Bien sûr, la
montée du terrorisme peut pousser certains à recommander imprudemment des
interventions en Syrie ou ailleurs. Cependant, ces
quinze dernières années nous démontrent au contraire qu’elles ne laissent que
des champs de ruine qui deviennent instantanément des terreaux fertiles pour
les terroristes qu’elles prétendent combattre, comme cela est le
cas en Afghanistan, en Irak et en Libye :
- d’abord, comment ne pas voir que ce qui a été fait en Irak a permis à Daech d’en faire son premier camp. Mosul est le produit de l’intervention injustifiée et mal conçue des Etats-Unis en 2003, qui a achevé de déstabiliser une partie du monde musulman, après celle en Afghanistan en 2001
- et ce n’est pas un hasard si Daech a pu s’implanter en Libye après l’intervention de 2010, qui n’a également laissé qu’un champ de ruine, qui finit par paraître pire que ce qui avait avant
Il ne faut pas vous croire obligé d'adopter la graphie anlo-américaine. Ce peut-être un signe de colonisation culturelle qui m'étonnerait de votre part. On écrit Mossoul par exemple.
RépondreSupprimerLe mélange des "causes" et des "effets" permet de construire n'importe quel constat, quand on fait abstraction du facteur temps, chose que la propagande US manie avec dextérité! (Ils en ont les moyens)
RépondreSupprimerIl est vrai qu'il faut faire attention avec ce genre de justifications.. car elles pourraient rendre logique notre propre bombardement !
RépondreSupprimerParce qu'en nombre de musulmans terroristes, on doit faire partie des pays les mieux classés au monde.
Cher Laurent,
RépondreSupprimerjuste une question matérielle : votre article n'a-t-il pas été coupé ?
Viou :-)
Il y a 50 ans que les américains mènent ces politiques destructrices et égocentristes....elles profitent bien à quelqu'un?...
RépondreSupprimer@ Tous
RépondreSupprimerLes articles vers lesquels j’ai mis un lien viennent de The Economist, d’où j’ai pris l’illustration
L’article n’est pas coupé : c’est un format très court, une forme de pensée du jour