Bien sûr, ce
n’est pas nouveau, mais avec Wall Street qui ne cesse de battre des
records, dépassant
les 21 000 points cette semaine, entrainant
le CAC 40 au-delà des 5000 points, il faut se demander s’il s’agit d’une
simple bulle ou si cela reflète un
phénomène plus profond.
Toujours
plus de profits, pour les actionnaires
Il y a 4 ans,
The
Economist vantait les choix du nouveau patron
d’Unilever, favorable à un capitalisme moins court-termisme. Aujourd’hui,
une entreprise qui fait 26 milliards de chiffre d’affaires peut faire une offre
sur un groupe deux fois plus grand, pour 143 milliards ! Si l’opération a
échoué, The
Economist pointe que ce refus va imposer à
Unilever des changements : le géant de la grande consommation génère moins
de 20% de profit opérationnel contre 30% pour Kraft Heinz après le rachat par
3G, la nouvelle norme de ce capitalisme actionnarial insatiable,
comme
le réalise le leader de la bière.
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