Avec les
élections à venir, les libertaires de service relancent le débat sur la
libéralisation du cannabis, en évoquant la
lutte contre les trafics, comme l’ont fait quelques Marseillais. Pourtant,
plus le temps passe, plus des preuves solides démontrent la folie d’une telle
idée, entre
les dommages faits à la santé ou l’évolution
de la situation dans les pays qui légalisent depuis quelques années.
La
légalisation : une démission libertaire mortelle
Qui plus est,
cela pose un immense problème de santé publique. Bien
des études ont démontré l’effet dévastateur du cannabis, sur le QI, la
croissance ou la propension à développer des maladies mentales. Le cas des
Etats-Unis est particulièrement parlant, puisque
la légalisation avance, avec plus de la moitié des Etats qui en acceptent
l’usage médical et un nombre grandissant l’usage récréatif. Mais au
Colorado, elle a été suivie par une augmentation de la délinquance de 15%,
relativisant les arguments de ceux qui disent que cela permet de combattre les
trafics… Mais il y a un argument fatal pour la légalisation du cannabis, qui
est l’impact sur la consommation de drogues dures et les overdoses.
En effet, comme
le rapporte The Economist, la
légalisation progressive outre-Atlantique s’accompagne d’une hausse de la
consommation : 13% de la population globale contre 11% en 2010, et 20%
dans les Etats qui l'ont autorisé. Problème, le
nombre d’overdoses s’est aussi envolé, de 10 000 en 2005 à plus de 40 000
aujourd’hui, avec une envolée des décès dus à l’usage de l’héroïne et des
opioïdes synthétiques à usage médical, passés de 6 000 en 2010 à environ 23 000
en 2015. Tout ceci semble indiquer que la légalisation du cannabis favorise
la croissance de la consommation des drogues dures, avec son cortège
funèbre : aux
Etats-Unis, on meurt plus par overdose que par accident de la route.
Cela est confirmé
à
l’échelle européenne. L’ancienne Tchécoslovaquie est intéressante puisque
la Slovaquie continue à interdire le cannabis, alors que la République Tchèque
a adopté une attitude plus laxiste. Résultat : 27,9%
des 15-64 ans consomment du cannabis dans la seconde, contre 10,5% dans la
première. Et cela semble aussi favoriser la consommation des drogues dures, 2 à
5 fois plus importante en République Tchèque. Paradoxalement, cela ne
semble pas avoir d’effet sur le nombre d’overdose, alors qu’ailleurs, le lien
semble clair : le modèle français d’interdiction du cannabis, c’est
aussi un peu plus de 300 morts par overdose par an, bien moins que chez nos
voisins plus laxistes.
Bien
évidemment, une
partie de la gauche va défendre la légalisation. Mais les arguments avancés
sont infirmés par la réalité : légaliser le cannabis, c’est la porte
ouverte à des drogues plus dures, plus de morts par overdose, des conséquences
néfastes pour la santé sans réduire les trafics. N’y-a-t-il pas qu’un esprit ultra-libertaire
pour vouloir légaliser une substance aussi dangereuse ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe qui conditionne les politiciens gauchistes qui veulent légaliser, est, qu'en général, il y ont goûté étant étudiants, et n'ont pas développé d'habitude...donc ce n'est pas nocif, puisqu'ils en ont pris...pour ma part étant tireur sportif, je vais demander la mise en vente libre des armes, car sachez-le le trafic par des collectionneurs et trafiquants non terroristes est spectaculaire dans notre pays...il importe donc de mettre fin à ce trafic...il est donc utile de légaliser la vente des armes de guerre...et bien oui...c'est la même raisonnement, mais si on le développe auprès de ceux qui veulent légaliser le cannabis, on va assister à une levée de boucliers...
RépondreSupprimer"s’il y avait, assez logiquement, des normes de composition, alors, le trafic se déplacerait vers du cannabis plus fort que celui non autorisé. En clair, l’argument de la réduction des trafics est totalement bancal. Et puis, après le cannabis, l’héroïne, la cocaïne ?"
RépondreSupprimerVous ne parlez pas des pays comme les pays bas, ni de l'alcool comme drogue dure ou des psychotropes pharmaceutiques vendus à outrance en France pour enrichir les compagnies pharmaceutiques, complètement exclu de vos corrélations vaseuses et foireuses à souhait, c'est curieux, non ?
Ce qui est effarant, c'est votre esprit borné.
Le cannabis n'entraine aucune consommation massive de drogues dures, pas plus sa consommation que sa dépénalisation que celle de l'alcool, car vous évacuez des tonnes d'autres paramètres psycho-sociaux qui interviennent dans la consommation des drogues et de la délinquance, ce qui rend votre simplisme autoritariste ridicule.
Les effets problèmatiques du cannabis ne concernent que les mineurs ou les consommateurs, comme n'importe quel autre psychotrope.
La connerie qui vous caractérise est celle qui envoie en taule des petits trafiquants ou consommateurs en taule aux US, en France ou au Brésil qui tombent sous la coupe de mafias ou de djihadistes, qui se radicalisent dans le grand banditisme ou le terrorisme pour avoir simplement vendu ou consommé du cannabis qui est bien moins dangereux que l'alcool quand il est consommé avec modération. Vous n'êtes qu'un abruti doublé d'un salopard participant à la hausse de la criminalité et de la restriction des libertés individuelles. sale con !
Quand on n'a aucun argument qui tienne la route... Il ne reste que l'insulte.
SupprimerD'après le FBI la criminalité n'a pas augmenté au Colorado, elle a baissé :
RépondreSupprimerhttp://clesnes.blog.lemonde.fr/2014/12/19/marijuana-an-1-bilan-globalement-positif-dans-le-colorado/
"Le crime a baissé de 10 % selon le FBI."
Le contraire serait d'ailleurs étonnant. A-t-on vu le crime augmenter quand la prohibition de l'alcool a été rapportée ? Bien au contraire, Al Capone et Lucky Luciano ont été ruinés.
"à moins que cette légalisation concerne absolument tout type de cannabis, s’il y avait, assez logiquement, des normes de composition, alors, le trafic se déplacerait vers du cannabis plus fort que celui non autorisé." (que celui autorisé, je suppose)
Spéculation gratuite. Ce n'est pas ce qu'on a observé en France quand l’absinthe a été prohibée pendant que le pastis restait en vente libre.
"Tout ceci semble indiquer que la légalisation du cannabis favorise la croissance de la consommation des drogues dures"
Là encore on se demande bien pourquoi il y aurait cette escalade vers les drogues dures depuis le chanvre indien, et pas depuis l'alcool ou le tabac. Chimiquement cela ne tient pas.
En effet l'alcool et les opiacés agissent sur les mêmes récepteurs situés sur des neurones à GABA (un neuromédiateur inhibiteur)
http://www.sante-limousin.fr/professionnels/reseaux-de-sante/maison-des-adolescents-de-la-creuse/informations-thematiques/drogues-dependance/7acdf3cea9d910a4f2a58a5ac7ea881b
C'est à cause de cette similitude d'action qu'il y a aussi un risque d'overdose avec l'alcool, qu'on ne retrouve pas dans le cas du chanvre indien. Au fait, vous êtes sûr que les décès par comas éthyliques n'ont pas été oubliés dans la statistique que vous citez de 300 morts par overdoses de drogues par an en France ?
Ivan
Subsidiairement, plutôt que supposer gratuitement que la dépénalisation ferait augmenter la consommation, ne serait-il pas plus simple de vérifier que la prohibition a bien été suivie par une baisse de la consommation et des dégâts associés, comme promis à l'époque par les prohibitionnistes ? Pourquoi spéculer sur l'avenir quand la réponse se trouve dans le passé ?
RépondreSupprimerDe même chaque escalade de la prohibition (comme la loi de 1970 en France) a-t-elle dûment suivie par une nouvelle baisse de la consommation ?
Et si on constate l'inverse, ne faut-il pas se demander si le prohibitionnisme ne serait pas une religion, comme l'européisme ? Les européistes se prévalent du désastre causé par chaque étape de l'intégration européenne pour réclamer l'étape suivante. Comme les prohibitionnistes qui se prévalent du désastre causé par chaque escalade de la prohibition pour réclamer la suivante.
Ivan
Je serais pour la dépénalisation mais avec monopole du seul corps de métier diplômé et qualifié pour distribuer des substances inscrites au tableau B : les pharmaciens. Avec un fichier unique pour contrôler les doses délivrées (donc impossible de se balader de pharmacie en pharmacie).
RépondreSupprimerCela aurait de nombreux avantages :
- Faire crever le trafic ;
- Éviter les produits coupés au plastique par les racailles ;
- Faciliter l'usage médical (cancer).
Et bien sûr, pas question de donner les pharmacies aux salopards de Leclerc et Auchan qui bavent en voulant franchiser (asservir) ce métier indépendant.
D'accord avec vous sauf sur un détail : l'herbe devrait être vendue par les herboristes et non par les pharmaciens.
SupprimerMais on a supprimé le diplôme d'herboristes (comme celui de gynécologue) sous prétexte d'harmonisation européenne... enfin, c'est un autre débat.
Ivan
Non, c'est le même débat ! Les herboristes devraient être réhabilités.
SupprimerIl est à noter que la pharmacie comprend une formation de botanique.
Prohiber une substance au nom de ses seuls inconvénients, tandis qu'elle comporte aussi des avantages est franchement stupide. Le cannabis présente des vertus thérapeutiques, relaxantes, ludiques, stimulantes tout comme l'alcool, selon la dose et la connaissance du produit, et ce crétin des Alpes d'Herblay veut promouvoir sa pénalisation.
RépondreSupprimerSi il fallait pénaliser tout ce qui est à la fois bénéfique et potentiellement dangereux, alors il faudrait interdire des tonnes de choses.
@ Axel
RépondreSupprimerBien vu
@ Anonyme 15h07 & 20h41
La corrélation est simple : légalisation du cannabis = plus de consommation de cannabis, mais aussi de drogues dures. Donc, en simplifiant quelque peu mon raisonnement, refus de légalisation du cannabis. Où ai-je dit que j’excluais les psychotropes pharmaceutiques ? Votre détournement politicien du débat, digne d’un Copé ou Valls, c’est un nuage de fumée, un refus de débattre qui montre que vous n’êtes pas solide sur votre position. Enfin, je n’ai jamais dit non plus que je souhaite envoyer en taule les consommateurs. Votre argumentation est à la hauteur de votre ton.
Beaucoup d’inconvénients que j’ai pointés. Où sont les bienfaits ?
@ Yvan
Sur la situation au Colorado. Je parlais de délinquance, et non de crime.
https://www.letemps.ch/monde/2014/07/04/cannabis-ravages-colorado
Sur ma spéculation, il y a deux options :
- Soit, le plus probable, on mettait des limites strictes à la composition du cannabis légal, et le trafic pourrait se reporter vers des cannabis plus forts
- Soit on ne met pas de limites, et alors, on légalise des drogues dures en réalité
Sur la croissance de la consommation de drogues dures, je vous renvoie aux statistiques, qui le démontrent assez largement. Si l’interdit explique en partie cette consommation, notamment pour les jeunes, alors légaliser risque de seulement changer les produits interdits consommés.
Sur l’alcool, bien sûr, il y a des problèmes, à traiter. Mais parce que l’alcool peut créer des problèmes (de manière moins fréquente il me semble, surtout en fonction des alcools), il ne faudrait pas s’opposer à la légalisation du cannabis. Désolé, je ne comprends pas la logique.
Pas du tout d’accord sur la question de la prohibition. Votre raisonnement colle à une époque libertaire, mais il ne vaudrait sans doute pas dans une époque où l’on comprendrait l’interêt des interdits.
@ Rodolphe
Pas d’accord sur le trafic : d’abord, il peut continuer sur les drogues dures, ou sur des variétés plus dures de cannabis (et, à moins de ne pas taxer le cannabis, sur le cannabis régulé pour échapper aux taxes…)
Je partage l'avis de Laurent, la légalisation de cette DROGUE, car c'en est une, serait une grave erreur. Que l'on ne prétende pas qu'elle n'a pas d'effets négatifs et que ceux qui fument ne deviennent pas accrocs; j'ai connu des personnes qui consommaient ce type de substance et dont on voyait la nocivité de celle-ci sur leur état psychologique.
RépondreSupprimerEt moi, je suis navré que ce débat sur la légalisation du cannabis soit à nouveau agité.
RépondreSupprimerJ'y vois une tentative d'évincer les débats autrement plus conséquents, comme le rapport à l'Europe, à la mondialisation libérale, à la dictature soft des ultra-riches à travers les lobbys et les paradis fiscaux (dsl Laurent je reste sur le terme connu de tous, je n'y vois pas de pb majeur).
Ou encore la crise écologique, la dépendance au pétrole, la réalité du nucléaire, l'artificialisation des terres.
Les socialistes, même les faux nouveaux Montebourg et Hamon, n'ont aucune vision, aucun projet de société.
Ils avancent leur "petit" programme, compilation de mesurettes ou de leurres démagogiques, comme à leur habitude.
Je prédis un fiasco assez énorme pour cette primaire, à la hauteur de la déception et du manque d'entrain légitime qu'ils ont généré.
Le problème, c'est que dans le panorama des présidentiables, il n'y en a pas qui me paraissent vraiment à la hauteur des enjeux.
Mélenchon a encore ma faveur, mais je perçois tous les travers de sa posture et ses faiblesses de caractère. Il ne me parait pas capable de rassembler au delà de son camp. Il a peu de chances d'être au deuxième tour. Un peu plus si Valls emporte la primaire.
Je suis orphelin d'une candidature Hulot, même si c'est vrai qu'à l'inverse de Mélenchon, il était un peu trop bisounours. J'ai la certitude qu'il a renoncé à la candidature sous des pressions insidieuses.
Cordialement
Il est essentiel de réfléchir à partir de données stables basées sur le bon sens et non sur des opinions « simplistes » rabâchées à travers une propagande incessante : « la prohibition a échoué », « la guerre à la drogue est un échec, place à la paix », « il faut couper l’herbe sous les pieds des dealers », « il faut assécher les réseaux criminels », « il faut attaquer les dealers au portefeuille »… Etc.
RépondreSupprimerSi c'était la "prohibition" qui est la cause de cette consommation, comment pourrait-on expliquer que les pays qui ont une législation très stricte sur ce sujet comme la Suède, la Finlande, la Norvège, la Grèce, Chypre, la Roumanie… Bref les autres pays d'Europe qui ont une législation similaire, soient les pays où la consommation est la plus faible d’Europe (moins de la moitié de la moyenne européenne) ?
Comment pourrait-on expliquer que la consommation de cannabis ait baissé pendant 8 années consécutives (de 2005 à 2012) alors même que la loi n'a pas changé depuis 1970 ?
Pour qu’une société puisse survivre, il est indispensable que le comportement de ses membres soit régi par des lois. Ces lois sont faites pour protéger l’individu comme les membres de la société afin d’en assurer la survie.
Comme exemple simple, on pourrait se demander ce qui se passerait s’il n’y avait pas de code de la route : bien sûr que de griller un feu rouge pourrait n’avoir aucune conséquence s’il n’y avait personne de l’autre côté ! Ceci pour répondre à ceux qui disent que « fumer un joint de temps en temps chez soi est sans danger pour les autres », ce qui, au demeurant est faux et témoigne d’une profonde ignorance de ce qu’est le cannabis.
Mais accepteriez-vous de circuler en voiture si le code de la route n’existait pas, si vous risquiez à chaque virage de trouver quelqu’un en face de vous ?
La nécessité d’une loi qui interdise les comportements dangereux s’impose donc d’elle-même de par le simple bon sens.
Il reste donc à décider si « oui » ou « non » le cannabis est dangereux pour la société…
Et là TOUTES les études scientifiques sérieuses le confirment : le cannabis est dangereux pour l’individu comme pour la société dans laquelle il vit ! Et ces dangers sont pour la plupart largement sous-estimés, voire ignorés par la plupart des gens, qui sont abreuvés sans cesse par une propagande qui est loin d’être innocente !
Pour parler des dangers de la consommation de cannabis il y a :
• Les conséquences physiques,
• Les conséquences psychiques et
• Les conséquences génétiques c’est à dire qui vont altérer les générations futures.
Tout cela est su, documenté et ne peut être remis en cause : les conclusions des études ne sont pas de vagues conditionnels mais des certitudes.
Toutes les expériences de légalisation/dépénalisation qui ont été tentées à travers le monde se sont soldées par un échec cuisant et n’ont jamais fait diminuer la consommation. Comment pourrait-on imaginer qu’il en serait autrement en France ? Comment peut-on raisonnablement ignorer les multiples tentatives en ce sens, en particulier pour les états des USA qui ont légalisé récemment ?
Je ne parle pas ici des "fanfaronnades largement relayées par les médias concernant "le pognon qu'ils gagnent" mais de statistiques réelles concernant l'évolution de la consommation depuis la légalisation : les résultats sont sans appel ! Voir le rapport officiel de l'HIDTA du 1er septembre 2016 sur les conséquences de la légalisation au colorado...
https://learnaboutsam.org/wp-content/uploads/2016/11/SAM-report-on-CO-and-WA-issued-31-Oct-2016.pdf
Cette compilation émane de SAM : Reviewed by researchers from: University of Colorado at Denver
Johns Hopkins University, Harvard Medical School, Children’s Hospital Boston, University of Kansas.
Elle comprend des références des organismes gouvernementaux tels que : Colorado Department of
Public Safety, NSDUH state, Denver Police Department...
Tout le monde raisonne à l'envers :
RépondreSupprimer-comme si la prohibition était l'état normal, naturel, ancestral de notre société, et la liberté une utopie proposée par des extrémistes libertaires apparus tardivement, un saut dangereux vers l'inconnu,
-comme si c'était donc les antiprohibitionnistes qui avaient des comptes à rendre à l'avance aux citoyens pour justifier leur revendication.
Or c'est l'inverse qui est vrai.
-en matière de drogues c'est la liberté qui a toujours été l'état normal de notre société, depuis la préhistoire jusqu'au début du siècle dernier,
-alors est apparu un puissant mouvement prohibitionniste, je dirai totalitariste, venu des USA, qui a d'abord fait ses dents sur l'alcool avec les résultats que l'on sait, avant de s'attaquer aux fumeurs de chanvre indien ou d'opium pour se venger de son fiasco sur l'alcool, et sans jamais réussir à faire mieux,
-le prohibitionnisme n'est pas une idéologie française, il n'a pas sa place dans notre tradition, il n'a pas plus de légitimité chez nous que le salafisme wahabite,
-les prohibitionnistes ont convaincus les citoyens de consentir d'énormes sacrifices, en terme de liberté individuelle, de vie privée et d'impôts, en leur promettant que cela favorisera l'intérêt général en terme de sécurité et de santé publique,
- les antiprohibitionnistes n'exigent aucun sacrifice des citoyens, ce n'est pas à eux de rendre des comptes, de prouver à l'avance que la liberté, état normal de la société, est moins mauvaise que l'oppression,
-c'est au contraire aux prohibitionnistes de rendre des comptes, de prouver aux citoyens que les énormes sacrifices qu'ils leur ont extorqués n'ont pas été vains : donc que les drogues frappées de prohibition faisaient plus de dégâts chez nous avant d'être interdites, qu'il y avait plus d'overdoses, plus d'accidents, plus de crimes, plus de corruption etc avant l’entrée en vigueur de la prohibition,
C'est la liberté qui est l'état naturel du peuple français, son identité même, jusque dans l'étymologie, et pas la prohibition. Rien n'est moins français que la terreur obscurantiste des ayatollahs de la bigoterie étatsunienne protestante qui défonce en pleine nuit les portes d'entrée des domiciles privés, fouille dans les slips et les chaussettes, installe des micros et des caméras partout, prélève les urines et les salives pour contrôler la vie privée des individus...
à part peut-être l'obscurantisme de la secte wahabite.
D'ailleurs est-ce une coïncidence si ces deux là s'entendent comme larrons en foire ?
"Mais parce que l’alcool peut créer des problèmes (de manière moins fréquente il me semble, surtout en fonction des alcools), il ne faudrait pas s’opposer à la légalisation du cannabis. Désolé, je ne comprends pas la logique."
Là encore vous inversez les rôles : ce n'est pas moi qui défend la prohibition de l'alcool, c'est vous qui défendez celle du chanvre indien. Mes postions sur ces deux drogues sont cohérentes, pas les vôtres.
Je vous aime beaucoup LH mais vous ne parviendrez pas à me faire croire que la reine Victoria était une égérie hippie échappée de Woodstock parce qu'elle consommait du chanvre indien, ni que le peuple français a été un ramassis d'utopistes libertariens ébouriffés pendant presque toute son histoire depuis Cro-Magnon jusqu'au début du siècle dernier quand enfin la lumière est venue d'outre-atlantique sous la forme de l'idéologie prohibitioniste, comme les arabes qui vivaient soi-disant dans les ténèbres de l'ignorance jusqu'à ce que l'islam leur apporte la révélation de la connaissance à la pointe de son épée.
La prohibition restera dans l'histoire nationale une parenthèse détestable violant l'identité et le caractère profond de notre peuple. Plus vite nous la refermerons mieux cela vaudra.
Celui qui a fait une erreur et ne la corrige pas commet une deuxième erreur (Confucius)
Ivan