dimanche 19 mars 2017

Le révoltant blanc-seing de l’UE sur le Roundup de Monsanto

Dans un monde idéal, on devrait pouvoir faire confiance aux agences étatiques chargées d’évaluer la non dangerosité de ce qui se vend et leur jugement devrait éteindre les polémiques. Malheureusement, nous ne vivons pas dans un tel monde, et le jugement prévisible de l’agence européenne des produits chimiques sur le glyphosate est légitimement accueilli avec la plus grande méfiance.



Un avis aussi superficiel que subjectif

En effet, comme l’avaient dénoncé des dizaines d’ONG il y a quelques jours, avant la publication de l’avis de l’agence européenne, ce jugement est entaché de deux problèmes majeurs. D’abord, on peut juger qu’il y a des conflits d’intérêt au sein même de l’agence. Ensuite, n’est-il pas suspect que le jugement d’une agence de l’OMS faisant du glyphosate un produit « probablement cancérogène » se soit basé sur des études publiques, transparentes et donc potentiellement aisément contestables, alors que les jugements contraires sont basés sur des études non publiques, souvent issues des industriels, sans la transparence nécessaire à la démocratie ? Ce deux poids deux mesures ne donne pas confiance, d’autant plus que, comme le rapporte le Monde, des révélations d’outre-Atlantique indiquent que Monsanto s’inquiétait en 1999 des risques de son produit vedette et montrent ses relations troubles avec les autorités.
 
En tout cas, ce long et mauvais feuilleton de l’autorisation du glyphosate présent dans le Roundup de Monsanto a le bienfait de montrer tout ce qui ne va pas dans ce monstre institutionnel européenne : opacité, conflits d’intérêt, prime aux intérêts des multinationales y compris sur la santé des citoyens des peuples européens. Une autre raison pour vouloir en sortir totalement.

2 commentaires:

  1. Blanc-sang, ca veut rien dire, retournez à l'école.

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  2. En mars 2003, l'historien Rémi Kauffer avait publié un article explosif dans le mensuel HISTORIA :

    « Quand la CIA finançait la construction européenne ».

    Mais ça, c'était en mars 2003.

    Depuis la publication de cet article explosif, HISTORIA a été racheté par Claude Perdriel. Claude Perdriel est un soutien de l'européiste Emmanuel Macron.

    Du coup, Claude Perdriel a censuré l'article « Quand la CIA finançait la construction européenne » !

    A cause de cette censure, plus personne ne peut lire cet article sur internet !

    Heureusement, des cyber-militants ont recopié cet article et ils l'ont mis en ligne.

    Vous pouvez maintenant le lire ici :

    https://drive.google.com/file/d/0B9N-94e_Ybg8RERlYUtxNXk0d28/view

    Non à la censure d'HISTORIA !

    Non à la censure des articles qui gênent les européistes !

    Non à une société de type « 1984 », comme George Orwell l'avait imaginé dans son roman !

    Non à l'excuse bidon que les européistes ont trouvée pour justifier cette censure : « pour des raisons techniques, le dossier CIA n'est pas disponible en ligne. »

    http://www.historia.fr/parution/mensuel-675

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