Voilà
moins de deux mois que le président de la Républicain a été élu, par défaut,
comme
l’ont bien montré les scores de son parti aux législatives. Mais derrière
la Macronmania dérisoire de la majorité des média, un rapide coup d’œil à
sa pratique présidentielle montre qu’il parvient déjà à cumuler bien des
pratiques les plus critiquables de ceux qui l’ont précédé.
Superficialité
sur papier glacé, vieille soupe en cuisine
D’ailleurs,
ce discours a été rendu possible par la réforme constitutionnelle de Sarkozy et
on y retrouve, avec ses sorties pseudo-cool, s’inspirant
d’Obama, qui n’a pas réalisé grand chose, une glissade de plus vers le
modèle étasunien avec la copie du discours au Congrès, grillant la politesse au
Premier ministre. Et pour couronner le tout, les choix des chefs de sa majorité
laisse pantois. Richard
Ferrand comme président du groupe à l’Assemblée par vote à main levée, c’est
promouvoir une personne qui ne craint pas les conflits d’intérêt. Et un
président de l’Assemblée qui a renié sa promesse de soutenir le vainqueur de la
primaire en dit long également sur les valeurs de cette République.
Bien sûr, des
sondages affirment que les Français seraient satisfaits. Mais pourquoi
alors sa majorité est celle
qui a réuni le moins de voix aux législatives, et de très loin ? Sa
chance, c’est l’usure et la nullité des autres offres politiques, mais, à ne
tenir que sur les faiblesses des autres, ce
président qui pose comme une personne tellement fière d’elle, s’expose à un
sacré retournement de l’opinion.
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu'il devienne plus impopulaire que Hollande.
RépondreSupprimerVous vous focalisez sur la communication et cherchez les éléments à charge que vous avez envie de trouver. C'est au terme de son mandat que nous jugerons son action.
RépondreSupprimerPas d'accord sur la complaisance des médias. Ils sont unanimenent critiques sont la façon dont ils sont traités depuis l'investiture.
D'accord sur l'exposition au retournement de l'opinion. Rien a voir en revanche avec ce qui est arrive à Hollande, qui a pris des mesures orthogonales à ses promesses électorales, ce qui lui a vallu de se mettre à dos ses électeurs, qui sont les principaux artisans de sa débacle. Et encore une fois, le retournement ou pas dépendra des résultats de son action et de celles se son gouvernement.
Mais peut être qu'un mélange de prolongation du consensus idéologique sarkhollande et d'une bonne communication suffit à satisfaire une alliance composée de retraités, de bobos et de gagnants de la mondialisation? Peut être que son "Rassemblement des Français à l'intérêt pécuniaire pro-UE et mondialisation" suffit pour le moment à empêcher la constitution d'une opposition cohérente : une alliance restes du LRPS/Insoumis/FN semble difficile à constituer dans les urnes. Mais des talents de stratège politique et de comm' peuvent-ils durablement mettre sous couvercle les fractures d'une société? Cela a marché pour Obama. Sauf que les States n'ont pas la pression d'un pays voisin pour réduire les déficits. Ce qui me fait dire que les seuls nuages potentiels pour Macron seraient une dégradation surprise du contexte économique et/ou un fort accroissement de la pression budgétaire de Berlin sur la France afin de satisfaire l'opinion publique allemande.
RépondreSupprimerJZ
Il semblerai que le plan "dégagisme" ai fonctionné parfaitement présentant ainsi Mr Macron comme "l'élu" d'une organisation! Organisation qui simplifiera au maximum l'administration de cette zone que l'on appelle l'UE de Bruxelles, au dépend des électeurs!
RépondreSupprimer"Sa chance, c’est l’usure et la nullité des autres offres politiques, mais, à ne tenir que sur les faiblesses des autres, ce président qui pose comme une personne tellement fière d’elle, s’expose à un sacré retournement de l’opinion."
RépondreSupprimerOn est bien d'accord, mais ça a toujours été un peu la règle en politique, gagner grâce aux faiblesses de autres.
Mais où se trouve le début du commencement d'une vraie opposition actuellement ? Je ne vois pas.
Je ne pense pas que le retournement de l'opinion sera aussi grand que pour Sarko et Hollande.
Il est plus jeune, plus beau, gendre idéal, encore plus séducteur et manipulateur, et certainement beaucoup plus intelligent et malin.
De plus il a l'appui des réseaux les plus puissants, des médias, sans avoir les couteaux dans le dos d'un parti politique.
Les affaires Modem, Ferrand, semblent lui glisser dessus, même pas mal.
Il a compris qu'il ne doit pas se mettre en première ligne pour se préserver. L'histoire de la non-interview du 14 juillet est hautement révélatrice, lamentable, mais c'est extrêmement bien joué.
Il fera passer ces fichues réformes que l'oligarchie attend depuis tellement longtemps comme un illusioniste, et peut-être sans grands mouvements sociaux. La manière et le calendrier sont idéaux.
Les syndicats ont l'air tétanisés, c'est hallucinant.
En plus il semble avoir une baraka du tonnerre d'Allah. Une légère reprise économique en vue ? Les médias vont nous bassiner avec ça et avec Saint Macron sorti des eaux.
Le "dragueur de vieux" n'a pas fini de nous la mettre bien profond, de nous étonner et de nous énerver.
***Jacko***
@ Anonyme macroniste
RépondreSupprimerLes médias unanimement critiques ? Même si vous évoquez la façon dont ils sont traités, vous exagérez. Bien des reportages sur Macron sont terriblement complaisants. D’accord en revanche sur le fait que ce n’est pas la même chose que sous Hollande
@ JZ & Jacko
Après 8 ans d’Obama, les USA ont choisi Trump…
D’accord sur le contexte économique, qui ne pourra pas rester aussi favorable pendant 5 ans. Et la même politique produira les mêmes résultats
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