« Un
piège mortel pour notre pays (…) la fin de notre pays comme pays libre, la pire
régression sociale, la dictature des banques » : c’est parce
qu’il estime que l’élection d’Emmanuel Macron serait une calamité pour notre
pays que Nicolas
Dupont-Aignan affirme avoir choisi de soutenir Marine Le Pen. Mais alors,
pourquoi toujours
plus de modération sur la question de l’euro et de l’Union Européenne ?
Ambiguité
européenne au carré
Mais pour
sortir de l’impasse, aujourd’hui, comme
nous l’a bien montré la Grèce en 2015, il
faut absolument sortir du cadre européen actuel, monnaie unique comprise,
car qu’espérer faire de véritablement différent dans le cadre des traités
actuels, surtout sans sa propre monnaie, alors que la Banque d’Angleterre a pu
soutenir l’économie nationale après le référendum sur le Brexit. En restant
dans ce cadre, toute
alternative se condamne à n’être qu’une nuance des politiques passées. En
cela, l’accord NDA – Le Pen qui dit que « la
transition de la monnaie unique à une monnaie commune européenne n’est pas un
préalable à toute politique économique » est une erreur
fondamentale. Le retour à une monnaie nationale est bien un préalable à toute
politique économique vraiment différente.
Pendant la
campagne, j’avais
déjà souligné le recul du FN sur ces questions, ainsi
que l’incapacité frappante de ses dirigeants à défendre le retour à la monnaie
nationale ou le protectionnisme. Malheureusement, cet accord marque un
recul supplémentaire des positions de NDA et Marine Le Pen sur la question,
d’autant plus qu’un certain flou continue d’exister sur les détails du plan, le
premier parlant d’une négociation d’un an, alors qu’il est bien évident, comme
l’a souligné Sapir, qu’un tel scénario est impratiquable, et Marion
Maréchal Le Pen parlant carrément d’attendre les élections européennes pour
s’adapter au nouveau contexte. Bref, un mélange d’amateurisme et de démagogie,
puisque ces contorsions sont purement de l’électoralisme à courte vue, faute
d’avoir convaincu les Français.
Et sachant
que Tsipras
n’a rien obtenu après avoir gagné législatives et référendum, tout en ayant un
plan B, comment croire que cet attelage pourrait obtenir quoique ce
soit ? Sur la question, il
faut aller vite et fort, après avoir convaincu les Français et obtenu leurs
voix. Ici, soit ils pensent quand même y aller vite, mais sans mandat
explicite, cela serait d’autant plus difficile et contestable, soit ils veulent
y aller lentement, mais cela semble infaisable. A moins qu’ils ne veulent pas y
aller vraiment, et là,
le changement, ce ne serait pas avec eux. En conclusion, ce qui semble se
dessiner avec Marine Le Pen, ce sont tous les mauvais aspects du FN, sans les quelques
points positifs de son programme.
Voilà
pourquoi, parce que je crois que le
sursaut passe par la sortie pleine et rapide de l’UE et de l’euro, face
à l’ambiguité toujours grandissante du FN sur le sujet, un
soutien est une erreur. Et cela est d’autant plus clair que ce
rétropédalage sur l’euro et l’UE, outre
un manque de travail, démontre un manque de courage politique, en
contradiction avec les raisons qui président à un tel rapprochement.
@LH,
RépondreSupprimerNégociation de 6 à 12 mois et référendum à l'issue de celle-ci d'un côté, gouvernement de la zone euro et Europe fédérale à terme de l'autre. Les choses sont pourtant très claires !
@ Laurent
RépondreSupprimervous avez, je suppose remarqué que les citoyens français ont une peur bleue de la sortie de l'euro et de l'UE et que c'est le gros argument de l'équipe Macron.
Comment fait t-on pour convaincre les français et faire preuve de pédagogie pour le ver leurs inquiétudes?
MLP sera battue, mais annoncer l'application de l'article 50 du traité c'est diminuer son score au 2ième tour et plébisciter Macron. Que fallait-t-il faire?
Dans une éventuelle négociation on peut utiliser la menace du FREXIT comme arme nucléaire vis à cis de l'UE qui doit déjà se dépatouiller avec les anglais. Cela ouvre d'ailleurs une fenêtre.
Après techniquement cela prendra beaucoup de temps et n'est pas simple, il reste une inconnue sur les conséquences comme l'admettent les économistes partisans du FREXIT.
ça ç'est ce que l'on dit... il n'y a jamais eu de referendum sur la sortie de l'euro
Supprimeret ç'est un discours de perdant (pour ne pas dire une certaine lâcheté)de dire que parce que les français sont inquiets il faut renoncer à notre objectif ; les anglais n'ont pas raisonné comme ça, et ils ont gagné ; bref, ç'est un peu comme si De Gaulle en 1940 s'était dit les français sont inquiets, on va faire semblant de s'entendre avec l'Allemagne pour mieux les avoir par la suite...
@albert69
SupprimerDe Gaulle c'est aussi le "je vous ai compris".
Donc si on l'euro est l'Algérie française de l'époque et que la "monnaie commune" est le "je vous ai compris" d'aujourd'hui, c'est ma foi de bonne guerre.
sortir de l'euro c'est bien mais il faut se faire elir d'abord, et les retraites veulent garder l'euro.
RépondreSupprimerle FN a fait seulement 10% chez les retraites alors qu'ils representent 25% des votant.Sans eux point de salut.
encore un défaitiste .. de toute façon le fn ne passera pas non pas à cause de l'euro mais à cause de son caractère xénophobe et extrémiste ; et ç'est pour cela que les retraités actuels ne votent pas pour lui (souvenir de guerre...)
SupprimerRetropédalage à l'attention de l'électorat Fillon...
RépondreSupprimerL'UE et l'euro ont tellement fragmenté notre société que nos dirigeants disent tout et son contraire pour plaire ou ne pas déplaire à teller frange de la population.
Macron fait exactement la même chose.
Je sais bien que ce n'est pas tout fait le sujet du billet mais un peu quand même. J'ai lu un billet sur l'accord récent entre la Grèce et ses créanciers. A mon avis très difficile à comprendre en l'état pour "l'homme de la rue". Et surtout au contenu plus flou que Hollande, Macron, Fillon et MLP réunis. Puisque d'un côté on nous dit que, si la Grèce se réforme et dépassé un objectif de 2% d'excédent, elle pourra en redistribuer une partie. Mais fait état d'un autre côté de désaccords entre FMI et créanciers de la zone euro. Le premier, s'il estime que la Grèce peut viser 3.5% d'excédent sur 2019-2021, suggère de limiter ensuite cela à 1.5% par la suite. Les seconds souhaitent 3.5% sur une période plus étendue. Alors certes on peut penser qu'il s'agit d'un côté d'un accord acté sur des objectifs de court terme et de l'autre de divergence sur les objectifs de long terme. Mais il y aura de toute façon un accord à un moment donné sur les seconds. Avec le risque que ça empêche la Grèce de sortir la tête de l'eau.
RépondreSupprimerJZ
Je suis bien aise de lire vos propos cher Laurent Herblay, car je me souviens il y a quelques jours, vous disiez pis que pendre de Mélenchon tout en affirmant que votre vote utile, c’était NDA. Au moins Mélenchon était plus clair puisqu’il avait un plan B précis et que, depuis bientôt deux ans, il anime une conférence permanente du plan B. Dommage que les gens comme vous aient préféré voter pour un candidat qui, passé le premier tour, trahit ses électeurs en se ralliant au FN. Mélenchon, lui, ne s’est rallié à personne et respecte ses insoumis. Si vous aviez voté Mélenchon, il serait peut-être à la place de Marine Le Pen face à Macron et ce second tour serait bien plus intéressant et ouvert qu’il ne l’est aujourd’hui. Je vous laisse méditer ceci car cette occasion ne se représentera plus avant 2022.
RépondreSupprimerBonjour Laurent et merci pour ton article, qui ouvre le débat. Je regrette de n'avoir pas plus le temps de le commenter et de me limite à quelques remarques.
RépondreSupprimerJe ne suis pas forcément au courant de toutes les évolutions dans le discours tenus par Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen sur l'euro. La question est extrêmement délicate, parce que ce thème est instrumentalisé par certains pour faire peur dans les chaumières et que force est de reconnaître que la question monétaire inquiète les Français.
Il se trouve que ma première approche sur le sujet est marquée par les analyses ridicules de l'UPR qui voyaient des divergences là où il n'y en avait pas ou peu.
Ce que je retiens du texte publié par Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, c'est que le principe de la transition vers la monnaie commune est toujours d'actualité et ma foi c'est l'essentiel.
Je comprends le terme "pas un préalable" comme l'indication selon laquelle Marine Le Pen, si elle était élue, essaierait d'agir au plus vite dans le cadre des marges de manœuvre qu'elle détiendrait, si étroites soient-elles.
Quant aux analyses de J Sapir, je les ai lues en leur temps. Mais il est évident que le FN, pas plus que DLF (ni d'ailleurs qui que ce soit dans la sphère souverainiste), n'a les armes pour prévoir d'emblée un plan de sortie de l'euro. Il est illusoire d'imaginer qu'avec les faibles moyens dont elle dispose, Marine Le Pen puisse nous sortir, le lendemain de son accession à l'Elysée (qui reste de l'ordre complètement fantasmatique, ce qui explique aussi cela), un plan détaillé... Qui suppose d'ailleurs une concertation avec nos partenaires...
Donc moi, je ne suis absolument pas gêné par les évolutions du discours de Marine Le Pen et de Nicolas Dupont-Aignan. Il est logique d'ailleurs que plus ces personnes se rapprochent du pouvoir (dont elles restent, rappelons-le, très éloignées puisque les meilleurs sondages leur accordent 41% des suffrages), leur proposition soient plus floues: quand on propose un tel bouleversement, il ne faut pas non plus trop en dire sous peine de dévoiler trop tôt ses batteries.
Dernière remarque qui me paraît très importante: la comparaison entre Alexis Tsipras me semble erronnée sur un point, capital : c'est sur l'existence du plan B.
On en a déjà longuement parlé ici et ailleurs, mais ce que j'avais retenu du plan de Varoufakis, c'est que ce dernier était complètement improvisé et ne paraissait, aux yeuxmême des dirigeants de Syriza, jouir que d'une crédibilité très limitée, et le mot est faible.
L'improvisation de ce plan était d'ailleurs logique puisque Tsipras, contrairement à Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan, avait toujours insisté, lors de sa campagne, sur le fait qu'il souhaitait conserver l'euro et qu'il était possible de le faire tout en se faisant respecter des autres pays membres et de l'Allemagne.
C'est ce positionnement qui avait d'ailleurs été fustigé tant par Marine Le Pen que par Nicolas Dupont-Aignan, qui explique pour moi sa capitulation finale. Et cette incohérence là, elle n'existe pas chez Marine Le Pen.
Et d'autres arguments se rajoutent: je n'apprendrais à personne que la France n'est heureusement pas la Grèce, tant du point de vue de sa santé économique que de son poids politique.
Tout ça pour dire que si je ne me suis pas encore totalement décidé pour le second tour, je pense que l'analogie Tsipras-Le Pen n'est pas un argument convaincant pour justifier de ne pas choisir Le Pen.
Message pour Emmanuel Macron :
RépondreSupprimerMessage pour tous les bisounours qui croient encore à « la mondialisation heureuse » :
L’automatisation pourrait faire disparaître près de 70 % des emplois dans les pays développés, selon le directeur de la Banque mondiale.
Mardi 2 mai 2017 :
Emploi : la terrible prédiction de la Banque mondiale.
L’automatisation pourrait faire disparaître près de 70 % des emplois dans les pays développés, selon le directeur de l’institution.
https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/0212030535591-emploi-la-terrible-prediction-de-la-banque-mondiale-2083847.php
Varoufakis soutient Macron. Mais autant l'argument du barrage au FN pourrait se défendre, autant je tique là-dessus: "Alors que la “troïka” des créanciers de la Grèce et le gouvernement de Berlin étranglaient les tentatives de notre gouvernement de gauche nouvellement élu pour libérer la Grèce du carcan de sa dette, Macron a été le seul ministre d'État en Europe à faire tout son possible pour nous aider. Et il l'a fait en prenant un risque politique personnel". On ne peut pas dire que les résultats de ce "combat" aient été visibles. Ce que confirme la suite du papier du Figaro: "Et Yanis Varoufakis de détailler comment, contre l'avis de l'entourage de François Hollande, Emmanuel Macron aura tenté jusqu'à la dernière minute de convaincre les dirigeants européens d'épargner à la Grèce «une version moderne du Traité de Versailles»." Alors là... Parce que bon, la version moderne du Traité de Versailles, c'est là où la Grèce se trouve actuellement. Risque politique personnel? Le vrai risque aurait été de taper du poing sur la table. Ce qu'a fait Macron résume la faiblesse de la France dans la crise grecque: vouloir s'opposer à une situation injuste... mais au point de risquer de perdre le supposé bénéfice de "sérieux budgétaire" lié au partenariat franco-allemand.
RépondreSupprimerJZ
https://www.upr.fr/actualite/salliant-a-mme-pen-m-dupont-aignan-confirme-ancrage-a-lextreme-droite-refus-frexit-incapacite-a-rassembler-largement-francais
RépondreSupprimerToute la question est de savoir si avec 0,92% des votants l'UPR rassemble largement les français ?
Supprimer"Et sachant que Tsipras n’a rien obtenu après avoir gagné législatives et référendum, tout en ayant un plan B, comment croire que cet attelage pourrait obtenir quoique ce soit ?"
RépondreSupprimerComme je l'ai écrit hier, l'analogie avec Tsipras est complètement foireuse. Et, au passage, il est faux d'écrire que le dirigeant de Syriza avait un plan B. D'ailleurs l'article auquel vous renvoyez le disait explicitement. Je cite : « Comme on pouvait s’y attendre, à partir du moment où le gouvernement Grec excluait de sortir de l’euro, et où ses créanciers, a contrario, étaient prêts à l’y pousser, Athènes était totalement désarmée dans la négociation, comme le disent aussi Jacques Sapir sur son blog ou Romaric Godin. ». Ce qui montre bien qu'il n'avait pas de plan B !
En réalité, quand Tsipras est arrivé au pouvoir en janvier 2015, la Grèce était déjà sous la tutelle de la "troïka" (BCE, CE, FMI) avec une dette insoutenable et une récession terrible. Tsipras a seulement cherché à desserrer l'étau des créanciers pour pouvoir appliquer les mesures sociales qu'il avait promises ; il n'a jamais envisagé à un seul moment de renoncer à l'euro, et c'est sous la menace d'un Grexit "inamical" qu'il a capitulé le 13 juillet 2015.
La grande différence avec la Grèce, c'est que a) MLP et NDA sont prêts à sortir de l'euro et même de l'UE si les négociations échouent (ce qu'ils souhaitent en réalité), b) ils ne négocieront pas avec un pistolet sur la tempe comme Tsipras.
"Voilà pourquoi, parce que je crois que le sursaut passe par la sortie pleine et rapide de l’UE et de l’euro, face à l’ambiguité toujours grandissante du FN sur le sujet, un soutien est une erreur. "
RépondreSupprimerIl faut se souvenir qu'il n'y avait qu'un seul candidat à cette élection qui prônait une sortie immédiate de l'euro et de l'UE, c'était Francois Asselineau. Or, vous vous êtes bien gardé de voter pour lui (ce que je ne vous reproche pas connaissant la mégalomanie du personnage) mais pour NDA qui était beaucoup plus prudent sur la question.
Au passage, François Asselineau a fait un score microscopique ce qui montre bien que les Français, dans leur très grande majorité ne sont pas favorables aujourd'hui à une sortie de l'UE. D'où la nécessité de maintenir l'ambiguïté, de réclamer des négociations (qui échoueront) pour préparer l'opinion pendant quelques années à la perspective de cette sortie.
Je ne sais pas quelle est leur position sur l'euro, en tout cas ils seront toujours nettement mieux que Macron avec :
RépondreSupprimer- ses déclarations en Algérie, qui sont très graves et seront réitérées comme le montrent ses déplacements
- ses déclarations sur les migrants
- tout ce qu'on peut prévoir en terme de fuite en avant vers l'UE et de non sauvegarde des moyens d'en sortir (sous le mandat de Hollande, plusieurs grandes entreprises sont passées sous pavillon étranger, parfois avec la complicité active de Macron)
donc de toute façon il n'y a pas à hésiter.
De plus, vous semblez oublier que le premier devoir d'un homme politique, c'est d'être élu.
S'ils jugent que l'opinion n'est pas prête, ils peuvent préférer attendre un peu d'avoir eu un accès plus neutre aux moyens de communication de l'Etat pour faire avancer leur point de vue.
Dans le pire des cas, s'ils ne font rien, vous serez alors (mais alors seulement) fondé à créer un nouveau parti pour sortir de l'UE, dont vous pourrez les écarter.
SupprimerSi l'UE met un pistolet sur la tempe de la France, comme ils sont occupés avec les anglais et que les italiens sont succeptibles de suivre l'UE aura aussi un pistolet sur la tempe si on déclare l'article 50.
RépondreSupprimerC'est la dissuation. Pour moi c'est possible, malheureusement MLP et NDA ne passeront pas.
Quand on voit les syndicats pousser à voter Macron, alors qu'il va amplifier la déconstruction du code du travail par ordonnance et que MLP veut supprimer la loi El Khomry, on croit rêver.
Peut-être les français ont t-ils les politiques qu'ils méritent après tout.
Soyons sérieux ,l'Euro n'existe que par la volonté de nos politiques UMPS, car en fait l'Euro est le MARK, nos gouvernants n'ayant jamais opposé un véto aux exigences allemandes ,alors que la cour de Karlsrrhue ne se prive pas d'intervenir dans les décisions européennes!!!effectivement nous avons les dirigeants que nous méritons et un vieux fonds de Pétainisme fait encore admirer l'Allemagne qui est loin d'être ...admirable....Aloprs syndicats ,partis politiques,tout en faisant des bouches fines disent plus ou moins de voter Macron(code du travail!!)...Lisez l'humanité d'aufjourd'hui ,pour nos paysans l'Europe c'est le bonheur, c'était d'ailleurs le bonheur que portaient nos bombardements en Lybie....Alors excusez-moi ayant voté pour Mélenchon au premier tour je me permets de demander de ne pas trop critiquer NDA,car il cherche à changer quelque chose alors que l'autrte candidat ,macron Hollande ne cherche qu'à nous enfoncer un peu plus dans la soumission!!!!Quant à critiquer Me Le PEn je vous rappelle qu'ils préféraient la voir dépasser Mélenchon!!!!!Alors si elle est fasciste(ce n'est pas moi qui le dis)il y a de quoi se faire du sopuci car vous risquez d'avoir au moins 40% de vioix fasciste...Au fait qui a des amois en Ukraine??????
RépondreSupprimerCe qui est rigolo, c'est de présenter la mère Tapedur Le Pen comme une barrière contre le libéralisme :
RépondreSupprimerhttp://atterres.org/sites/default/files/Note%20programme%20Front%20national.pdf
http://www.alternatives-economiques.fr/tres-liberale-madame-pen/00078564
Faut vraiment être con comme Tythan de mes deux pour croire des âneries pareilles.
Bon ben voilà Laurent, on est enfin d'accord sur NDA.
RépondreSupprimerJe ne pensais pas qu'il allait tomber si bas que ça quand même. Sans être clair sur la sortie de l'UE et de l'Euro, toutes les mesures économiques intéressantes ne pourront pas se faire.
C'est de la pure démagogie à la Tsipras comme tu dis, sauf que là, ils ne seront même pas élus (même si Mélenchon était plutôt la copie conforme de Tsipras, la gauche sociale soit disant, la bonne blague).
En plus se rapprocher de Lepen de cette façon après tout ce qu'il lui a mis dans la tête...
Mais bon, un groupe parlementaire à l'Assemblée pour continuer à faire le malin pendant 5 ans, ça n'a pas de prix.
Le plus cohérent et celui qui se rapproche le plus de ce que tu écris, c'est Asselineau.
Seulement voilà, il a fait moins de 1%, ne fera sûrement pas mieux aux législatives, n'est pas "sexy" comme diraient ses ahérents, a certainement des problèmes d'ego en effet.
C'est décourageant. Le système nous crache dessus en rigolant.
Tu me dis que dans 5 ans, cette fois-ci, tout peut changer. Quand tu trouvais déjà que l'article 50 était trop long car ça allait prendre 2 ans maxi ?... pas très logique tout ça, mais bon.
Macron va nous la mettre bien profonde et ne fera pas de quartier.
C'est la pire élection que j'ai vécu, car là en plus cette fois-ci tout se voit. Les plus salops vont crouler sous le pouvoir.
Mais bon, on est trop cons, c'est comme ça.
***Jacko***
On sortira peut-être de l'UE et de l'Euro un jour, mais seulement quand le système et/ou l'Allemagne l'auront décidé, pas avant, c'est comme ça.
Supprimer***Jacko***
La seule chose qui nous reste à faire, c'est de faire barrage à EM au législatives pour qu'il n'ait pas de majorité. Quitte à voter FI, FN ou LR au 2e tour. Je pense que l'UDI va trahir l'UMP et se joindre à la majorité EM. Donc barrage à l'UDI aussi.
SupprimerQuand on voit Mélenchon qui commence déjà à baisser son froc devant Macron en disant qu'il faut qu'il fasse un geste pour pouvoir discuter... Tu parles d'un révolutionnaire qui allait faire craquer Merkel ! Aucune surprise d'ailleurs.
SupprimerLe FN qui recule en quelques jours sur l'Euro et l'UE...
Trop contents de s'installer dans le système les gars.
LR qui va appuyer toutes les mesures libérales du Mac, en faisant semblant de s'opposer sur d'autres questions secondaires, ou d'ordre "sociétal"...
Avec des postes de ministre d'ouverture (ça fait trop bien) à la clé pendant 5 ans.
L'UDI, je n'en parle même pas. Ce sont les EELV de la droite, pathétiques de léchage de bottes.
Tout est verrouillé.
Les pires journalistes et politiques vont encore plus s'installer pendant 5 ans.
Des mesures très dures à démanteler vont être prises et consolidées.
Pour moi, ça sera abstention ou vote blanc ou nul pendant longtemps.
***Jacko***
Bref, si j'en ais qu'un "peu" je refuse "tout", mais qui est le candidat ayant les mains libres?
RépondreSupprimerLeur stratégie est de faire un maximum de voix pour incarner l'opposition et tuer LR (j'ai l'impression qu'il y a un deal tacite avec Macron d'ailleurs pour un bipartisme). Ils savent très bien que MLP ne peux pas gagner. Alors ils bidouillent un truc sur l'euro censé ne pas faire peur aux personnes âgées.
RépondreSupprimerEn fait ce qu'ils attendent, ce sont les conséquences positives du Brexit et, dans le meilleur des cas, un pays qui quitte la zone euro dans le quinquennat de Macron pour crédibiliser leur projet.
@ Anonyme 8h48
RépondreSupprimerCe scénario est impratiquable…
@ André
Ce n’est pas en reculant et en tergiversant sur la question que cela va arranger les choses. Il n’y a rien à négocier, il faut juste sortir de l’UE
@ Lowcarber
Il suffit de bien l’expliquer… ce que le FN est incapable de faire
@ JZ
Le cas de Tsipras est en effet à garder en mémoire. Effarant Varoufakis
@ Moi
Pas faux, même si le double scénario me semble inutilement compliqué
@ Tythan
Tu n’as pas tort sur la question de ne pas se lier les mains ou sur le fait que la France n’est pas la Grèce, mais je persiste à penser qu’il faut agir vite et que MLP n’aurait pas un tel mandat, ce qui est une grave erreur. Mais ici, je pense qu’il faut faire preuve de pédagogie, d’expliquer. Tous les arguments existent. Mais plutôt que de travailler le sujet, MLP préfère faire du flou. Ce faisant, je trouve qu’elle prend un peu les français pour des gogos.
@ BA
Merci pour l’info
@ Marc-Antoine
Tsipras avait un plan B dans les mains, préparé par une partie de son entourage, mais il a toujours refusé de l’envisager. Y sont-ils prêts ? Je trouve que le doute est de plus en plus permis. Asselineau a bien des aspects qui rendent ses idées si peu populaires.
@ Anonyme
Je pense qu’il faudrait continuer à faire de la pédagogie
@ Jacko
Ce n’est pas complètement la responsabilité des Français, mais plutôt un problème d’incarnation de l’alternative
Eh bien c'est ce que le FN et Dupont-Aignan vont faire, de la pédagogie, grâce notamment au bulletin de vote en leur faveur que vous glisserez dans l'urne dimanche.
SupprimerLaurent, certes vous êtes jeune ... Mais je ne suis pas sûr qu'avec seulement de la pédagogie vous connaitrez une France libre avant votre retraite (au mieux). Si on ne veut pas se 'salir' les mains avec des accords politiques évidemment... Le tout c'est de ne pas être pressé...
SupprimerCordialement
@LH,
RépondreSupprimerVous dites :
"Ce scénario est impraticable"
C'est votre point de vue ou un point de vue. Je ne vois pas en quoi une négociation préalable à une sortie acte un refus de cette sortie - UE ou euros. Par quel miracle inexplicable le fait d'entamer des discussions préalables entraînerait l'impossibilité d'un référendum avec à terme une sortie ? Vous êtes contre les référendums ? Le référendum est contraire au souverainisme ?
Avec Macron vous aurez le gouvernement de la zone euro, par suite l'impôt européen et la mise en place du fédéralisme. Et je ne parle même pas de la dérégulation totale du droit du travail - qui en annonce de belles à suivre - par voie d'ordonnances.
MLP propose quant à elle une démocratie référendaire qui permettrait même, grâce au référendum d'initiative populaire, de s'opposer à ses textes et projets.
Il convient désormais de choisir entre deux projets et ici d'éviter le fédéralisme européen qui se profile à grande vitesse. Les programmes sont clairs ; les prévisions, prédictions ou tentatives de décrypter l'avenir sont, elles, bien aléatoires. C'est l'heure des choix.
En dernier lieu je ne vois pas comment entre le 1er et le second tour NDA aurait tout à coup perdu ses convictions souverainistes en décidant de continuer ce combat en s'alliant à un autre candidat souverainiste.
Et si on était enfin réaliste ?
RépondreSupprimerLes faits:
- Impossibilité avec un fn si haut d'avoir un parti 'patriote' avec un score important, "qui compte".
- Des hommes politiques qui se disent gaullistes, très critiques envers l'U.E., qui tiennent surtout à garder leurs places et qui ne vont pas la quitter (Guaino, De Villepin ...).
- Un 'bourrage de cranes' de tous les médias sur les risques de sortie de l'euro... csq: le français moyen craint pour ses économies si sortie il y'a et cela n'est pas prêt de changer. Si Laurent vous ne vous en rendez pas compte c'est ennuyeux car c'est la clé du problème.
Même si cela m'embête je me demande si la voix choisie par NDA n'est pas la seule possible ... Et si pour les français de savoir qu'on ne quittera pas cette monnaie immédiatement mais que l'on essaiera de trouver avec nos partenaires une solution moins brutale (vers la monnaie commune) n'est pas la seule possible ou en tous cas réaliste.
Lenormand