Nous avons
déjà eu droit aux
bananes dollars prétenduement bio qui ont réussi à interdire une campagne de
publicité des bananes de Martinique et de Guadeloupe, alors que ces dernières
nous épargnent pas moins de 14 pesticides que leurs cousines dollars utilisent.
Aujourd’hui, l’Union
Européenne croit bon d’assouplir les règles du label Bio. Un choix qui en
dit long sur cette UE.
Au service
des multinationales, enfumage des citoyens
Bien sûr, une
décision n’a pas encore été prise, mais on a vu que dans
le cas du glyphosate ou des OGMs de Monsanto, cela n’est pas forcément bon
signe, les eurocrates disposant d’effarants dispositifs pour faire passer leurs
propositions. Mais ici, ce qui est frappant, c’est à quel point cela est
révélateur sur cette construction européenne. Ici
encore, elle montre qu’elle ne fait que défendre les intérêts des
multinationales, qui sont probablement à la manœuvre pour faciliter et
industrialiser leur approvisionnement en produits dits Bio. Mais ce faisant, elle
trahit tous les citoyens en ne cessant de travestir ce que le Bio est, ne cessant
de mettre de l’eau dans le vin du respect de l’environnement.
Mais outre
le caractère néfaste de cette construction européenne qui ne roule que pour
l’argent, une question fondamentale se pose : mais
pourquoi faut-il prendre ces décisions à l’échelle européenne ? Après
tout, pourquoi un pays ne pourrait-il pas décider ce que signifie le Bio sur
son territoire ? Et si certains sont prêts à inclure n’importe quoi, pourquoi
faudrait-il accepter de se le faire imposer ?
Merci Laurent de continuer à transmettre des informations si importantes.
RépondreSupprimerVous tapez toujours sur l'UE, cause de tous les problèmes selon votre esprit borné, mais la chasse au renard elle est bien franchouille, c'est pas l'UE :
RépondreSupprimerhttps://reporterre.net/Le-renard-n-est-pas-un-animal-nuisible-arretez-de-le-massacrer
Et vous ignorez certaines récentes dispositions de l'UE :
« C’est la première fois que l’Union européenne vote un dispositif contraignant pour évoluer vers une agriculture sans pesticides », se félicite Pascal Canfin, le directeur général du WWF France.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/15/les-eurodeputes-disent-non-aux-pesticides-dans-les-haies-bosquets-et-autres-refuges-de-biodiversite_5145216_3244.html
Vous oubliez que l'agriculture française actuelle date des années 60, période gaullienne, où les haies-bocages ont été ratiboisées, entrainant perte de diversité végétale, animale, microbienne et appauvrissement des sols, avec perte de rétention de l'eau. Cette perte de diversité et des bocages fait que les pesticides sont indispensables pour conserver les rendements de l'agriculture française, même si ils sont beaucoup trop utilisés en France par rapport aux autres pays de l'UE dont les agriculteurs sont tout de même moins cons que ceux de la FNSEA franchouille.
RépondreSupprimerSe passer le plus possible de pesticides entraine une réforme complète des techniques agricoles et de la formation des agriculteurs. Interdire les pesticides ne résoudra rien et coulera complètement les derniers agriculteurs français restants.
"En France, Edgar Pisani, fut le ministre progressiste de l’agriculture sous De Gaulle et le promoteur de la « révolution verte » avec ses remembrements : destruction des haies et suppression des chemins creux pour permettre l’évolution des grosses machines. A plus de 90 ans, il confesse les erreurs commises. |24| L’agroforesterie et les haies sont maintenant reconnues comme étant des éléments essentiels de l’agroécologie. En associant arbres et cultures de plein champ les résultats sont très concluants aussi bien en termes de rendements que de recréation de la fertilité, sans pollution des terres, de l’air ou des aliments."
RépondreSupprimerhttp://www.cadtm.org/L-agriculture-industrielle-un
@ André
RépondreSupprimerDe rien.
@ Anonyme
Mais cette UE défend le glyphosate, abaisse les normes sur le Bio, facilite le développement des OGM… Donc pour une mesure qui va dans le bon sens, combien dans le mauvais ?
Il y a pu avoir des erreurs dans le passé, bien sûr, largement sans véritablement savoir que cela en était. Mais ici, ce que je reproche à l’UE, c’est de rouler pour les lobbys, en fermant les yeux sur ce que disent de nombreux scientifiques.