Avant les
législatives, le nouveau président commence à lancer les premières réformes de
son mandat. Au menu : réforme
du droit du travail, dont on se demande bien en quoi elle pourrait être
nécessaire si
peu de temps après le passage de la loi El Khomri, et
démontage partiel de l’ISF. Décidémment, l’agenda
de l’oligarchie sera bien défendu pendant ce mandat…
Macron,
oligarque maximus ?
La réforme du
droit du travail est inacceptable à plusieurs titres, tout
comme la précédente. Donner plus de pouvoirs de négociation au niveau des
entreprises, alors que 15% de la population cherche du travail, c’est
permettre aux entreprises d’obtenir toujours plus, tant le rapport de force est
déséquilibré aujourd’hui. C’est ce que l’on a vu dans les accords dits de
compétitivité. Et pour couronner le tout, Macron
souhaite sortir du périmètre de l’ISF les valeurs mobilières, favorisant
les investissements en action aux investissements dans la pierre, un cadeau
probablement colossal pour Arnault et Bettancourt, dont
on se demande bien ce qui pourrait le justifier dans une époque toujours plus
inégale.
Voici ce qu'est ce petit Monsieur Macron :
RépondreSupprimerhttps://medium.com/@elliot/lin%C3%A9vitable-trahison-d-emmanuel-macron-279bc6441721
Macron c'est le Boris Eltsine français. Il est là pour détruire la nation française et favoriser les intérêts des oligarques et des puissances étrangères. Reste à espérer que nous aurons comme en Russie une résurgence patriotique après sa purge.
RépondreSupprimer"Reste à espérer que nous aurons comme en Russie une résurgence patriotique après sa purge."
RépondreSupprimerLe patriotisme, c'est comme les religions, ça mène toujours à l'accroissement de domination des classes "supérieures" sur les classes sociales "inférieures", d'en bas.
Le patriotisme de Poutine, c'est 100 personnes proches de lui qui possèdent l'essentiel de la fortune russe, l'inégalitarisme poussé à son extrême.
Le patriotisme cela fait aussi la sécurité sociale nationale, l'éducation nationale ou encore le Conseil National de la Résistance. C'est un moteur de motivation politique. Après on en fait ce que l'on peut. Votre vision du patriotisme étriqué est tout simplement ridicule et réductrice.
SupprimerL'ascension fulgurante de Macron (comme d'autres djeunes dans d'autres pays avant lui) n'est pas un hasard.
RépondreSupprimerIl est clairement mandaté pour faire exploser le droit du travail, diminuer les acquis sociaux, renforcer encore et encore l'Union Européenne et l'idée de fédéralisme, continuer à faire des guerres à la noix à la place des américains, etc, etc.
Je parie que le chômage aura énormément baissé d'ici 5 ans et tous les medias chanteront les louanges du divin Macron (quel bel homme !).
Sauf que cette baisse sera due au fait que les critères d'entrée, de maintien et d'exclusion à PE auront été, comment dire, "flexibilisés".
Les boites de comm et de formation pipo bingo en tout genre ont de beaux jours devant elles.
Lui il ne prendra pas de pincettes car il n'a pas les tiraillements des vieux partis ou des vieux politiques qui ne savent faire que ça, de la politique soit-disant.
Il sait que dans 5 ou 10 ans, il quitte la politique pour aller se gaver dans le privé, ou pour se la jouer artiste éclairé en écrivant des bouquins du fond de sa petite villa du Touquet.
Il a tous les bons réseaux et appui qui vont bien : FAF, Trilatérale, Bilderberg, Attali, Minc et autres grenouilles du petit monde germanopratin, Medef, banques, UE, etc, etc...
En voyant les commentaires des uns et des autres dans les médias sur le cirque, les acteurs, les conséquences et jamais sur les causes et les réseaux de pouvoir, le système peut bien rigoler, et pendant longtemps.
***Jacko***
"Le patriotisme cela fait aussi la sécurité sociale nationale, l'éducation nationale ou encore le Conseil National de la Résistance. C'est un moteur de motivation politique."
RépondreSupprimerNon, le CNR a été imposé par le PC internationaliste, depuis Marx, rien à voir avec le nationalisme ou le patriotisme, juste un retour de la lutte des classes théorisée par Marx.
@ Yann
RépondreSupprimerLa comparaison avec la Russie a ses limites, car si la Russie défend davantage ses intérêts propres, on ne peut pas dire que Poutine n’ait pas ses oligarques ou que ses pratiques soient pleinement démocratiques…
@ Anonyme 13h46
L’ultralibéralisme non régulé mène à l’accroissement de la domination des classes dites supérieures. Un patriotisme progressiste et démocratique peut au contraire lutter contre l’oligarchisme (cf Trente Glorieuses)
@ Jacko
Pas sûr que le chômage baisse beaucoup