mercredi 16 août 2017

Le comité Orwell dénonce l’ultralibéralisme autoritaire

C’est une œuvre ambitieuse par laquelle le comité Orwell, présidé par Natacha Polony, a voulu commencer son combat idéologique. « Bienvenue dans le pire des mondes » est une remise en perspective globale des évolutions de nos sociétés, économiques, politiques et sociétales. Un livre tout aussi riche que recommandable. Premier aperçu, avec son analyse économique.


Ce marché qui veut gouverner le monde

Le début de l’analyse est classique. L’ouvrage évoque le virage des années 1970 et le rôle considérable de l’administration Clinton aux Etats-Unis dans la déréglementation, de l’ouverture à la Chine, qui a coûté des millions d’emplois aux Etats-Unis, à la finance (avec la fin du Glass Steagall-Act et le développement des produits toxiques). Ils dénoncent la désertion fiscale, des financiers, avec les 15% de taxation sur les plus-values des LBO, contre les plus de 40% par l’impôt sur le revenu et celle des multinationales : ils rappellent qu’Apple emprunte pour payer des dividendes plutôt que de rapatrier ses profits, et payer 35% d’IS. Pour eux, « le libre-échange débridé est un des causes de la Grande Dépression, de la montée des inégalités, de la paupérisation des classes moyennes occidentales ».

Ils citent les travaux de Branko Milanovic, ancien chef économiste de la Banque mondiale qui montre comment le libre-échange a accentué les inégalités, fragilisé les classes populaires des pays occidentaux, et produit un grave séparatisme social et un danger pour la démocratie, dans la droite ligne des analyses de Guilluy. Enfin, ils rappellent que pas grand chose a changé depuis 2008 : selon McKinsey, en 2015, deux tiers des citoyens de l’OCDE avaient un niveau de vie plus bas qu’en 2005 ! Enfin, ils remettent la nouvelle économie à sa place, comme je le fais ici sur le blog, en rappelant qu’elle recherche le monopole et que « l’ubérisation est une paupérisation (…) quels que soient les dégâts humains et sociaux. Sans se préoccuper d’éthique. Sans se poser de questions existentielles ». Ils notent qu’« en devenant virtuelles et planétaires, ces forces (le marché, la technologie) se sont détachées de tout territoire et sont désormais hors d’atteinte des volontés populaires », citant « L’homme nu ».

En somme, pour eux, « nos belles sociétés occidentales sont ces nirvanas dans lesquels le droit et le marché régulent les rapports pour le plus grand bonheur des peuples appelés régulièrement aux urnes afin de trancher les grands problèmes ». Ils dénoncent la « course au moins-disant, social, fiscal, environnemental » et que la « seule réponse à la crise apportée par les élites occidentales : encore plus de globalisation, encore plus de dérégulation » produise un « abaissement constant du collectif face à l’individuel, du public face au privé, de la politique face à la société civile ». Puis, ils reviennent sur le livre de Thomas Porcher et Frédéric Farah, « TAFTA, l’accord du plus fort ».

Ils dénoncent la volonté d’uniformiser les normes sur celles, moins protectrices, des Etats-Unis, évoquant le chocolat, que les multinationales ont obtenu d’engraisser d’huiles végétales au lieu du beurre de cacao. Ils évoquent les tribunaux d’arbitrage, qui permettent à Philip Morris de poursuivre l’Australie et l’Uruguay pour leurs politiques contre le tabagisme. Ces traités soumettent le droit d’une collectivité à choisir sa façon de vivre aux intérêts des multinationales. Ils dénoncent aussi le caractère opaque du TAFTA, qui ne donne que 45 minutes d’accès pour les parlementaires européens, sans prise de photos ou de notes, quand les multinationales y ont un large accès, posant un problème démocratique.

Ils montrent que la démocratie fonctionne mal, comme le dit Jacques de Larosière, ex-gouverneur de la Banque de France : « La BCE est indépendante du pouvoir politique, comme toutes les grandes banques centrales. Mais ces institutions ne sont-elles pas tombées dans une autre forme de dépendance, cette fois aux marchés financiers ? Lorsque l’on constate l’énorme pression exercée par ces derniers en faveur de telle ou telle décision monétaire, on peut légitimement se poser la question » ou celle de David Rockefeller, au groupe Bilderberg en 1991 : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée depuis les siècles passées », puis en 1999, dans Newsweek : « quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’identité adéquate pour le faire ».

Ici, rejoignant les analyses notamment développées par Jacques Sapir, le comité Orwell développe un point particulièrement dérangeant de cette globalisation ultralibérale : sa tendance à vouloir toujours plus corsetter les démocraties nationales, ce fameux « soft totalitarisme » dénoncé par le livre, point que je développerai dans le prochain papier sur ce livre très riche.

Source : Natacha Polony et le comité Orwell, « Bienvenue dans le pire des mondes », Plon

28 commentaires:

  1. "Ils montrent que la démocratie fonctionne mal"

    Vous omettez de signaler que le démocratie de la constitution de 1958 est une arnaque qui permet de remettre dans les mains d'un sociopathe comme Macron des pouvoirs exorbitants.

    "Le comité Orwell dénonce l’ultralibéralisme autoritaire"

    Et vous proposez à la place le nationalisme ultra autoritaire dont on sait ce qu'il produit...

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    1. Ne vous faites pas de bile , le supranationalisme du "sociopathe Macron" réduira en poussière la 5ième Constitution, déjà mise à mal par les traités européens et ses supposés garants ,"les "sages" en tête.

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    2. Ah, l'affreuse constitution de 1958…

      C'est sûr que l'instabilité gouvernementale chronique, les guerres coloniales qu'on ne sait pas conclure (Mendès-France, qui aurait souhaité négocier avec la rébellion algérienne, comme il l'avait fait avec le Viet-Minh, a été évincé du pouvoir par cette république des partis), la soumission à la politique étrangère américaine, le blanc-seing accordé par un pouvoir civil issu du Parlement à la pratique banalisée de la torture en Algérie, tout ça prouve que c'était tellement mieux sous la IVe ! Par contre, le général de Gaulle qui quitte le pouvoir sans aucune obligation constitutionnelle, mais parce qu'il se sent désavoué par le peuple, c'est censé être typique d'une gouvernance "ultra-autoritaire"…

      Votre vision de l'histoire illustre à quel point tout devient plus facile à partir du moment où l'on assume de tout confondre.

      YPB

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    3. YPB : question.

      Est-il besoin de comparer la constitution de la Vème à pire pour l'évaluer?

      Par ailleurs vous dites vous-même que de Gaulle a quitté le pouvoir non par obligation juridique, mais par vertu personnelle. CQFD.

      Où en est la vertu aujourd'hui? Un système politique peut-il décemment se permettre de repose sur la vertu des acteurs?

      Le régime de la cinquième République est complètement dépassé. Le logiciel de Macron aussi, formaté à l'ENA.

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    4. @Pierre-Antoine PAULSEN

      Aurait-il été souhaitable qu'ayant obtenu une réponse négative à un référendum qui ne visait en rien par ses questions la légitimité du Président de la République, ce dernier fût contraint par la constitution de se retirer ? À l'évidence, non. Ce serait encourager à renoncer à toute consultation du peuple par référendum. J'approuve le choix démocratique fait par le général de Gaulle. Mais j'approuve aussi que la constitution ne transforme pas tout référendum en remise en cause du mandat présidentiel.

      Un système politique ne peut pas reposer exclusivement sur la vertu des acteurs. Mais êtes-vous naïf au point de penser qu'il puisse fonctionner exclusivement sur le formalisme juridique, INDÉPENDAMMENT de la qualité du personnel politique ? On peut toujours détourner l'esprit d'une constitution. Il faut des garde-fous institutionnels ; et il faut une classe politique de qualité.

      Si vous faites implicitement allusion au projet de la France insoumise de mettre en œuvre une Sixième République, je peux juste répondre que cette idée ne me paraît pas être le point fort de leur programme, pour lequel, par ailleurs, j'ai une certaine sympathie.

      YPB

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  2. "le supranationalisme du "sociopathe Macron" réduira en poussière la 5ième Constitution"

    Le supranationalisme aura été bien facilité par la 5 ème, puisque tout ce qui a trait à la politique européenne ne dépend que des décisions du président, et jamais du parlement. Il faut en avoir bien conscience.

    C'est pourquoi la créature burlesque Herblay ne fait que chérir les causes dont il déplore les effets, l'arroseur arrosé est un gag inusable dont il est l'un des meilleurs interprète, il mérite un Oscar !

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    1. Ah bon , Masstricht et Lisbonne n'ont pas été ratifiés par le Parlement mais à coups de 49-3 ?

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  3. "Ah bon , Masstricht et Lisbonne n'ont pas été ratifiés par le Parlement mais à coups de 49-3 ?"

    C'est la seule fois où le parlement est intervenu et c'était pour se substituer au référendum... et je vous signale que les membres du parlement ont été élus par les français, pas par les allemands ou les italiens, ni désigné par l'UE.

    L'exception ne fait pas la règle. Toutes les décisions françaises concernant la politique de l'UE sont faites par l’exécutif qui bénéficie d'un chèque en blanc grâce à la 5 ème.

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  4. Hé oui, mais bien sûr la constitution de 58 est la source de tous nos maux, à tel point que notre personnel politique de droite comme gauche ne cesse de la détruire, de la détourner de son esprit, de la contourner par des moyens abjectes, par exemple la Vème défendait nos droits régaliens et nos politicards se sont abstenus en grande partie de nous en informer.

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  5. "Hé oui, mais bien sûr la constitution de 58 est la source de tous nos maux"

    Non, mais elle y contribue largement.

    "la Vème défendait nos droits régaliens"

    Comme l'état d'urgence permanent que ce malade mental qu'est Macron veut imposer ?

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    1. Macron, un malade mental hyper-autoritaire qui veut confisquer nos libertés ? J'ai du mal à saisir.

      Macron, ce n'est pas le type qui a axé son programme sur la priorité consistant à pousser le processus de construction européenne dans la plus étroite complicité avec l'Allemagne ? Parmi les favoris pour le second tour de la présidentielle, c'était tout de même bien lui le plus européiste, non ? D'où l'enthousiasme soulevé dans les capitales européennes et même – ce qui est inhabituel – à Bruxelles par son accession au second tour (« https://www.theguardian.com/world/2017/apr/24/great-for-europe-reaction-to-macrons-first-round-success-in-french-election »), et le concert de louanges qui a suivi sa victoire contre l'affreuse souverainiste Marine Le Pen. D'où le « pacte européen » proposé à Macron par un groupe d'associations et d'organisations patronales : « Nous savons votre engagement pour l'Europe et votre capacité à redonner vie au projet européen dans un monde en perpétuel changement, plein de menaces mais aussi d'opportunités » (http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/les-grands-patrons-proposent-a-macron-un-pacte-europeen-708395.html).

      Moi qui croyait que la foi dans « plus d'Europe, plus d'Europe, plus d'Europe, plus d'Europe, etc. » protégeait des tentations autoritaires-souverainistes… me voilà déçu !

      YPB

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  6. "...la constitution de 58 est la source de tous nos maux..."

    Hé oui, par le système electoral à deux tours et le plafond de verre ou front républicaine qui en résulte.

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    1. Parce que c'est la faute de la constitution de 58 qu'un irresponsable ait fait la promotion d'un parti d'extrême droite?
      Je dois être un benêt, à moins que...

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  7. "Moi qui croyait que la foi dans « plus d'Europe, plus d'Europe, plus d'Europe, plus d'Europe, etc. » protégeait des tentations autoritaires-souverainistes… me voilà déçu !"

    Eh bien, c'est que vous n'avez pas compris le "en même temps de Macron" qui fait les deux. A savoir un pouvoir hyper présidentiel sur les plans régaliens et parlementaires, avec la procédure des ordonnances, qui ne vient pas de l'UE, pour mieux faire passer en force certains dogmes actuels de l'UE.

    Le 5 ème se révèle être le cheval de Troie de l'UE en France. Sur ce point, Mélenchon l'a très bien compris au contraire des benêts du FN ou autres souverainistes de droite de pacotille arriérés du bulbe.

    "Votre vision de l'histoire illustre à quel point tout devient plus facile à partir du moment où l'on assume de tout confondre."

    Ce que vous faites en toute liberté. Les monarchies parlementaires ou autres régimes parlementaires, GB et Allemagne par exemple, fonctionnent pas si mal, voire bien mieux.

    "le blanc-seing accordé par un pouvoir civil issu du Parlement à la pratique banalisée de la torture en Algérie, tout ça prouve que c'était tellement mieux sous la IVe !"

    Et les massacres au Cameroun sous de Gaulle, c'était nickel chrome ?

    https://rebellyon.info/2-mars-1960-massacres-au-Cameroun

    Vous mélangez tout, les conséquences de la guerre d'Algérie relèvent essentiellement de l'immonde colonialisme français pendant plus de 200 ans, monarchie, Napoléon, république, dégueulasserie initiée avec le trafic triangulaire inhumain des esclaves dont Voltaire entre autres en tirait des profits.

    Et ça continue encore cet esprit pervers ou/et paranoïaque avec le FN ou autres souverainistes xénophobes bon teint.

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    1. « Le 5 ème [sic] se révèle être le cheval de Troie de l'UE en France. »

      Donc, seule une constitution plus jalouse de la défense de la souveraineté française pourrait nous éviter cette mésaventure… Décidément, l'argumentation n'est pas votre fort.

      YPB

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  8. Ben voyons.

    Je vous parle précisément de la politique coloniale de la IVe République en réponse à vos attaques précises contre la Ve, vous me répondez Voltaire, Napoléon et commerce triangulaire, ou sortez de votre manche un épisode plus qu'obscur de l'histoire du Cameroun (et la répression de l'insurrection malgache de 1947, sous la IVe République, pourquoi l'occulter ?), pour éviter d'avoir à regarder en face qu'il ne suffit pas d'avoir un régime parlementaire pour que tout devienne rose. Le colonialisme britannique et les crimes de masse qui l'ont accompagné, y compris contre des populations d'origine européenne (les camps de concentration où ont été internés les Boers durant la seconde guerre des Boers de 1889-1902), c'était bien l'œuvre d'un régime parlementaire.

    Au XVIIIe siècle, le juriste Jean-Louis de Lolme, admirateur du système politique britannique écrivait : « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme  ». Ça s'est révélé très compatible avec l'exploitation éhontée des peuples colonisés, y compris les Irlandais (le seul peuple européen qui ait vu sa population diminuer au XIXe siècle, du fait de la famine et de l'émigration forcée par la misère), la déportation de tous les gêneurs vers l'Australie, et la répression féroce de toutes les rébellions.

    Et pour ne pas parler du passé, qu'a fait le Bundestag pour contrer les crimes de l'ordolibéralisme allemand érigé en politique officielle de l'Europe contre la Grèce ? On saute sur sa chaise comme un cabri et on braille qu'une autre Europe est possible pendant que des jeunes femmes en Grèce sont à ce point réduites à la misère par des politiques entérinées par Bruxelles et le Parlement allemand qu'elles doivent tailler une pipe durant une demi-heure pour pouvoir se payer… un simple feuilleté au fromage (http://www.liberation.fr/planete/2015/12/02/en-grece-une-passe-pour-le-prix-d-un-sandwich_1417728) !

    Hypocrite jusqu'à l'obscénité et toujours à coté de la plaque, le petit gauchiste. Et ça ose me donner des leçons d'histoire ? Vous avez quoi comme diplôme ? Un master en trotskisme ?

    YPB

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    1. Et puiqu'on ose parler de « vulgarité » à propos d'un passage où j'ose évoquer les conséquences sur la prostitution de la politique austéritaire européenne en Grèce :

      http://www.zerohedge.com/news/2015-11-28/meanwhile-greece-price-prostitute-drops-€4-hour (4 € de l'heure, ça fait bien en fait une demi-heure pour se payer un tirópita…).

      Également :

      « Many new HIV infections are also linked to an increase in prostitution (and associated unsafe sex). An authoritative report described accounts of deliberate self-infection by a few individuals to obtain access to benefits of €700 per month and faster admission onto drug substitution programmes. These programmes offer access to synthetic opioids and can have waiting lists of 3 years or more in urban areas. »
      (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)61556-0/fulltext)

      Mais ça doit être la faute de la constitution de la Ve République… Ou de Louis XIV ! Il est bien évident qu'une France souveraine, non soumise à la logique de l'euro, non soumise aux diktats européens, non associée à la logique punitive de l'ordolibéralisme allemand, aurait eu toute latitude de protéger ses intérêts en Grèce, sans pour autant acculer ce pays à une austérité sans fin. C'est ce que la gauche grecque attendait de Hollande, parce qu'ils le croyaient de gauche, et parce qu'ils pensaient que la France était encore un État souverain… Ils attendent encore.

      YPB

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  9. "Et pour ne pas parler du passé, qu'a fait le Bundestag pour contrer les crimes de l'ordolibéralisme allemand érigé en politique officielle de l'Europe contre la Grèce ? On saute sur sa chaise comme un cabri et on braille qu'une autre Europe est possible pendant que des jeunes femmes en Grèce sont à ce point réduites à la misère par des politiques entérinées par Bruxelles et le Parlement allemand qu'elles doivent tailler une pipe durant une demi-heure pour pouvoir se payer"

    Vous êtes vulgaire, obscène et grotesque.

    Qu'ont fait le parlement et gouvernement français, élus par des français, contre les mesures concernant la Grèce ? Rien.

    "pour éviter d'avoir à regarder en face qu'il ne suffit pas d'avoir un régime parlementaire pour que tout devienne rose."

    Ni d'un régime présidentiel totalement stupide, qui n'est qu'une lamentable copie de l'absolutisme de Louis XIV, ce pauvre type despote narcissique qui a tout de même reconnu la connerie criminelle de ses guerres sans fin et ruineuses, alors que la gangrène rongeait son corps de monarque solaire qui avait démontré tout ce qu'il représentait comme symbole de putréfaction irrespirable et symbole d'un roi égocentrique qui a mené le peuple français dans la misère absolue.

    Macron nous ressert cette immondice de demi dieu jupitérien que permet et incite la 5 ème instaurée par de Gaulle.



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    1. Et voilà, démonstration achevée. Vous essayez d'atténuer le constat que je fais des limites du parlementarisme en réponse à la défense que vous en présentez, et vous me sortez l'absolutisme de Louis XIV pour flétrir le régime de la Ve République… Vous n'êtes pas fatigué de fuir ? Pourquoi pas évoquer Alexandre le Grand ou Genghis Khan, tant que vous y êtes (tant qu'à être hors-sujet…) ? Vous prétendez honnir Macron ? J'ai fait savoir à quel point je voyais en lui un usurpateur dangereux. Mais j'ai été au moins cohérent en ne présentant pas des arguments servant à le faire élire. Ce sont des bonimenteurs inconséquents dans votre genre qui ont amené des gens à se dire « Macron, plutôt que Le Pen ou Mélenchon ». Vous n'êtes pas à côté de la plaque, vous êtes carrément dans une dimension parallèle à la plaque.

      YPB

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    2. « Vous êtes vulgaire, obscène et grotesque. »

      Vous souhaitez qu'on fasse la liste des injures personnelles, sinon des menaces physiques que vous avez adressées à moi-même ou à d'autres qui se piquaient de vous contredire, non pas en réponse à leurs propres agressions verbales, mais à chaque fois que vous vous êtes trouvé à court d'arguments (c'est-à-dire assez vite à vrai dire…) ? Vous qualifier de Tartuffe ne rendrait pas justice à ce personnage de Molière.

      YPB

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    3. « Qu'ont fait le parlement et gouvernement français, élus par des français, contre les mesures concernant la Grèce ? Rien. »

      Exactement. Ils n'ont rien fait, par européisme. Pour ne pas se fâcher avec l'Allemagne. Pour ne pas affaiblir l'euro. Merci de fournir des arguments qui vont dans le sens de mon souverainisme.

      YPB

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    4. « Louis XIV, ce pauvre type despote narcissique qui a tout de même reconnu la connerie criminelle de ses guerres sans fin et ruineuses, alors que la gangrène rongeait son corps de monarque solaire qui avait démontré tout ce qu'il représentait comme symbole de putréfaction irrespirable et symbole d'un roi égocentrique qui a mené le peuple français dans la misère absolue. »

      Les guerres de Louis XIV vous inspirent, bien qu'elles n'aient aucun rapport avec la constitution de 1958 et la question du souverainisme, lequel n'a rien à voir avec une défense de l'absolutisme monarchique. Normal : vous commencez sérieusement à manquer de munitions. Que savez-vous par ailleurs du sujet , du haut de votre prétention ? On sent qu'on a affaire à une petite culture historique assez mal digérée et interprétée à l'aune d'obsessions idéologiques sectaires.

      Il s'est battu contre l'Europe démocratique, peut-être, le Roi-soleil ? Qui affrontait-il ? Les mélenchonistes autrichiens, les démocrates russes, les libéraux espagnols, le vaillant petit peuple saxon, la démocratie populaire britannique ? Ou d'autres monarques non moins absolus que lui et des monarchies parlementaires oligarchiques ? Et Napoléon ? C'est l'Europe de la démocratie et des droits de l'homme qui s'est coalisée contre lui ? Ou l'Europe des monarques de droit divin unis par l'argent britannique ? Vous vous imaginez que le roi de Prusse, l'Empereur d'Autriche ou le Tsar russe étaient des amis du peuple ? Qui a aboli le servage dans les pays baltes, sinon l'impérialisme français ? Qui a émancipé les juifs rhénans, sinon le Code civil (inutile de me rappeler que Napoléon n'était pas philosémite, je le sais parfaitement) ? Encore une fois, quelles sont vos références pour vous ériger en donneur de leçons à partir de cette bouillie confuse et indigeste de sous-culture historique et juridique qui ferait grimacer si on la trouvait dans une copie de première année de fac d'histoire ?

      YPB

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  10. @YPB
    Eurotroll n'est pas gauchiste , ce taré réclamait une intervention militaire en Syrie il y a 2 ans.
    Il ne fait que troller un site souverainiste

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    1. Et merci pour la qualité de vos commentaires

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  11. Merci à L. Herblay pour cette nouvelle recension d'un livre important. Mais à nouveau un débat débile hors sujet. Est-ce si difficile que ça d'empêcher des idiots de nourrir les trolls?

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  12. @ Troll

    Je préfère une constitution qui permet au meilleur de changer pour le bien qu’une constitution qui l’en empêchera. C’est la différence entre notre constitution et celle des Etats-Unis. C’est parce qu’elle donne un pouvoir important à l’exécutif qu’elle me semble plus démocratique en facilitant l’expression de la volonté populaire

    @ YPB

    Merci. Bien d’accord avec vos réponses

    @ Jacques

    Le troll déconsidère les idées qu’il prétend défendre. Je répugne à la censure, préférant l’user avec grande modération, et de toutes les façons, je ne peux pas lire, écrire et faire une modération permanente du blog, en ayant une vie à côté… Mais je supprime les commentaires les plus insultants et suspend le débat quand je le juge nécessaire.

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  13. Nous sommes en plein "soft autoritarisme" effectivement. J'appelle çà la dérive oligarchique. Bien heureux de voir que des intellectuels "de droite" partage cette analyse centrale de la politique actuelle, alors que la droite dans son écrasante majorité roule pour ce système.

    Ce serait une chance que certains membres du Comité Orwell participent à l'initiative de l'UNC...

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  14. En marge, actualité du 15 08 2017 :

    http://www.lavoixdunord.fr/204655/article/2017-08-15/le-juge-europeen-devra-se-prononcer-sur-les-rachats-de-dette-de-la-bce

    Je verrais bien Natacha Polony comme candidate à l’élection présidentielle de 2022, ce qui évitera à certains souverainistes d'être représentés, à l'avenir, par un ou une demeurée (je ne citerais pas de nom!)

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