En
mars dernier, j’avais évoqué la grave crise que traverse le Vénézuela et ses
conséquences dans le débat public ailleurs dans le monde, avant d’évoquer l’envolée
de l’inflation deux mois plus tard. Malheureusement, la situation ne
s’améliore pas, tant politiquement qu’économiquement. Maduro
bloque, de façon totalitaire, les manœuvres de l’opposition, désormais
majoritaire à l’Assemblée pour faire un référendum sur sa destitution et vient
de nommer un nouveau Vice-Président, qui pourrait le remplacer, au cas où.
La situation économique a empiré avec
le projet de retrait des billets de 100 bolivars, qui a provoqué une nouvelle
crise et imposé
à Madura d’en différer plusieurs fois le retrait.
Mais cette
descente aux enfers, qui pourrait s’arrêter avec la remontée du prix du
pétrole a aussi des conséquences sur le débat public, dans
la mesure où le Venézuela faisait partie des pays mis en avant par bien des
alternatifs, pas toujours à bon escient. Malheureusement, le traitement de
ce pays est trop souvent en noir et blanc, soit un enfer absolu, soit un
exemple ne souffrant aucune critique. Il
y a trois ans, avant la baisse du prix du pétrole, j’avais présenté un discours
qui me semblait plus équilibré, soulignant les aspects positifs, comme négatifs,
du pays, ainsi que d’autres références alternatives. Il faut bien admettre
que la part négative semble l’emporter aujourd’hui, pour les habitants du pays,
pour beaucoup retombés dans la pauvreté. Par une ironie de l’histoire, le
chavisme a réussi à la fois à tirer un profit trop immodéré de la bulle
pétrolière marchande, tout en niant excessivement l’économie de marché.
Le Venezuela ou l'un des exemples à travers la planète de la malédiction d'une seule rente, le pétrole. Un peu comme l'Algérie ou l'Angola pour n'en citer que quelques uns.
RépondreSupprimerLa Russie a le même problème de rentier des énergies fossiles.
SupprimerComparaison n'est pas raison : la Russie est un pays bien plus développé que le Venezuela, les problèmes économiques et sociaux n'y ont pas la même acuité.
SupprimerPOUR VOUS: "La situation économique a empiré avec le projet de retrait des billets de 100 bolivars, qui a provoqué une nouvelle crise et imposé à Madura d’en différer plusieurs fois le retrait.''
RépondreSupprimerPour donner de la crédibilité à votre texte:
Pouvez-vous nous expliquer le lien entre le retrait d'un billet et l'apparition d'une nouvelle crise et nous préciser sa teneur?
Merci
Unci TOÏ-YEN
@ Anonymes
RépondreSupprimerC’est juste
@ Un citoyen
Vous pouvez consulter le lien indiqué