Mélenchon
fait partie des choix possibles pour ceux qui souhaitent une véritable
alternative aux politiques des dits socialistes et de la droite, comme
le soutient David Desgouilles. Malgré
sa promesse d’une Sixième République, je me suis véritablement intéressé à
son discours, lisant son livre programme
« L’avenir en commun »
et regardant sa
prestation à l’Emission Politique.
Bilan.
L’internationalisme
libertaire tenté par la patrie
Bien des
constats sont justes, que ce soit sur les inégalités,
l’austérité, la direction néfaste de l’UE, les dégâts du libre-échange, la
pauvreté, l’urgence écologique ou les dangers des excès du consumérisme. Et
bien des propositions sont intéressantes. Retrouver l’expression « protectionnisme
solidaire » n’est pas pour me déplaire,
même s’il n’a pas repris les propositions que j’avançais en 2013.
Si une partie non négligeable des mesures proposées sont intéressantes,
paradoxalement son discours manque de pédagogie et d’explications globales et
macro, ne replaçant pas les centaines de mesures présentées en 83 points dans
un cadre suffisamment cohérent, clair et compréhensible.
La
proposition 4 évoque à la fois un « régime
parlementaire stable » et une Assemblée nationale élue à la
proportionnelle. Dommage de ne pas voir que les
institutions de la Cinquième République permettent un vrai changement,
quand la Sixième serait une véritable aubaine pour En Marche… De même, le discours sur le plan A et le plan B sur l’UE
manque de clarté. Après
l’épisode Grec, comment ne pas comprendre que le plan A, outre le fait
d’être totalement illusoire, n’est même pas souhaitable. L’UE
est mauvaise par nature, pour la démocratie, et pour la condition humaine.
Il n’y a qu’un plan souhaitable : sa disparition dans les poubelles de
l’histoire, le plus tôt possible, sans ambiguité.
Et
après l’épisode Tsipras, le doute existe vis-à-vis de la gauche radicale, qui
semble prête à solder tous ses idéaux sociaux et démocratiques sur l’autel
d’une foi internationaliste. Et entre son pas de deux sur l’UE et celui
avec le représentant d’un PS qui a tellement trahi, difficile de ne pas avoir
de gros doutes. Le logiciel patriote ne semble pas pleinement intégré par la
France Insoumise, dont le nom pourrait bien signifier qu’elle rassemble surtout
des internationalistes libertaires, certes progressistes, mais dont
on pourrait craindre, que, comme Tsipras, plaçés devant un choix entre des
parties de leur programme et la coopération internationale, ils mettraient
beaucoup d’eau dans leur vin.
Cela est
d’autant inquiétant que l’on retrouve dans ce programme bien des idées de cette
gauche libertaire (légalisation
du cannabis, absence complète d’un volet sanction sur l’insécurité,
discours sur l’immigration) qui est finalement depuis des décennies,
consciemment ou pas, l’alliée des ultra-libéraux. Je
continuerai à le suivre dans cette campagne, mais, pour l’instant, je ne
suis vraiment pas convaincu.
Je crois qu'il y a une difficulté pour la gauche à dire tout de go qu'elle va quitter l'UE, c'est un discours qui serait perçu comme nationaliste et la sortie de l'euro fait encore peur à beaucoup d'électeurs. Le plan A est là pour rassurer mais il est clair qu'il est voué à l'échec.
RépondreSupprimer"absence complète d’un volet sanction sur l’insécurité, discours sur l’immigration"
RépondreSupprimerA mon sens, c'est le gros point noir du programme de JL Mélenchon. Il y a de véritables crispations au sein des habitants de ce pays sur ces questions. Je ne dis pas volontairement Françaises et Français, car la question de l'insécurité et de l'immigration a débordé le cadre du Français et de la Française électeur. Les citoyens européens vivant en France, des étrangers de pays tiers ayant choisi la France se posent aussi ces questions. Venant d'une famille d'émigrés et d'immigrés où il y a eu des mariages mixtes, où certains ont gardé leurs nationalités etc..., l'insécurité ils la voient régulièrement à l’œuvre et s'offusquent qu'un Etat comme la France reste quasi tétanisée face à cet enjeu sociétal et social, l'immigration incontrôlée leur pose question quand eux sont entrés légalement, bossent, paient des impôts, leurs enfants ont la nationalités française et suivent une scolarité normale etc...etc...
JL Mélenchon est complètement hors-sol sur ces questions. Résultat: M Le Pen parvient à convaincre des étrangers qui n'ont pas le droit de vote (sauf pour les Européens aux élections UE et municipales)sur la question de l'immigration et de l'insécurité. Si on ajoute la laïcité (dont ma famille est très attachée même les membres n'ayant pas la nationalité française. Pour la laïcité c'est...moderne !).
Lolo
Le FN en vient même à avoir des articles favorables dans le NYT, à cause de cette question :
Supprimerhttps://www.nytimes.com/2017/03/01/opinion/can-populism-take-paris.html?_r=0
Notez la critique ouverte de la politique de Merkel...
(NB L'éditorialiste en question représente le courant républicain au NYT, donc c'est un conservateur, mais ce n'est pas un fou furieux comme il y en a là-bas.)
Mais Lolo (Herblay) s'est engagé quand il était jeune du mauvais côté, ie dans une défense (d'ailleurs mollassonne) de l'immigration pour ne surtout pas être confondu avec le FN.
SupprimerDe ce fait, il a un peu de mal à faire le quart de tour en pivotant sur les talons qui s'impose (à droite...droite!).
C'est tout le problème de la droite hors FN, qui va devoir admettre qu'elle nous a collé dans la merde simplement par peur d'être considérée comme xénophobe.
Notez que ce sont des gens qui se réclament du gaullisme, c'est à dire du courage.
Tres bon article, tout en nuances ... Il faut bien reconnaître que Melanchon fait une bonne campagne, pleine d'idées ; au fait, quel est le programme de Nicolas Dupont-Aignan ?
RépondreSupprimerL'idée de faire une assemblée constituante populaire me semble indispensable. Il ne faut surtout pas laisser ça aux "professionnels" et aux lobbies.
RépondreSupprimerLa suppression de l'immunité parlementaire et l'obligation pour les élus de continuer à exercer à temps partiel un vrai métier dans la vie réelle sont des nécessités.
En effet, avant de voter à tour de bras des sales lois répressives, des contraintes, des normes, des interdits qui nous pourrissent la vie, ils y regarderont à deux fois puisque ça leur pourrira aussi la vie et les soumettra à la même répression implacable qu'ils votent pour les autres.
S'y ajoute, bien sûr, la limitation du nombre de mandats et l'interdiction du cumul (on ne peut avair 4 djobes à temps plein et 4 salaires, ni travailler ainsi 32h00 par jour). D'accord aussi pour la révocation des élus en cours de mandat.
Êtes vous sûr que ce sont les élus les ennemis ?
SupprimerLes gens du privé sont infiniment mieux payés qu'eux, si vous les fragilisez vous les mettrez simplement dans la main des partis et sous l'influence des lobbys, encore bien plus que maintenant.
Il faut peut-être arrêter de se défouler sur eux. La crise d'adolescence, ça n'a qu'un temps, non ?
Non, il y a bien un problème. Cf les lois sur les semences, cf les fermetures des petits laboratoires médicaux ruraux, cf les lois qui imposent des éthylotests et des gants "homologués" (des copains des politiques, en fait), cf le nouveau contrôle technique auto de 2018 pour obliger les gens à acheter des bagnoles neuves (même pas fabriquées en France), cf les lois liberticides...
SupprimerVous ne ferez pas croire qu'ils votent tout ça sans en avoir conscience.
Ce qui est remarquable dans la campagne de Mélenchon c'est qu'il aborde dans ces meetings de nombreux sujets de façon claire et pédagogique en s'adressant à l'intelligence de ses auditeurs. Après on est d'accord ou pas mais il faut lui reconnaitre ce mérite et celui d'avoir un programme plutôt réaliste et en rupture avec le système néolibéral et européiste.
RépondreSupprimerJe partage très bien vos réserves à l'égard de JLM mais cependant en ce 2 mars il me parait souhaitable d'avoir un vote stratégique en faveur d'un candidat le plus susceptible d'arriver au plus au niveau de la présidentielle pour battre Hamon voire la bulle Macron. Il ne me semble pas en mesure de se qualifier pour le second tour mais si tel était le cas il serait aussi en mesure de battre MLP. Sa proposition la plus contestable est la 6è République dont la mise ne oeuvre est incompatible avec une vraie renégociation des traités européens face à des adversaires qui feront tout pour le tuer au moins politiquement. Ce serait leur faire un cadeau royal. Il s'affaiblirait et perdrait comme Tsipras, capitulerait puis serait défait lors d'un éventuel référendum.
Comme dit un adage "faute de merles on mange des grives" tel pourrait être l'une des raisons de voter pour Jean-Luc Mélenchon.
RépondreSupprimerJeudi 2 mars 2017 :
RépondreSupprimerDéfections en série après le maintien de François Fillon dans la course à l'Elysée.
Des ténors des Républicains, des sarkozystes, des centristes, et même des membres de son équipe lâchent François Fillon, qui veut poursuivre sa campagne, coûte que coûte.
Qui a fait défection ?
http://www.francetvinfo.fr/politique/francois-fillon/affaires-fillon/defections-en-cascade-apres-le-maintien-de-francois-fillon-dans-la-course-a-l-elysee_2076867.html
Mélenchon est une arnaque, un leurre toléré et protégé par le système car il joue son jeu, en soi-disant proposant un programme de "gauche de la gauche", comme Besancenot en son temps.
RépondreSupprimerSous ses airs bravaches, c'est un matamore qui perdrait les pédales et se coucherait à la première difficulté venue.
Son embroglio sur le plan A et le plan B en ce qui concerne l'Union Européenne est du grand n'importe quoi.
Comment faire confiance à un gars qui a été sénateur PS pendant près de 30 ans, a été ministre sous le gouvernement Jospin (celui qui a le plus privatisé, DSK à la manoeuvre), et qui parle encore de Mitterrand avec des étoiles dans les yeux et un sourire béat ?
Très peu pour moi.
Quand on le voit parler aux gens dans la rue, il est d'une suffisance incroyable. C'est lui qui a raison, qui sait tout, style professeur des années 60.
Comme personne, je le trouve arrogant et insupportable.
Son équipe de campagne et son électorat ne représente pas du tout les ouvriers ou employés. C'est bobo land.
Je pense qu'ouvriers et employés savent intuitivement qu'il ne les représente en rien.
Et Mélenchon sait parfaitement qu'il n'a aucune chance de gagner. Il se fait juste plaisir pour ne pas se faire chier à 65 balais car il est piqué à la politique, tout en profitant quand même tranquilos de ses diverses retraites d'âme damnée du système.
***Jacko***
"regardant sa prestation à l’Emission Politique"
RépondreSupprimerJ'ai de la sympathie pour Mélenchon mais j'ai trouvé sa prestation à l'émission de France 2 assez désastreuse. Dès qu'il est mis face à des interlocuteurs pugnaces, il se désintègre, s'énerve, multiplie les gaffes.
Mélenchon a du charisme et de l'éloquence mais il n'a pas l'étoffe d'un Président de la République.
Ah, c'est exact... Mélenchon président, ce serait plus le même style que ce que nous avons connu depuis quelques mandats. Mais n'est-ce pas ce que réclame la majorité des gens de tous bords actuellement?
Supprimer"L’UE est mauvaise par nature, pour la démocratie, et pour la condition humaine."
RépondreSupprimerExpression ridicule, l'UE comme toute autre institution politique est une construction humaine.
Arrêtez de qualifier de libertaire tout et n'importe quoi, vous mélangez tout, vous confondez tout, vous êtes tout simplement un con.
@ l'anonyme 17H40. "vous êtes tout simplement un con". Vous devez en avoir le diplôme pour savoir les reconnaître, car franchement, vu vos interventions, vous en êtes le Roi, que dis-je l'Empereur (des cons, cela va de soit).
Supprimer@ Moi
RépondreSupprimerPossible, mais maintenant, il faut être persuadé qu’ils seront capables d’opter pour le plan B.
@ Lolo
Bien d’accord sur le fait que l’impunité des petits délinquants est révoltante, et elle frappe probablement les quartiers les plus populaires. Et le recul de l’Etat est choquant.
@ Anonyme 13h50
Mais quand ai-je défendu une défense de l’immigration, si ce n’est dans vos délires ?
@ Patrice
Merci. Son programme n’est pas mauvais, malgré quelques prises de position plus contestables
@ Rodolphe
Pas d’accord. Il y a des réformes constitutionnelles à faire (par référendum), mais c’est de l’impressionnisme, pas une remise en cause il me semble.
@ Anonyme 11h17
La campagne sera longue et mes options sont ouvertes même si je conserve à date la même préférence qu’en 2012.
@ Jacko
Il a de vraies limites, mais il me semble plus honnête et sincère que la moyenne
@ Marc-Antoine
Pas très bon en effet
@ Eurotroll
Mélenchon, libertaire, c’est tout de même une évidence. Une mauvaise construction institutionnelle peut pousser à de mauvais comportements.
@ L’indépendant
Merci
Merci d'avoir fait plus ample lumière sur ton analyse de la campagne de Mélenchon.
RépondreSupprimerA l'heure d'aujourd'hui, c'est encore le choix que je retiens. Pareil qu'en 2012 (comme toi pour NDA si j'ai compris).
Je perçois bien les limites du positionnement de Mélenchon qui n'arrive pas à s'extraire au dessus de son camp idéologique. Tu mets d'ailleurs le doigt dessus avec justesse. NDA commet la même erreur. Ils se cantonnent à flatter leurs électorats respectifs, bien trop faibles pour l'emporter.
Je ne sais même pas si JLM se rend compte qu'ainsi il se condamne au simple témoignage. Il a tant l'air de vouloir gagner...
Je regrette beaucoup qu'ils (JLM et NDA) n'aient pas eu la clairvoyance (et le courage) de se tendre la main, au delà de leur camp politique, au moins pour discuter. Vu leurs points de convergence manifestes.
Concernant la 6ème République, je pense qu'il ne faut pas fermer la porte au débat. Il y a quand même des dérives manifestes liées à nos règles institutionnelles. On peut imaginer facilement plus de transparence, d'indépendance des lobbies et de participation citoyenne. Sans abîmer l'efficacité du présidentialisme.
Je reste convaincu qu'il faut transcender le clivage usuel gauche/droite, proposer une vision hybride de l'économie et du vivre-ensemble. La vérité n'est pas l'apanage d'un camp.
Je vois bien que tu as saisi çà toi aussi Laurent. Nous devrons donc oeuvrer à faire émerger cette voix singulière, qui j'en suis sûr parlerait à tant de Français. Et vu que personne ne semble s'y résoudre dans le champ politique (j'exclue le FN qui est un parti d'opportunistes bien véreux)
@ Jauresist
SupprimerJe comprends ton choix, même si Mélenchon m’a déçu. D’accord sur NDA, qui s’est fourvoyé à quelques reprises déjà dans cette campagne, entre l’évocation de la théorie du grand remplacement, avant de s’en éloigner seulement à moitié, puis en se présentant comme le recours des Républicains, alors qu’il ne propose pas du tout la même chose. D’accord pour dire qu’ils se dirigent tout deux vers le témoignage.
Je suis d’accord pour dire qu’il faut réformer la Cinquième (à dire vrai, supprimer certaines mauvaises réformes, et aussi apporter quelques compléments pour assurer une plus grande transparence et un plus grand pluralisme), mais évoquer une Sixième, c’est dur pour un gaulliste ;-)
Complètement d’accord pour le fait de transcender le clivage. Dommage que JPC et NDA n’y soient pas parvenus en 2014. Il faudra œuvrer pour y arriver après cette fichue élection.
Dimanche 5 mars 2017 :
RépondreSupprimer14h10. Juppé et Sarkozy se sont parlés samedi soir pour étudier "les sorties de crise."
Selon l'entourage d'Alain Juppé à l'AFP, le maire de Bordeaux et Nicolas Sarkozy se sont parlés samedi soir pour étudier "les sorties de crise".
http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170305.OBS6115/en-direct-apres-avoir-annule-fillon-sera-finalement-au-jt-de-france-2-ce-soir.html
Un putsch se prépare au sein du parti Les Républicains.
Lundi 6 mars, un comité politique se réunira à 18H00 au siège de Les Républicains. Trois clans vont s'affronter :
1- Le clan Fillon. Son objectif : imposer François Fillon comme candidat, quelles que soient les enquêtes en cours.
2- Le clan Juppé. Son objectif : faire un putsch pour virer Fillon, et mettre à sa place Juppé comme candidat.
3- Le clan Sarkozy. Son objectif : faire un putsch pour virer Fillon, et mettre à sa place François Baroin comme candidat.
Le comité politique du lundi 6 mars aura quatre issues possibles :
- Fillon va peut-être réussir à déjouer le putsch. Dans ce cas, il sera le candidat à l'élection.
- Juppé et Sarkozy vont peut-être faire alliance pour renverser Fillon.
- le clan Juppé va peut-être imposer son candidat contre les deux autres.
- le clan Sarkozy va peut-être imposer son candidat (Baroin) contre les deux autres.
Quelle que soit l'issue du putsch, le comité politique de lundi soir sera décisif.
Quelle que soit l’issue du putsch, le comité politique de lundi soir sera décisif.
RépondreSupprimerAux dernières nouvelles :
- le clan Juppé et le clan Sarkozy viennent de faire une alliance pour virer Fillon.
- Alain Juppé a décidé de se désister en faveur du candidat du clan Sarkozy, François Baroin.
- Alain Juppé annoncera qu'il renonce à être candidat lundi matin à 10 heures 30.
- Les putschistes vont tenter de virer Fillon lors du comité politique de lundi soir.
Sur le site du journal LE FIGARO, une information concernant le plan « B » comme Baroin :
François Baroin a « demandé à des grands élus de commencer à récolter des parrainages » en sa faveur, expliquent plusieurs sources LR.
Source :
À 14:39
Sarkozy "cherche une solution de sortie à la crise"
Nicolas Sarkozy « cherche une solution de sortie à la crise », expliquent plusieurs ténors LR, « en essayant d’aboutir à un rassemblement autour d’Alain Juppé », explique l’un d’entre eux, « tout en envoyant des signaux à l’électorat de droite » avec le retour de Laurent Wauquiez au parti.
« Ça ne peut plus continuer comme ça », avait d’ailleurs confié Nicolas Sarkozy à François Fillon vendredi lors de leurs deux coups de téléphone.
L’ancien chef de l’Etat a d’ailleurs convié ce lundi matin dans ses locaux rue de Miromesnil Christian Jacob, président du groupe des députés LR à l’Assemblée nationale, Gérald Darmanin, son ancien coordinateur de campagne et Laurent Wauquiez... l’ancien président par intérim du parti.
François Baroin ne serait pour le moment pas très favorable à ce scénario de sortie de crise autour d’Alain Juppé, envoyant « des signaux très négatifs », explique un élu LR. Le sénateur-maire de Troyes a « demandé à des grands élus de commencer à récolter des parrainages » en sa faveur, expliquent plusieurs sources LR... Une façon de souligner qu’il n’y a pas encore unanimité autour du plan B.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/05/35003-20170305LIVWWW00074-en-direct-francois-fillon-rassemble-ses-soutiens-au-trocadero.php
Bonjour Laurent,
RépondreSupprimerConcernant les institutions, par définition, rien n'est figé, puisque JLM propose une assemblée constituante.
S'agissant de l'Europe, il a précisément tiré les leçons du triste épisode grec. Il a bien vu Tsipras se faire broyer en dépit de toute sa bonne volonté, faute d'avoir envisagé et mis sur la table l'alternative d'une sortie de l'UE.
Il n'y a pas à douter de sa détermination à mettre en oeuvre cette solution en cas d'échec (entre nous assez probable...) du plan A. Il est très clair sur ce sujet, notamment face à Hamon. Mais politiquement, cette idée de "plan A/plan B" est indispensable pour préparer les esprits...
Et pour connaitre la France Insoumise de l'intérieur, je peux vous dire qu'y voir un bastion de "l'internationalisme libertaire" est très exagéré. Issus certes d'une tradition de gauche pour la plupart, les "insoumis" n'en sont pas moins pour beaucoup franchement et sincèrement souverainistes.
J'entends vos critiques sur les aspects "sociétaux" et je les partage en partie, mais vous conviendrez que le discours, notamment sur l'immigration, a beaucoup évolué.
La fureur anti-mélenchonienne d'une certaine extrême-gauche communautarisme et adepte d'un internationalisme mal compris aux accents quasi-BHLiens est d'ailleurs un signe qui ne trompe pas!
@ Unknown
RépondreSupprimerRien n’est figé, mais je persiste à penser que la Cinquième République est ce dont nous avons besoin et qu’il y a juste quelques ajustements à faire, notamment revenir sur quelques mauvaises réformes. Et puis, cela fait beaucoup de chantiers en même temps…
Sur l’UE, en effet, on peut sans doute lui accorder un certain crédit, mais un doute existe depuis Tsipras. Je crois que ce n’est plus le bon discours aujourd’hui. Il faut de la clarté. Je veux bien vous croire sur la présence de nombreux souverainistes, mais cela ne ressort vraiment pas du tout du livre-programme et pas tellement dans le discours de JLM, ce qui me rend un peu médiant.
En effet, sur l’immigration, il a un peu évolué, mais ces derniers temps, j’ai l’impression de voir un retour en arrière