samedi 26 août 2017

Natacha Polony décrypte les racines de Charlie

Dans « Nous sommes la France », Natacha Polony se fait procureur. Mais ce livre va bien au-delà et propose une analyse essentielle des raisons qui font que nos sociétés produisent de telles horreurs, refusant l’angélisme des uns et les dérives xénophobes des autres : une analyse qu’il faut avoir lu !


Le vide de nos sociétés, rempli par le djihadisme ?

Elle revient sur les incidents qui ont émaillé la minute de silence dans les écoles, qui n’étaient pas que des simples provocations. Elle voit dans l’attaque contre Charlie Hebdo « une attaque contre le patrimoine, contre la culture française, en plus d’une atroce tuerie », contre notre identité. Contrairement à la lecture de ceux qui incriminent la France, elle rappelle que le Pew Research Center souligne qu’ « il n’y a pas eu de réaction violente contre les musulmans dans l’opinion publique française (…) en réalité, les attitudes envers les musulmans se sont légèrement améliorées ». Mais Natacha Polony souligne aussi qu’« il existe une différence majeure entre le fait de dire que les musulmans n’ont pas à se justifier de ces crimes et celui de prétendre que ces crimes n’auraient rien à voir avec l’islam ».

Elle reprend la critique de Caroline Fourest à l’égard des pays anglo-saxons : « au temps de Guantanamo et de la guerre préventive en Irak, les Américains accusent des dessinateurs danois et des journalistes européens de mettre de l’huile sur le feu ». Elle souligne que « rien ne serait pire en effet de voir la peur décider du visage de notre démocratie » et dénonce le fait de « gommer le passé de certains pour accueillir les autres, qui sont invités, eux, à préserver avec ferveur leur ‘double culture’ » et l’état de notre école : « on a réussi ce miracle de transformer un des meilleurs systèmes scolaires du monde en garderie géante où peuvent s’épanouir les pires préjugés (…) à force de mettre sur le même plan savoirs et opinions (…) on a dévalorisé la parole du professeur et interdit toute véritable transmission ».

Pour elle, « les djihadistes sont nos monstres. Non pas au sens où l’entend Edwy Plenel. Ce n’est pas notre supposé racisme qui les a enfantés. Mais ils sont les purs enfants de nos sociétés contemporaines (…) La jeunesse qui bascule est tout sauf nihiliste. Elle cherche un sens à son existence et le trouve dans un engagement à la fois exaltant et réparateur (…) Nous n’avons pas limité l’élevage hors sol aux tomates et aux bovins (…) Armée, églises, syndicats, partis politiques, mouvements de jeunesse, corporations… Toutes ces institutions ont perdu peu à peu de leur influence sous l’effet d’une déconstruction promue au nom de l’émancipation des individus (…) L’identité est pourtant invoquée de façon quasi obsessionnelle en une époque où les frontières se brouillent entre affirmation de l’individu et mise en scène narcissique de soi ».

Elle poursuit en évoquant Renan : « une nation, est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ». La France est multiethnique et diverse mais pas multiculturelle : « ce qui a constitué la Nation française, c’est au contraire, la fusion de ces diversités ethniques dans un creuset culturel commun (…) A partir du moment où l’on considère que l’école (…) n’a plus pour objet de transmettre l’héritage mais d’épanouir des individus et de développer leurs compétences pour en faire de futurs consommateurs-producteurs, il ne reste plus aucune possibilité de forger à partir d’individus divers une entité collective ».

Pour elle, certains évoquent le respect pour faire taire : « sortir de l’engrenage qui consiste à limiter peu à peu le champ du débat démocratique au nom d’une nouvelle forme de sacralité, celle qui protège l’individu et ses droits devenus illimités (…) la toute-puissance de l’individu est devenue le premier ennemi de la liberté (…) La Nation reste le seul cadre effectif d’exercice de la démocratie (…) Dans le modèle républicain, l’équilibre entre l’individuel et le collectif est sensiblement différent. La puissance publique impose, au nom du bien commun, des limites au déploiement des droits individuels », quand ces derniers peuvent être utilisés pour « faire accepter en France des comportements contraires aux valeurs communes ». Sur la burka, « l’argument n’est pas qu’elles seraient ou non forcées, mais qu’elles n’acceptent pas les règles minimales de respect de l’autre qui permettent la vie en commun » Et « le voile est parfaitement contraire à toute l’histoire des pratiques religieuses en France, et contraire à certaines des valeurs qui fondent ce pays ». Pour elle, la laïcité, c’est aussi le droit au blasphème.

Natacha Polony livre probablement une des meilleures analyses de ces attentats, dont je ne peux donner qu’un aperçu, que seule la lecture du livre permet de vraiment bien appréhender. Dans le prochain papier, je reviendrai sur sa vision de la France après Charlie.


Source : « Nous sommes la France », Natacha Polony, Plon

32 commentaires:

  1. Renan, dans son livre, fait explicitement référence au christianisme, dont il indique qu'il a permis de constituer la nation. De plus, il indique que c'est le point commun entre les différents pays d'Europe.
    Donc, pour lui, il y a implicitement une différence à faire entre immigration européenne et extra-européenne.

    Sans même parler du fait que la thèse de Renan (sur le choix) est largement conjoncturelle : il s'agit des débats de l'époque, sur l'Alsace, pour répondre au point de vue allemand sur l'unité linguistique.
    Donc utiliser cette thèse, conjoncturelle, d'il y a 150 ans sur le "plébiscite de tous les jours" comme référence pour les débat actuels a peu de sens.

    Le livre de Polony est donc, encore, un livre écrit à la va-vite et mal médité.

    Quant au "riche legs de souvenirs", le problème est précisément que faire venir des immigrés de cultures très différentes, et avec des différences physiques marquées, conduit à ce que ces personnes :
    - d'une part n'ont pas (et n'auront pas, ne veulent pas avoir) les mêmes souvenirs ;
    - d'autre part, resteront dans cet état d'esprit parce que les différences physiques ne disparaîtront pas, et les conduiront à rester majoritairement accrochés à ces références historiques et culturelles différentes.

    Ce qui nous attend, à cause des gens comme Polony et comme vous-même qui manient la langue de bois politiquement correcte, c'est ce genre de choses :

    http://www.telegraph.co.uk/news/2017/08/25/new-york-mayor-bill-de-blasio-considers-removing-christopher/

    symptomatique du fait que l'unité de ce pays, les US, se perd. C'est une collection de minorités qui veulent faire la peau à ce qui est encore pour quelques décennies la majorité.

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    1. Renan était athée : reconnaître un héritage chrétien ne veut pas dire qu'on ne veut pas de liberté religieuse. Nous avons aussi un héritage païen : mais ce n'est pas parce que nous gardons les mêmes noms de jours ou de mois que nous nous sentons obligés à être polythéistes.
      Si vous vous installez dans un pays musulman, on attendra de vous que vous acceptiez une certaine culture musulmane et c'est normal.
      Quant à lier différences physiques et culture, cela s'appelle du racisme.

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    2. « Quant à lier différences physiques et culture, cela s'appelle du racisme ».

      Entièrement d'accord.

      Les Nord-Africains ne sont pas toujours distinguables physiquement du fond européen de la population française, contrairement aux immigrés d'origine chinoise : les premiers devraient donc en gros, s'intégrer plus aisément que les seconds, si la théorie liant différence physique et attachement à des références historiques et culturelles était vraie. Est-ce le cas ? De même, on constate une résistance bien plus forte aux unions mixtes avec des « Français de souche » chez les Turcs de France que chez les immigrés originaires d'Afrique noire. Ce n'est pas non plus cohérent avec la théorie qui voudrait que la différence physique avec les autochtones soit un frein majeur à l'intégration. En l'occurrence, le contrôle social ou les freins liés à des interdits religieux se révèlent les facteurs réellement déterminants de la plus ou moins grande acceptation des unions mixtes (http://www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1996_num_14_2_1766).

      YPB

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    3. Les noirs resteront noirs et il sera toujours possible aux démagogues de les manipuler comme tels ; c'est ce que j'ai voulu dire.

      La preuve en est que vous-même tombez dans le panneau, comme un chien de Pavlov, en nous parlant de racisme.

      Vous êtes donc un bon chien-chien de Pavlov.

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    4. Réflexes pavloviens, parce que certains osent appeler un chat un chat ? Comme si vos propres obsessions relevaient de quelque chose de plus subtil… On vous rappelle que le communautarisme turc est le plus puissant et s'exprime dans le refus des unions mixtes, alors que les immigrés d'Asie orientale, que l'on ne présente pas habituellement comme les moins aptes à s'intégrer à la société française et à ses valeurs, sont pourtant physiquement bien plus fortement différenciés des français d'origine européenne, et vous répondez que « les noirs resteront noirs » et seront de ce fait manipulables… Comme quoi les bons chiens-chiens d'extrême-droite continuent à baver dès qu'ils entendent le mot « noir ».

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    5. @ Anonyme 21h28

      Merci pour votre réponse.

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  2. "avec des différences physiques marquées, conduit à ce que ces personnes"

    Il y a en Algérie, Maroc, Syrie, Egypte... des gens à la peau aussi claire, voire plus, que beaucoup d'européens. Et dont les voyant dans la rue vous seriez incapable de dire qu'ils viennent de ces pays.

    De l'autre côté, nombreux des DOM-TOM ont la peau plutôt mate, et leurs ancêtres sont français depuis plusieurs siècles...

    Steve Jobs aux US a un père syrien.

    Et de qui était composée la 2 ème DB qui a libéré Paris ?
    De soldats d'Afrique coloniale majoritairement :

    https://twitter.com/LarrereMathilde/status/900664812333608961

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    1. Paris a été libérée par les Américains. Proposez-vous d'accorder la citoyenneté française à tout Américain et de définir les institutions politiques françaises selon leurs désidératas ?

      Quelle ridicule démagogie.

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  3. @ Anonyme

    Pas d’accord avec votre interprétation xénophobe des choses. Il y a une part de la population française de couleur qui partagent pleinement notre histoire et qui s’est battue pour la France. Aujourd’hui, il faut stopper le plus possible l’immigration (en reprenant complètement le contrôle de nos frontières, en sortant de l’UE) pour des problèmes économiques et culturelles, mais nos portes n’ont pas à être plus ouvertes à des européens qu’à des personnes d’Afrique. Il faut aussi noter que les flux des 15 dernières années ont été plus faibles en France que chez nos 4 grands voisins, du fait du maintien d’un chômage de masse, rendant notre pays moins attractif, et aussi d’un modèle républicain exigeant plus d’assimilation qu’outre-Manche (même si nous avons laissé faire bien trop de choses).

    @ Albert, YPB et Anonyme 9h25

    Un grand merci !

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    1. Le constat empirique est que les populations européennes se sont mieux intégrées que les non-européennes, et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi lorsqu'on accepte de ne pas se laisser contraindre par les vaches sacrées du politiquement correct.

      Je vous rappelle que de Gaulle lui-même adoptait ce type de raisonnement. C'est dans Peyrefitte, et c'est dans les Mémoires d'espoir.

      La constitution de fortes minorités non-européennes est littéralement suicidaire pour la France. Il suffit de voir comment Erdogan tente de manipuler les minorités turques d'Allemagne pour comprendre pourquoi.
      A l'heure actuelle, les agissements d'Erdogan sont anecdotiques, mais la conjoncture économique et les rapports de force entre pays peuvent évoluer, et dans ce cas cela ne sera plus anecdotique.

      Il est accablant de voir à quel point vous acceptez les oeillères du politiquement correct, au détriment de la vérité et de raisonnements politiques réalistes.

      Mais continuez, vous verrez bien. Personnellement je n'aurai rien à me reprocher, et je n'aimerais pas être à votre place dans 20 ou 30 ans.

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  4. A propos de « la récupération d'Al-Andalus » :

    Al-Andalus, c'est le nom qu'avait toute l'Espagne musulmane (et pas seulement l'actuelle Andalousie).

    "La récupération d’Al-Andalus" au centre de la vidéo de revendication des attentats de Barcelone diffusée par l’Etat islamique.

    Ce 24 août, un nouveau clip vidéo de Da’esh consacré à la revendication des attentats de Barcelone a été diffusé par l’agence de presse de l’Etat islamique. Cette vidéo confirme le précédent article d’Alexandre del Valle, ainsi que plusieurs de ses écrits sur la place centrale de l’âge d’or d’Al-Andalus (en arabe toute l’Espagne musulmane, et pas seulement l’actuelle Andalousie).

    Dans cette nouvelle vidéo de revendication, très « civilisationnelle », Da’esh rappelle que le Califat islamique et le monde musulman en général entretiennent un contentieux historique, symbolique, religieux et géopolitique unique avec l’Espagne, « pays musulman » conquis et occupé « illégitimement » (au même titre qu’Israël) par des Infidèles, en l’occurrence les « croisés-inquisiteurs-chrétiens » héritiers de la Reconquista opérée par les fameux « rois catholiques » (reyes catolicos).

    A cette Reconquista, la mouvance islamiste mondiale - et pas seulement les terroristes -, a toujours opposé une « reconquête à rebours » de l’Espagne dont l’avènement marquerait celle de l’ensemble de l’Europe, à commencer par Rome, nom que Da’esh a récemment donné à sa dernière revue de propagande « Romiyya ».

    Pourquoi est-ce important de comprendre les représentations des jihadistes (et de la plupart des organisations et Etats islamiques) qui pleurent la « perte » de l’Andalousie depuis des siècles et qui ambitionnent par conséquent de la « récupérer » ?

    Car cela démontre la nature « civilisationnelle » de cette menace terroriste-salafiste, que certains « orientalistes » ou philosophes islamiquement corrects voudraient réduire à une réalité « nihiliste » (Olivier Roy, André Glucksman, etc) ou que l’on assimile à des groupes d’ignorants et de voyous qui n’auraient « rien à voir avec l’islam », alors que cette menace n’est que la face émergée d’un iceberg islamiste revanchard totalitaire et planétaire.

    En réalité, il convient de prendre très au sérieux ce mythe propagandiste qui suit de très près un attentat dont le but immédiat et médiatique est de « jeter l’effroi et la peur dans le cœur de l’infidèle » et de mobiliser des candidats jihadistes potentiels nostalgiques d’Al-Andalus.

    Le message irrédentiste et revanchard fondé sur la nostalgie d’Al-Andalus a en réalité une très grande portée, bien au-delà du noyau-dur jihadiste. Du Pakistan au Maroc, en passant par l’Arabie saoudite, la Turquie d’Erdogan et les Frères musulmans - qui financent moult associations musulmanes andalouses prônant le « retour à l’islam » de l’Espagne -, le thème de la « récupération d’Al-Andalus va de pair avec le mythe de la gloire passée des Califats conquérants « à la pointe de la science et de la civilisation ».

    Ce mythe est très fortement mobilisateur au sein des masses musulmanes et des milieux islamistes, en particulier marocains.

    Et il faut rappeler que l’irrédentisme néo-califal que professe l’EI ou AL-Qaïda fait vibrer la plupart des intellectuels et leaders politiques du monde arabe qui ne cessent de rappeler que l’Europe « devrait tout » aux califats passés de Bagdad et Al-Andalus, qui lui auraient permis de connaître une science que les Européens auraient en quelque sorte « volée » aux Arabo-musulmans, de surcroît « humiliés » sous les Croisades, la Reconquista et la colonisation.

    Alexandre del Valle.

    Le califat omeyyade occupait presque toute l'Espagne en 721 : il est en vert clair sur la carte :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Reconquista#/media/File:Map_Iberian_Peninsula_750-es.svg

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  5. Concernant le théorème de Pythagore, voici quelques découvertes récentes concernant les babyloniens :

    "Dating from 1,000 years before Pythagoras’s theorem, the Babylonian clay tablet is a trigonometric table more accurate than any today, say researchers"

    https://www.theguardian.com/science/2017/aug/24/mathematical-secrets-of-ancient-tablet-unlocked-after-nearly-a-century-of-study?CMP=share_btn_tw

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    1. Bravo ! Et qu'en déduisez-vous ?

      Qu'il faut que les Iraniens deviennent massivement citoyens français, et définissent les institutions de notre pays ?

      Contrairement à ce que vous vous imaginez, l'opposition à l'immigration extra-européenne ne vient pas de l'idée que ces gens seraient inférieurs.

      Elle vient simplement du fait qu'ils ont une autre histoire, une autre culture, à laquelle ils sont attachés, et que s'ils viennent ici en masse la France ne sera donc plus la France.

      C'est incroyable, la capacité des gens politiquement correct comme vous à se croire le sommet de la pensée humaine, alors qu'ils ne font que reprendre un raisonnement simpliste de dénonciation d'un racisme qui généralement n'existe pas.

      (Par ailleurs, même quand le racisme existe, ce n'est pas la fin du monde. Ce n'est même pas rédhibitoire dans un raisonnement. Mais ce n'est pas le raisonnement que font la majorité des gens qui sont opposés à l'immigration extra-européenne en priorité.)

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    2. "Elle vient simplement du fait qu'ils ont une autre histoire, une autre culture"

      Oui, et moi j'ai aussi une autre histoire et une autre culture que la votre dans laquelle je ne me retrouve pas du tout au vu de vos raisonnements.

      Vous n'êtes pas détenteur de la "culture" ni êtes en droit de prescrire ce que devrait être ma culture selon votre bon plaisir.

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  6. "le mot «race» doit être remplacé par celui d'«identité». Cela devient vite un gimmick de la Nouvelle droite."

    http://www.slate.fr/story/149658/version-lisse-mot-race-extreme-droite

    Ivan

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    1. Je vois pas ce que le mot identité apporte de plus, ce concept est aussi ridicule que celui de race.

      Mes copains d'enfance étaient la plupart d'origine totalement ou partiellement étrangère. Belge, portugaise, yougoslave, italienne... De mon côté familial "français", on trouve du suisse, espagnol, canadien, anglais, australien, américain, sri lanka ( cousines métisses franco-anglo-sri lankaises et ravissantes autant qu'intelligentes, une étant physiquement proche des sri lankais, et sa sœur ressemblant à une norvégienne, blonde yeux bleux, 1,80 m de taille... ).

      Une de mes ex est d'origine franco-scandinave-malgache, elle ressemble à une italienne ou espagnole...

      J'ai eu des profs de troisième cycle de très haut niveau scientifique( doctorat ou agrégation scientifique) qui étaient algériens, sub sahariens, marocains, tunisiens, burkinabés... ils ne m'ont jamais parlé de religion.

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    2. Ils ne vous ont peut-être pas parlé de religion, mais ils nous ont parlé de discrimination positive.

      Et ils recrutent des étudiants de leur pays là où ils sont en position de le faire...

      Ils sont citoyens tunisiens, etc...donc la politique de la France vis-à-vis de ces pays en est contrainte.

      Bref, dans le plus pur style de la gauche idéologique, vous niez les problèmes pour imposer votre idéologie.

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    3. "Ils ne vous ont peut-être pas parlé de religion, mais ils nous ont parlé de discrimination positive."

      Non, plus. Allez prendre vos pilules calmantes ou une douche froide, vous êtes ridicule.

      Un vrai con.

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    4. Le mot race n'a aucune définition scientifique, il est trop facile de le ridiculiser. Le mot identité par contre peut se satisfaire d'une définition purement administrative, sans aucune prétention scientifique.

      Ils pensaient que ce serait plus facile à faire avaler et ils avaient raison puisqu'une grande partie de la gauche, aujourd'hui dite multiculturaliste, est tombée dans le panneau.

      Dès les années 1980 quand je disais à ces (alors) jeunes gauchistes que l'identité il y a des cartes pour cela, ils étaient offusqués.

      Ivan

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  7. Beaucoup de lieux communs ressassés par Polony.

    Beaucoup de naïveté aussi chez elle, dans le fait de croire au pouvoir assimilateur et sécularisateur quasi-magique des arabes ou des bantous de l'école, qui aurait le pouvoir d'en faire (par mutation génétique ?) des français comme les autres, indiscernables du reste de la population, athées, convertis à la laïcité et à « nos valeurs » républicaines, coupés de leurs racines.

    Beaucoup de naïveté dans le fait de croire que si des banlieues ou des populations font sécession, c’est à cause de la faillite de l’école de la République ou de l’échec scolaire.

    Beaucoup d'hypocrisie et de racisme inavoué enfin chez Natacha Polony, mais aussi chez Laurent Herblay et la gauche islamophobe vallsienne (Céline Pina, Printemps Républicain, Charlie Hebdo) qui hurlaient quand JMLP alertait du caractère mortel pour la France de la politique d'immigration menée, faisait le lien entre islamisation et insécurité, et immigration, et appellait à l’arrêt de l’immigration et la fermeture des frontières, et au retour des immigrés dans leur pays, mais qui n'aiment que les bounty ("Noir dehors Blanc dedans") et les beurs reniés et honteux, et somment les autres de s'assimiler, d’abjurer les coutumes et la religion (islamique) de leurs ancêtres et de cesser d’être eux-mêmes (ce qui est un crime contre l’humanité, comme l’a justement dit Erdogan – comme furent un crime contre l’humanité la russification forcée des populations de l’ex-empire soviétique et la sinisation forcée des Tibétains) pour leur faire plaisir à eux petits blancs qui hier tant que leur quiétude quotidienne n’était pas troublée insultaient les lanceurs d’alerte tels que JMLP et qui aujourd’hui sont apeurés et tétanisés par le réveil identitaire des populations issues de l’immigration, par la multiplication des voiles et des mosquées, et par les attentats.

    JMLP était le seul cohérent et honnête qui refusait (et qui refuse toujours) par respect pour leur culture et leur identité d’exiger des allogènes qu’ils s’assimilent et abandonnent leurs traditions, mais les invitait à retourner chez eux sur la terre de leurs ancêtre.

    Polony, Herblay et la gauche flippée dite républicaine qui n’assument pas leur racisme et ne peuvent en réalité pas voir les immigrés exigent hypocritement quant à eux des allogènes qu’ils deviennent invisibles, se cachent, se fassent oublier et ne se fassent pas remarquer, et qu’ils renoncent à toute extériorité au moins culturelle et à tout signe d’appartenance communautaire qui rappelerait leurs origines, faute d’avoir le courage et l’honnêteté de les inviter à retourner chez eux pour incompatibilité culturelle.

    .../...

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    1. En conclusion, une analyse superficielle dans laquelle Natacha Polony tourne en rond sans le savoir, ou inconsciemment mais sans jamais l’approcher, autour du facteur explicatif central qu’est le facteur ethnique, celui-ci étant le point aveugle, ou l’angle mort, de la pensée de Natacha Polony (et de toute la gauche républicaine islamophobe) soit parce qu'elle est trop timorée et pusillanime pour l'évoquer (on sait que la race est taboue depuis la WWII, ce qui est regrettable puisque si on avait conservé un peu de réalisme racial on n’aurait jamais fait la funeste erreur d’accueillir des populations extra-européennes sur notre sol et de faire cohabiter plusieurs ethnies sur un même territoire), soit parce qu'elle est plus probablement réellement frappée de cécité à ce sujet, ainsi qu’en atteste l’illusion – qui serait risible si elle n’était pas criminelle – qu’elle se fait que la culture est totalement dissociable de l’ethnie et de la race et qu’un pays peut être multiethnique mais monoculturel, qu’on peut faire fi de la race et assimiler des populations extra-européennes à la culture française, qu’on peut sans préjugé de race assimiler n’importe qui à la France. On paie aujourd’hui cette croyance criminelle même si elle est angélique et part d’un bon sentiment. C’était oublier que toute culture a ses porteurs naturels et que la culture découle de la race, qu’elle en est l’expression.

      Natacha Polony ne comprend pas que les agressions, les viols, les meurtres, les déprédations, les incivilités et les attentats constituent les différents développements et épisodes d’une guerre de CONQUÊTE menée par des immigrés qui se comportent comme les envahisseurs, les conquérants, les occupants et les colons qu’ils sont.

      Ce ne sont pas les actes ponctuels et isolés de déséquilibrés, de jeunes asociaux en échec scolaire ou en rupture familiale, de gens mal élevés ou qui pètent les plombs, que la société française ou l’école de la République aurait échoué à assimiler. Tous ces actes, de la plus petite incivilité au meurtre d’innocents, sont des actes de guerre qui tous s’inscrivent dans une guerre plus globale.

      Il est enfin particulièrement cocasse que Natacha Polony (et les autres souverainistes) cite et prenne pour modèle Renan, dont elle fait une mauvaise lecture, Renan étant polygéniste et indo-européaniste (et accessoirement pour une Europe fédérale), mais aussi raciste, antisémite et colonialiste. Renan était un nationaliste européen partisan d’une Europe (unie) indo-européenne qui pensait qu’une nation d’Europe pouvait accueillir en son sein d’autres européens alors que Fichte qu’on lui oppose était lui nationaliste allemand (donc anti-français). L’œuvre de Renan ne saurait donc en aucune manière être comprise comme une ouverture à une immigration qui ne serait pas européenne.

      La France est un pays (de peuplement) européen (un mélange de celtes, de germains, de vikings et de latins), pas un pays universel. Une nation, c’est étymologiquement le regroupement des gens de même naissance. Elle est caractérisée par son unité de peuplement (de « race »), son unicité ou sa parenté de langue, et son unicité ou sa parenté de religion. C’est une communauté d’origine (le fait d’avoir les mêmes ancêtres et d’être « frères nés d’un même sang »), une unité biologique et anthropologique : une famille élargie en quelque sorte.

      Le « désir de vivre ensemble », le « consentement » c’est une vue de l’esprit de Renan, c’est subjectif et c’est une conception impériale justifiant la colonisation.

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    2. .../...

      Un dernier point : Natacha Polony ne s’est-elle jamais demandé si les individus présentés par les autorités et les médias (sans qu’aucun procès n’ait eu lieu et le plus souvent après qu’ils eurent été éliminés) comme étant les auteurs des attentats qui la terrorisent tant et occupent aujourd’hui toute sa réflexion étaient les véritables auteurs des attentats et pas des pigeons totalement étrangers aux attentats qu’on leur attribuait auxquels on faisait porter le chapeau ? Prend-elle toujours pour argent comptant la version des autorités relayée sans aucune vérification ni réserve par les médias ? Ne s’est-elle jamais posé de questions sur les véritables auteurs des attentats, sur la nature réellement islamiste des attentats, ou sur la réalité de certains attentats ou de certaines morts ? N’a-t-elle jamais envisagé que les attentats puissent être l’œuvre de services secrets, et pas d’islamistes sanguinaires aux visages inquiétants et rébarbatifs ? Je crains qu’elle ne pousse les interrogations aussi loin, de peur que tout ce en quoi elle a cru s’écroule. Il faut y aller petit à petit…

      P.S. Un commentateur vous a fait remarquer que le livre « Les territoires perdus de la République » n’a pas été écrit par Jean-Pierre Obin (mais par un collectif sous la direction d’Emmanuel Brenner). Vous n’avez pas corrigé. Vous avez confondu le rapport Obin avec le livre de Brenner.

      Charles

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    3. On ne peut donc qu’encourager Natacha Polony (que je n’ai jamais entendue parler d’immigration ; il y a une certaine lâcheté chez elle) mais aussi Laurent Herblay et la gauche dite républicaine à arrêter de se cacher hypocritement derrière l’islam et la laïcité pour parler (de manière détournée) des immigrés et du problème racial.

      Le vrai problème c’est l’immigration, pas l’islam (qui ne sert qu’à donner, de façon très opportune et fallacieuse, une justification et un habillage idéologique aux guerres de conquête et de rapine des arabes et à leur volonté assez classique et universellement partagée d’expansion et de domination) (de la même manière que les juifs sionistes et/ou messianiques prétendent eux fonder sur la Bible leur projet d’expansion et de domination et que l’autocrate Constantin s’est converti au monothéisme chrétien pour asseoir son pouvoir personnel).

      Sans immigration, pas d’islam.

      Au lieu donc d’attaquer l’islam et d’espérer vainement une réforme qui ne viendra jamais de cette religion qui la viderait de sa substance et la rendrait inoffensive, compatible avec la laïcité et conforme à vos souhaits d’occidentaux areligieux (sans comprendre qu’il ne vous revient pas en tant que non-musulmans – question de légitimité – de décider pour les musulmans de ce que doit être leur religion et des formes qu’elle doit prendre, et que cette réforme même si elle advient ne calmera pas les ardeurs conquérantes des immigrés, qui la rejetteront et ne la reconnaîtront pas), attaquez l’immigration, faites-vous l’avocat de l’inversion des flux migratoires et du retour des immigrés dans leur pays, et élevez-vous contre la présence sur notre sol de millions d’immigrés extra-européens par nature inassimilables.

      Charles

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    4. « […] millions d’immigrés extra-européens par nature inassimilables »

      Des millions de Français sont aujourd'hui issus de l'immigration extra-européenne. On peut juger que c'est un problème, mais si on les définit comme non-assimilables par « nature », il ne reste plus qu'à les renvoyer d'où ils viennent, ou d'où venaient leurs ancêtres s'ils sont nés en France, après les avoir privés de leur nationalité, parce qu'aucune politique d'intégration par la culture ne changera rien à ce qu'ils sont censés être du fait de leurs origines et de la couleur de leur peau. Vous l'avez dit : le seul fait d'être noir est censé rendre suspect au regard des intérêts de la communauté nationale (comme si le fait d'être des blancs avait empêché, durant la Seconde Guerre mondiale, des Français de se mettre, au nom des idées que vous défendez, au service des ennemis de la France).

      Il est impossible que cette exclusion de la communauté nationale se fasse sans violence. Et combien de Français dit de souche ou en tout cas d'origine européenne sont prêts à soutenir une telle opération ? L'idée qu'il existe des métis semble vous échapper ; ou peut-être les considérez-vous comme à mettre dans le même sac que les autres non-européens. Établirez-vous de beaux organigrammes des degrés de métissage, comme l'ont fait les nazis à la suite des lois de Nuremberg, pour déterminer le statut juridique de chacun, en fonction des degrés de métissage ?

      Il s'agit là typiquement d'un projet politique utopiste visant à constituer une communauté nationale sur une base strictement raciale. Le fantasme du réduit blanc. Comme toutes les utopies, il est voué à l'échec. Le voir associé aux thèses complotistes habituelles d'une certaine extrême-droite (« N’a-t-elle jamais envisagé que les attentats puissent être l’œuvre de services secrets, et pas d’islamistes sanguinaires aux visages inquiétants et rébarbatifs ? Je crains qu’elle ne pousse les interrogations aussi loin, de peur que tout ce en quoi elle a cru s’écroule. Il faut y aller petit à petit… »), dans le but d'accréditer l'idée que le problème n'est pas l'Islam, mais la manipulation d'allogènes par des puissances étrangères (problème géopolitique qui ne peut être résolu que par l'expulsion pure et simple des étrangers et l'exclusion de la communauté nationale des Français d'origine étrangère) n'a rien d'étonnant.

      Le petit couplet consistant à comparer le sionisme à l'expansionnisme religieux et territorial islamique, comme si les juifs pratiquaient un prosélytisme comparable à celui des musulmans et s'étaient lancés comme eux dans une expansion territoriale impérialiste à l'échelle de plusieurs continents) est un grand classique aussi.

      YPB

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    5. J’encourage au contraire chacun à assumer qui il est et ce qu’il est sur la terre de ses ancêtres (le fameux principe d’indigénat). « Deviens ce que tu es » disait Nietzsche. Ce qu’on peut traduire par : « Ne cherche pas à devenir ce que tu ne seras jamais ». On ne devient pas français. On est français. Ou pas.

      De la même manière qu’on ne change pas de sexe, on ne change pas de race ni de patrie. On est défini par son ascendance, pas par son lieu de naissance au hasard des migrations internationales ni par sa carte d’identité. Ce n’est pas parce qu’une jument met bas dans une étable et pas dans une écurie qu’elle donne naissance à un veau et pas à un poulain. On a la nationalité de ses parents, pas celle inscrite sur sa carte d’identité. On est défini par le regard des autres. Un africain naturalisé peut toujours prétendre se sentir français, il n’en demeure pas moins qu’il ne sera jamais identifié comme français par les Chinois ou Japonais (encore moins par ses frères africains), un Français étant pour tout le monde un européen, et que dans les brochures d’agence de voyage vantant et faisant la réclame de la France, il sera montré des autochtones (des Gaulois en clair), pas la population bigarrée de Barbès qui n’est pas représentative de la « vraie » France.

      Notre africain naturalisé qui prétend se sentir français souffre du même trouble dissociatif de l’identité que l’individu de sexe masculin qui prétend être de « genre » féminin (ou que l’individu de sexe féminin qui prétend être de « genre » masculin). C’est une maladie mentale, malgré l’offensive et les efforts des théoriciens du « genre » (Butler) pour dissocier le genre du sexe, faire sortir la transsexualité du champ des maladies mentales et en faire la promotion dans les universités et auprès du grand public, et des théoriciens de la « nationalité » (Polony, qui prétend que « n’importe qui peut devenir français » sans comprendre que si tout le monde peut devenir français, alors personne ne l’est) pour dissocier la nationalité de l’identité, décourager les gens de défendre leur identité en les en dépossédant, et « naturaliser (le grand marché planétaire de) la naturalisation ». Ces gens en pleine psychose identitaire incapables d’assumer qui ils sont se mentent à eux-mêmes.

      L’identité n’est pas un sentiment, c’est un fait. On la porte sur soi et la glace est là chaque matin pour nous la rappeler. La francité en particulier n’est pas un sentiment, c’est une hérédité. Un Français, c’est un européen, un descendant des celtes et latins qui peuplaient l’ancienne Gaule.

      L’assimilation n’existe pas : les Polonais, les Belges, les Italiens, qui « émigraient » en France étaient déjà assimilés par nature. C’étaient des européens. Il leur suffisait tout au plus d’apprendre la langue française.

      Les traîtres, les collabos de souche comme Besancenot, on les traite « en famille ».

      Il ne s’agit pas de faire repartir de force les allogènes, il s’agit de créer les conditions JURIDIQUES d’une remigration pacifique de ces gens par la mise en place de mesures incitatives (nationalité européenne + exclusivité citoyenne au logement, à l’emploi, aux aides sociales), après avoir remis les compteurs juridiques à zéro, fait table rase des anciennes constitutions nationales qui sont autant de carcans juridiques, et mis à bas les anciens Etats nationaux, qui sont nos geôliers, en faisant un putsch démocratique au Parlement européen de Strasbourg (qui a l’avantage d’être élu à la proportionnelle) et en l’autoproclamant Assemblée européenne constituante (un serment du Jeu de paume mais européen cette fois-ci).

      .../...

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    6. Il s’agit de pousser au réenracinement identitaire de chacun, de faire du réenracinement le thème central des prochaines années, d’en populariser l’idée. Le XXIème siècle sera celui du grand retour des identités, qui ont été injustement dénigrées, bafouées et foulées aux pieds au XXème siècle. Le XXIème siècle sera identitaire.

      Ce n’est donc pas la peine de dramatiser comme vous le faites la remigration des allogènes, pourtant nécessaire si on veut éviter la guerre ethnique (qui a déjà commencé en fait, même si elle est encore de relativement basse intensité). Les allogènes ont été capables de venir jusqu’en Europe, ils sont donc capables de faire le chemin inverse. Et je suis désolé mais aujourd’hui des indigènes et des allogènes, s’il y a bien des gens qui souffrent, qui sont à plaindre, et qui méritent notre compassion, c’est les premiers, c’est-à-dire les français de souche qui depuis trop longtemps sont les souffre-douleur de la racaille allogène qui les humilie, les harcèle, les violente, leur pourrit la vie et leur fait subir mille exactions dans l’indifférence générale et sans réaction ou presque des pouvoirs publics, des institutions et des gens (politiques, juges, journalistes) censés les défendre. C’est pour eux que je me bats, et je m’en tamponne le coquillard des éventuelles souffrances qui attendent nos colonisateurs et oppresseurs, qui en France ne sont pas chez eux et sur la venue desquels les Français n’ont jamais été consultés.

      Les métis sont des cas particuliers, à traiter comme tels. On ne fait pas de politique à partir de cas particuliers. Des jurys de citoyens trancheront au cas par cas. Tout dépendra jusqu’à quel degré de restauration identitaire les européens collectivement voudront aller. Certains ne devront s’en prendre qu’à eux-mêmes si à une certaine époque de leur vie ils ont fait des choix égoïstes dans leur vie privée, privilégiant leur petit bonheur personnel à leur patrie et à l’Europe. Il est certain que dans toute époque charnière et dans toute période de transition il y a des drames, même s’il faut tout faire pour les éviter et les apaiser au maximum. Mais jamais personne évidemment ne reprochera aux métis d’être ce qu’ils sont, ni ne leur reprochera les choix de leurs parents.

      Il s’agit simplement de redonner à l’Europe sa coloration native ou d’origine, de lui faire retrouver son état antérieur, qui est je vous signale l’état dans lequel elle a été pendant des dizaines de milliers d’années avant de se faire submerger par les grandes vagues d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle. Il s’agit simplement de se montrer dignes de nos ancêtres morts en repoussant (toujours avec succès) les invasions arabes, huns, mongoles, ottomanes. Il s’agit de léguer aux générations futures d’Européens l’Europe dans l’état dans lequel nous l’avons trouvée et en avons hérité. Il s’agit de défendre l’identité, la souveraineté et l’inviolabilité des frontières de l’Europe avec le même acharnement que nos glorieux ancêtres. Il s’agit de se montrer à la hauteur de ces derniers, tout simplement.

      Aucun « fantasme de réduit blanc » donc, aucune utopie dans le fait d’aspirer à une Europe à nouveau européenne. Simplement le droit inaliénable des indigènes d’Europe à défendre leur terre et armés de leur légitimité de présence à faire valoir leur titre de propriété sur elle.

      Charles

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    7. Le problème est racial avant d’être religieux. L’islam est très peu implanté aux États-Unis, ce qui n’empêche pas la société américaine d’être très violente.

      Les Noirs et les Mexicains qui peuplent les prisons américaines et qui sont organisés en gangs terrorisant et mettant en coupe réglée certains quartiers des grandes villes américaines sont majoritairement évangéliques (pour les premiers) et catholiques (pour les seconds). Ils ne sont pas musulmans que je sache.

      A l’inverse, les Asiatiques ne posent aucun problème de sécurité et raflent les premières places dans les classements des grandes universités américaines, de même que les Blancs qui partagent pourtant eux la même religion que les Noirs et les Mexicains.

      Si l’islam est une religion guerrière, c’est parce que les Arabes qui l’ont inventée sont un peuple guerrier (pour ne pas dire belliqueux) et qu’ils se sont forgé une religion accordée à leur tempérament.

      Ce qui prouve que le problème est racial avant d’être religieux.

      Charles

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    8. « Mais jamais personne évidemment ne reprochera aux métis d’être ce qu’ils sont, ni ne leur reprochera les choix de leurs parents. »

      C'est bien aimable… Mais par ailleurs vous prétendez faire régler le cas des métis (il sont déjà considérés comme des «cas »…), par des jurys de citoyens qui auront à statuer sur leur européanité. Selon quels critères, on ne sait pas trop. Mais l'idée générale est tout de même assez claire : il faudra enquêter sur chaque personne vivant en Europe pour déterminer son degré de « blanchitude », en fonction des critères de la pseudo-science raciale. Bref, le délirant dispositif juridique sud-africain de l'apartheid élargi à l'échelle d'un continent. Les Hongrois, chez lesquels la fréquence de la tache mongolique est assez élevée à la naissance, et qui se vantent volontiers de descendre des Huns, tremblent déjà. Jusqu'à quel état des populations remonter pour retrouver leur prétendue « coloration d'origine » ?

      Et tout cela, bien évidemment est censé se passer sans douleur. Le message sous-jacent me semble assez clair : on ne leur va pas faire du mal à ces non-européens, juste les exclure ; s'ils résistent, ils auront à assumer la responsabilité de leurs actes. Les malheureux qui ont eu l'idée curieuse de produire des petits métis avec des non-européens seront considérés comme ayant trahi la communauté de sang.

      Tout ce programme aurait déjà été réalisé si l'Allemagne avait gagné la Seconde Guerre mondiale. Et ce sont ceux qui voudraient résister à cela qui deviennent, dans cette vision du monde, des « collabos » (c'est cohérent, puisque les États-nations sont pour vous, identitaire européiste, des geôles). Dans la version soft que vous en présentez, tout peut se faire sans violence, au moins en théorie. Vous n'y croyez pas vous-même (« dans toute époque charnière et dans toute période de transition il y a des drames ») : votre seul but est de donner le sentiment que s'il y a violence, ce sera la responsabilité de ceux qui auront résisté aux exigences légitimes des peuples européens quant à la purification raciale du continent. Mais qui serait assez fou pour croire qu'une telle entreprise puisse se faire sans tragédies de grande ampleur ?

      Votre projet politique a déjà perdu, matériellement et intellectuellement. En 1945. Et la prison des peuples aujourd'hui, c'est l'Europe. Le fantasme d'une grande Europe blanche de l'Atlantique à l'Oural est aussi creux que le rêve gauchiste d'une « autre Europe », plus sociale, plus démocratique, etc. Et encore plus profondément utopique. Il existe par contre une réalité historique : l'État-nation. Défendons-le au lieu de le saper en nous abandonnant à des fantasmagories, pour ensuite devoir pleurer sur ses ruines sans avoir rien créé de solide en contrepartie de son abandon.

      YPB

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    9. Déjà à l'époque du IIIème Reich les racistes et les nazis étaient alliés aux islamistes.

      Rien n'a changé depuis. Compter sur les nazis pour nous aider à repousser l'agression des islamistes est aussi stupide que l'inverse.

      Certains se fichent du problème de l'islam et prétendent que leur problème c'est l'immigration mais en réalité même l'immigration ils s'en foutent.

      Ils ne cherchent pas à savoir si les immigrés piquent des emplois ou des logements aux français, ils ne s'intéressent qu'à leur couleur de peau. Rien ne permet de penser que les travailleurs détachés d'Europe de l'Est qui livrent avec la complicité de l'UE une concurrence déloyale aux travailleurs français jusqu'à les acculer au chômage et à la misère leur posent le moindre problème, tant qu'ils ont la bonne couleur de peau.

      Si les plus honnêtes ont le courage de ne pas dissimuler leur racisme derrière la foutaise identitaire, ils ne s’éloignent que rarement des régionalistes et des européistes.

      Je crois que c'est cette ligne qui est en train de gagner au FN.

      Toute alliance avec le FN porterait un danger mortel pour le camps souverainiste, et surtout pour la France.

      Si les islamistes atteignent leur objectif qui est de susciter une guerre civile en France, une hypothèse impossible à exclure, les nazis refuseront de s'allier avec les vrais patriotes et les souverainistes sous prétexte qu'ils ne sont pas assez racistes à leur goût et qu'ils acceptent des noirs et des arabes dans leurs rangs.

      On verra alors les nazis et les islamistes combattre dans le même camps contre la France, comme la dernière fois.

      Ivan

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    10. Merci YPB

      J'étais en train de rédiger mon post quand vous avez envoyé le vôtre.

      Effectivement quand on demande à des fonctionnaires de mettre en œuvre une législation raciste alors que les races n'existent pas, ils se retrouvent dans une position ridicule.

      En Afrique du Sud on plantait un crayon dans les cheveux du sujet, s'il tombait par terre c'était un blanc, s'il restait accroché c'était un noir.

      Les USA sont plus malins. Ils demandent à chaque citoyen de choisir une race dans la liste officielle (aussi arbitraire que toutes les autres) et ensuite ils n'ont plus qu'à compter les croix pour calculer le quota qui revient à chacune dans le système de l'affirmative action (l'oxymore discrimination positive n'existe que dans la traduction française, qui est donc tendancieuse)

      Le jury citoyen cela existe déjà en Suisse dans certains cantons pour l'attribution de la nationalité helvétique, c'est même parfaitement démocratique, et justement à cause de cela il est impossible d'obliger les citoyens s'ils n'en ont pas envie à avaler la superstition raciste avant de mettre leur bulletin dans l'urne.

      Ivan

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    11. Précision : le jury citoyen est composé de l'ensemble du corps électoral du canton ou du demi-canton. Pas de processus de sélection, pas moyen de fausser le résultat.

      Ivan

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  8. Comme si les français "de souche" n'étaient pas capables des pires atrocités et la pire des bêtises.

    Le climat actuel en France devient irrespirable :

    "« C’est très grave ce qui se passe en France, met-elle en garde. À chaque fois que nous, femmes racisées, nous essayons de nous organiser, de faire entendre nos voix, on peut être sûr qu’une campagne cherchera à nous faire taire. Ça joue sur notre moral et nos bénévoles. » « Ce qui les rend fous, c’est comment une femme musulmane pensée comme une femme soumise qu’il faut libérer peut prétendre se définir elle-même et occuper l’espace public », résume de son côté Ismahane Chouder."

    https://www.mediapart.fr/journal/france/260817/une-tourmente-islamophobe-s-empare-de-l-association-feministe-lallab?onglet=full

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