Mais quand
cela cessera-t-il donc ? Voilà bientôt 7 ans qu’Athènes est devenue le
vassal trop obéissant de ses créanciers tortionnaires, parce
qu’une majorité des Grecs préfère ne pas couper le lien monétaire, mais aussi
institutionnel avec une Union Européenne qui les maltraite pourtant depuis trop
longtemps, avec des
conséquences humaines effarantes. Nouvel
exemple ce mois-ci.
Une
tutelle démocratique toujours plus violente
Malheureusement,
cela a irrité les tortionnaires du pays, non informés, qui ont décidé de
suspendre les dérisoires mesures d’allègement de la dette, comme le rapportait
l’intéressant blog Le vent se lève.
Sur son blog, Sapir avait
dénoncé « la honte et la
colère », rappelant le lourd tribut que le pays paye aux plans
européens, avec un
investissement divisé par trois et revenu au niveau de 1996. Mais
finalement, le
24 décembre, l’Eurogroupe a annoncé avoir repris le dialogue à la réception
d’une lettre d’Athènes répondant aux inquiétudes des créanciers. Les
mesures sont dérisoires, proposant de réduire de 20 points (à peine plus de
10%) le poids de la dette d’ici à 2060 (et pourquoi pas 2100 ?).
Romaric
Godin n’a pas épargné le gouvernement Tsipras en soulignant qu’il avait été une
nouvelle fois humilié par les créanciers. En effet, Athènes
a accepté de dire que ces mesures étaient temporaires, que la prochaine fois,
et que l’utilisation des 40% de cette « surperformance » serait
soumise à accord des créanciers. Déjà, il est assez incroyable que la Grèce
ait accepté des règles aussi contraignantes sur l’usage des excédents. Mais il
est particulièrement humiliant pour le pays d’avoir été contraint de céder à
nouveau pour avoir oser redistribuer 20% de l’excès d’excédent… Cela
démontre à
quel point Athènes accepte d’être le vassal de créanciers au caractère
particulièrement détestable.
Je suis
curieux de connaître le
jugement que l’histoire portera sur le traitement de la crise Grecque,
provoquée par une intégration monétaire profondément dysfonctionnelle et une
bulle financière privée. Mais ce qui est effarant, c’est
de constater à quel point un peuple peut se convaincre majoritairement, pour le
moment, de suivre ces politiques aussi humiliantes qu’inhumaines.
Seul le peuple Grec peut agir, à condition qu'il le souhaite...
RépondreSupprimerPour le reste, Tsipras est dans la lignée de ses prédécesseurs. Adepte du pouvoir avant tout.
Certain préfèrent la sécurité mentale dans l'esclavage plutôt que l'incertitude dans la liberté et, de cela, d'autres en abusent!
RépondreSupprimerLes grecs comme les autres européens préfèrent rester dans l'UE :
RépondreSupprimer"En Allemagne, en France et en Belgique, la part des sondés favorables à une sortie de l’Union a diminué par rapport à l’année dernière. En Finlande et en Grèce, cette part a au contraire augmenté, passant respectivement de 29 à 40 % et de 38 à 46 %."
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/12/29/mecontents-les-europeens-ne-veulent-pourtant-pas-quitter-l-union-europeenne_5055116_3214.html
Mais pourquoi A. Tsipras a cédé ??? Pourquoi il n'a pas menacé l'UE ? Pourquoi n'est-il pas allé au choc frontal ? Pourquoi n'être pas allé au bout de la démarche ? L'UE aurait hurlé, menacé, invectivé mais au final elle aurait cédé de peur de voir son œuvre s'écrouler comme un château de cartes. Pour d'autres raisons, M. Thatcher pratiquait ainsi, en 1963 De Gaulle a pratiqué la politique de la chaise vide. L'Allemagne s'impose grâce à ses (soi-disantes) performances éco' et donc rafle la mise. Mais à mon sens la palme revient aux pays nordiques, Danemark en tête (pas de monnaie unique et suspension des accords de Schengen au gré des changements de gouvernements) qui s'impose avec discrétion. L'UE fonctionne au forcing. Et elle a tellement peur d'un effet d'émulation qu'elle finit par céder. Alors d'aucun diront que l'on ne peut pas administrer, gérer, gouverner comme cela. Que les Etats en entrant dans l'UE abandonnent une partie de leur souveraineté et doivent respecter leurs engagements. Peut-être mais cela ne signifie pas perdre sa capacité de revendiquer surtout si c'est injuste.
RépondreSupprimerBonne journée
Sylvie
"L'UE aurait hurlé, menacé, invectivé mais au final elle aurait cédé[...]
SupprimerL'UE fonctionne au forcing. Et elle a tellement peur d'un effet d'émulation qu'elle finit par céder."
Non, pour la Grece, l'UE est allé beaucoup plus loin...
Par BCE interposé, elle a étranglé la Grece pour la forcer a plier genou.
@Sylvie- @Raphaël
SupprimerJe souscris totalement à ce que Sylvie a écrit. Votre analyse sur le pliage forcé du genou de la Grèce par BCE interposée est aussi juste. Mais sans vouloir vous froisser, cher Raphaël (j'ai toujours peur que un post, un texto ou un courriel ne reflète l'état de dialogue dans lequel j'écris) Sylvie reste dans le juste. Alexis Tsipras avait une vraie carte à jouer sur l'aspect forcing. Pour des raisons professionnelles, je me déplaçais à la Commission européenne (et séjournait des jours d'affilée à Bruxelles) au début de la crise grecque et ce jusqu'en 2013 (après j'ai changé de dossiers :-)). Je peux vous affirmer que l'ambiance était TRÈS tendue à la Commission. Pourquoi ? Car ils avaient peur de 3 choses :
- que A. Tsipras empreinte beaucoup les postures jusque boutistes de...M. Thatcher (en son temps) et ouvre une faille qui aurait coupé l'UE en 2 d'un côté les pays du Nord et de l'autre les pays du Sud et de l'Est dans une certaine mesure. Sur cette ligne de fracture on aurait trouvé la France;
- un effet d'émulation avec d'autres pays et quelques-uns se bousculaient au portillon pour entrer dans la danse et faire danser la Commission. Et elle en était pétrifiée;
- un effet sur les peuples européens. Si l'UE cédait face un A. Tsipras aux nerfs d'acier les peuples européens auraient pu demander TRÈS vertement des comptes à l'UE en mettant en porte à faux leur gouvernement.La montée des "populismes" (engagée avant la crise grecque) illustre plus ouvertement depuis la crise grecque ce rejet des peuples européens.
Or, dans la crise grecque, le paramètre psychologique à savoir guerre des nerfs était très présent et foncièrement essentiel.Or, A. Tsipras a perdu cette guerre car il a cédé. Comme le dit très bien Laurent dans son texte, la peur du peuple grec de casser le lien monétaire, car cela signifiait aussi pour lui de casser le lien avec l'UE, a été un puissant immobilisant pour A. Tsipras. Je ne suis pas du bord A. Tsipras, PODEMOS ou JL Mélenchon mais j'avoue que pour avoir vu de l'intérieur (et avoir beaucoup voyagé en Grèce après la crise) je ne jette pas la pierre à A. Tsipras même s'il a lâché. Il a écouté les Grecques et les Grecs. Peut-on leur en vouloir d'avoir eu peur de casser le fil avec l'UE ? Moi je réponds non.
Merci à Laurent pour son article
Merci à vous Raphaël et Sylvie pour vos 2 posts.
Bonnes fêtes
La Briarde
Bonjour,
SupprimerDésolé, je reste sur ma position :
Le choix de Tsipras n'était pas de faire céder (l'UE) ou de céder.
Jamais l'UE n'aurai cédé pour la Grèce, justement pour toutes les raisons que vous évoquez. Et in Fine, elle a bien utilisé un poison mortel a brève échéance pour ne pas risquer de devoir céder.
Le seul choix de Tsipras était de céder, tôt ou tard, de façon plus ou moins visible, mais de céder OU de quitter le bateau ivre européen.
Et là dessus, je pense que le mandat qu'il a reçu lors du référendum était assez limpide... Mais il a préféré interpréter différemment.
Je suis assez d'accord avec Sylvie et la Briarde. Je pense que si A. Tsipras avait été plus offensif, l'UE n'aurait peut-être pas cédé totalement comme cela mais aurait nettement reculé pour éviter effectivement une contagion à d'autres pays. Et ce même si c'est la Grèce qui portait les coups de butoir. Comme la Briarde, mais à moindre dimension qu'elle (du moins je le suppose) j'ai eu à traiter avec certaines instances communautaires dans le cadre de mon travail et lesdites instances n'aiment pas les offensives poussées. Et ce en dépit des poisons qu'elle peut détenir. Elle sont très précautionneuse sur son "EU branding" et les conséquences d'une attaque en règle par un État voire plusieurs (attaque à tort ou à raison) et ce dans tous les domaines, et au niveau de toutes les strates.
SupprimerDonc dans l'affaire avec la Grèce, l'aspect psychologique, émotionnel, affectif enfin ce que l'on veut a beaucoup joué. Et la Grèce a perdu sur ce terrain. Alexis Tsipras a écouté son peuple parce que "une majorité de Grecs préfère ne pas couper le lien monétaire, mais aussi institutionnel avec l'Union européenne {...}" (cf. Laurent). Maintenant, ce qui est une véritable énigme: comment un pays peut-il autant supporter l’insupportable ? Pas évident qu'un pays comme la France resterait aussi passif. Mais bon...
Bonne soirée
L'Anonyme du jour
J'ai vu que j'ai fait plein de fautes de grammaire et de conjugaison. Toutes mes excuses.
SupprimerL'Anonyme du jour
Désolé de le dire mais je considère que le peuple Grec a une part de responsabilité dans la souffrance qu’il subit car il a reconduit Tsipras après que ce dernier se soit couché face à la Troïka et l’Allemagne. Il aurait pu voter « Unité Populaire », la partie dissidente de Syriza favorable à la sortie de l’Euro mais ce parti n’a même pas eu assez de voix pour entrer au parlement. J’ai même lu que le peuple déçu par Tsipras se tourne de nouveau vers Nouvelle Démocratie ! C’est hallucinant ! Quel niveau de torture le peuple Grec doit-il subir pour que ce dernier ose voter pour un parti qui propose la sortie de l’Euro ?
RépondreSupprimerLa relative docilité du peuple Grec m’inquiète car elle pourrait encourager la troïka à encore augmenter le niveau de souffrance de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal et de la France.
EB.
Bref l'UE se construit sur la peur!
RépondreSupprimer@ Cliquet
RépondreSupprimerC’est cela qui est intéressant, que j’avais malheureusement anticipé en disant dès le début que la sortie de l’euro pourrait prendre beaucoup de temps
@ Anonymes
C’est juste sur la sécurité mentale dans l’esclavage
Il est juste que les Grecs préfèrent rester, mais cela ne durera sans doute pas
@ Sylvie
Je renvoie vers un papier qui donne mon interprétation des raisons qui font que Tsipras et les Grecs préfèrent rester dans l’euro. Je suis assez d’accord pour dire que si Tsipras avait été prêt à la rupture, il aurait sans doute obtenu beaucoup plus, mais pas tout non plus car les Allemands semblent prêts à la rupture également. Je pense que la Grèce reste car l’UE a été pour elle la main qui les a aidé et les a nourri pendant 30 ans et qu’il est difficile de mordre la main qui vous a aidé pendant si longtemps, même quand elle devient tortionnaire. En outre, j’y vois des raisons géopolitiques car la Turquie doit faire peur aux Grecs, qui préfèrent sans doute ne pas rompre avec l’UE.
Bonne journée
@ La Briarde, Raphaël et l’Anonyme du jour
L’UE n’aurait pas cédé sur tout. Elle me semblait prête à laisser partir la Grèce et c’est parce que l’UE était prête à la rupture (sous la pression de l’Allemagne sans doute) et que la Grèce non que la négociation était perdue d’avance et qu’elle s’est terminée par une reddition en rase campagne. Mais si Tsipras avait été prêt à la rupture, alors, il aurait pu obtenir plus à mon avis, pas tout ce qui était nécessaire, loin de là, mais sans doute un sort moins humiliant et inhumain.
Après, d’accord pour dire que la seule solution est la sortie de l’euro (et sans doute de l’UE) et un défaut.
@ EB
Bien sûr que le peuple Grec a une part de responsabilité. Il est tristement intéressant de constater ce choix, même si la rupture était possible
@ Anonyme
Bonne conclusion !
La Grèce, comme la France encore aujourd’hui, vivait au dessus de ses moyens, c’est-à-dire que ses consommations nationales étaient supérieure à ses productions, moins ses exportations, plus ses importations (si elles avaient été d’égale valeur aux exportations). Cela est la réalité : Si vous ne l’admettez pas argumenter ?
RépondreSupprimerDans ce blog il ne se sait pas que si les importations dépassent les exportations cela ne se peut qu’en faisant des emprunts et en demandant à d’autre nations de surproduire pour permettre à la nation, en déficit de balance commerciale, de consommer cette surproduction des autres et, par là même, si les choses durent durant des dizaines d’année, sans un jour produire plus pour les autres, pour compenser le surplus de consommations produit par les autres les années précédentes, cela s’appelle de l’esclavagisme. C’est a dire demander à d’autres de produire pour soi sans produire de sont coté l’équivalent en compensation. Ci ceci est faux : argumenter ?
Un citoyen,
Supprimer1. Il ne me semble pas que dans les faits, on puisse soutenir que l'Allemagne (en exercent) soit l'oppressé, et la Grèce l'oppresseur. Faut pas pousser.
Et les Allemands ne veulent pas du tout cesser d'être "l'esclave" du reste de l'UE (supprimer leur excédent)...
2. Réduire les déficits commerciaux de la Grèce et la france, dans les faits, ça veux dire accroître l'excédent européen...
Le monde ne peut pas n'avoir que des zones en exercent.
suite
RépondreSupprimerQuand l’Europe demande à la Grèce de cesser son esclavagisme, et unilatéralement éteint une partie de la dette Grecque : il faut faire preuve d’immaturité économique pour prétendre que la Grèce est esclave de l’EUROPE d’autant qu’aujourd’hui encore, elle continue à importer davantage qu’elle exporte mais s’approche de l’équilibre et a donc moins besoin d’emprunter alors que nous Français nous continuons notre esclavagisme envers les autres et notre obligation de continuer à emprunter.
L’objectif d’avoir une balance commerciale excédentaire c’est de pouvoir à la fois produire plus pour les autres nations et leur rendre le surplus consommer les années précédentes et aussi rendre le surplus de recette à ceux qui précédemment leurs avaient consentie un prêt.
L’emprunt d’une nation, que se soient des particuliers pour vivre aux dessus de leurs moyens ou de l’Etat au nom de tous pour qu’ensemble ils consomment plus que leurs moyens, se traduit toujours par une surconsommation d’importation. Sauf à ce que les emprunts soient faits à l’intérieur de la nation auprès de ceux qui consomment moins que leurs moyens le permettent. Ce qui n’est pas le cas puisque les emprunts viennent de pays hors Grèce. Ignorer cette règle mathématique c’est, encore une fois faire preuve d’immaturité économique, de même de que ne pas comprendre que passer de vivre au dessus de ses moyens à passer à vivre de ses moyens passe obligatoirement par la case de perte de pouvoir d’achat avant de regagner du pouvoir d’achat. Au par avant son niveau de vie était financé par des emprunt.
Aujourd’hui, pour la Grèce, le solde primaire est de 6,5 milliards et celui de la balance commerciale – 13 milliards le résultat est promoteur.
Si la Grèce est arrivée à un solde primaire positif de son budget et va bientôt avoir un solde positif de sa balance commerciale elle montre deux choses :
1° que des nations endettées peuvent redresser la tête et consommer à hauteur de leur production
2° même se préparer à produire plus pour payer les intérêts de la dette.
Et c’est à ce moment là que l’Europe pourra céder sur une partie de la dette et sur les taux d’intérêt si la Grèce perdure à maintenir un budget équilibré et une balance commerciale équilibré.
Nous devrions prendre exemple sur la Grèce pour commencer à faire pareil qu’elle avant que nous soyons contraint, comme elle, à ce remède de cheval qu’il a fallu lui administré pour lui permettre de progresser d’elle même et certainement voir son pouvoir d’achat augmenter fin 2017 et en 2018 sauf un comportement suicide de sa part et de son gouvernement.
Il faut faire preuve d’immaturité pour ne pas comprendre qu’un déficit budgétaire doit être conjoncturel et suivit d’un excédent budgétaire pour compense et rembourser l’emprunt nécessité par le déficit budgétaire.
Quand nos députés et nos sénateurs votent conjointement, structurellement, dans leur budget prévisionnel, chaque année, un déficit puis, par la suite, aucun remboursement des emprunts : nos députés et nos sénateurs sont immature économiquement et n’ont pas conscience que cela fait de la nation une nation esclavagiste puisque il n’est pas revu de rendre la production que les autres ont fait pour nous permettre plus que nos moyens le permettent.
Malheureusement cette immaturité va demeurer par le laisser faire de nous tous qui n’avont pas encore acquis les basse de l’économie pour leurs faire comprendre.
Unci TOÏ-YEN
@ Raphaël29 décembre 2016 à 22:19
RépondreSupprimerVotre réponse à 22h 19, il me semble à été faite dans la précipitation sans réfléchir afin que vos préjugés soit pris pour des réalités. Alors afin que vous preniez du temps, je vous réécris ce qui a été dit
‘’Dans ce blog il ne se sait pas que si les importations dépassent les exportations cela ne se peut qu’en faisant des emprunts et en demandant à d’autre nations de surproduire pour permettre à la nation, en déficit de balance commerciale, de consommer cette surproduction des autres et, par là même, si les choses durent durant des dizaines d’année, sans un jour produire plus pour les autres, pour compenser le surplus de consommations produit par les autres les années précédentes, cela s’appelle de l’esclavagisme. C’est a dire demander à d’autres de produire pour soi sans produire de sont coté l’équivalent en compensation. Ci ceci est faux : argumenter ?’’
Voici ce que vous répondez fier de vos préjugés.
« Il ne me semble pas que dans les faits, on puisse soutenir que l'Allemagne (en excédent) soit l'oppressé, et la Grèce l'oppresseur. Faut pas pousser. »
Mais ceci n’est pas un argument une nation qui produit pour une autre sans que l’autre ne lui produise en retour pour compensation, fait que celle qui profite de l’autre est –esclavagiste- que cela soit contraire à vos préjugés : vous ne pourrez rien changer à cette réalité et il vous faut changer de préjugés si l’honnêteté est une valeur pour vous.
Vous répondez encore :
« Et les Allemands ne veulent pas du tout cesser d'être "l'esclave" du reste de l'UE (supprimer leur excédent)... »
Pour produire plus que consommer les allemands travaillent davantage que leurs besoins leurs dictent et ainsi leurs 248 milliards d’excédent sont le fruit de leurs effort pour rendre aux nations, avec leurs excédent, leur sur consommations, faites les années passées, et ainsi faire diminuer leur dette, et pour le reste avoir du cash pour investir et faire diminuer encore plus rapidement leurs dettes et si cela leurs permet en plus de faire progresser leur pouvoir d’achat : ils honorent leurs dettes et profitent d’améliorer leur quotidien, du temps que la Grèce et la France par manque d’effort, continuent à vivoter et augmenter la dette de nos enfants, Le peuple grecs et Français ne sont pas oppressés par l’allemand : ils s’oppressent eux-mêmes du temps que les allemands honorent leurs dette et profitent de leurs efforts.
Pour persévérez à ne pas regardez la réalité vous continuez avec le préjugé suivant ;
suite
RépondreSupprimer« . Réduire les déficits commerciaux de la Grèce et la France, dans les faits, ça veux dire accroître l'excédent européen...
Le monde ne peut pas n'avoir que des zones en excédent. »
Vous faites preuve là d’une immaturité économique en associant l’excédent à une production. Une production supplémentaire est certes une condition nécessaire pour avoir un excédent d’exportation sur les importations mais n’est pas une condition suffisante il faut, pour qu’il existe un excédent, des consommateurs à l’étranger qui en payent le prix.
Ces consommateurs ont deux solutions ;
Celle d’être esclavagiste et emprunter.
Celle d’être d’honnêtes gens et produire d’avantage pour les autres et avec le revenu de cette production supplémentaire consommer les excédents allemands qui diminuent jusqu’à que l’équilibre se fasse chez l’un et l’autre. Ce qui ne fait, en aucun cas, une perdre du pouvoir d’achat chez l’un et l’autre qui peuvent ainsi accroitre leurs production jusqu’à ce que dans chacune des nations les besoins de sa population soit satisfait dans les limite du raisonnable et des équilibres écologiques.
Une nation honnête, c’est celle qui s’efforce, par plus de productions pour exporter d’avantage ou moins importer, à cherche l’équilibre de sa balance commerciale ce qui est une équité entre nation : celle de produire autant pour les autres que les autres produisent pour elle.
Si vous n’êtes pas d’accord sur cette conclusion : argumenter qu’il est équitable qu’une nation soit esclavagiste comme la Grèce l’est de moins en moins et que la France continue à pratiquer à cause de gens comme vous qui ne voulez pas en prendre conscience, en ne pas regardant la réalité mais faire confiance à vos préjugés irrationnels.
Unci TOÏ-YEN
@ Anonyme citoyen
RépondreSupprimerJ’ai toujours été favorable à l’équilibre des balances commerciales et défendu des mesures permettant d’atteindre cet objectif. C’était un objectif de la charte de la Havane promue par Keynes.
Notez que l’euro a largement accentué les déséquilibres commerciaux, puisque la taille unique monétaire consiste en une monnaie pas assez chère pour les pays en excédents et trop chère pour ceux en déficit, privant tous les pays de l’ajustement monétaire normal.
@ Raphaël
Merci