Cette année,
il semble acquis que Marine Le Pen sera, comme son père en 2002, au second tour
des élections présidentielles. Mais les
sondages en vue du second tour semblent indiquer, à date, qu’elle serait très
largement battue par Emmanuel Macron, jusqu’à 65% ! Même si les
sondages doivent être pris avec des pincettes, il semble que le
plafond de verre des régionales soit toujours là.
Une
complète impasse politique
Bien sûr, les
sondages se sont souvent trompés, mais là, les écarts sont trop importants pour
ne pas être pris en compte, d’autant plus qu’ils confirment ce
qui s’est passé aux régionales et que les protagonistes sont largement
connus. D’ailleurs l’enquête
régulière du Monde sur l’adhésion des
Français aux idées du FN démontre une grande stabilité dans le temps :
32%, comme
en 2013… et comme en 1991 ! Un
fort rejet de ce parti subsiste malgré les campagnes de dédiabolisation,
58% le jugeant dangereux pour la démocratie, une barrière sans doute
infranchissable pour espérer
parvenir au pouvoir, d’autant
plus que 72% des Français sont opposés, à date, au passage de l’euro au franc.
Bref, même
s’ils ont progressé ces dernières années, le
FN et Marine Le Pen restent dans une position où ils restent loin du pouvoir.
Et plus que les
affaires qui les rapprochent des autres partis ou les
innombrables autres raisons, je persiste à penser que la très grande
faiblesse de leur argumentation économique joue un rôle non négligeable, surtout
pour un parti qui propose des changements aussi fondamentaux que le retour à
une monnaie nationale, la sortie de l’UE ou du protectionnisme. Et pour avoir
vu l’intervention
de Marine Le Pen à L’Emission Politique, ou entendu son responsable du
projet, Jean
Messiha, lors du grand rendez-vous d’Europe 1 dimanche matin, je ne vois
pas de progrès.
Pourtant
économiste, ce
dernier a été incapable de répondre à des questions faciles, basiques, et pas
nouvelles sur la dévaluation du franc, la baisse de pouvoir d’achat ou l’impact
sur la dette, se contentant de répondre que cela nous libèrerait. Très très
court pour répondre à la
peur que distillent les partisans du veau d’or européen. En outre, l’idée
d’une sortie étalée sur plusieurs mois est complètement absurde, une
mauvaise idée du FN à ce sujet de plus… Avec de tels avocats, pas
étonnant que l’idée stagne dans l’opinion. Et sur France 2, Marine
Le Pen s’est contenté de citer en exemple Trump sur le protectionnisme, un
peu court à nouveau étant données les limites de son action.
Finalement, devant
tellement de superficialité dans l’argumentation, j’en viens même à me demander
si la famille Le Pen souhaite véritablement le pouvoir et si elle ne se
contente pas de vivre confortablement sur la rente politique que leur offre
leur mouvement.
Par respect pour les paysans et toute ses personnes qui se suicident à cause de politique ultra libéral , je voterais blanc en cas de deuxième tour entre Le Pen et Macron ou Fillon ...
RépondreSupprimerJe ne suis pas un assassin ...
Blanc, ce qui ne sert a strictement a rien autant ne pas aller s'emmerder a voter.
SupprimerSur que Messiah n'est pas bon du tout (je l'ai ecoute sur BFM) mais Macron ne s'est pas encore pris une Lepen (ou meme Fillon) dans un debat, deplus le FN fait tres souvent mieux que les sondages aux presidentielles.
RépondreSupprimerDeplus le France n'est pas a l'abris d'un attentat islamique proche du scrutin.
L'avantage du FN est que c'est de tres loin le parti des jeunes, les vieux votent LR ou Hammon.
Le rapport est plutôt de 60%/40%.
RépondreSupprimerA comparer avec les 80%/20% de 2002. Le plafond de verre a bougé...
Les débats entre les candidats n'ont pas encore eu lieu, rien n'est joué.
Quoique en dise la gauche (A. Fillippeti,M.Valls, M. Aubry etc...) , une majorité se reportera sur E. Macron pour ne pas voir M Le Pen gagner l'élection ou encore la freiner dans sa progression au 2ème tour. J'irai jusqu'à dire qu'une part riquiqui des électeurs de JL Mélenchon pourraient aussi donner leurs votes à E. Macron. Rien ne bouge, rien ne change...
RépondreSupprimerBonne journée
Sylvie
Complètement d'accord avec vous ! Ils suivront Macron, j'y ajouterai aussi les Verts. Pour les 2 raisons que vous mentionnez mais aussi car ils savent que Macron leur garantira leurs mandats.
SupprimerBonne soirée
L'Anonyme du jour
Malheureusement Marine Lepen est elle aussi très faible en économie. C'est pourquoi Emmanuel macron (le probable futur président de la république) ne devrait avoir aucune difficulté à l'enfoncer le jour où ils débattront.
RépondreSupprimerD’autant que le projet du FN tel qu’il est connu ne tient pas la route pour sortir la France de l’Euro. Il veut revenir aux monnaies nationales en laissant l’Euro comme monnaie commune. C’est un système où seul l’Euro continuerait d’être côté dans le régime des changes flottants mais dans ce cas il faut mettre les pays membres de la zone euro d’accord pour un système de parité fixe des monnaies nationales par rapport à l’Euro, sachant que les pays qui acceptent une parité plus élevée que d’autres acceptent de se mettre en situation de handicap par rapport aux autres. Ce qu’ils ne feraient pas volontiers et donc le système de l’Euro couplé à des monnaies nationales, s’il y avait un accord là-dessus, ce qui semble quasiment impossible, se ferait dans un cadre budgétaire et autre, tout aussi contraignant, voir plus que l’Euro actuel en monnaie unique, ce que le FN ne voit pas en faisant cette proposition qui est sans doute faite pour rassurer, mais qui ne tient pas la route.
La seule solution raisonnable en sortant de l’Euro est de mettre la monnaie nationale dans le régime des changes flottants, situation actuelle de l’Euro, et des monnaies des pays développés. Mais dans ce cas on ne présente pas un programme dépensier avec taxes sur les importations, taxes sur les travailleurs étrangers car, même si on fait les choses plus raisonnablement, il faut s’attendre, à ce qu’il y ait un effondrement du taux de change de la monnaie nationale, ne serait-ce que par exagération de marché dès que la sortie de l’Euro est intervenue. Mais même sans exagération de marché il y a des facteurs économiques qui permettent de prévoir une forte dépréciation du Franc : désindustrialisation prononcée de la France, déficits budgétaires, courant et commerciaux importants et chroniques. C’est ajustement par le taux de change devrait se faire, le fait qu’il ne se fasse pas présente, à la longue, plus d’inconvénients que le fait de l’éviter en restant dans l’Euro, mais il faut savoir le gérer, notamment en terme d’inflation. Le programme du FN prévoit que tout ira, pour le mieux dans le meilleur des mondes en cas de sortie de l’Euro, en réalité ce serait une transition délicate où l’amateurisme de ceux qui dirigent doit être exclu et où leur connaissance en économie devrait être au maximum !
rien de bien nouveau c'est juste revenir au bon vieux SME ou ECU
SupprimerLe problème économique est avant tout un problème de contrôle de la création monétaire. Aucune monnaie flottante ne resistera à l'épreuve du temps. Depuis 1971, le dollar est une "fausse monnaie" (voire même avant car la convertibilité-or n'existait plus depuis longtemps et de Gaulle l'avait dénoncé dès 1965) Avec ce système délirant, on est arrivé à une dette monstrueuse augmentée encore par la folie des Banques Centrales. Le jour ou la "monnaie-dette" sera remplacée par la "monnaie-valeur", les choses reviendront économiquement "normales" au bout d'un certain temps.
Supprimer« Lowcarber » ni le le serpent monétaire, ni le SME(ECU) n’ont résisté, je pense que le FN est au courant, s’il ne l’est pas ça serait grave ! En réalité le système de la monnaie commune serait autre chose destiné à éviter la spéculation sur les monnaies nationales ayant aussi la monnaie commune, en faisant en sorte que les marchés financier ne traitent que la monnaie commune, pas les monnaies nationales qui y participent, car c’est ce qui a amené l’effondrement du SME en 1992. Seul l’Euro serait traité par les marchés financiers, dans le cadre de la monnaie commune, mais ça suppose un cadre extrêmement contraint autant que l’Euro actuel, voire plus.
Supprimerhttp://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/presidentielle-2017-le-retour-a-l-ecu-voulu-par-le-fn-est-il-serieux-628563.html
de tout facon une fois que le France (et automatiquement l'Italie & Espagne/Portugale) sort de l'Euro, il n'existera plus.La zone DM restera au nord de l'europe.Il n'est pas possible de continuer avec le satus quo qui fait que la quasi totalite du deficit commercial Francais est avec Allemagne.
SupprimerLa raison pour laquelle le SME a pris fin en 1992 – 1993 est tout simplement lié à la raison pour laquelle on dévalue la monnaie dans un système de taux de change fixes, je cite :
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9valuation
Dans un régime de change fixe, les autorités monétaires s'engagent à assurer la conversion de la monnaie à un taux de change défini. Elles disposent pour cela de réserves de change. Mais si ces réserves ne suffisent pas, le taux de change n'est plus tenable. Les autorités monétaires pratiquent alors des dévaluations à titre préventif, pour éviter de perdre toutes leurs réserves de change.
Comment est fini le SME européen en 1992 – 1993, pour rappel :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_mon%C3%A9taire_europ%C3%A9en
En septembre 1992, suite aux spéculations entrainées par un référendum sur l'Europe au Danemark, la lire italienne et la peseta espagnole sont dévaluées. La livre sterling britannique subit le même sort, et se voit éjectée par les spéculateurs à l'extérieur du SME, sous le coup des attaques de George Soros, un gérant de fonds spéculatif. À l'été 1993, le SME est à nouveau victime des attaques spéculatives de George Soros. La Banque de France épuise ses réserves en trois semaines pour soutenir le franc. La livre sterling et les monnaies qui composent le SME sont également fortement touchées. Il est impossible de respecter les marges de fluctuation. Ces dernières sont élargies à 15 % contre 2,25 % auparavant. Le système monétaire européen, de fait, prend ainsi fin à l'été 1993.
Il n’y a eu aucune dévaluation compétitive dans les années 90 contrairement à ce que disent certains. C’était des dévaluations effectués par des pays en difficulté économique dont les réserves de changes s’épuisaient à tenter de maintenir un système de parités fixes (celles fixées par le SME). Si leur monnaie était attaquée par les marchés financiers c’est parce que ces pays avaient des problèmes économiques. La dévaluation obligatoire qu’ils devaient faire amélioration leur compétitivité, mais présentait sans doute des inconvénients en terme de pouvoir d’achat. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
Quand on attend dire que ces dévaluations « compétitives » de pays économiquement malades (par exemple laurence parisot du MEDEF chaude partisante de l’EURO ou Michel Barnier) posaient des problèmes à la France, les chiffres de la balance commerciale de la France de l’époque démontrent que c’est faux. Article de libération du 26 février 1997 :
« La balance commerciale française, excédentaire depuis 1992, a atteint un nouveau record historique en 1996 avec un excédent de 122,3 milliards de francs, contre 97,8 milliards l'année précédente»
http://www.liberation.fr/futurs/1997/02/26/excedent-commercial-record-en-1996-sous-le-cocorico-les-couacsle-poids-de-la-france-dans-les-echange_195760
Aujourd’hui la France bat des records de déficits commerciaux :
http://www.latribune.fr/economie/france/la-france-affiche-un-deficit-commercial-record-en-janvier-656847.html
Note du FMI de 2008 : Régimes de change : « Presque toutes les économies avancées ont des régimes flottants, de même que la plupart des économies de marché émergentes » « Actuellement, 48 pays ont de facto des régimes d’arrimage ferme, 60 pays des régimes d’arrimage souple et 79 pays des taux flottants »
https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2008/03/pdf/basics.pdf
@Anonyme 14 mars 2017 à 17:27
SupprimerUn système de contrôle des capitaux permet d'éviter ces problèmes.
Mais il est clair que pour les dirigeants de l'UE, qui sont des religieux du néolibéralisme, cette idée est le diable.
"le FN et Marine Le Pen restent dans une position où ils restent loin du pouvoir"
RépondreSupprimerPas temps que ca, il sont sur une moyenne de 40% au second tour et la lepenisation des esprits est de plus en plus dans les thèmes de la droite ou souverainistes de tout poil.
Au delà des pourcentages "bricolés" des sondages, il y a une réalité. MLP est en tête des intentions de vote. Les régionales ont été biaisées par la haine irrationnelle des electeurs de gauche qui ont pensé que l'essentiel était d'écarter MLP du pouvoir, fut-ce en contradiction totale avec la démocratie dont ils se font par ailleurs les champions. La configuration de la presidentielle sera differente et je ne pense pas que les sympathisants de "droite" (ce qui ne veut pas dire grand'chose) votent massivement pour Macron, hologramme de Hollande. Au mieux, ils s'abstiendront mais la plupart des électeurs de Fillon votera MLP si duel MLP-Macron Si duel MLP - Fillon, cela peut être différent, encore que je ne vois pas une grande partie de la gauche voter pour lui.
RépondreSupprimerRejoignez-les donc pour les aider à renforcer leur argumentation, Laurent Herblay.
RépondreSupprimerMais surtout, je vois mal où partiront les voix de Mr Asselineau!! A moins qu'il ne soit encore présent au tour suivant!
RépondreSupprimerSur le plan économique, la sortie de l'euro vers le franc serait dans l'immédiat problématique par le fait que notre balance commerciale est déficitaire. L'angleterre a une balance équilibrée je pense et ils craignent moins le brexit que nous une sortie de l'europe.Retrouver le contrôle de la monnaie et le fait de financer des investissements par le biais d'avances de la banque de France serait-elle suffisant pour pallier au déficit commercial? qu'en pensent les lecteurs de ce blog?
RépondreSupprimerMerci de ne pas confondre l'Europe éternelle et cette zone administrative qu'est l'UE de Bruxelles!
SupprimerD'une part, voici la balance des biens par pays de l'UE, et vous constaterez qu'au contraire le RU est plus déficitaire que la France :
Supprimerhttp://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/File:International_trade,_2014%E2%80%9315_YB16.png
d'autre part, un retour au franc a pour but d'améliorer la balance commerciale. Donc votre argument n'est pas pertinent.
1) Vous parleriez de même d'un plafond de verre pour expliquer les scores du PCF de la grande époque ?
RépondreSupprimerOu plutôt d'un banal vote de classe ?
2) Les intérêts économiques de court terme d'une majorité de Français sont de garder l'euro et de rester dans l'UE. Point.
Ils préfèrent envoyer la France dans le mur s'ils peuvent garder leur petit confort encore quelques temps plutôt que de prendre le risque de perdre un peu de confort pour sauver le pays et son avenir.
La démocratie leur offre cette possibilité.
ps : même De Gaulle, héros absolu, au pouvoir, n'a fait que 55/45 face à un collabo décoré de la francisque.
Alors reprocher à Marine Le Pen, fille à papa, de faire 40/60 face à un type soutenu par tout le système (au niveau économique, politique, médiatique, judiciaire, etc) me parait légèrement immodeste...
ps2 : d'autant que la population française d'aujourd'hui est composée de beaucoup d'individus ne se considérant pas comme Français (à juste raison peut-être).
"Pourtant économiste, ce dernier a été incapable de répondre à des questions faciles, basiques, et pas nouvelles sur la dévaluation du franc, la baisse de pouvoir d’achat ou l’impact sur la dette, se contentant de répondre que cela nous libèrerait. Très très court pour répondre à la peur que distillent les partisans du veau d’or européen."
RépondreSupprimerOn ne répond pas à une peur irrationnelle savamment entretenue avec des arguments économiques. D'autant que la question de la souveraineté monétaire est plus une question politique qu'économique. Même si le FN recrutait un prix Nobel d'économie pour vanter sa politique économique, ça ne changerait rien, il continuerait à faire peur.
Je pense même que les gens ont davantage peur du "bordel" que des "antifascistes" déchaînés mettraient dans le pays et des émeutes prévisibles dans les banlieues que de la politique que Marine Le Pen tenterait de mettre en place.
Voyez l'effet qu'a déjà eu Philippot. Le FN est sans doute demandeur de personnes les aidant à élargir leur base électorale, et en retour cela leur donne la possibilité d'infléchir la ligne.
RépondreSupprimerSi la ligne de ce parti vous semble ne pas tout à fait convenir, vous pourriez donc y adhérer afin de la tirer dans le bon sens.
En tout cas, même si vos rêves les plus fous se réalisent et si Dupont-Aignan gagne des voix (mais vous l'avez quitté), il est clair que le FN ne va pas disparaître du paysage.
Et il est tout aussi clair qu'une percée d'un autre parti souhaitant une politique différente envers l'UE ne pourra pas se faire sans accords au moins implicite avec le FN, car c'est le même bassin électoral, que ça vous plaise ou pas.
Donc, il faudrait que vous sachiez ce que vous voulez :
- ronchonner dans votre coin que les gens sont méchants, gnagnagna
- ou faire évoluer la situation.
Dans le deuxième cas, je vois mal comment cela est compatible avec votre habituelle hystérie anti-FN.
Jeudi 26 janvier 2017, sur le plateau de TF1, François Fillon avait pris un engagement :
RépondreSupprimerAu 20 heures de TF1, François Fillon déclare qu'il renoncerait à l'élection présidentielle « s'il était mis en examen. »
Le prétendant à l’Elysée a assuré, jeudi soir, qu’il renoncerait « s’il était mis en examen » dans le cadre des soupçons d’emploi fictif de sa femme.
Signe que l’heure est grave, à peine deux mois après son triomphe à la primaire, M. Fillon a évoqué un possible renoncement, assurant qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle « s’il était mis en examen ».
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/27/fillon-le-candidat-de-l-honnetete-touche-en-plein-c-ur_5069865_4854003.html
Mardi 14 mars 2017 :
François Fillon est mis en examen pour détournements de fonds publics et abus de biens sociaux.
Le candidat de la droite à la présidentielle a été mis en examen le 14 mars pour détournements de fonds publics et abus de biens sociaux.
Le Parquet national financier (PNF) avait annoncé vendredi 24 février avoir ouvert une information judiciaire visant François Fillon, notamment pour les emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille.
@ Lowcarber
RépondreSupprimerMLP ne fait pas mieux que Messiah sur l’économie… Dans un pays qui vieillit, être le candidat des jeunes n’est pas forcément la meilleure idée. Paris et Berlin ont un droit de mort sur l’euro.
@ Moi
Bien d’accord pour dire qu’il a bougé…
@ Sylvie
Bien d’accord. Ainsi que tous les électeurs de Fillon allergiques à la sortie de l’euro… Et sans doute une part importante des électeurs de Mélenchon
@ Aonyme 11h28
En effet, il ne faut pas conserver de monnaie commune et il faut aller vite. Un flottement encadré (avec remise en cause de la libre-circulation des capitaux)
@ Anonyme 17h27
Merci pour les extraits. En effet, un contrôle des mouvements financiers et une taxe sur les transactions financières permettraient sans doute de dompter les marchés
@ Cliquet
MLP ne fait pas mieux qu’aux régionales, donc le second tour semble déjà perdu, comme il l’avait été fin 2015
@ André
Non, la Grande-Bretagne a une balance commerciale bien plus déséquilibrée que la nôtre. Il faut cumuler protectionnisme, contrôle de la banque centrale, retour du franc…
@ Kous
1) Bien vu. Le parallèle est intéressant vu que le PCF a été le premier parti de France, a fait 28%, mais n’a jamais été en position d’être autre chose que le partenaire d’une coalition
2) L’intérêt qu’ils pensent avoir…
3) Mauvais score dans la mesure où il est l’ancien ministre d’un gouvernement ultra-impopulaire et qu’il représente tout ce que les Français rejettent fréquemment
@ Marc-Antoine
On peut répondre que cela est faux et donner quelques raisons. Là, il laisse dire, en sous-entendant que ce n’est pas si grave parce que nous retrouverions notre indépendance.
@ Anonyme 17h43
L’issue, c’est un nouveau parti qui marginalisera le FN
Pour marginaliser le FN, il n'y a que Mr Asselineau et l'UPR!
Supprimer@Laurent
RépondreSupprimerBien d'accord avec toi sur le fait que la Lepen ne soit pas au top au niveau de l'argumentation économique, mais comme les journalistes en face sont tout aussi nullos, ça fait 1 partout la balle au centre et elle s'en est plutôt bien tiré jusque maintenant.
Concernant l'émission politique sur France 2, je l'ai trouvé plutôt bonne, à l'aise, plus sympathique que d'habitude. D'ailleurs les chiffres de fin d'émission lui était plutôt très positif, elle même s'en est étonnée, ce qui était plutôt marrant.
Je pense comme toi que pour cette fois elle ne passera pas, quelque soit le candidat en face d'elle, mais bon, ne sait-on jamais...
Au niveau du FN (comme du PS et LR), les années post présidentielles vont être très intéressantes (tout au moins d'un point de vue sociologique), surtout si c'est Macron qui passe.
Le FN va-t-il réussir à rester uni (la proportionnel pourrait l'y inciter), va-t-il exploser en 2 blocs (Philippot vs Marion M Lepen ?).
Quel suspense.
A suivre...
***Jacko***
Une tite chanson en l'honneur de notre ami le Mac, tout change et rien ne change, merci messieurs Noir Desir, un homme pressé : https://www.youtube.com/watch?v=3cXzMJqbFss
RépondreSupprimerUn jour en France est pas mal aussi, ça libére un peu la zic non ?
https://www.youtube.com/watch?v=LzHoZYextb8
***Jacko***
@Herblay 21h14
RépondreSupprimerMais il n'y aura pas de nouveau parti qui marginalisera le FN, c'est ce que je vous explique.
A supposer qu'un nouveau parti monte en puissance (ce qui ne sera pas le cas si les gens quittent DLF par exemple...), cela prendra plusieurs mandats et il restera toujours au moins un coeur d'électeurs du FN.
Donc d'une part vous n'éviterez pas la question de l'accord avec le FN, parce que vous êtes sur le même bassin électoral.
Et d'autre part, on n'a pas le temps : chaque année qui passe, de nouvelles choses sont transférées à l'UE, de nouvelles entreprises se barrent à l'international, et la population structurellement indifférente (au mieux) à la France parce qu'elle est importée du tiers-monde augmente (cf vote de ces catégories au Brexit avant toute manifestation d'hystérie : c'est un fait).
Plus vous attendez, plus vous rendez impossible un retour en arrière.
Donc la solution, c'est que les matamores qui savent, disent-ils, ce qu'il faut faire économiquement aillent au moins en débattre avec le FN.
Ou alors, qu'ils se taisent, parce que cela signifie qu'ils acceptent préférer la défaite de ce qu'ils disent défendre au dialogue avec le FN, comme les personnages de Houellebecq dans Soumission.
Il semble que le plafond de verre du FN soit désormais la menace supposée sur la valeur du patrimoine des retraités d'une sortie de l'Euro. En même temps, l'Euro est "calqué" sur la monnaie d'un pays vieillissant donc cela n'a rien d'étonnant.
RépondreSupprimerJZ
Tous les partis ont un plafond de verre. Qu'il soit à 20, 40 ou 60%. Celui du FN ne fait que monter années après années. Qui aurait cru un FN à 40% au niveau régional il y a 10 ans? (Au deuxième tour bien sûr).
RépondreSupprimerEnsuite Le Pen ne pourra être élue que lorsqu'elle incarnera vraiment l'opposition. Je veux dire par là, lorsque le PS et LR auront officiellement fusionnés (du moins une majorité des parlementaires, les autres prendront leurs retraites, disparaîtront de l'espace public ou rejoindront Le FN ou le PG).
L'objectif de Le Pen pour cette présidentielle n'est pas d'être élu, mais d'arriver au 2e tour face à Macron et de faire 40%. En dessous de 35%, ce serait une défaite, et au dessus de 45%, une grande victoire.
Macron président ne pourra avoir une majorité aux législatives. Il sera obligé de s'entendre avec LR pour former un gouvernement (et peut-être des gens du PS). C'est à ce moment là que commencera la fusion LR-PS sous la houlette de Macron. L'opposition sera incarnée par les dizaines (et peut-être la centaine) de députés FN.
Les élections intermédiaires feront encore monter le FN (et du coup son plafond de verre) ce qui lui donnera des départements (4 ou 5), mais surtout des régions (HdF et PACA), en plus de nouvelles villes.
Dans 5 ans, en incarnant officiellement l'opposition, avec un parti encore plus professionnalisé grâce à l'arrivée de nouveaux élu, et un Macron qui ne pourra prendre aucune décision majeure durant son mandat à cause de l'UE, Le FN devrait prendre le pouvoir.
@ Jacko
RépondreSupprimerNon, cela ne fait pas 1 partout car subsiste un fort doute que toutes les horreurs annoncées puissent se réaliser. Pour la partie que j’ai vu, elle a gagné en aisance et répartie, mais pas la moindre progression sur l’économie depuis 5 ans, ce qui en dit long, alors que c’est critique pour défendre de telles propositions.
En revanche, d’accord sur l’intérêt qu’auront les années post-2017 dans une telle configuration
@ Anonyme
Il n’existe peut-être pas encore, à moins qu’une des alternatives finissent par émerger
@ JZ
Pas faux
@ Anonyme
Assez bien vu, mais un parti peut aussi être très important, même le premier, sans jamais accéder au pouvoir, cf le PCF… Mais il est juste qu’une reconfiguration bipolaire lui serait très favorable, à moins qu’elle reste incapable de défendre ses idées qui font peur