Parfois, l’actualité nous joue de drôles de tours,
la quasi-concomittance de deux actualités, qui résonnent l’une avec l’autre.
Dernière exemple en date : la
grêve des élèves d’un lycée de Loire-Atlantiques réclamant des sanctions plus
durs contre les fauteurs de troubles de leur établissement, suivie,
quelques jours après, par l’annonce
de nouveaux mauvais résultats de nos écoliers en mathématiques et sciences.
Bien sûr, Il
n’est pas nouveau que la situation de notre école est mauvaise, malgré les
résultats officiels du baccalauréat, qui
progressent tous les ans, comme les statistiques de l’URSS sur la fin…
Il y a quinze jours, nous
apprenions que des élèves de CM2 font 70% de fautes de plus que leurs parents
sur le même texte. Voici le résultat du manque de considération pour les
professeurs, trop peu nombreux, et plus encore, trop mal payés, comme
considérés, aboutissant
à une logique crise des vocations avec un nombre de candidats au CAPES parfois
inférieur au nombre de places… Mais on peut aussi y voir le résultat d’une
idéologie relativiste, rétive à toute autorité et toute sanction contre des
comportements qui devraient pourtant être punis, incitant à une moindre
discipline dans les études, et dégradant les conditions d’étude. Quand ce
sont les élèves d’un lycée qui le disent, c’est sans doute que l’on est allé
beaucoup trop loin.
Sur TIMSS, on ne voit pas ce qui permet au journaliste du point de dire que la France "rejoint" la Turquie ou le Quatar, puisque c'est la première fois qu'elle participe à ce test. Un minimum de rigueur dans leurs articles ne ferait pas de mal.
RépondreSupprimerJe trouve parfaitement exaspérant que ce journaliste ose parler des fanfreluches sociétales (école inégalitaire, statistiques "de genre") alors que l'école fonctionne moins bien.
Que cela lui plaise ou non, en effet, dès qu'on arrive à un niveau un peu sérieux les filles font nettement moins bien que les garçons en mathématiques. C'est comme ça, et se focaliser sur les statistiques " de genre" pour se consoler ou pour préconiser des réformes est aussi l'une des causes de la dégradation de l'école.
Pour en revenir à l'école primaire, il me semble qu'il y a un problème à ce niveau (évolution générale, plus réforme socialiste de ce mandat réduisant les temps d'enseignement).
Il ne faut pas oublier, toutefois, que le système scolaire français met moins de moyens que d'autres sur le primaire (et il n'y a aucune raison de le changer : il y a encore 20 ans, c'était déjà le cas et nous avions de bons résultats).
Enfin, on peut remarquer que les pays occidentaux, qui sont depuis longtemps soumis aux orientations pédagogiques de l'OCDE, sont tous en chute libre...donc la méthode qui consiste à écouter les "experts" de l'OCDE ou à regarder ce que font ces pays pour le copier est vraiment une très mauvaise idée, il faut plutôt revenir à ce qu'était le système scolaire français il y a 20 ou 40 ans. Et il faut envoyer chier les journalistes qui nous parlent d'inégalité ou de genre pour prétendre qu'il ne faut pas reprendre ce modèle français d'il y a 40 ans.
@ Anonyme
RépondreSupprimerC’est juste sur le fait de rejoindre la Turquie ou le Qatar. Mais cette étude complète d’autres qui pointent une baisse de niveau. Le caractère inégalitaire existe sans doute cependant. D’accord sur la question des sexes (je déteste l’autre terme). Bien d’accord sur les moyens, comme je le pointe depuis longtemps. C’est complètement effarant et montre la folie des idées de Fillon. Juste sur l’OCDE.
Il faudrait définir, quels écoliers ont provoqué les décrochement...l'immigration massive associée au manque de discipline a créé de véritables ghettos scolaires dont rien de bon ne sort plus...quand le sparents aprlent arabe à la maison et ne savent pas compter, que veut-on obtenir?...que peut-on obtenir?...
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