Encore merci
à Natacha Polony d’avoir
révélé cette triste pépite dans sa revue de presse. Parce
qu’ils respectent des normes plus strictes que les bananes prétendument Bio de
la zone dollar, les producteurs des Antilles avaient prévu une campagne « la banane française, mieux que bio, c’est
possible ». Mais dans
la France de 2017, cela n’est pas possible. Merci à l’UE et aux traités
qu’elle signe.
Le
libre-échange du bio plein de dérivés du pétrole
Logiquement, les
producteurs de Guadeloupe et Martinique voulaient lancer une campagne affirmant
« la banane française, mieux que
bio, c’est possible », que je vous invite à partager le plus
largement possible. Malheureusement, un syndicat de production bio, le Synabio,
préfère protéger la réputation de son label que la santé des consommateurs,
sans même parler d’une certaine forme de justice et de morale. Il
a donc saisi en référé un tribunal qui a ordonné aux producteurs de cesser leur
campagne, sous peine d’une amende de 50 000 euros par jour et par infraction !
En cause, les règles dites d’équivalence qui imposent d’accepter un label bio
étranger même si les normes ne sont pas les mêmes.
Encore un
nouvel exemple des
règles calamiteuses et dangereuses négociées par cette détestable commission
européenne, avec le soutien d’une majorité de notre classe politique. Non
seulement, le libre-échange prôné par Bruxelles peine à protéger les
consommateurs (les normes
françaises du bio sont plus strictes que les règles européennes, qui sont
elles-mêmes plus strictes que les règles des autres pays), mais il créé l’opacité
en permettant une utilisation injuste de ce label, tout en pénalisant nos
producteurs qui se battent avec des règles plus contraignantes que la
concurrence. Et pour couronner le tout, quand ils veulent informer les
consommateurs, la justice les menace d’une amende !
Dans ce monde
kafkaïen, qui
plaide toujours plus pour une sortie totale et immédiate de l’UE, la chose
que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est agir par notre consommation quand
nous le pouvons, en choisissant des produits français, qui restent la meilleure
garantie de qualité, outre les bienfaits sociaux et économiques.
#SoutienàlabananedesAntilles #Boycottdelabananedollar
Un réconfort dans tout ça: Asselineau a ses 500 signatures, et plus.
RépondreSupprimerLe pire c'est que la pub censurée est parfaitement anodine.
RépondreSupprimerIvan