Cet
été, les pays anglo-saxons, effarés, ont assisté aux débats hexagonaux sur
l’interdiction du burkini, qui n’ont abouti sur rien de concret.
Maintenant, c’est au tour de l’Allemagne de Sainte-Merkel (depuis
qu’elle a accepté un million de réfugiés sur son territoire) d’attirer
les critiques du monde anglo-saxon pour son projet d’interdiction du port de la
burka, qui suit le choix fait par notre pays en 2010.
Protéger
les femmes ou les dérives islamistes ?
Les média
anglo-saxons traitent la question d’une manière stupéfiante. Pour
le Washington Times, « Merkel s’en prend aux réfugiés alors que le
retournement de l’opinion profite à l’extrême-droite ». Le
Sunday Express constate, effaré, que
près de trois quarts des Allemands soutiennent cette interdiction. Mais il
faut lire The Economist pour qui « la
promesse de Merkel d’interdire le niqab est une erreur », et poursuit
« à quelques exceptions près, les
femmes musulmanes doivent être autorisées à s’habiller aussi modestement (???)
qu’elles le souhaitent ». Pour lui, « l’interdiction
contrevient à la liberté religieuse. Elle ne peut pas être mise en place, elle
divise et revient à céder aux populistes ».
S’il admet
que ce port peut être imposé, il soutient que cela contraindrait certaines à
rester chez elles et que d’autres le font par mlilitantisme religieux ou pour
ne pas être matées. Mais quelle
curiosité d’admettre que la burka peut bien être un instrument d’aliénation des
femmes et d’en refuser l’interdiction au nom de celles qui le porteraient
volontairement ! Non seulement, on peut se demander quelle est la
proportion de femmes qui porteraient volontairement la burka si elles avaient
véritablement le choix, sans la moindre pression, en étant sûres d’avoir le
soutien de leurs proches si elles choisissaient de ne pas le faire. Ensuite, à
partir du moment où ces pièces de tissus sont des outils reconnus d’oppression
de certaines femmes, n’est-il pas du devoir de nos sociétés de les protéger, et
donc d’interdire totalement leur port ?
Décidément,
je n’arrive pas à comprendre ces
soit-disant libéraux qui défendent la liberté de port d’outils d’oppression de
la moitié de l’humanité, qui placent la liberté des fondamentalistes islamistes
avant celle des femmes. Ce faisant, ils révèlent qu’ils sont surtout des
libertaires ultra-individualistes qui refusent toute règle étatique par
principe, même quand elle protège la liberté de tant de personnes.
modestly = avec pudeur
RépondreSupprimerMerci. Mais voir la burka sous l'angle de la pudeur me pose tout autant problème.
Supprimer"la démocratie, cela consiste aussi à écouter le peuple."
RépondreSupprimerPas que, sinon on rétablirait la peine de mort avec vos raisonnements à l'emporte pièce.
1) Relisez la phrase que vous citez en vous concentrant sur l'adverbe "aussi".
Supprimer2) Rien ne prouve que la population française soit favorable au rétablissement de la peine de mort.
Organiser un référendum sur ce sujet étant le seul moyen de le vérifier.
3) Quel est le rapport entre démocratie et peine de mort ?
4) Si 100% d'une population est favorable à ce qu'il y ait une peine de mort, un régime qui le refuserait serait-il démocratique ?
"Organiser un référendum sur ce sujet étant le seul moyen de le vérifier."
RépondreSupprimerOn fait des référendum tout les combien ?
Ecouter le peuple, quel peuple ? Il n'y a pas de peuple au singulier, mais des peuples pluriels, c'est ça la démocratie.
"Quel est le rapport entre démocratie et peine de mort ?"
La loi votée démocratiquement qui en décide !
Le référendum est très critiquable...
Quel gâchis et quelle erreur suprême d'avoir abandonné les filles dans certains quartiers des villes ou dans certaines banlieues et ce dès les années 80 ! Abandonnées au profit de politique type réseau des grands frères, droit à la différence, communautarisme etc...Pour rattraper le coup maintenant...bah...il va falloir se lever tôt et ne pas se coucher tard ou carrément ne plus se coucher !
RépondreSupprimerSylvie
Pas faux...
SupprimerL'Anonyme du jour
@ Bob
RépondreSupprimerMerci !
@ Anonyme
Le rythme appliqué par le Général de Gaulle semblait bon. Pourquoi donc demander démocratiquement l’avis du peuple serait critiquable ?
Nous formons un peuple unique, et même si les citoyens qui le composent ne sont pas totalement identiques, bien plus nous rassemble que ce qui nous sépare.
@ Sylvie
Tristement d’accord. Mais je pense qu’il est loin d’être trop tard, au contraire des sociétés anglo-saxonnes. Notre complaisance avec les dérives islamistes est beaucoup plus faible. Nous avons été les premiers à interdire la burka.