Bien sûr, Joseph Stiglitz
n’envisage pas uniquement cette issue dans
son livre « L’euro menace l’avenir
de l’Europe ». Mais, comme
il le reconnaît lui-même, les conditions qu’il met au maintien de la monnaie
unique européenne sont « peu
probables ». Dès lors, le plan B d’un démontage de l’euro, que ce
soit totalement, ou en deux parties, est bien ce que recommande le « prix
Nobel d’économie ».
Et il n’est pas le seul, car
pas moins de 9 « prix Nobel d’économie » critiquent la tour de Babel
monétaire européenne. Certes, ils ne proposent pas tous son démontage, mais
une partie grandissante le fait et la tonalité de ces économistes devient de
plus en plus critique devant l’évidence. Malheureusement, la sortie du livre de
Joseph Stiglitz n’a clairement pas la place qu’elle devrait dans les média en
France, où
certains osent même renvoyer le « prix Nobel d’économie » au FN.
"n’a aucune chance d’être mise en place, du fait, notamment, d’un veto de l’Allemagne"
RépondreSupprimerC'est faux, l'Allemagne a accepté de nombreux changements et concessions depuis 2008 :
"Tous ces changements ont été opérés au bord du précipice sur le mode du “trop peu, trop tard”, ce qui a prolongé la crise de la zone euro. Mais si on avait dit début 2010 à Angela Merkel et Wolfgang Schäuble que, dans les cinq ans qui suivent, on mettrait en place un fonds doté de 700 milliards d’euros pour aider les pays en crise, on réaliserait une union bancaire et que la BCE se mettrait à racheter à tour de bras les titres de dettes privés et publics, il est difficile de dire s’ils auraient éclaté de rire ou de rage, mais ils étaient à coup sûr persuadés à ce moment-là que rien de tout cela ne verrait le jour de leur vivant… En pratique la clause dite de no bail out, qui était au cœur du Traité de Maastricht et interdisait toute solidarité vis-à-vis d’Etats en difficulté budgétaire, a sauté."
http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/5106795-pourquoi-joseph-stiglitz-se-trompe
A l'anonyme de 9h21. J'ai lu votre lien. En voici un extrait :"Il faudrait, nous dit-il encore, “une politique monétaire qui se préoccupe davantage d’emploi, de croissance et de stabilité et pas seulement d’inflation”. Les politiques français, de droite comme de gauche, ont constamment voulu l’euro depuis les années 1970 pour récupérer une partie de la souveraineté monétaire perdue de facto du fait de l’affaiblissement du franc. Et éviter ainsi que la politique monétaire européenne continue d'être déterminée de façon unilatérale par la seule Bundesbank allemande, qui ne se préoccupait en effet que d’inflation, et pas de croissance et de chômage. Sur ce plan, quoi qu’en dise Joseph Stiglitz, l’euro a atteint ses objectifs". Ce passage prête franchement à rire. La France serait donc plus souveraine monétairement avec l'euro... Ridicule !
SupprimerPas plus que les 9 autres prix Nobel d'économie, il n'a aucune chance d'être entendu, pas plus que Sapir, ou tout autre hétérodoxe, parce que l'euro fonctionne comme une religion qui ne souffre pas de contestation.
RépondreSupprimer"qui ne se préoccupait en effet que d’inflation, et pas de croissance et de chômage. Sur ce plan, quoi qu’en dise Joseph Stiglitz, l’euro a atteint ses objectifs". Ce passage prête franchement à rire. La France serait donc plus souveraine monétairement avec l'euro... Ridicule "
RépondreSupprimerC'est vous qui êtes ridicule, la BCE a largement fait son job. Ce sont les gouvernements qui usent de leur souveraineté pour empêcher toute efficacité de la politique de la BCE.
Votre souveraineté monétaire, c'est du flan quand ce sont les marchés qui décident de la valeur du franc.
Sapir est un clown dont les thèses sont complètement discréditées et ressemblent fortement à une religion loufoque.
A l'anonyme de 12h10. Au lieu d'insulter à tout va, prenez un pseudonyme et argumentez. La BCE n'a nullement empêché l'explosion des prix qui a eut lieu en France, en Allemagne et en Italie depuis 2002. Quand vous serez au niveau de Sapir, vous pourrez dire quelque chose, mais vous êtes loin, très loin...
SupprimerFaire un empire monétaire alors que de d'un autre coté on morcelle les territoires, me semble toujours de l'ordre de la manipulation!
RépondreSupprimerJoseph Stiglitz et autres Nobels, notre hôte, les blogueurs, tous unis ignorent la mise en garde faite par Karl Marx : « La monnaie masque la réalité des rapports de production et de vitesse de circulation de celle-ci »
RépondreSupprimerNos Nobels ignorent que la monnaie n’est que l’outil mathématique utile à l’économie nationale.
Ils se focalisent sur les techniques de constitutions du prix donné aux choses et ignorent l'essentiel les usages fait avec ce prix .
Aujourd’hui : chacun à sa vision sur un modèle économique.
La vision que je vous propose ‘’ L’économie rationnelle’’ permet, quelque soit le cas, d’argumenter les mesures proposées.
Mais pour cela il faut que nous ayons en commun au minimum un point commun : par exemple : la TVA est payée par le consommateur et non par l’entreprise ou par le salarié.
Partant de cet évident consensus ont ne peut alors prétendre que les cotisations salariales ou les cotisations patronales sont, une payée par le salarié et l’autre par le patronat. En effet : ces charges, incluses dans le prix des consommations, sont payés, comme pour la TVA, par le seul consommateur.
Alors ! pourquoi dit-on que l’impôt sur la société, compris dans le prix payé par le consommateur, est payé par les entreprises ?
Puisque vous revenez à la raison : nous avons donc en commun le principe que seuls payent les consommateurs et qu’il est inexcusable de prétendre que le salarié paye ou que l’entreprise paye. Ceci dit : si l’intox ou plus précisément le formatage à l’irréalité de notre éducation nationale est dévoilé : cela efface une partie de notre savoir. Il faut remplacer se savoir perdu par un autre savoir plus réaliste.
Ce savoir vous le trouvez dans ‘’l’économie rationnelle’’ par exemple : le patronat ne paye pas : Ce dernier, pour fixer le prix de sa production, se contente, au prix de ses achats, augmentés des rémunérations des intervenant (physiques, intellectuels ou financiers) d’ajouter des ‘’valeurs de majoration’’ qui vont soit :
1° dans les caisses pour donner des revenus à des inactifs qui avec ces valeurs consomment
2° dans les caisses pour payer des dépenses mutuelles donc des consommations qui profitent aux actifs comme aux inactifs
3° dans les caisses pour payer des dépenses collectives donc des consommations qui profitent aux actifs comme aux inactifs.
Nous voyons biens que ces trois majorations, faites par les entreprises sous ordre des institutions nationales, n’ont de raison d’être que du fait des décisions souveraines de notre nation de citoyens
1° de donner des revenus aux inactifs qui, avec, accèdent à un % de consommations nationales.
2° de financer des dépenses mutuelles qui représente un % des consommations nationales
3° de financer des dépenses collectives qui représente un % des consommations nationales
Le solde de pourcentage est celui qui correspond aux consommations des actifs physiques intellectuels ou financiers qui ont participés à la réalisation de 100% des productions nationales qui, moins les exportations plus les importations, deviennent les consommations nationales.
Vous avez en quelques lignes le principe économique rationnel de notre vie sociétale qui n’a pas besoins de milles superlatifs pour construire le prix des biens et des services que nous allons consommer. Il suffit
1° de connaitre exclusivement : le revenus que reçoivent les actifs physique, intellectuel ou financiers qui participent à la production nationale
2° d’appliquer sur ces revenus (que toute entreprise connait)
a) un coefficient permettant de donner les revenus pour les inactifs (revenu identique au revenu actuel)
b) un coefficient permettant de donner les revenus pour les dépenses mutuelles (revenu identique au revenu actuel
c) un coefficient permettant de donner les revenus pour les dépenses publiques (revenu identique au revenu actuel)
Page 1/3 Unci TOÏ YEN
Tenez, monsieur Herblay, un peu de lecture sur une question de priorité :
RépondreSupprimerhttp://www.causeur.fr/pas-de-souverainete-sans-identite-40136.html
"La BCE n'a nullement empêché l'explosion des prix qui a eut lieu en France, en Allemagne et en Italie depuis 2002. Quand vous serez au niveau de Sapir, vous pourrez dire quelque chose, mais vous êtes loin, très loin..."
RépondreSupprimerExplosion des prix alors que l'inflation est en dessous de 2% depuis des années, Sapir est un affabulateur, vous êtes à son niveau, zéro.
A l'anonyme de 14h31.
SupprimerMon pauvre, vous ne devez pas faire de courses vu votre réflexion totalement déconnectée de la réalité quotidienne. L'inflation en dessous de 2 %, quelle farce !
J'ajoute de ne me pas me parler des prétendues statistiques de l'INSEE qui disent ce que le pouvoir en place désire et qui sont manipulées.
SupprimerLa dernière phrase de l'article de BFMTV est fantastique: Ce qui ne l'empêche pas de persister et de signer.
RépondreSupprimerEn gros, dans la mesure où le FN, parti politique français (autorisé qui plus est), dit quelque chose, il est de bon gout de ne pas être d'accord avec cela (quand bien même tu serais Américain).
C'est beau la neutralité journaliste
@ Laurent Herblay, avez-vous lu la réponse de Guillaume Duval d'Alternatives Economiques à Stiglitz ?
RépondreSupprimerhttp://www.alterecoplus.fr/euro-pourquoi-joseph-stiglitz-se-trompe/00011827
Contrairement aux thèses de Sapir, l'Allemagne a constamment lâché du mou et sera contrainte dans ce sens car problème de l'immigration, problème de défense commune et géopolitique...
RépondreSupprimerPar ailleurs, l'Allemagne sait qu'une fin de l'Euro créerait un gigantesque tsunami économique et politique, très mauvais pour ses affaires, donc l'Allemagne pliera !
Guillaume Duval, l'homme qui dirige un magazine de prétendues "Alternatives économiques".
Supprimer@ Anonyme
RépondreSupprimerVos commentaires sont comiques. L’Allemagne aurait aidé les pays en crise ? Les aides qui se traduisent par un effondrement économique ne sont pas des aides. L’Allemagne s’est aidée elle-même, et notamment ses banques, qu’elle a protégées. Ensuite, cela lui a permis de faire avancer son agenda, en allant plus loin que la règle de 3% du PIB des déficits avec le TSCG. Et elle a refusé toutes les autres demandes (les euro obligations, dont Angela Merkel a fini par dire qu’elles ne se feraient pas de son vivant pour clore le débat)
La BCE aurait fait son job ? Et la bulle immobilière en Espagne ? Et l’inflation des actifs avant 2008 ?
L’Allemagne n’a cédé que ce qui l’arrangeait (pour sauver ses banques) et a obtenu beaucoup. Enfin, elle fait même un profit sur une partie des « aides »…
@ Thomas
Désolant, en effet.
@ Moi
Non. Je vais regarder
G.Duval : "euro, rupture avec la logique libérale". Cela rend toute la suite bien peu crédible. C'est un euro-ayatollah
RépondreSupprimerIl a au moins le courage d’entrer dans le débat avec quelques arguments du genre : il faut du temps pour qu’une zone monétaire devienne optimale et la zone euro a déjà fait des progrès en termes d’intégration avec l’union bancaire et le MESF. Mais je vous accorde que son argumentation a beaucoup de faiblesses : les dévaluations compétitives (dont il se réjouit qu’elles ont disparu) ont été remplacées par des dévaluations internes, c’est pire. Et l’euro sert de moyen de pression pour imposer des politiques néolibérales, c’est donc tout l’inverse de ce qu’il dit.
Supprimerun autre de ces arguments est de dire qu'on ne pourrait pas sortir de l'euro en douceur, que ce serait un saut dans l'inconnu. Par ailleurs il est vrai que la solution de Stiglitz (deux zones euro) ne me semble pas être une bonne idée car ces deux zones ne seraient pas plus optimales que l'euro actuel en l'absence de fédéralisme, la vraie difficulté étant bien d'aller vers le fédéralisme.
SupprimerA quoi serait dû le massif chômage européen?
RépondreSupprimer"La BCE aurait fait son job ? Et la bulle immobilière en Espagne ? Et l’inflation des actifs avant 2008 ?"
RépondreSupprimerDepuis 2008, la BCE a fait le job. La bulle immo espagnole est largement due aux conneries sans nom faites par les banques et gouvernement espagnol qui ont complètement lâché la bride malgré les avertissements déjà produits. Vous êtes un pauvre salopard con et ignare, allez rejoindre la pourriture Wauquiez.
"Les aides qui se traduisent par un effondrement économique ne sont pas des aides."
Vos aides débiles souverainistes, aucun peuple n'en veut, vous n'êtes qu'un pauvre mythomane, souveraino-bigot.
@ Moi
RépondreSupprimer« Il faut du temps », c’est bien le dernier argument qui leur reste. Les progrès en matière d’intégration, c’est une blague : le MES et l’union bancaire ne sont pas des mécanismes d’intégration, mais juste des manières de structurer les réponses aux crises. Saut dans l’inconnu, il ne faut pas exagérer, c’est revenir à la situation d’avant 1999 et il y a le cas de l’Argentine en 2002 ou de l’ancienne Tchécoslovaquie. D’accord en revanche pour dire que la solution de deux euros est absurde.
@ Anonymes
Beaucoup de raisons au chômage massif : libre-échange dogmatique, monnaie longtemps trop chère, abandon de l’industrie, laisser-faire des multinationale, appauvrissement des Etats et coupes des services publics, du fait d’une désertion fiscale massive, pour en citer quelques unes.
Non, la bulle espagnole est essentiellement la responsabilité de la politique monétaire unique de la BCE (et de la bêtise habituelle des marchés) : l’Espagne avait même révisé ses normes bancaires pour limiter la spéculation immobilière, mais elle ne pouvait rien contre des taux d’intérêt trop bas et l’afflux de capitaux.
Le ton de commentaires en dit long sur la solidité de vos arguments…
"le MES et l’union bancaire ne sont pas des mécanismes d’intégration, mais juste des manières de structurer les réponses aux crises. Saut dans l’inconnu, il ne faut pas exagérer, c’est revenir à la situation d’avant 1999 et il y a le cas de l’Argentine en 2002 ou de l’ancienne Tchécoslovaquie. D’accord en revanche pour dire que la solution de deux euros est absurde."
RépondreSupprimerLe MES concerne tous les pays parties prenantes au mécanisme, c'est donc une fédéralisation des risques de crise bancaire.
Comparer l'Argentine et la Tchécoslovaquie à l'Euro c'est complètement débile, le rapport de taille est énorme. C'est comme comparer une vaguelette à un tsunami, vous ne comprenez vraiment rien aux effets systémiques de taille mondiale.
"a bulle espagnole est essentiellement la responsabilité de la politique monétaire unique de la BCE"
Faux, les autorités espagnoles n'ont rien fait concernant la législation des autorisations de construction et règles car c'était un gigantesque système de corruption des élus et politiciens espagnols, un problème qui relève entièrement de la souveraineté espagnole.
Mais vous êtes tellement malhonnête et borné que vous ne faites qu'entretenir votre ignorance crasse des problèmes.
Les conditions d'obtention d'un crédit immobilier concernant la solvabilité des acquéreurs étaient complètement laxistes en Espagne comparées à celles des banques en France, raison pour laquelle la France n'a pas connu une telle bulle alors qu'elle était aussi dans l'Euro. L'Espagne était tout à fait souveraine pour réglementer ces prêts qui ne dépendent en rien de la BCE.
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