Hier, la France a élu l’ancien
conseiller et ministre de François Hollande à la présidence de la République,
malgré le bilan désastreux de ce quinquennat. Mais, aussi large qu’ait été
le score, il ne faut pas oublier que plus de
25% de la population s’est abstenue, plus de 4 millions des votants (11,5%) ont
choisi le vote blanc ou nul, Emmanuel Macron rassemblant finalement 43,6%
des inscrits.
Président et
première opposante par défaut
Et
finalement, qui mieux que lui pour rassembler du PS aux Républicains, en
passant par le Modem ? Après tout, comme
conseiller puis ministre du président sortant, il porte une lourde
responsabilité dans le mauvais bilan du quinquennat Hollande, dont il
propose uniquement de poursuivre la droitisation économique des dernières
années, poussant l’agenda politique qu’il avait construit dans la commission
Attali commandée par Sarkozy. Et
s’il doit son ascension politique à l’actuel locataure de l’Elysée, sa
stratégie doit beaucoup à son prédécesseur, qui avait déjà réussi, en 2007, à
permettre la réélection de sa majorité en marquant fortement sa différence,
appelant alors à une rupture avec le passé.
Mais outre un
président par défaut, hier soir, nous avons aussi gagné une opposante par
défaut. Le score de Marine Le Pen est mauvais. Celle qui était au-delà des 25%
dans les sondages de premier tour, a réuni à
peine 30% des votants au second tour. Bien sûr, les frontistes pourront toujours
se rassurer en se comparant aux 18% de Jean-Marie Le Pen au second tour de
2002, ou en se référant aux 10,6
millions de voix rassemblées, tout en expliquant que, promue première
opposante, elle pourra gagner dans cinq ans. Sauf que son socre révèle la
persistance d’un fort et bas plafond de verre, que
sa prestation désastreuse lors du débat d’entre deux tours a probablement
consolidé.
Avec
seulement 21% des voix au premier tour, à peine 3 points de plus qu’en 2012, dans
un contexte ultra-favorable (une gauche discréditée après 5 ans de pouvoir, et
une droite qui s’était choisie un candidat au programme économique extrémiste,
empétré dans les affaires), puis 30% des votants au second tour, le
FN a de nouveau démontré qu’il est l’idiot utile du système, le parti qui
permet finalement l’élection des sortants, et non le renouveau nécessaire
de notre vie politique. Il y a fort à parier que ce vieux parti, né il y a 45
ans, ne parviendra jamais au pouvoir, sauf comme roue de secours d’un autre,
comme le PCF avant lui. C’est lui qui permet l’incroyable
élection de l’ancien conseiller d’Hollande.
Macron pourra
chaleureusement remercier le président sortant lors de la passation, car s’il
doit son élection à sa rupture, il la doit également à la
stratégie de droitisation de Hollande, qui devait lui donner un espace
politique pour essayer de se faire réélire en 2017, en réduisant l’espace
politique de l’opposition de droite. Ce faisant, Hollande
a créé des circonstances favorables à l’élection de son héritier.
"C’est lui qui permet l’incroyable élection de l’ancien conseiller d’Hollande."
RépondreSupprimerVous êtes forts de rejeter la faute sur le FN, bien sur que c'est un parti avec d'innombrables defauts, mais qui n'en a pas ?
Mais les responsable de l’élection de Macron c'est ... ceux qui ont voté pour lui. Que ceux-la (ainsi que ceux qui se sont abstenus face à un tel choix civilisationnel) se fasse petit si dans 5 ans comme je le craint la France est en dessous de tout.
En 2022 il sera difficile de se regarder dans une glace pour certains en repensant a ce qu'ils ont fait lors de ce second tour.
L’avenir est incertain et plusieurs questions se posent qui décideront de notre avenir :
RépondreSupprimer1) Est-ce que Macron aura une majorité, même relative, à l’assemblée, ou devra-t-il cohabiter avec LR ?
2) Est-ce que le FN va se diviser ou continuer de prospérer ?
3) Est-ce que le PS et LR vont survivre ou se marginaliser ?
4) Mélenchon pourra-t-il capitaliser ses 19% et refonder la gauche autour de lui ?
"Macron pourra chaleureusement remercier le président sortant lors de la passation, car s’il doit son élection à sa rupture, il la doit également à la stratégie de droitisation de Hollande"
RépondreSupprimerIl la doit aussi à la droitisation de LR...
"Il y a fort à parier que ce vieux parti, né il y a 45 ans, ne parviendra jamais au pouvoir, sauf comme roue de secours d’un autre, comme le PCF avant lui. C’est lui qui permet l’incroyable élection de l’ancien conseiller d’Hollande."
RépondreSupprimerVous pouvez remercier de Gaulle car c'est exactement ce qu'il voulait : que le PCF n'arrive jamais au pouvoir autrement que comme force d'appoint. L'"incroyable élection" de Macron n'est rien d'autre que la conséquence du système électoral mis en place par le général en 1958 et 1962.
Le système a encore gagné, et pendant longtemps, oh quelle surprise !
RépondreSupprimerMerci les amis !
- Merci m'sieur François Henrot, directeur à la banque Rotschild :
https://www.youtube.com/watch?v=j6JXHXmsdVU
"Ce jeune trentenaire avait, pas seulement des capacités intellectuelles, littéralement extra-ordinaires. Je lui ai dit "écoute, ne cherche pas plus loin, euh..., tu es fait... considère que tu es fait associé dans cette maison... ça on apprend vraiment l'art de la négociation. On est amené aussi beaucoup à, et ça c'est..., j'allais dire... heureusement ou malheureusement utile en politique... communiquer, c'est-à-dire à raconter des his... une histoire... donc on y apprend d'une certaine façon aussi des techniques de... comment j'allais... pas de manipulation de l'opinion mais de... un petit peu...""
- Merci m'sieur Minc :
https://www.youtube.com/watch?v=093LFnk_MWs
"Un banquier d'affaires doit être intelligent, souple, rapide et s'il peut être en plus charmant, car c'est quand même un métier de pute, euh... évi... c'est une qualité et il les avait toutes et il a merveilleusement réussi..."
On attend avec impatience la suite du film, tragico-comique, la composition du gouvernement provisoire, les élections législatives, et son lot de trahisons, hypocrisie, la composition du 2ème gouvernement, les grèves, les manifs, la composition des autres gouvernements, les dissolutions éventuelles, et les grosses bourdes des uns et des autres, notamment du Mac...
ça c'est pour amuser la galerie.
Mais ne vous en faites pas, les grandes lignes politiques sont déjà fixées et cette fois-ci risquent bien de passer en masse, sans complexe et rapidement.
Après, c'est juste de la manipul... euh de la "communication" comme dirait François Henrot.
***Jacko***
Le plafond de verre, c'est vous qui le mettez en faisant de la propagande contre elle et en refusant de voter pour elle.
RépondreSupprimerVotre raisonnement est donc circulaire : il consiste à dire que vous avez bien raison de ne pas voter pour elle, puisque vous n'avez pas voté pour elle.
Mais ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder : il faut se demander si vous serez mieux loti en ne votant pas pour elle, et la réponse est non.
Quant à penser qu'un autre grand parti souverainiste va apparaître, il est évident que cela n'arrivera pas.
Car les médias y sont opposés. Vous n'avez aucun grand média qui pourrait faire de la retape pour un candidat souverainiste, et qui pourrait le faire progresser par miracle.
Donc les choses sont ainsi, et pas autrement : si vous êtes souverainiste, vous ne pouvez pas contourner le FN, en l'améliorant de l'intérieur. Ou en s'alliant avec lui comme NDA, après une progression de score qui peut exister mais ne sera pas suffisante pour gagner seul.
L'alliance style Mitterand/PCF avec le FN, c'est Séguin qui pouvait la faire, et il n'a pas eu les couilles. Et, s'il les avait eues, vous auriez quitté son parti en claquant la porte et en daubant sur lui...
Difficile de changer le FN de l'intérieur. En 2012, j'avais voté MLP car avec l'arrivée de Phillipot, je croyais vraiment que le FN était en plein renouveau. Après 5 ans, je dois admettre que je me suis trompé puisqu'à la place d'avoir un FN plus proche des idées de Phillipot, on a eu un Phillipot qui s'est frontisé. Depuis 2 ou 3 ans, ses interventions médiatiques sont de plus en plus stéréotypées et de plus en plus creuses. Après, je conviens qu'il est plutôt seul sur cette ligne et je me demande ce que serait la ligne FN aujourd'hui si une dizaine de Phillipot l'aurait rejoint. Mais je me base sur ce qui s'est passé, et pas sur ce qui aurait pu se passer.
SupprimerA l'inverse, si NDA a pu infléchir le programme du FN à l'entre 2 tours sur certains points (handicap, gratuité des enfants étrangers et malheureusement l'euro), je pense qu'il a été trop loin et qu'il s'est suicidé politiquement. Il aurait du faire l'inverse de Mélenchon (pas une voie pour Macron, donc blanc ou MLP) ou à la limite dire qu'il votera MLP mais sans s'allier.
Peut-être, je n'en sais rien.
SupprimerMais il me semble clair qu'il n'y aura pas création ex nihilo d'un autre parti souverainiste, parce qu'il n'y a pas de médias qui veuille soutenir une telle création.
Vous ne croyez pas que l'incroyable débâcle de Fillon et des Républicains y est aussi pour beaucoup?...tout le monde au FN reconnait que la prestation de Marine a précipité le désastre face çà un candidat coaché par une professeur de théâtre que les méchants auraient qualifié de "pédophile"...mais votre inutile haine du FN, totalement irrationnelle, rend vos messages incaptables et incompréhensible et c'est dommage...
RépondreSupprimerDéjà, dès le soir du 1er tour, les banquiers ne se tenaient plus de joie.
RépondreSupprimerDès le soir du 1er tour, pour fêter la victoire d'Emmanuel Macron, trois banquiers de la banque Rothschild étaient au premier rang.
Lisez cet article du Canard Enchaîné :
Macron et ses groupies de la banque Rothschild.
Dimanche 23 avril, deux associés gérants de la banque d'affaires Rothschild, avec lesquels Emmanuel Macron a travaillé durant près de quatre ans (de septembre 2008 à mai 2012), se pressent au premier rang du QG du Parc des expositions, porte de Versailles, pour filmer avec leurs téléphones portables l'arrivée du vainqueur du premier tour.
Accompagné de Laurent Baril, star des fusions-acquisitions de la banque d'affaires, Olivier Pécoux, co-président du comité exécutif du groupe Rothschild & Co, est un brin gêné d'être repéré par une journaliste du Canard Enchaîné.
« Je suis ici incognito », insiste le bras droit de David de Rothschild, alors qu'il fait partie des récidivistes. Le 13 juillet 2016, Olivier Pécoux avait déjà assisté au premier meeting parisien d'Emmanuel Macron.
Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien camarade de la maison Rothschild : Lionel Zinsou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Matignon et ex-premier Ministre du Bénin.
Les trois banquiers s'émerveillent à l'idée que Macron, qu'ils ont connu « bébé », puisse l'emporter. Il serait le second Rothschild, après Georges Pompidou, à gravir sous la Ve République les marches de l'Elysée.
L'Histoire – et les vraies gens – en marche …
Source : Le Canard Enchaîné, mercredi 26 avril, page 2.
Rappel :
Jean Lemierre, le patron de la banque BNP Paribas, était pour Macron.
Frédéric Oudéa, le patron de la banque Société Générale, était pour Macron.
François Pérol, le patron de la banque Banque Populaire - Caisse d'Epargne, était pour Macron.
Dominique Lefebvre, le patron de la banque Crédit Agricole, était pour Macron.
Bernard Arnault, le patron de LVMH, était pour Macron.
Jean-Paul Agon, le patron de L'Oréal, était pour Macron.
Martin Bouygues, le patron de Bouygues, était pour Macron.
Serge Dassault, le patron de Dassault, était pour Macron.
Arnaud Lagardère, le patron de Lagardère, était pour Macron.
Tous les banquiers, tous les grands patrons du CAC 40 était pour Macron.
En plus de tous ces collabos, la grande patronne de l'Union Européenne Angela Merkel était pour Macron.
La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué dans un entretien à des journaux allemands qu'elle souhaitait l'élection du candidat centriste Emmanuel Macron en France, qui serait un "président fort".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/28/97001-20170428FILWWW00322-merkel-confiante-que-macron-sera-un-president-fort-s-il-est-elu.php
Sur la question (secondaire) de savoir de qui le nouveau président est l'héritier, je ne reconnais ni Hollande ni Sarkozy en Macron.
RépondreSupprimerJe dirais plutôt qu'il est l'héritier de François Mitterrand, c'est à dire un personnage balzacien d'une redoutable intelligence politique, à la fois séducteur et florentin.
Politiquement, il sera en capacité de fédérer les pro-européens sous sa bannière et rejettera les extrêmes aux marges.
Je crains que, sauf catastrophe majeure, Macron soit à l'Elysée pour quinze ans.
Triste jour. Le peuple Français n'a pas choisi ces candidats. L'un a été poussé par de grands intérêts financiers à coups de matraquage médiatique, l'autre a été imposé aux Français qui n'en voulaient pas par ceux qui ont choisi de faire monter le FN il y a plus de trente ans. Et ça marche encore, mais pour combien de temps? Ce quinquennat de guerre sociale sera tellement désastreux que le prétendu plafond de verre pourrait bien tomber, surtout si l'échec d'hier accélère l'émergence d'un parti issu du FN et nettoyé de ses éléments irrécupérables. Sauf si un grand rassemblement apparaît en face pour rendre espoir. Ce ne sera pas l'oeuvre de Mélenchon-Tsipras (il pourrait peut-être tout au plus le rejoindre à terme). NDA a confirmé tout au long de cette campagne qu'il ne pouvait pas l'initier non plus. Peut-on maintenant envisager d'y contribuer en profitant de l'explosion de DLF pour refonder DLR? Seriez-vous intéressé et pensez-vous que certains cadres démissionnaires (Morvan, Boissel...) seraient prêts à y participer sur une base claire de sortie de l'euro et de l'UE qui permettrait de mener une politique gaulliste sociale, la reconstruction de nos acquis et la défense de nos principes républicains? (tout ce que NDA semble avoir abandonné...)
RépondreSupprimerC'est clair que l'élection de Macron pose une grande question : quel parti, en dehors des extrêmes, pour s'opposer à son programme qui rassemble la gauche et la droite traditionnelles ? C'est le moment ou jamais de lancer une alternative centrale, qui se tiendra fermement à l'écart des extrêmes synonymes d'échec, qui proposera un autre rassemblement au-dessus du clivage gauche-droit, sur un autre projet fondé sur la vision d'une France libre donc indépendante, qui n'imposera pas un programme figé au préalable mais qui au contraire invitera tous les Français déçus par Macron à débattre pour concevoir ensemble une autre politique pour la France, qui sera prête à être mise en oeuvre dès 2022.
SupprimerGérzrd
l'extrème c'est Macron
Supprimer@ Sylvain
RépondreSupprimerLe FN était son adversaire le plus facile…
@ Moi
Questions intéressantes. La droitisation de Hollande a poussé celle des Républicains
@ Marc-Antoine
Je pense que c’est un bon système électoral. Mitterrand aussi
@ Jacko
On peut anticiper cela en effet
@ Anonyme 11h45
Elle termine 10 millions de voix derrière Macron : mon rôle est négligeable… Mon raisonnement est aussi circulaire que sa nullité crasse démontrée au débat d’entre deux tours. Un bon candidat pouvait changer les choses. Elle amène des idées qui peuvent rassembler la moitié des Français à 34% des suffrages exprimés
@ Anonyme 12h40
Merci.
@ Axel
Un peu, mais il avait déjà beaucoup baissé avant les affaires : son programme ne pouvait pas le mener très loin, il me semble
@ Anonyme 14h59
Bien entendu que je serai intéressé
Oh oui, bonne idée, refaites DLR. Vous serez fin prêts pour faire 2% en 2022, 5% en 2027, avec alors alliance FN d'une partie puis scission des éternels caractériels.
SupprimerHeblay, je maintiens que votre raisonnement est circulaire. Ni vous ni les gens de Mélenchon n'auriez voté pour elle si même elle avait été impeccable. Cessez votre hypocrisie...
Mais que ça vous plaise ou non, vous n'aurez vraisemblablement pas d'autre choix : je vous vois mal construire un parti ex nihilo alors que vous n'avez, et n'aurez, aucun média pour vous aider.
Vous êtes donc foutu d'avance dans cette direction, et je pense qu'en plus vous le savez. Vous jouez au politicien, mais vous ne voulez pas en prendre les responsabilités.
C'est comme ça : si vous voulez sauver la France, il faudra assumer l'histoire de France, dans son entier. Sinon elle disparaîtra.
DLR restait plafonné à 5 % à cause de ses relents d'extrême-droite ; un souverainisme central, à la québécoise, aurait tout de suite un potentiel électoral beaucoup plus important. Il ne manque qu'une figure comme Laurent pour lancer le concept.
SupprimerMais oui, mais oui. Et la marmotte...
SupprimerMais faites donc, ça vous occupera.
« Je pense que c’est un bon système électoral. Mitterrand aussi »
RépondreSupprimerEt Macron itou.
Il cessera d'être un "bon système" quand le FN brisera son plafond de verre.
Gérard Bodin :
RépondreSupprimerJe crois malheureusement que cela ne risque pas d'être simple, parce qu'il y a, par-delà la question du positionement sur l'échiquier politique des causes sociologiques profondes qui freinent le succès des idées souverainistes. À la suite d'un débat avec Olivier Tonneau, Emmanuel Todd les a signalées à propos de la difficulté à faire passer le message sur l'échec de l'euro :
- l'augmentation de l'âge médian du corps électoral est un facteur majeur de conservatisme pro-euro, parce que les retraités sont menacés par les propagandistes européistes de voir fondre leurs économies en cas de sortie de l'euro et de dévaluation de la monnaie ;
- l'accroissement numérique significatif ces dernières décennies des "éduqués supérieurs" (diplômés de l'enseignement supérieur) joue aussi dans le sens d'un conservatisme pro-européen, parce que la possession d'un diplôme par de plus larges pans de la population encourage la constitution d'un subconscient social inégalitaire.
Voir https://www.arretsurimages.net/articles/2017-05-04/Pourquoi-on-risque-de-rester-embourbes-dans-l-euro-les-eduques-superieurs-augmentent-id9833
J'ajouterais à ce diagnostic de Todd qu'un certain cosmopolitisme – ou du moins son affectation, parce qu'il s'agit souvent d'un cosmopolitisme de façade – fait partie des marqueurs identitaires auxquels sont attachés nombre de diplômés du supérieur (voir le souci que nos énarques Hollande et Macron, mais aussi l'avocat Nicolas Sarkozy – en dépit de la note éliminatoire d'anglais qui semble l'avoir privé du diplôme de sortie de Sciences Po –, ont eu de montrer à tout prix qu'ils savaient parler anglais…).
YPB
Entendu ce week-end à la radio de la part du ministre des affaires étrangères allemand, Monsieur Gabriel, il va falloir réfléchir sur l'abandon des politiques d'austérité infligées à la France. Apparemment, le ministre expliquait que le vote FN avait secoué pas mal l'Allemagne (33,XXX% cela faisait un score à ne surtout pas négligé). Et que l'Allemagne avait peut-être une part de responsabilité dans cette situation.
RépondreSupprimerAnalyse juste mais maintenant il faut des actions voire de la rébellion de la part de la France en temps voulu pour garantir ses intérêts face à l'UE.
Je doute que E. Macron soit de cet acabit. Arrivé sur l'hymne à la joie, officiellement choisi par l'UE comme hymne....Cela en dit long sur l'ouverture à tous vents encore plus accentuée de la France.
Attention à 2022 !
Bonne journée
Sylvie