Dans
« Bienvenue dans le pire des
mondes », Natacha Polony et le comité Orwell montrent que la
globalisation ultralibérale tend à mettre sous camisole nos démocraties, engoncées
dans des traités internationaux, et qui se mettent sous la tutelle des marchés.
Ce faisant, se développe une véritable tendance anti-démocratique chez les
tenants du système.
Il n’y a pas d’alternative
Ils dénoncent le « soft totalitarisme, ce système qui dissout peu à peu tous les modèles
alternatifs en s’appuyant sur le consentement des
individus (…) Finalement, le soft totalitarisme n’est pas seulement
un projet économique de constitution d’un grand marché mondial, numérisé,
familiarisé et aux mains d’une minorité savante et ultra fortunée, c’est aussi
une utopie qui veut croire que la malédiction politique a été conjurée. La
disparition des frontières, l’interdépendance et la communication constante, le
divertissement permanent et planétaire, la standardisation et l’homogénéisation
des modes de vie rendent la politique inutile et portent en germe un projet de
gouvernement mondial ».
Evoquant la « Fabrique du consentement » de Walter Lippmann, ils notent que
les défenseurs du système actuel refusent le débat et cherchent d’abord à
rendre les idées alternatives illégitimes. Ils décrivent des élites cédant au
conformisme et au confort intellectuel : à l’ENA, « l’originalité est une entorse à la règle
commune ». Ils parlent du « réflexe
d’imitation » des élites, théorisé par Pierre Bovet dans les années
1920. Pour eux, les élites occidentales « cherchent à garder dans l’ombre l’effacement progressif de l’espérance
démocratique au profit d’une forme d’hégémonie des grands privilégiés (…) des
pouvoirs en archipel mais interactifs parvenant à se dispenser chaque joue un
peu plus des règles du jeu démocratique (…) Les élites ont suivi leur
mouvement naturel qui les pousse à dégénérer en féodalités ».
Ils évoquent un débat organisé à Sciences Po juste
après le référendum du Brexit, avec 4 euro-béats, Macron, Cohn-Bendit,
Quatremer et Goulard, et sans le moindre partisan de la sortie de l’UE, un
« entre-soi hédonique (et) un désir
revendiqué de convaincre les masses mal formées de les ramener dans le droit chemin »,
qui
avait provoqué des réactions hallucinantes après ce référendum. Devant les
réticences des peuples, les élites passent à « la technique de l’intimidation par la peur (qui) ne consiste évidemment
pas à s’en prendre physiquement aux ‘mal-pensants’ mais à leur promettre une
suite de malédictions, si, dans un élan de dissidence, ils ne marchaient pas
sur le sentier de la raison ».
Autre dérive, celle, selon Philippe Raynaud, de
« réduire les citoyens à leur groupe
de référence procède d’une approche individualiste qui décourage une véritable
action collective », comme aux Etats-Unis, collection de minorités où
« cette approche clientéliste
favorisant les minorités est pleinement justifiée par un souci d’efficacité en
application de recettes du marketing recommandant de segment le marché pour
mieux l’adresser » avec un monde politique qui « ne débat plus, ne convainc plus et enchaîne
les séquences pour battre le camp d’en face ». Ils notent que « dès l’origine, des passerelles existent
entre partisans du ‘laisser-faire, laisser-passer’ et adeptes du ‘il est
interdit d’interdire’ (…) la même hostilité foncière et instinctive à l’égard
de l’Etat et la même méfiance vis-à-vis de la majorité ».
Et dans la recherche d’un supplément d’âme, « parfaitement compatible avec un mépris
social assumé », dans
un développement proche de l’analyse de Christophe Guilluy dans « la France périphérique », affirment
que les élites se rachètent avec les minorités, se créant « un peuple de substitution » pour
reprendre Michel Onfray. C’est la logique décrite par Terra Nova dès 2011. Aux
Etats-Unis, les grands patrons multiplient les beaux gestes pour des
associations ou créent des fondations, notamment dans la nouvelle économie, une
fois fortune faite. Mais, en refusant de payer les impôts qu’ils doivent à la société
qui les a rendu riches, ils jouent, « les
Tarfuffe et les Misanthrope ».
Dans cette démocratie de plus en plus
dysfonctionnelle, il n’est alors plus tristement surprenant que plus de 90% des
députés osent défaire, avec le traité de Lisbonne, ce
que 55% d’entre nous avions fait trois années auparavant. Les auteurs
notent également que le système actuel remet profondément en cause le modèle républicain
français, ce sur quoi je reviendrai dans le prochain papier.
Source : Natacha Polony et le comité Orwell,
« Bienvenue dans le pire des
mondes », Plan
Je crois pouvoir écrire sans trop me tromper que c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que des entités privées ont pris le pouvoir en ayant des "droits" exorbitants sans avoir des "devoirs" pour compenser.
RépondreSupprimerIl serait temps de se réveiller, car l'affaire débute vers 1850. Trop long à détailler, mais la piste est balisée par les bouquins suivants: (pour ceux qui aiment la lecture)
RépondreSupprimer1) Histoire secrete oligarchie angloaméricaine Caroll Quigley ed retour aux sources
2) Les secrets de la Réserve Fédérale Eustace Mullins
ed le retour aux sources
3) Manipulations monétaires et ordre social RP Denis FAHEY ed Saint Rémi (ecrit en 1943)
4)Le mondialisme contre nos libertés Pierre de Villemarest ed L'icône de Marie
5) La guerre des monnaies (currecies war) Hong Bing Song ed Le retour aux sources
Voila pour commencer
Apres cette lecture, la conclusion s'imposera d'elle-même quant à la réalité de la mise en place d'un gouvernement mondial, initialisé par un groupe de jeunes anglais des 1850 et dony vous découvrirez les noms au fur et à mesure
Pour compléter vous pouvez également lire les 3 bouquins de Peter Dale Scott consacrés au deep state américain
@cliquet
SupprimerLes références que vous citez sont à fuir pour quiconque aspire à un minimum de crédibilité.
Eustace Mullins est parfaitement connu comme auteur complotiste et antisémite négationniste. Ses thèses sur la FED, entièrement soumise selon lui à des intérêts privés se retrouvent chez Hongbing Song, qui met son complotisme tout aussi délirant (on retrouve les Rotschild évidemment…) au service d'une idéologie ultra-nationaliste qui est l'explication de son succès en Chine.
Présentation du livre du RP Fahey sur Amazon :
« C'est ce système suicidaire, fruit de l'alliance monstrueuse du Capitalisme financier apatride et de ceux qui récusent les principes Divins exposés par la Bible et le Christianisme, qui édifie l'Étatisme technocratique athée du Mondialisme : projet asocial, liberticide et satanique sous masque de Démocratie, auto-entretenu par la Finance que dénonce l'auteur et que signala déjà le Pr H. Sombart dans "Les Juifs et la vie économique" (1911). Cette dérive, rappelle le RP Fahey, provient d'une rationalité totalement guidée par l'Argent, la cupidité, la maximisation du profit, l'usure, une conception de l'Économie au service de Mammon... qui est assassine, mais n'est que trop naturelle, car tout refus de la loi divinement révélée conduit à opprimer ses semblables et à les exploiter. »
Bref, à moins d'être obsédé de complotisme antisémite (Sombart ne tient pas un discours hostiles au juifs, mais sa thèse d'un rapport spécifique et inné des juifs au capitalisme n'a pas été exploitée pour rien par les doctrinaires antisémites d'hier et d'aujourd'hui : Alain Soral tient son livre en grande estime), autant lire de la bonne heroic fantasy si le but est de s'évader en imagination. Si l'on veut par contre apprendre quelque chose sur l'économie ou sur l'histoire, il y a d'autres lectures plus instructives.
YPB
Présentation sur http://aitia.fr/erd/histoire-secrete-de-loligarchie-anglo-americaine-pierre-hillard/ dune vidéo de pierre Hillard sur l'ouvrage de C. Quigley :
Supprimer« [Note de l’administrateur de ce blog : au moment où d’importants bouleversements sont en cours au sommet de la première puissance mondiale (sur le plan militaire au moins), il est intéressant d’écouter Pierre Hillard présenter le livre de l’historien américain Carroll Quigley, Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, paru aux États-Unis dans sa version originale en 1981. Un livre, posthume à la demande de l’auteur, qui éclaire particulièrement les liens profonds et anciens de cette oligarchie avec le monde juif, donc avec le sionisme et aujourd’hui l’État d’Israël, ainsi que l’importance chez elle de l’idéologie mondialiste, qui vient semble-t-il de prendre du plomb dans l’aile avec l’élection de Donald Trump.»
Comme quoi on finit toujours par retomber sur l'obsession antijuive (ce qui est évidemment vigoureusement rejeté par l'auteur des lignes-sus citées, sous prétexte qu'Hillard se réfère aussi à des auteurs juifs… Oui, les antisémites adorent citer des juifs critiques d'autres juifs, ça leur donne un semblant de crédibilité).
Je ne dit pas que le livre de Quigley est de la littérature antisémite, puisque je ne l'ai pas lu. Le fait est qu'il est cité comme une référence dans les milieux complotistes antisémites. Personnellement, les juifs ne m'obsèdent pas, ni pour en dire du mal, ni pour prétendre qu'ils sont le peuple élu. J'aimerais juste qu'on me fiche la paix avec eux et qu'on ne les mette pas à toutes les sauces.
YPB
@ Rolland
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord
@ YPB
Merci
Le rétablissement d'une vraie démocratie est un sujet fondamental. J'espère que nous serons d'accord pour nous en saisir et que l'UNC porte fort des propositions.
RépondreSupprimerFaudrait en causer avec Orwell de ceci :
RépondreSupprimer"En Allemagne, où les droits sociaux conquis par la classe ouvrière étaient très étendus, le parti nazi, pourtant largement soutenu par la grande industrie protectionniste et quelques résidus historiques de l’aristocratie, réussit le tour de force de faire passer le prolétariat social-démocrate pour une classe privilégiée par rapport à la petite bourgeoisie et complice des classes dominantes."
https://ecointerview.wordpress.com/2017/08/15/hyperglobalisation-et-populisme/
Ce passage méconnaît les acquis récents de la recherche historique sur la sociologie du vote nazi dans les années Trente. Oui, n'est pas historien qui veut…
SupprimerOn sait qu'effectivement, le vote NSDAP n'a pas été prioritairement un vote d'ouvriers au chômage (http://www.persee.fr/doc/polix_0295-2319_2002_num_15_60_1247). Mais on ne peut pas davantage expliquer la montée en puissance électorale du nazisme par la seule adhésion des classes moyennes, de la petite bourgeoisie, ce qui est ici sous-entendu. On sait que le vote NSDAP a été important parmi les travailleurs pauvres (ceux qui avaient du mal à gagner le minimum vital) non rattachés à la grande industries, groupe qui incluait beaucoup de petits commerçants, de fermiers modestes ou d'artisans indépendants, fortement fragilisées par la crise économique, ainsi que des ouvriers agricoles ou des domestiques, toutes catégories qui étaient moins protégées par les lois sociales allemandes contre le risque du chômage. Voir sur ce point l'étude approfondie de Gary King, Ori Rosen, Marin Tanner et Alexander F. Wagner, Ordinary Economic Voting Behavior in the Extraordinary Election of Adolf Hitler, The Journal of Economic History, Vol. 68, No. 4, December 2008, p. 951-996 (version pdf téléchargeable ici : https://gking.harvard.edu/files/gking/files/nazivp.pdf).
Mettre les succès électoraux des nazis sur le dos de telle pour telle classe sociale offre l'intérêt de s'en tenir à une lecture classiste de la décomposition de la République de Weimar et de ramener la question des choix électoraux à un calcul d'intérêt économique. On comprend que cette analyse ait été privilégiée dans des grilles de lecture marxisantes. Mais d'autres grilles de lecture sont possibles et même nécessaires, dès lors que l'on constate que les votes en faveur du NSDAP ont progressé dans tous les groupes sociaux, même si le phénomène a été plus marqué parmi ceux qui étaient les plus affectés par les difficultés économiques ou qui redoutaient le plus de se retrouver sans travail. Les succès électoraux des nazis s'orientent en effet aussi selon une ligne de partage religieuse : un protestant sur deux en vient à voter pour les nazis, un catholique sur trois seulement, ce qui explique que la bonne résistance électorale du Zentrum catholique. Une étude importante est parue récemment sur cette quesion déjà très étudiée : Jorg L. Spenkuch, Philipp Tillmann, « Elite Influence? Religion and the Electoral Success of the Nazis » (http://www.kellogg.northwestern.edu/faculty/spenkuch/research/religion_nazis.pdf).
YPB
Désolé pour les coquilles laissées dans le post qui précède (j'en ai repéré au moins quatre) : je me suis un peu trop pressé.
SupprimerYPB
Les populistes seraient moins enclins à descendre dans la rue ou à voter contre un accord commercial (ce que font tout de même les « populistes de gauche »), et plus enclins à accuser les « minorités » et les immigrés de vivre aux crochets de l’Etat providence. Ici, l’auteur touche juste, car il suffit de décrypter les explications du vote en faveur du Front National ou de Debout la France (et d’une bonne par du vote Les Républicains) pour constater que beaucoup de ces électeurs redoutent que l’immigration ne les prive d’une partie des aides sociales ou se traduisent par une hausse de la fiscalité. Il s’agit là d’un thème récurrent du Front national, entonné sur tous les tons par la dynastie le Pen.
RépondreSupprimerAnonyme19 août 2017 à 20:23
RépondreSupprimerJe souhaiterais avoir quelques précisions sur votre commentaire, afin d'en saisir avec plus d'acuité le sens. Mes ajouts sont entre parenthèse, outre vos propres parenthèses. Je reprends donc votre post ci-dessous :
Les populistes (définition) seraient (donc vous n'en savez rien ?) moins enclins (quels chiffres quel protocole, outre le fait qu'enclin veut dire prédisposé ou porté à... ce qui semble induire, me semble t-il, une lecture dans les esprits, non ?) descendre dans la rue ou à voter contre un accord (comment font-ils pour voter contre un accord, quel article de la Constitution ? Y a eu un référendum sur le CETA ?) commercial (donc politique à tout le moins indirectement, non ?)(ce que font tout de même les « populistes (définition et chiffres) de gauche (définition) »), et plus enclins (Cf. plus haut) à accuser (qui et quand ?) les « minorités » (lesquelles et quand ?) et les immigrés (lesquels et quand ?) de vivre aux crochets de l’Etat providence. Ici, l’auteur touche juste, car il suffit de décrypter les explications (je m'interroge sur l'expression "décrypter les explications"... l'auteur donc écrit en crypté, et ne le sait peut-être pas lui-même si on vous suit ?) du vote (chiffres) en faveur du Front National (dates et chiffres) ou de Debout la France (dates et chiffres) (et d’une bonne par du vote Les Républicains (chiffres)) pour constater que beaucoup (chiffres) de ces électeurs redoutent (de quelles personnes parlez-vous ? Vous avez interrogé vous même ? Combien de personnes et quand ?) que l’immigration ne les prive d’une partie des aides sociales ou se traduisent par une hausse de la fiscalité (quel lien nécessaire entre les deux ? Quelle catégorie de dépense ? On peut affecter des dépenses de cette manière ?). Il s’agit là d’un thème (définition) récurrent (chiffres) du Front national (période), entonné (vous voulez probablement dire chanter sur..., non ? ) sur tous les tons par la dynastie (référence à la série des années 80?) le Pen.
Cordialement.
"Oui, n'est pas historien qui veut… "
RépondreSupprimerVous l'êtes ? Diplômes en attestant ?
Un article d'un agrégé d'histoire :
"Dans l'histoire européenne et mondiale le fascisme survient comme la mobilisation violente de masses petites-bourgeoises hétérogènes pour détruire le mouvement ouvrier, et avec lui l'ensemble des conquêtes démocratiques, saccageant du même coup la culture humaine, la civilisation, en général. Le capital et son Etat y ont eu recours, sans aucun plaisir, en tant que ressource ultime contre un danger révolutionnaire prolétarien ou comme garantie de ne plus y être confrontés avant longtemps."
https://blogs.mediapart.fr/vincent-presumey/blog/060816/pourquoi-il-faut-parler-de-fascisme-propos-de-lislamisme-politique-radical
Par ailleurs, il faut souligner le rôle de la propagande religieuse catholique colonialiste, dont se revendiquent le FN et autres identitaires de LR comme Nadine Morano, sous prétexte de race blanche de culture chrétienne :
Le massacre du Ruanda s'origine pour une bonne part dans la perversité racialiste de ces chers clercs catholiques promoteurs de la "civilisation".
"Décédé en Suisse en 2003, Mgr André Perraudin, longtemps archevêque de Kabgayi, a enfanté l’idéologie pernicieuse qui allait servir de carburant au génocide des Tutsis. À la fin des années 1950, le Rwanda est largement imprégné des préceptes d’une anthropologie raciale héritée du XIXe siècle que les missionnaires d’Afrique, les Pères blancs, ont contribué à répandre."
http://www.jeuneafrique.com/mag/378679/politique/genocide-rwanda-repentir-a-minima-de-leglise-catholique/
Et je vous signale que la révolution française était une révolution initiée par la bourgeoisie, le tiers état était représenté par les 10% du haut de la population, armateurs, avocats... pas des prolétaires.
SupprimerVous remarquerez par ailleurs que Herblay, Sapir, Zemmour, les membres du comité Orwell, Polony, le FN, NDA... de tous ces souverainistes ne sont absolument pas d'origine prolétaire, ni ont un niveau de vie de prolétaires.
SupprimerIls font tous partie de la classe bourgeoise aisée, diplômée, n'ont jamais travaillé dans une usine, comme c'est étrange...
Ils ont beau jeu de dénoncer les "bobos", mais ils ont font eux même partie.
Polony est l'exemple même de la bobo médiatisée partout.
Je réponds à un point précis portant sur la sociologie électorale du NSDAP durant les années Trente, et on me rétorque que Nadine Morano est méchante, que les catholiques ont pu faire du mal au Rwanda, que la bourgeoisie a initié la révolution française, que les islamistes radicaux sont des fascistes, ou que Les souverainistes n'ont jamais travaillé en usine (et Présumey, l'agrégé prof d'histoire-géo, secrétaire départemental de la FSU de l'Allier, c'est un prolétaire ?)… La confusion intellectuelle érigée à la hauteur d'un des beaux-arts.
SupprimerJe suis athée et me contrefiche bien de prendre la défense des catholiques, ce n'était pas mon but et mes propos étaient parfaitement clairs sur ce point. Il se trouve que l'Église allemande a pris ses distances vis-à-vis du nazisme (pas assez, peut-être), alors que les institutions protestantes sont demeurées majoritairement neutres politiquement. C'est un fait largement établi par l'historiographie sur la question, et cela conduit inévitablement à ne pas se limiter à une interprétation socio-économique simpliste et dépassée. C'est tout. Le rapport avec la sottise de Nadine Morano, le Rwanda ou l'opinion d'un agrégé, qui est aussi un militant de la gauche trotskiste, sur les islamo-fascistes ? Aucun, absolument aucun.
YPB
Par contre, les conclusions de l'étude de Spenkuch et Tillmann intéressent directement le sujet abordé par Laurent Herblay et le comité Orwell : la crise de la démocratie découlant de la désaffection envers des élites dirigeantes de moins en moins en phase avec les citoyens et les risques liés à la montée des extrémismes.
Supprimer« Our theory also offers some lessons for dealing with radicalized electorates today. According to the framework in the previous section, political elites will be more successful at countering extremist movements when they use a combination of “carrots and sticks.” In particular, the effectiveness of explicit proscriptions (i.e. the stick) depends critically on whether elites are able to offer voters a palatable alternative (i.e. a carrot). Elites that only appeal to their moral authority as they take a principled stand against radicals are likely to see their electoral influence dwindle. By contrast, elites who are willing to make political concessions are more likely to retain their sway over voters, and are thus in a better position to choke off the growth of extremist parties. Depending on the circumstances, a populist but influential elite may ultimately be preferable to a weak, principled one. Paradoxically, our work suggests that it may take a populist to save democracy from the fanatics. »
Pour les non-anglicistes, je traduis la fin : « Dans certaines circonstances, une élite populiste mais influente peut être en dernier recours préférable à une élite à principes mais faible. Paradoxalement, notre travail suggère qu'il faudra peut-être un populiste pour sauver la démocratie des fanatiques ».
YPB
"Le rapport avec la sottise de Nadine Morano, le Rwanda ou l'opinion d'un agrégé, qui est aussi un militant de la gauche trotskiste, sur les islamo-fascistes ? Aucun, absolument aucun."
RépondreSupprimerBien sûr qu'il y un rapport d'ordre systémique qui s'est produit un peu partout entre les religions universalistes et les pouvoirs extrémistes, mais vous ne voulez pas le voir, vous restez dans votre myopie de pseudo historien.
La droite extrême française se revendique de Jeanne d'Arc, ses groupuscules se recrutent du côté des catholiques intégristes anti loi Taubira, Poutine se revendique de l'orthodoxie et est un homophobe.
Ce n'est à vous de décider ce qui a rapport avec ceci cela ou pas.
Et je maintiens que des gens comme Polony et son comité de clowns n'ont aucune expérience du monde ouvrier, ce sont des bobos qui trouvent une occasion de se montrer dans les médias et qui ne représentent qu'eux mêmes.
« […] Poutine se revendique de l'orthodoxie et est un homophobe.
RépondreSupprimerCe n'est à vous de décider ce qui a rapport avec ceci cela ou pas. »
Encore moins à vous au vu du confusionnisme que vous érigez en doctrine.
Voilà qu'on en arrive aux religions universalistes et leurs méfaits, Poutine, l'homophobie et jeanne d'Arc, après Taubira, Morano, la Révolution française et le Rwanda… C'était quoi le point de départ exactement ? Sous prétexte de déverser en vrac vos obsessions politiques et religieuses (vous dire que je me moque de prendre la défense du christianisme n'a pas suffi, parce que rien ne suffit jamais à un troll), vous finirez par trouver un lien entre le gavage des canards en Périgord, l'encyclique « Mit brennender Sorge », la couleur des tailleurs de Merkel et le Brexit.
Et n'espérez pas m'attirer dans un argument d'autorité (j'ai tel diplôme, etc.) : c'est justement quand on a des références universitaires qu'on est à même d'en relativiser la valeur et j'ai l'habitude de juger les arbres à leurs fruits. Un officier de Légion étrangère qui avait fait le coup de feu contre les parachutistes allemands, docteur en histoire par ailleurs, m'a dit un jour que ce qui distinguait la Légion du reste de l'armée est qu'on y jugeait chacun à son poids d'homme. La leçon m'a parue bonne et je m'en suis souvenu. Mais n'hésitez pas à afficher vos diplômes si c'est votre truc.
Polony n'est pas une ouvrière ? Ça tombe bien, elle ne le prétend pas et n'affirme pas non plus parler en leur nom. Vous pouvez continuer à tenter de réfuter ce que personne ne vous a jamais affirmé, si ça vous chante. C'est vous qui voyez… Ceci dit, on pourrait parler de votre propre expérience concrète de l'usine ou du chantier, puisque la question vous semble d'importance ? La même peut-être que celle de l'agrégé-syndicaliste-trotskiste Présumey (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Militant) ?
À bientôt, cher troll (mais pas aujourd'hui, faut pas abuser quand même…).
YB
"Et n'espérez pas m'attirer dans un argument d'autorité (j'ai tel diplôme, etc )"
RépondreSupprimerC'est vous qui avez commencé sur ce registre de principe d'autorité, relisez vous si vous avez le minimum syndical d'honnêteté, ne couinez donc pas que je vous renvoie dans les cordes.
"Ça tombe bien, elle ne le prétend pas et n'affirme pas non plus parler en leur nom. Vous pouvez continuer à tenter de réfuter ce que personne ne vous a jamais affirmé, si ça vous chante. C'est vous qui voyez… Ceci dit, on pourrait parler de votre propre expérience concrète de l'usine ou du chantier"
Le mensonge ne vous étouffe pas, elle et sa bande de souverainistes convoquent en permanence la classe ouvrière pour la protéger avec leur paternalisme de petits nationalistes bourgeois.
Concernant les usines, j'y ai plus de 30 ans à mon actif, alors j'attends vos états de service dans ce domaine.
Vous n'êtes ni historien, en confirme l'étroitesse de votre esprit mesquin, ni connaisseur du monde industriel, vous faites partie de ces usurpateurs dignes de ce ridicule comité Orwell qui ne représente que lui même.
Bon, une dernière réponse, pour mettre vraiment les choses au point.
Supprimer« C'est vous qui avez commencé sur ce registre de principe d'autorité »
Non, c'est vous il y a plusieurs jours de cela, en conclusion d'un de vos posts (http://www.gaullistelibre.com/2017/08/guilluy-theoricien-de-la-fracture-de.html?showComment=1502727273005#c7108838852870079389 : « Tout historien le sait, sauf vous qui n'êtes pas historien manifestement. »). Alors, on a une mémoire de poisson rouge ?
En ce qui me concerne, il se trouve que je suis docteur en histoire, mais j'ai déjà dit que je jugeais les hommes à ce qu'ils sont capables de démontrer. Faites-en ce que vous voulez, votre opinion sur ma personne m'indiffère. Personne ne vous a interdit ici d'intervenir dans le respect de l'opinion d'autrui, ce qui n'exclut nullement la possibilité d'exprimer de francs désaccords. Vos injures répétées et vos menaces puériles ne discréditent que vous.
À part ça, le mot « ouvrier » n'est pas présent dans le billet de Laurent et je doute que ce soit le sujet central du livre du comité Orwell. Ce n'était pas non plus l'objet de mes interventions qui abordaient la sociologie électorale du nazisme, en évoquant les études récentes et non mes convictions personnelles. Mais que cela ne vous empêche surtout pas de répéter en boucle « les ouvriers ! les ouvriers ! les méchants cathos ! »… Vous auriez plus pertinemment commenter la conclusion de Spenkuch et Tillmann sur la fonction du populisme comme garde-fou contre des dérives politiques infiniment plus radicales : on était là au cœur du sujet.
Spenkuch et Tillmann expliquent que les sermons de l'Église allemande contre le NSDAP n'ont pu détourner une partie des catholiques de voter pour ce parti que dans la mesure où il existait une alternative politique, le Zentrum, qui ne les obligeait pas à faire le grand écart idéologique dans leurs choix électoraux, le Zentrum était un parti de centre-droit, acceptable pour des électeurs conservateurs et patriotes. Par contre, recommander aux ouvriers catholiques sympathisants du KPD de ne plus voter communiste ne pouvait pas fonctionner (et de fait, le vote KPD est resté assez fort dans les régions à majorité catholique), parce que voter Zentrum, ou même SPD aurait représenté un grand écart insupportable pour l'électorat ouvrier (le SPD est emporté dans le discrédit général qui frappe les partis de Weimar).
La morale de l'histoire est que défiler en disant que le fascisme ne passera pas ne suffit pas à l'empêcher de passer, parce qu'il faut des alternatives politiques compatibles avec les attentes de ceux qui sont tentés de voter pour des extrêmes. Les mouvements populistes ne font pas le lit des extrêmes, mais ils représentent une alternative à ces extrêmes. Lorsqu'on qualifie tous ses adversaires de « fascistes » en les mettant dans le même sac, on passe à côté de cette compréhension essentielle.
Je vous laisse vraiment. Merci pour ce moment.
YPB
@YPB
SupprimerNe le prenez pas mal, car j'apprécie vraiment le niveau de vos interventions et la qualité de vos références, mais vous vous laissez un peu piéger par le troll. Vous sentez bien qu'il est vain de lui répondre, mais vous le faites quand même. Le mieux serait d'exprimer vos idées sans tenir aucun compte de ses délires. Je suppose cependant que vous le savez déjà. Il faut juste résister à la tentation de répondre.
Ce que disent du populisme les deux historiens que vous avez cités est très intéressant. C'est à mon sens à rapprocher de certains aspects de la réflexion de Iñigo Errejón, de Podemos, dont Laurent a signal récemment sur Twitter un entretien intéressant : http://lvsl.fr/macron-est-un-caudillo-neoliberal-entretien-avec-inigo-errejon
@ypb,
SupprimerDès 1937 l'église prend officiellement position, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu avant des messages clairs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mit_brennender_Sorge
Quant à notre camarade, il se joue manifestement autre chose dans le discours, bien au-delà du souverainisme, raison pour laquelle toute réponse me semble vaine malgré l'a propos des références que vous fournissez.
Cordialement.
"La morale de l'histoire est que défiler en disant que le fascisme ne passera pas ne suffit pas à l'empêcher de passer, parce qu'il faut des alternatives politiques compatibles avec les attentes de ceux qui sont tentés de voter pour des extrêmes."
RépondreSupprimerAi je prétendu le contraire ? J'ai exposé les mécanismes qui alimentent les fascismes, ce qui est le début d'une lutte antifasciste.
Vous me prêtez des attitudes qui ne relèvent que de vous même.
"Les mouvements populistes ne font pas le lit des extrêmes, mais ils représentent une alternative à ces extrêmes."
Donnez moi des exemples où le populisme ne favorise pas les extrêmes.
Pour le moment, je n'en vois aucun. Le Lepenisme, le Poutinisme, le Trumpisme, le Ducongnangnanisme ou Mélenchonisme frôlent le fascisme et en adoptent toutes les rhétoriques.
"mais vous vous laissez un peu piéger par le troll. Vous sentez bien qu'il est vain de lui répondre, mais vous le faites quand même. Le mieux serait d'exprimer vos idées sans tenir aucun compte de ses délires."
Malheureusement, l'incohérence de vos propos démontrent que c'est vous même qui êtes l'objet d'un délire que vous tentez d'évacuer à l'extérieur.
@Anonyme21 août 2017 à 13:55
SupprimerVotre réponse est posée sur du vide il me semble. Aucune des notions que vous employiez n'étant définies, les "faits" à l'appui des vos allégations n'étant pas même précisément identifiables, on ne sait quel sens porte vos phrases dans ce post et le rapport qu'elle entretiennent tant au réel qu'à du tangible.
Qu'appelez-vous populisme, extrême. Qu'entendez vous par Poutnisme, Lepenisme, Trumpisme, quel doctrine précise (formulations officielles, écrit circonstanciés, système...) correspondent à ces éléments mis au débat.
S"agissant du fascisme, la notion est définie et historiquement située ; quel pour celle-rapport avec les notions précédentes, lesquelles ne sont pas mêmes définies comme déjà indiqué...
Que peut-on dire d'une phrase lorsque celui qui la construit ne dispose pas de la définition consensuelle des notions qu'elle contient ? A votre avis ?
Cordialement.
errata
Supprimer...quel rapport pour celle-ci avec les notions précédentes...
"Malheureusement, l'incohérence de vos propos démontrent que c'est vous même qui êtes l'objet d'un délire que vous tentez d'évacuer à l'extérieur"
RépondreSupprimerVu l'énergie que tu consacres à emmerder le monde ici, c'est clairement toi, le troll de service, qui a quelque chose à évacuer. Et pour la cohérence… Lorsque tu es réfuté, pas de problème : tu fais semblant de ne rien remarquer et tu passes à autre chose. Tu n'en fais que des comme ça, à longueur d'intervention. Et cette obsession de prouver que tu en sais plus que les autres, que toi tu as compris, alors que les autres sont nuls… C'est pathologique. Lorsque quelque chose ici me paraît faux ou même stupide, je ricane et je passe mon chemin. Pas de temps à perdre à faire chier le monde sous prétexte de le rendre meilleur. Quel être humain normal consacrerait autant d'énergie à quelque chose d'aussi négatif que contredire et insulter des tas de gens dont il ne sait quasiment rien, en sachant parfaitement qu'il ne va pas changer leur opinion. T'as pas d'amis ? Pas de vie sociale ? Pas de blog personnel pour t'exprimer et relâcher la pression ? Les frustrés comme toi, qui se nourrissent de la substance des autres, et passent leur temps sur des sites dont ils condamnent les idées, juste pour le plaisir de nuire sont les ténias d'internet. Des parasites minables.
Et ne me dis pas que je fais la même chose. Nan ! Moi, je ne trolle que toi.
"Quel être humain normal consacrerait autant d'énergie à quelque chose d'aussi négatif que contredire et insulter des tas de gens dont il ne sait quasiment rien"
RépondreSupprimerBen toi, mon gros, tu fais exactement ce que tu me reproches. Et te répondre ne me coûte que très peu d'énergie, au contraire de toi qui t'étouffes comme un bourrin quand tu me lis.
"Et ne me dis pas que je fais la même chose. Nan ! Moi, je ne trolle que toi."
Tu ne fais pas la même chose que moi, car moi j'apporte une articulation argumentative archéologisée, ce que tu es totalement incapable de faire, car incapable d'en comprendre l'heuristique.
Il est donc raisonnable, de nous différencier, éclair de lucidité dont tu es incapable en tant que bourrin inculte. Toi tu pues la connerie ignoble. Pas moi, je sais me nettoyer des amibes de ton genre.
@Anonyme21 août 2017 à 17:31
SupprimerVous dites :
"moi j'apporte une articulation argumentative"
Pourriez-vous m'indiquer à quel endroit exactement (post, paragraphe, ligne) ?
J'ai beau relire...
Cordialement.
Ouh, il a utilisé le mot heuristique pour faire son savant ! J'ai peur. Ou pas… On dirait une formule fabriquée par un générateur automatique de langue de bois. Peut-être est-ce d'ailleurs exactement ce qui te sert de cervelle ? "Quand on a une fois profonde, on peut se payer le luxe du scepticisme" (Nietzsche). Et toc ! Si t'avais une fois profonde dans ta valeur intellectuelle, tu serais pas à la brailler sur un blog où personne n'en n'a rien à foutre.
Supprimer"Articulation argumentative archéologisée"… Tout ça pour dire qu'il a des références historiques et qu'il argumente. Triste pédant, qui se cache derrière des hyperboles grotesques, pour affecter, avec la sottise prétentieuse dont seule un cuistre est capable, de savoir quelque chose. Sauf que quand on sait effectivement quelque chose, on se rit de ces effets de manche, de cette enflure de bourgeois gentilhomme.
Argumentation ? Quelle blague ! À mourir de rire de la part du gars qui se réfère à Mundell (jamais lu personnellement, mais je doute d'avoir raté un truc) pour défendre la viabilité de l'euro, puis rejette l'autorité d'un économiste critique de l'euro, sous prétexte que la monnaie unique est une création historique et que seul un historien peut le comprendre. Y'aurait pas comme une contradiction majeure avec le crédit accordé à Mundell, lui-même économiste et pas historien pour un sou ? En gros, dans l'argumentation articulée et soi-disant archéologique (des toiles d'araignée dans le plafond peut-être, c'est ça l'archéologie ?) de Dutroll, un économiste a compétence à défendre l'union monétaire, mais il devient incompétent dès lors qu'il prétend en faire la critique… Et c'est ça "l'articulation argumentative archéologisée" ? Je ne suis pas une pointure en économie, seul point commun que j'ai peut-être avec toi, mais je suis capable de reconnaître une contradiction logique grotesque.
Personne ici ne va s'y tromper mon gars : ton raisonnement est aussi archéologique qu'une momie égyptienne et tes arguments viciés. Mais je me contrefous comme d'une guigne de ce que tu en penses. Je ne cherche pas à te convaincre. Je te laisse faire assaut d'érudition avec d'autres qui se laisseront piéger dans le puit sans fond de ta folie. Mais je me réserve le droit de te contre-troller, parce que tel est mon bon plaisir.
Aucun rapport avec ce que tu fais, contrairement à ce que tu tentes piteusement d'accréditer : je viens ici parce que parfois cela m'intéresse ; je prends ce qui me plaît et ignore le reste. Tu es le seul rombier que je juge nécessaire d'attaquer, parce que tu te comportes ici comme un moins que rien. Et encore une fois, comment peut-on appeler un type qui consacre autant d'énergie et de temps à s'engueuler avec des gens qu'il affecte de mépriser et auxquels il crache sa haine en permanence ? Quelqu'un qui s'obstine à fréquenter un lieu qu'il honnit et où il estime ne pouvoir côtoyer que des imbéciles qui lui inspirent du dégoût ? Un frustré inapte aux relations sociales et qui ne peut se prouver qu'il est supérieur qu'en rabaissant autrui (ouais, c'est de la psycho à deux balles, c’est-à-dire au niveau de la tienne).
Je t'ai lu trop longtemps sans intervenir et je ne m'y suis décidé que récemment. Tu trolles ? OK, tu seras à ton tour trollé quand la fantaisie me prendra, bouffon (vas-y, reproche-moi donc mon anonymat, qu'on rigole…).
"Je t'ai lu trop longtemps sans intervenir et je ne m'y suis décidé que récemment. Tu trolles ? OK, tu seras à ton tour trollé quand la fantaisie me prendra, bouffon (vas-y, reproche-moi donc mon anonymat, qu'on rigole…)."
RépondreSupprimerTu es complètement névrosé, c'est mon atout pour t'épuiser, car tu ne contrôles rien, tu pars en vrille complète. Donc tu confirmes mon approche, tu seras vidé du sang de l'objet petit "a" au nom du père.
Épuisé, moi ? L'idée que j'aie des facilités littéraires t'échappe, Dutroll. Je peux tenir ce rythme longtemps. Tout le monde n'est pas un bourrin besogneux de l'écriture dans ton genre. "Ce qui est un poison pour les uns est une source de jouvence pour les autres. Aussi ne l'appellent-ils pas poison" comme disait l'autre.
SupprimerNévrosé ? Il n'y pas un lecteur de tes posts qui puisse te considérer comme sain d'esprit. Si tu n'étais pas là pour pourrir l'ambiance, je n'interviendrais même pas, ou une fois tous les trois mois. Mais continue la psychologie à deux balles, j'aime bien et moi aussi j'ai l'intention de l'appliquer à ton cas autant que possible.
Et puis, quand on fait dans l'archéologie argumentative dadaïste articulaire (ou je sais plus quoi tellement c'est délirant), on ne devrait pas avoir peur de polémiquer. Par exemple sur le cas que j'ai cité, même si je pourrais en trouver d'autres. Un tel est compétent pour parler de l'euro parce qu'il est économiste. Tel autre économiste n'y connaît rien, parce qu'il n'est pas historien et l'euro est une construction historique. Et on est censé oublier que le premier était aussi économiste et pas historien pour un sou. C'était pas plus simple et plus honnête de dire que numéro 1 a raison et que numéro 2 se trompe ? Ben non. Il ne resterait plus qu'une opinion, une simple opinion, émise par un non-spécialiste de surcroît, et pas franchement appuyée sur une démonstration empirique. Que deviendrait dans ce cas ta prétention à argumenter solidement ?
Au fait, le sens du mot archéologie semble t'échapper plus qu'un peu. "Archéologie s'oppose à histoire en tant que l'histoire étudie le passé d'après les témoignages écrits, et ne commence à proprement parler qu'à partir de l'apparition de tels témoignages; l'archéologie est une science auxiliaire de l'histoire (en tant que celle-ci est la science du passé) à partir des périodes où monuments et documents écrits coexistent", si l'on en croit du moins le TLFI. Et "archéologisé" est un néologisme qui ne peut signifier que deux chose, pour ta gouverne : découlant de la pratique de l'archéologie ou ayant un caractère archéologique. Comment tu fais pour articuler ça avec l'argumentation sur des sujets d'économie comme l’euro ou d'histoire contemporaine comme la montée des populisme ou les origines du fascisme, c'est un mystère. En gros, tu as utilisé le mot "archéologie" pour faire savant. Comme "heuristique", alors qu'il n'y a ici pas plus d'heuristique dans ta pseudo-démarche que de poils sur un œuf.
On sent le gars qui a un vernis de culture scientifique (ingénieur ?), mais peu de savoir littéraire, historique et philosophique, alors qu'il aimerait bien passer pour Pic de la Mirandole. Tu devrais essayer "épistémologique" ou "consubstantiel", ça fait bien aussi dans une conversation. Les ignorants s'y laissent prendre. Je veux dire les gens qui acceptent de te prendre trois secondes au sérieux. Mais c'est la même chose en fait.
Donc les billes de mon mépris roulent allègrement dans les couloirs (que dis-je, les avenues !) de ton inculture prétentieuse.
@ YPB
RépondreSupprimerDésolé. Je n'ai pas suivi de très près les commentaires. Si vous le souhaitez, je peux supprimer les commentaires insultants.
"Archéologie s'oppose à histoire en tant que l'histoire étudie le passé d'après les témoignages écrits, et ne commence à proprement parler qu'à partir de l'apparition de tels témoignages; l'archéologie est une science auxiliaire de l'histoire "
RépondreSupprimerLe niveau de stupidité de ce bonhomme est sidérant. Lisez le reste de sa diatribe ( diarrhée ? ), c'est édifiant. Ce pauvre type relève du traitement psychiatrique sous camisole chimique ou du cabanon, il est complètement barré de la tête. Un danger public probablement victime de maltraitance de la part de ses parents qui l'ont frappé mentalement et physiquement.
Voilà le triste diagnostic qui s'impose à cet handicapé de la vie.
Mais non, mon mignon, juste une réponse précise à ton propre délire, comme à tes mensonges.
Supprimer"Articulation argumentative archéologisée", ce sont bien tes propos. C'est ce que tu prétends apporter ici à ces manants sur lesquels tu projettes ton mépris. Je montre, définition du dictionnaire à l'appui, que c'est du charabia. Que cela ne veut rien dire. Que c'est juste l'expression de ta prétention et de ton ignorance. Que tu affecte une culture et des capacités intellectuelles que tu ne possèdes pas. Tu es creux.
Stupidité ? Mes posts sont mal rédigés en français fautif ? Je manque de savoir-faire argumentatif ? Tu as remarqué chez moi des erreurs factuelles grossières, des contradictions et des paralogismes ? Vas-y, j'attends une démonstration plus sérieuse que tes invectives. Mais tu n'argumentes que lorsque c'est facile.
Mes parents ? Ils m'ont manifestement mieux éduqué que toi, qui menaces de frapper tes interlocuteurs ou souhaites que d'autres le fassent et vas jusqu'à parler avec mépris de leurs ascendants comme tu viens de le faire (m'en fous, en fait, mais je ne vais pas faire semblant de ne pas l'avoir vu). Même pour te troller, je n'aurais pas eu l'ignominie vicieuse et lâche de le faire.
Barré de la tête ? Je répète que personne ici ne peut te considérer comme sain d'esprit, compte-tenu de tes interventions. Tu as assez étalé ton mépris et ta rage haineuse, bien avant que j’intervienne.
Pourquoi viens-tu ici, sinon pour le plaisir vicieux de troller sans risques ? Ta croisade hypocrite contre le fascisme, vas donc la faire sur des sites effectivement fascisants. Tu seras bien accueilli. Avec des éclats de rire probablement aussi, lorsqu'ils auront constaté que tu mets dans le même sac Le Pen, Mélenchon, Poutine, Trump , Dupont-Aignan…
Quel méli-mélo délirant et absurde ! Et quel usage idiot, d'un confusionnisme à pleurer, du mot "fascisme", au mépris du contenu historique réel de ce mot, ainsi que de l'histoire propre, des traditions politiques, des idiosyncrasies culturelles propre à chaque nation ! Je ne suis pas historien, mais lecteur curieux, et je sais au moins que l’histoire, dont tu ne cesses de parler, ne ressemble pas à tes caricatures. Où sont tes référenceshistoriques sérieuses ? En ce qui concerne la pensée politique, que sais-tu de la réflexion sur le populisme d'une Chantal Mouffe et d'un Ernesto Laclau ? La valeur ajoutée de tes interventions est nulle.
J'en sais autant que toi, le troll, pourtant je ne la ramène pas en permanence. Je veux que ce blog, où des idées qui m'intéressent sont défendues, continue à attirer des intervenants de qualité, pas des boulets comme toi. C'est légitime et c'est sain. C'est toi le frappé, le malade. Viens pas gémir que je t'agresse alors que Laurent a dû régulièrement faire le ménage après ton passage.
"je sais au moins que l’histoire, dont tu ne cesses de parler, ne ressemble pas à tes caricatures. Où sont tes référenceshistoriques sérieuses ?"
SupprimerCe mec est totalement maboule, même pas capable de rédiger un texte propre, de se relire "référenceshistoriques".
Herblay, vos soutiens sont une meute de cinglés, et lisez ceci :
https://twitter.com/Olivier1Schmitt/status/899979499839913985
Horreur ! Il m'arrive de commettre quelques menues erreurs dans des posts de plus de deux mille caractères (2818 exactement) ! Me v'la réfuté. Ou pas…
RépondreSupprimerCombien de fautes dans mes derniers posts (je suis reconnaissable, je ne suis intervenu que pour te moucher, hé hé…) ? Quel est le rapport du nombre d'erreurs au nombre de mots ? Tu veux qu'on compare avec tes propres interventions ?
« Ils ont beau jeu de dénoncer les "bobos", mais ils ont font eux même partie ». Voilà, c'est beau : trois fautes (en comptant l'oubli du tiret), dans un post de 78 mots. Je ne prends en compte que ceux de la présente page (mais les autres sont largement composés de copiés-collés de citations…). Et puis tu es tout de même, l'auteur de l'immortel « maître étalon ». Et tu ne parlais pourtant pas de DSK… Dans un de tes posts (pas adressés à moi, mais je lis tout), tu prétends travailler dans l'industrie. Pourtant tu ne connais pas le « mètre-étalon » ?
Tout bien considéré, me voilà pas trop ridiculisé par un oubli d'espace, au vu des propres compétences de l'olibrius qui me le reproche. « Être pris pour un idiot par un imbécile est un délice de fin gourmet », comme disait Wilde. Tu es comme le nobliau à fanfreluches qui signale à Cyrano qu'il a un nez fort grand, convaincu qu'il le ridiculise à tout jamais avec cette pique… Et avec quel résultats ? La tirade des nez. Que je te renvoie refaite à ma façon. Inutile de me remercier : cela représente si peu de travail pour moi, et je ne peux résister à la tentation délicieuse de te donner la leçon de style que ta médiocrité satisfaite mérite.
Ah non, votre réplique est un peu courte, le Troll !
On pouvait dire, oh Dieu, bien des choses plus folles !
Car troller est un art, un don, un sacerdoce.
Il ne saurait suffire d'être odieux et féroce.
La maîtrise du ton, du lexique et du rythme,
Ne cède rien en rigueur à celle d'un algorithme.
Mais si être savant est un atout majeur,
Pour troller, il se faut d'abord faire voltigeur,
Funambule, escrimeur, et auteur dramatique,
Un maître du pinceau, et peindre à l'encaustique
Ce type d'image qu'on dit être acheiropoïète.
Et en tout dernier lieu, il faut être poète.
Oui, disons-le : trollons ! Mais restons littéraires…
Le trivial est au troll ce que sont vents contraires
Au vaillant capitaine dont la nef, dessus l'onde,
En quête de terres nouvelles parcourt la mappemonde.
De l'art d'écrire restons des paladins jaloux,
Et des guerriers plus fiers que Chaka, roi zoulou !
Polissons nos formules, affutons nos saillies,
Qu'on ne puisse jamais dire que nous avons failli.
Que chaque trait d'esprit soit la flèche du Parthe
Qui, partie du Cydnos, vole jusqu'au Jaxarthe.
Pour que notre éristique ne soit prise en défaut,
Sachons nous faire artistes, puis trollons s'il le faut.
Mince , encore une faute commise par mes soins : « Et avec quel résultats ». C'est décidé, je me suicide. Pas tout de suite pourtant. Je m'impose en punition de vérifier tous les posts dont j'aurai un jour motif de penser que tu en es l'auteur. Tu peux compter sur ma malveillance si je remarque des fautes.
SupprimerUne faute d'accord dans un texte rédigé rapidement et comprenant 24 alexandrins improvisés à l'arrache, sur un total de 2778 caractères. Tu vas pas me croire, mais j'ai pas honte.
À bientôt, Maître étalon.
« Donnez moi des exemples où le populisme ne favorise pas les extrêmes. »
RépondreSupprimerJ'en avais déjà fourni un exemple probant et largement documenté : la bonne résistance des électeurs à la tentation du vote nazi, partout où l'influence du Zentrum catholique (défenseur d'une vision à la fois conservatrice et sociale de la société, et où les courants ouvriéristes et populistes étaient puissants) était forte.
Pour trouver en France un exemple historique où un mouvement classé parfois comme populiste n'a pas attisé les extrêmes, il suffit de considérer le gaullisme historique. En quoi a-t-il favorisé les extrêmes ? Le communisme a été tenu à l'écart du pouvoir et n'a pas provoqué une révolution sous le gaullisme. Que représentait par ailleurs l'extrême-droite française à la fin des années 60 ? L'OAS était vaincue et on ne saurait qualifier de raz-de-marée les 5,2 % de Tixier-Vignancour à la présidentielle de 1965 (il avait par ailleurs appelé à voter Mitterrand au second tour, ce qui jette une lumière assez crue sur la prétention de certains à dénoncer les dangers du populisme gaulliste…). Les extrêmes politiques semblaient à ce point marginalisés que VGE caressait le fantasme à cette époque de réunir autour des modérés du centre deux Français sur trois. Faut-il rappeler pourtant ce que représentait l’extrême-droite française trois décennies auparavant ?
On pourrait aussi citer, loin de chez nous, le péronisme, autoritaire et corporatiste, mais qui a toujours eu comme adversaires résolus les milieux nationaux-catholiques les plus conservateurs au sein de la bourgeoisie, de l'armée, ou du haut clergé, hostiles à ce qu'ils considéraient comme de la démagogie ouvriériste (voir l'article d'Alain Rouquié dans la Revue française de sciences politiques, N° 24 de 1974 : http://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1974_num_24_3_418717).
Dans l'Autriche des années Trente, le plus ferme adversaire du nazisme montant en puissance fut l'austrofascisme d'E. Dollfuss, régime autoritaire, catholique et autarcique. On peut bien le qualifier de populiste, comme le régime espagnol de Primo de Rivera. La suite des événements a montré qu'on pouvait trouver pire. Et on ne peut constater que ces populismes ont échoué qu'à condition de reconnaître que les socialistes, communistes ou démocrates bourgeois n'ont pas forcément fait mieux. La République de Weimar a échoué face à la montée des extrêmes. Est-ce la responsabilité des populistes ? Ils se sont montrés en fait les plus coriaces adversaires du nazisme.
Comme l'a fait remarquer Pierre-André Taguieff dans un article important de la revue Vingtième Siècle (http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1997_num_56_1_4489), le concept de populisme est devenu une formule disqualifiante universelle, d'autant plus pratique qu'elle est creuse, et permet de confondre dans la même désapprobation des individus, des idées et des mouvements que presque tout sépare pourtant.
Rien de nouveau en fait : « Le contenu et l'extension d'un concept se tiennent l'un par rapport à l'autre dans une relation inverse » (Kant).
YPB
« Donnez moi des exemples où le populisme ne favorise pas les extrêmes ». Qu'il dit, le troll.
RépondreSupprimerHé hé, le donneur de leçons qui prétend m’apprendre à écrire, il ne sait pas qu’il faut un tiret à « donnez-moi » ? Merci YPB d’avoir cité le troll, j’avais raté ça. Règle de base : « Quand, dans une phrase impérative, un pronom complément est à droite du verbe, on lie ce pronom par un trait d'union ».
J’en avais manqué deux autres, dans le même post :
« Malheureusement, l'incohérence de vos propos démontrent que c'est vous même qui êtes l'objet d'un délire que vous tentez d'évacuer à l'extérieur ». Et le tiret de « vous-même », il est où, Maître Capelo ? De plus, ce n’est pas parce qu’un mot pluriel précède le verbe qu’il faut accorder le verbe conjugué avec ce mot, l’andouille… Ici, le sujet c’est « incohérence », mot féminin singulier (c’est l’incohérence qui démontre, pas les propos). Donc, le verbe accordé avec le sujet sera aussi au singulier.
« Ce mec est totalement maboule, même pas capable de rédiger un texte propre », disais-tu ? Applique-le donc à toi Dutroll : tu fais trois fautes dans un post largement composé de copiés-collés, où moins de 100 mots sont de toi. Ma performance tient la route par rapport à toi, non ?
Je laisse des fautes. Tu laisse des fautes. C’est banal et ne prouve probablement rien, sauf que nous rédigeons vite et relisons tout aussi vite. Quelqu’un d’intelligent le comprend et évite de la ramener sur le sujet, sachant que ça peut très bien lui revenir dans la figure. C’est là justement que tu révèles, aux yeux de tous, à quel point tu es bête, parce que tu ne peux pas t’empêcher de faire la leçon, sans prendre la peine de te demander si tu es irréprochable. Il se trouve que tu l’es dix fois moins que moi, je viens d'en apporter la preuve. Mais faute de pouvoir argumenter de manière « articulée » et « archéologisée », comme tu dis, il ne restait que ça à ta portée.
Tu es tout nu en fait : toi et ta hargne impuissante, ton mépris associé à un sentiment de supériorité que tu n'arrives pas à démontrer (le nombre de fois où tu as cherché à faire passer un tel ou un tel pour un imbécile…), ton désir frustré de clouer le bec de gens qui ont plus de bagout que toi, tes prétentions fondées sur des lectures médiocres et non maîtrisées ou une pratique déficiente de l'art d'écrire. Les carences qui seraient excusables chez un modeste, tu les rends odieuses par l'enflure grotesque de ta forfanterie. Tu ferais pitié si tu n'étais détestable. Ta seule excuse est d'être également risible.