Voilà encore
une nouvelle passée un peu trop inaperçue, mais qui devrait pourtant faire la
une de tous les média : alors
que le déficit public est de 72 milliards en 2016, la désertion fiscale
coûte à notre pays 60 à 80 milliards par an, selon un rapport officiel du CESE.
En clair, si les entreprises (et quelques particuliers) payaient justement
leurs impôts, le budget serait à l’équilibre ! Voilà qui relativise le
discours de certains sur le poids du secteur public en France… Malheureusement,
pour
gagner la bataille, il faut bien nommer les choses : il s’agit de
désertion, et non pas d’évasion, d’évitement, ou d’optimisation, aux
sous-entendus bien ambigus. Et la
recommandation du CESE de passer par l’ONU pour changer les choses est
beaucoup trop timide. Seule
la remise en place de vraies frontières pour les flux de capitaux et de biens permettront
de mettre fin à cette chienlit fiscale.
Alors pour vous, le secteur public n'est pas en surcharge pondérale?
RépondreSupprimerSi on additionne les dépenses sociales privées et publiques le total est plus élevé aux USA qu'en France.
SupprimerEnlevez les dépenses sociales publiques du total des dépenses publiques et vous verrez que nous sommes dans la moyenne des pays "avancés" (les dépenses publiques des pays pauvres sont très faibles )
En quoi est-il problématique d'avoir des dépenses sociales ? J'irai jusqu'à dire qu'elles sont l'objectif de la société, sinon à quoi sert cette dernière?
SupprimerBonjour Herblay, bonjour Holbecq
RépondreSupprimerLa désertion fiscale est selon vous une raison du déficit de l’Etat ?
Mais vous déraisonnez.
Si c’était le cas, cher monsieur, si cette désertion fiscale n’existait pas : les recettes de l’Etat en fin d’année seraient supérieures aux prévisions de recette fiscale. Ne pensez-vous pas ?
Si le déficit de l’Etat existe, ce n’est pas parce que les recettes programmés ont été réduite par la désertion fiscale. C’est uniquement parce que ce déficit est PROGRAMME, quand le budget est voté, qui lui prévoit plus de dépense que de recette. Et démontrez-moi le contraire, si ce n’est pas le cas.
Quand à la désertion fiscale, l’optimisation fiscale, si vous voulez la combattre : vous n’avez qu’a supprimer les causes qui poussent ceux qui le font à le faire : On ne soigne pas une maladie en faisant baisser le thermomètre mais en s’attaquant aux causes de la maladie.
Quand vous essayerez de chercher la réalité des choses au lieu de vous fier a vos préjugés pour trouverez enfin les solutions à adopter et comprendrez alors que prévoir un déficit dans un budget c’est vouloir ce déficit en fin d’exercice annuel à compenser par un emprunt.
Quand vous aurez compris cela : vous comprendre alors que dans une nation il se CONSOMME les productions nationales moins les exportations plus les importations et si les importations sont en valeurs égales des exportations : la valeur des productions nationales à la même valeur que les consommations nationales. Si bien que dans ce cas d’équilibre de la balance commerciale, à la fin de l’exercice annuel, il ne reste ni valeur, ni production, ni consommation de disponible.
Que pouvez-vous faire avec l’emprunt de l’Etat consécutifs au déficit PROGRAMME par l’ETAT en votre nom ?
Acquérir plus importations que nos exportations le permettent pour faire de notre nation une nation qui consomme plus qu’elle ne produit et demande à d’autres nations de produire plus qu’elles ne consomment.
Alors chaque année, à la dette précédente, s’ajoute le montant de l’emprunt égal au déficit PROGRAMME. Parce que, vous qui parlez de désertion fiscale sans en connaitre les causes, vous ignorez aussi, et cela montre notre niveau de formaté à une idéologie, affublée de ses bouc émissaire, que la dette n’est qu’un empilement d’emprunts, pour lesquels il n’est pas suffisamment budgétisé un remboursement.
Avez-vous vu l’Etat, qui intervient à notre place, budgétiser un remboursement d’emprunt ?
Oui ! Alors dites moi où ? Combien en 1981 ……. 2016.
Dites moi aussi quel est le déficit de notre balance commerciale en 1981 …… 2016-12-20
Dites moi combien de devises sont parti à l’étranger, pour payer des intérêts d’emprunt fait hors frontières, pour les aides financières de la nation vers l’étranger, pour des aides à des familles à l’étranger par des familles en France de 1981 …… 2016
Faites le total : vous aurez le montant de notre dette en fin 2016. En économie rien de secret : rien ne se crée, rien ne se perd, tout ce transforme.
Une dernière chose pour terminée : Une nation qui consomme plus qu’elle ne produit le fait parce que d’autres nations produisent plus qu’elles ne consomment mais à charge de compensation et nous voir produire plus pour consommer moins et rendre aux autres nations notre surplus de consommation des années précédentes. Ne pas faire cette compensation : n’est-il pas être esclavagiste ?
Votre ignorance est telle que, à balance commerciale équilibrée, sans valeur, sans production, sans consommation, de disponible en fin d’exercice : comment expliquez vous que nous trouvons de l’argent à emprunter pour l’envoyer à l’étranger ?
Si vous y parvenez alors vous comprendrez la vraie origine de la crise de la dette souveraine, ou la crise des subprimes et même de la crise de 2008 qui a une toute autre origine que les deux précédentes.
Unci TOÏ-YEN le 20-12 2006
@ Atao
RépondreSupprimerOui : http://www.gaullistelibre.com/2014/10/56-du-pib-de-depenses-publiques-et-si.html
@ A-J H
Merci
@ Un Citoyen
D’accord pour dire qu’il faut viser un équilibre des échanges extérieurs