il faudrait une redéfinition claire de ce concept flou dans lequel chacun met un peu ce qui l'arrange. Pour les musulmans, la laïcité, c'est seulement le droit de pratiquer librement leur religion, le reste ils s'en moquent.
Supprimer"Il y a bien d'autres vêtements couvrants, sans tout ce que charrie le burkini"
RépondreSupprimerLesquels ? C'est vous qui charriez avec vos conneries vestimentaires !
"Le burkini nuit à autrui puisqu’il peut être imposer à certaines… Le burkini, c’est souvent la négation de la liberté de celle qui le porte."
RépondreSupprimerNon, le burkini ne nuit qu'à celles à qui il est imposé, pas à tout le monde. Interdire quelque chose à tout le monde sous prétexte qu'il nuit à quelques uns est totalement inepte et fallacieux.
Vous n'avez aucun principe de logique dans votre crâne de moineau borné. Vous êtes l'échantillon d'une bêtise catastrophique et meurtrière dans ses conséquences, un rebut de l'humanité qui cherche des solutions quand vous ne proposez que des interdictions de crétin obtus.
"Laurent Herblay9 septembre 2016 à 19:28
RépondreSupprimer@ Moi
Il faut à la fois traiter les racines du mal, mais aussi toute dérive symptôme
@ Anonyme burkinophile
Même en supposant qu’une partie de celles qui le portent volontairement le font pour des raisons qui ne sont pas contradictoires avec nos valeurs, comme certaines le font contre leur volonté, pour des raisons qui ne sont pas acceptables en France, alors, je persiste : il faut interdire. C’est ce qui a présidé à l’interdiction du port du voile à l’école, ou de la burka. Votre raisonnement, c’est le refus de toute interdiction.
Plus de la moitié des clientes musulmanes, cela montre bien que c’est d’abord pour les musulmanes…
La République, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité. Le burkini enfreint les 3.
Il suffit juste d'interdire seulement le burkini"
===
Le voile a été interdit dans les services publics et les écoles pour se conformer au principe de laïcité.
La burka a été interdite pour raison de sécurité : non dissimulation du visage dans l'espace public.
Cela n'a pas de rapport avec ce que vous évoquez, qui consisterait à interdire à certaines de se vêtir comme elles le souhaitent sous prétexte que cela conduirait à faire pression sur d'autres.
Remarquez, enfin, que la loi sur la burka n'est pas appliquée. Pour une raison simple : ils sont trop nombreux, et trop violents.
Il est quand même curieux que vous en veniez à défendre des mesures autoritaires sur la base de raisonnements fallacieux.
Il y a un problème posé par le burkini, mais ce n'est pas le problème de la non volonté des femmes. Ce problème est au contraire celui du militantisme de ces femmes, et de leur volonté affichée par vêtement de manifester leur mépris à notre égard et leur volonté de n'en faire qu'à leur tête.
Mais ce problème, qui est un problème de constitutions de groupes puis de rapports entre groupes, est très différent du problème de droits des individus que vous évoquez.
Par ailleurs, en réalité, l'interdiction du voile et de la burka vient aussi de ce problème de groupes.
Dans la série "Herblay a tout faux", voyez aussi ceci :
Supprimerhttps://www.theguardian.com/world/2016/sep/10/france-and-germany-plan-more-active-european-union-defence
perte d'autonomie de la défense...dans pas longtemps, il n'y aura plus de possibilité de revenir en arrière, l'UE sera irréversible.
Et Herblay a tout faux, puisque ce n'est pas ce qu'il veut, mais qu'il ne fera pas le nécessaire pour l'empêcher.
En tout cas, les 3 femmes djihadistes arrêtées dans l'affaire des bonbonnes de gaz n'auraient pas eu besoin de pressions pour venir nous emmerder sur les plages avec un burkini, si la fantaisie leur en était venue...
SupprimerNotez d'ailleurs qu'elles ne doivent pas être trop pointues intellectuellement, pour les coller dans une voiture sans immatriculation et avec signalisation d'urgence.
"La République, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité. Le burkini enfreint les 3."
RépondreSupprimerNon, c'est vous enfreignez les 3, vous ne comprenez aux principes de l'état de droit.
Le voile est autorisé dans l'espace public, cet espace ne vous appartient pas...
Le voile est autorisé dans l'espace public dans l'état actuel du droit. le jour où le peuple souverain décidera d'interdire le port de l'uniforme islamique, il le sera.
Supprimer
RépondreSupprimer@ Marc-Antoine
Merci.
@ Anonyme burkinophile
La raison de l’interdiction, c’est la laïcité (à une époque où l’on dit qu’une croix trop voyante va trop loin, un burkini est bien plus voyant). Et je le répète : la pression que cela amène sur certaines femmes et la négation de la liberté qui est liée, rend le burkini inacceptable (et on pourrait argumenter de la sorte sans doute sur le voile). S’il y a des femmes qui veulent absolument porter ces vêtements, qu’elles aillent vivre ailleurs, comme le dit Elisabeth Badinter : ce n’est pas le projet de vie de la France.
Sur la burka : il faut appliquer la loi.
Vu qu’il y a 2000 papiers sur ce blog, dont seulement une demi-douzaine sur le burkini, je crois que je mène d’autres batailles, dont, notamment, celle de l’indépendance de la France, que j’évoque suivant.
Mais je ne suis pas burkinophile. Je vous dis simplement que votre argumentaire pour l'interdiction n'est pas logique, et qu'il est hypocrite.
SupprimerSi vous étiez moins hypocrite, on aurait eu une politique d'immigration adaptée à nos besoins, et le problème du burkini ne se poserait pas.
Reprenez donc votre argumentation, sans hypocrisie, et vous verrez que les choses seront plus claires dans votre petite tête...
"à une époque où l’on dit qu’une croix trop voyante va trop loin"
RépondreSupprimerQui dit ca ? La croix n'est pas interdite dans l'espace public, il y a des milliers de croix dans le paysage francais, églises, calvaires, chapelles...
"ce n’est pas le projet de vie de la France."
Qui c'est qui définit le "projet de vie" de la France, expression bien creuse ?
Pas vous tout seul Mr Heblay, l'apprenti dictateur qui veut interdire tout et n'importe quoi, même de Gaulle vous aurait rit au nez tellement vous êtes ridicule avec vos phobies de paranoiaque aggravé.
"Je vous dis simplement que votre argumentaire pour l'interdiction n'est pas logique, et qu'il est hypocrite."
RépondreSupprimerHerblay n'adopte qu'une seule logique, la "logique" orwellienne : la liberté c'est l'interdiction, l'enfer de l'interdiction est l'avenir du bien de la liberté.
C'est toujours au nom du bien que les prophètes illuminés et hors sol comme Herblay veulent imposer le mal, au nom du bien tel qu'ils le conçoivent.
Herblay est le reflet "républicain" du wahhabisme saoudien.