La
diplomatie de ces dernières décennies est souvent teintée de leçons de morale.
Il faudrait boycotter la Russie et son
régime agressif et autoritaire, tout comme le Vénézuela ou la Corée du
Nord. Mais ce qui frappe aussi, c’est le caractère souvent arbitraire de ces
décisions, qui
ne font que refléter des rapports de force et des intérêts bien souvent
déconnectés de toute moralité.
Plus
brutaux et cyniques que véritablement moraux
Pourquoi
donc les Etats-Unis ont poursuivi le boycott de Cuba après la disparition de
l’URSS ? Le pays ne posait plus aucun danger stratégique, en l’absence
d’allié potentiellement hostile et fort. Washington n’a-t-elle pas sur la
conscience le fait d’avoir fait souffrir pour rien la population de
l’île ? Et le
caractère non démocratique du régime cubain peut-il être un argument quand les
Etats-Unis commercent si fortement avec des pétro-monarchies pas moins brutales
que le régime des Castro ? Aujourd’hui, les sanctions contre le
Vénézuela semblent tout aussi aberrantes, d’autant plus que les dirigeants sont
rarement ceux qui souffrent de ces sanctions, au contraire du reste de la
population.
Plus
globalement, se pose la question du caractère profondément arbitraire des
sanctions, notamment celles d’outre-Atlantique. Suite aux tirs nord-coréens, Washington
a annoncé des sanctions à l’égard de tous les pays qui commerceraient avec le
régime de Pyonyang. Pourtant, tout le monde sait que la Chine, principal
partenaire commercial du pays, continuera de faire ce qu’elle veut et ne sera
pas touchée par les sanctions, au contraire de nos pays ou de nos entreprises, comme
l’odieux racket de BNP Paribas l’avait démontré, choquant même The Economist. Plus globalement,
comment ne pas être intrigué par la différence entre le traitement de certains
pays et celui des pétromonarchies ?
Bien sûr, les
relations internationales ont toujours été un théâtre de rapports de force.
C’est pour cela que le Général de Gaulle voulait une France forte car cela
permettait à notre pays de peser. Mais il est révoltant de voir des agissements
qui ne sont que l’exploitation de rapports de force brutaux rhabillés par des
principes supposés moraux. Si
la morale était vraiment à l’œuvre, un tel deux poids deux mesures ne serait
pas à l’œuvre. En réalité, ce sont des idéologues pas très nets qui se
parent de morale pour déguiser les visées réelles de leurs politiques. Et même
si certains les croient sincèrement, il est tout de même rageant de voir que si
peu d’analystes soulignent la triste réalité qui est à l’œuvre.
Décidément,
se parer des atours de la vertu ou de la moralité est bien souvent un indice
que les politiques menées ne le sont justement pas. Dans
une logique proprement orwellienne, des desseins impérialistes ou simplement
politiciens sont habillés de beaux principes qui ne résistent pas à l’analyse.
En quoi la Russie mériterait-t-elle plus de sanctions que l’Arabie Saoudite
aujourd’hui ?
"En quoi la Russie mériterait-t-elle plus de sanctions que l’Arabie Saoudite aujourd’hui ?"
RépondreSupprimerBen oui, voyons, l'annexion de la Crimée ne pose aucun problème.
@Anonyme14 septembre 2017 à 08:31
SupprimerIl semble que cela ne pose aucun problème à la population sur place. Un référendum a été effectué en 2014. Sauf erreur, la Crimée est rattachée à l'empire russe au 18ème siècle et transférée (toujours dans le cadre de l'URSS) en 1954 par Khrouchtchev, dont vous nous indiquerez s'il est un grand démocrate ayant procédé à un référendum d'autodétermination à cette date.
Cordialement.
"Il semble que cela ne pose aucun problème à la population sur place."
SupprimerQu'est ce que vous en savez ?
"Un référendum a été effectué en 2014."
"Le tiers de la population de Crimée qui, d'aprés les chiffres officiels eux-mêmes, n'a pas pris part à ce simulacre"
https://blogs.mediapart.fr/vincent-presumey/blog/160314/crimee-petit-bilan-detape-16-mars
@Anonyme14 septembre 2017 à 10:57 (s'il s'agit du même ou de l'habituel)
SupprimerMais comment faites vous pour répondre sur un ton aussi désobligeant en si peu de mots. Vous êtes vraiment quelqu'un d'étonnant.
Par ailleurs, je ne suis pas sûr qu'il faille s'en remettre à un blog afin de garantir la pleine objectivité d'un propos sur un sujet aussi complexe. Je note que quasi systématiquement vous n'argumentez (quand vous argumentez) pas par vous même, mais renvoyez vers des blogs ou articles en ligne. J'aurais préféré des renvois à des travaux universitaires sourcés.
J'ai par ailleurs le sentiment que vous êtes dans un schéma, faut-il dire systématique je ne sais, de justification des positions US et OTAN. La Crimée n'est-elle pas russe depuis plusieurs siècles, ses locuteurs majoritairement russes, leur sentiment d'appartenance - conforme au résultat du référendum - également de cette nature ?
Je ne peux que vous appelez - et je commence à en avoir un peu assez - à un peu plus de cordialité dans vos interventions. On peut, me semble t-il, se permettre un ton de hauteur et de supériorité définitive sur les sujets, par exemple littéraires, à la condition d'avoir écrit Phèdre. Vous nous indiquerez...
Cordialement.
"Je ne peux que vous appelez - et je commence à en avoir un peu assez - à un peu plus de cordialité dans vos interventions"
SupprimerVous êtes un abruti.
@Anonyme14 septembre 2017 à 15:13
SupprimerOutre le fait que vous ne répondez toujours pas sur le fond, ce qui atteste une défaite argumentative, vous êtes décidément étonnant.
Cordialement.
La Hongrie a fait partie de l'empire Autrichien pendant des siècles, donc l'Autriche serait justifiée d'annexer la Hongrie de nouveau, voilà le niveau de vos raisonnements débiles.
Supprimer@Anonyme14 septembre 2017 à 16:01
Supprimer1. Il faudrait tout d'abord fonder la pertinence de l'emploi du mot annexion, notamment en l'état d'un référendum d'autodétermination qui, si je reprends les chiffres du blog auquel vous renvoyiez (est-il neutre idéologiquement ? Je n'en sais rien) a donné lieu à une approbation de plus de 65 % de la population (100% - 25% - 7%). 65 % de oui, n'est-ce pas là une réponse claire sur le sujet ?
Au surplus et sauf erreur, les 25% dont on dit qu'ils ont refusé de voter, aurait donc pu le faire. Quoiqu'il en soit, le résultat final n'en aurait même pas été changé. Vous m'indiquerez s'ils ont été interdit de vote ou empêchés, et alors de quelle manière, avec vos sources sur ce point - si jamais bien sûr vous tentez un jour une réponse détaillée sur le fond, et je crois cela possible malgré nos derniers échanges, j'ajouterais même que je vous y encourage.
2. Si je reprends votre raisonnement, indiquant qu'un rattachement antérieur, même de longue durée, ne fait pas droit, alors le rattachement à l'Ukraine de 1954 ne devrait pas plus faire droit, à considérer d'ailleurs que celui-ci, ordonné par khrouchtchev, ai même été conforme au droit soviétique.
Dès lors, comment légitimez-vous un rattachement à l'Ukraine ? On en revient toujours à la réponse nette des habitants de Crimée validant la réunification avec la Russie par plus de 65% (96% des 68 %, le chiffre de 98% étant pris sur Wikipédia, avec les réserves d'usage).
3. Vous indiquerez enfin si vous estimez que la Crimée devrait être indépendante, si je suis là encore votre raisonnement, soit indépendante de l'Ukraine et de la Russie, précisant dès lors qui demande une telle issue. Les habitants de la Crimée ? Vous me renverrez vers vos sources.
4. Par ailleurs, une très large partie de la population de Crimée est - sauf erreur - de culture russe et parle russe. Le résultat de ce référendum n'a dès lors rien d'étonnant.
5. En tout état de cause, si ni l'antériorité historique, ni la légitimité du vote, ni le partage d'une même culture, valide une quelconque réunification, vous voudrez bien indiquer en dernière analyse selon quels critères, quelles demandes (majoritaire, sauf si la démocratie ne compte plus) de la population concernée, ce même processus de rattachement aurait dû avoir lieu avec l'Ukraine.
De même, si vous postulez que c'est l'indépendance stricte qui est la solution pour ce territoire, vous voudrez bien préciser qui (majorité ? sauf récusation de la démocratie, vous indiquerez) au sein de celui-ci prône cette solution.
5. Sur vos propos à mon endroit, qui ne m'intéressent pas à vrai dire, il me semble qu'ils traduisent surtout votre désarroi, ce dont je laisse juge les lecteurs de ce blog.
Bien cordialement.
Eh bien annexons la Wallonie, si l'on suit vos raisonnements de connard.
SupprimerLe problème est que la Russie a signé le mémorandum de Budapest de 1994 et l'a carrément violé ensuite avec l'annexion de la Crimée
Supprimer"Dans le cadre de l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la Russie, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont signé, le 5 décembre 1994, plusieurs protocoles, appelés « mémorandum de Budapest », qui garantissent l’intégrité du pays. Ils s’engagent notamment à « respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l’Ukraine ».
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-memorandum-de-Budapest-2014-03-02-1114459
Et puis Ossétie et Georgie :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-georgie-accuse-la-russie-de-deplacer-la-frontiere-pour-faire-passer-du-petrole_1706381.html
@Anonyme15 septembre 2017 à 16:25
Supprimer1. La Wallonie a été rattachée à l'Ukraine par l'URSS en 1954 ?
2. Un référendum d'autodétermination a eu lieu en 2014, le résultat de celui-ci est très clair.
3. Vous m'indiquerez si la démocratie est plus respectée lorsqu'un rattachement s'effectue par la décision d'un dirigeant de l'URSS que par un référendum d'autodétermination, et si d'une manière générale il faut donner force de droit sans limitation de temps aux décisions des dirigeants de l'Union soviétique (Ex).
Dans ce dernier cas, je vous laisse le soin d'indiquer à Madame Merkel qu'il convient de reconstruire le Mur de Berlin et de revenir à l'état antérieure de la réunification allemande.
3. Chacun de vos posts semblent disqualifier la crédibilité de vos positions sur les sujets auxquels vous participez. Votre désarroi argumentatif s'affiche à chaque fois que vous faites usage de noms d'oiseaux.
Cordialement.
"Un référendum d'autodétermination a eu lieu en 2014, le résultat de celui-ci est très clair."
SupprimerNon, un traité international ne permettait pas à la Russie d'organiser un référendum "d'autodétermination" sous la pression des armées russes.
"La Wallonie a été rattachée à l'Ukraine par l'URSS en 1954 ?"
Vous êtes totalement con !
Si la Catalogne décide par un référendum de se séparer de l'Espagne sans le vote de l'ensemble des espagnols, c'est légal ?
SupprimerSi la Suisse décide d'organiser un référendum "d'autodétermination" en Franche-Comté pour la rattacher à la Suisse, c'est légal ? Espèce de trou de balle merdeux.
SupprimerToi, tu vas te prendre un jour des claques dans ta petite gueule de merde et tu l'auras mérité, ordure !
"Votre désarroi argumentatif s'affiche à chaque fois que vous faites usage de noms d'oiseaux."
SupprimerMon désarroi est face à ta connerie de petit con suffisant, ignare du droit et irresponsable. Tu n'as même pas droit à des noms d'oiseaux, tu n'as droit qu'à être qualifié d'étron puant.
@Anonyme15 septembre 2017 à 21:07 (09 et 12)
Supprimer1. Comment voulez-vous qu'un traité quelconque, eut-il été ratifié par les habitants de la Crimée, puisse empêcher l'autodétermination de ces derniers, puis la réunification à la Russie, si tel est leur choix ?
N'est-ce pas le parlement de Crimée qui fixe pour cette population la loi qui lui est applicable et dès lors ce qui est légal ou non dans ce cadre ?
Tiens, tout ça me rappelle, je ne sais trop pourquoi, l'UE et l'URSS.
2. De quelles pressions parlez-vous ? Ce rapprochement et l'organisation de ce référendum ne sont-ils pas des choix du parlement de Crimée, validés de surcroît par la population en cause ?
Par ailleurs, la Crimée n'est-elle pas russe depuis 4 siècles ?
3. Vous ne répondez pas sur la légalité du rattachement à l'Ukraine en 1954 (un choix de la population de Crimée ?), pas plus que sur l'Allemagne. Souhaitez vous la reconstruction du mur afin de laisser force de droit aux choix soviétiques (légalité) de l'après guerre ?
4. Vous voulez dire que la Franche-Comté s'est proclamée République autonome ? Quand ? J'ai rien lu de tel das l'Est Républicain (jusqu'à l'édition de ce matin bien sûr).
5. Vous semblez être pris d'une sorte de syndrome de surmenage vous amenant manifestement à multiplier les propos discourtois, c'est en tout cas comme cela que j'essaie d'expliquer vos sorties peu aimables à mon encontre. Un peu de repos ne vous serait-il pas utile afin que nous puissions reprendre de manière sereine et cordiale nos échanges ? C'est une simple question.
Bien cordialement.
"Comment voulez-vous qu'un traité quelconque, eut-il été ratifié par les habitants de la Crimée, puisse empêcher l'autodétermination de ces derniers, puis la réunification à la Russie, si tel est leur choix ? "
SupprimerLa Crimée n'est pas un pays et la Russie a signé un traité en 1994, ce qui lui interdisait toute ingérence militaire et administrative en Crimée qui faisait partie de l'Ukraine.
"Vous semblez être pris d'une sorte de syndrome de surmenage vous amenant manifestement à multiplier les propos discourtois"
Face à un crétin malhonnête de ton sale genre, je n'ai pas besoin de surmenage pour t'envoyer chier. Alors vas te faire foutre avec tes petits diagnostics de Diafoirus foireux.
@Anonyme16 septembre 2017 à 12:44
Supprimer1. Vous ne m'indiquez toujours pas si vous estimez qu'il faut donner force de droit aux décisions soviétiques d'après guerre, notamment le tranfère de 1954 par l'URSS.
Si votre réponse est positive, je vois difficilement dans quel cadre démocratique elle s'inscrit.
Par suite, la Crimée me semble, sauf erreur, Russe depuis 4 siècles. Pourquoi donner plus de crédit au cycle 1954, 1994, 2014, qu'au précédent qui est bien plus long, et qui est au surplus validé par les criméens par un référendum d'autodétermination ?
Vous n'indiquez pas plus s'il faut revenir à l'état antérieur de la réunification allemande et reconstruire le Mur, afin de ne pas remettre en cause là encore la décision des dirigeants de l'URSS à l'époque. C'est là la logique de votre argumentation non ?
2. La Crimée s'est proclamée République indépendante. Vous dites que ce n'est pas un pays, mais que disent les habitants de la Crimée et leur parlement ? Pensez-vous que cette position doit primer les décisions des représentants de Crimée ? Est-ce là la démocratie ?
3. Partons du principe qu'il ne s'agit pas d'un pays mais d'une région, ce que vous devrez démontrer après cette déclaration d'indépendance me semble t-il. Qu'est-ce qui rattache cette région à l'Ukraine, mis à part la décision de 1954 ? Le Traité de 1994 ?
4. Sur le Traité, le mémorandum de Budapest (vous indiquerez si je fais erreur et si vous visiez un autre texte) : en vertu de quoi l'Ukraine pouvait-elle exiger en 1994 le maintient de la Crimée dans ses frontières ? La décision de 1954 ? On en revient alors au même point. Faut-il graver dans le marbre et pourquoi, les décisions de l'URSS, et notamment celle de Kroutchev en 1954 ?
5. Les habitants de Crimée, alors République autonome, ne sont-ils pas les plus légitimes pour décider de leur sort ? Leur décision n'est-elle pas au surplus conforme à l'histoire de cette région et sa proximité, notamment culturelle, avec la Russie ?
6. Je note que de nouveau vous faites usages de paroles désobligeantes à mon encontre. Je ne peux que le regretter. Je crois pour ma part qu'un échange cordial et respectueux, sur un sujet sur lequel je n'ai pas d'avis arrêté soit dit en passant, est possible. Et en ce qui me concerne, j'entends m'en tenir à cette ligne de conduite.
Je me dis par ailleurs que je passe peut-être à côté de la difficulté. Le caractère répétitif de l'emploi de mots si déplacés à mon endroit est peut-être un appel à l'aide. Je veux vous dire que si tel était le cas - et bien que je ne sois pas formé à ce type de suivi individuel - je suis prêt à écouter ponctuellement ce désarroi que vous semblez exprimer (à vous de me le dire). S'il s'agit bien de cela je ne peux que vous inviter par suite, au-delà du simple échange que nous avons ici (je ne peux et ne saurais aller plus loin), à vous rapprochez de votre entourage ou de personnes formées susceptibles de prendre en compte ces problématiques.
Cordialement.
Je pense que tu es totalement, con et qu'aucun psychiatre ne pourra t'acheter un cerveau adéquat.
SupprimerDonc, je t'envoies cordialement aller te enculer chez les moldaves avec une poignée de gravillons;
Monsieur trou du cul un citoyen parasite qui fait chier son monde.
" en vertu de quoi l'Ukraine pouvait-elle exiger en 1994 le maintient de la Crimée dans ses frontières ?"
SupprimerPauvre crétin décérébré, c'est la Russie elle même qui a signé ce mémorandum !
Si tu continues, tu vas finir pendu par tes roubignolles, saloperie de débile mental.
@Anonyme16 septembre 2017 à 19:34
Supprimer1. Vous êtes encore bien plus étonnant que ce que j'imaginais au départ. J'ai pourtant croisé des gens très étonnants, dont certains s'étonnaient encore eux-mêmes après 50 ans. Des cadors dans leur domaine.
2. La Russie a signé, mais c'est bien la Crimée qui s'est déclarée indépendante et a décidé la réunification avec les russes. Dès lors, à quel moment les russes n'ont-ils pas respecté leurs obligations ?
L'Ukraine est toujours un Etat souverain. Vous me direz par ailleurs ce que vous pensez du parti Svoboda et de Maïdan.
La Crimée, se considérant comme une partie indépendante de l'Ukraine, a fait le choix manifestement d'adhérer à la fédération de Russie après un référendum.
Faut-il interdire les référendums ?
De même, quand y a t-il eu annexion ? Une annexion se caractérise par une adhésion libre après un vote ?
Par surcroit, vous répondez à côté du sujet ; je remets donc la phrase que vous citez afin que vous puissiez la relire mieux :
"en vertu de quoi l'Ukraine pouvait-elle exiger en 1994 le maintient de la Crimée dans ses frontières"
Idem pour 2014.
3. Vous n'indiquez toujours pas si vous êtes pour le rétablissement du mur de Berlin et le retour aux situations fixées par l'URSS, d'une manière générale un retour aux positions soviétiques d'après guerre.
4. Je ne sais quel est votre âge. Ce qui est sûr, c'est que c'est le moment de faire le point. Maintenant que nous avons échangé, j'ai peur que tout cela vous prenne un certain du temps...
Cordialement.
""en vertu de quoi l'Ukraine pouvait-elle exiger en 1994 le maintient de la Crimée dans ses frontières""
SupprimerLa Russie a signé le mémorandum de 94, point barre !
Je pense que vous êtes gâteux...
@Anonyme17 septembre 2017 à 14:49
SupprimerMais quand la Russie a t-elle violé ses obligations et lesquelles, étant entendu que c'est la Crimée qui a fait le choix de la rejoindre après une proclamation d'indépendance et un référendum ?
Une déclaration d'indépendance suivi d'un référendum d'autodétermination ce sont là les critères d'une annexion à mettre au crédit d'un autre pays ?
Pouvez-vous au final indiquer de quelle violation il s'agit pour la Russie ? Quelle partie ou article du Mémorandum ?
Non, vous ne le pouvez pas.
Au surplus, en vertu de quoi le transfère de 1954 et le mémorandum de 1994 ont-ils plus de légitimité face à l'autodétermination des criméens ?
Vous êtes incapable de produire une argumentation qui tienne la route dans ce débat, j'en veux pour preuve le fameux " point barre" qui atteste que vous n'avez rien à dire sur le sujet.
Et sorti de "point barre", il n'y a rien !
Et le Mur de Berlin, toujours pour son rétablissement, afin de maintenir les décisions soviétiques d'après guerre ?
"Pouvez-vous au final indiquer de quelle violation il s'agit pour la Russie ? "
SupprimerVous êtes atteint d'Alzheimer, je vous l'ai déjà expliqué et vous l'avez oublié. Faut aller consulter un neurologue, ça devient urgent...
Quant à Poutine, c'est un terroriste d'état envers son propre peuple :
http://www.huffingtonpost.fr/francois-christophe/les-racines-terroristes-du-pouvoir-de-poutine_a_23210698/
@Anonyme17 septembre 2017 à 18:59
Supprimer1. Vous n'avez rien indiqué, pas plus que donné clairement votre avis sur la nécessité de rétablir le Mur de Berlin afin de ne pas remettre en cause les choix soviétiques - je ne fais que reprendre la logique qui est la vôtre.
2. De même, vous n'indiquez pas au nom de quoi il convient de remettre en cause un processus d'autodétermination se concluant par une adhésion validée par la population concernée. La démocratie, vous êtes contre ?
Vous ne précisez toujours pas s'il faut faire prévaloir une décision soviétique de 1954 et un mémorandum de 1994 n'ayant pas donné lieu à consultation de la population concernée, sur un processus d'autodétermination validée en 2014 par cette dernière.
3. Vous indiquerez si vous jugez utile de remettre en cause l'ensemble des processus d'indépendance et d'autodétermination du début du siècle dernier à aujourd'hui (faut-il remonter plus loin ?), ne manquant pas d'indiquer s'il convient d'en toucher un mot préalablement aux populations concernées.
4. En dernier lieu, le fait d'accompagner chacune de vos interventions ci-dessus de propos déplacés à mon encontre m'apparaît comme un comportement puéril insusceptible d'ajouter un crédit quelconque à vos prises de position.
Vous n'obtiendrez de moi aucune parole de cette nature. J'ai déjà indiqué le cadre respectueux selon lequel j'entendais poursuivre ses échanges.
Bien cordialement.
Bien qu'en déclin face à la montée en puissance de la Chine les USA restent une grande puissance qui en garde les moyens mais de façon parfois moins grossière, plus subtile et plus efficace. En matière de diplomatie le triomphe du néo-conservatisme US se traduit par un moralisme pour justifier un interventionnisme militaire comme en Afghanistan et en Irak, un soutien à l'intervention franco-anglaise contre la Libye en 2011 puis la tentative syrienne de changer le régime sous prétexte qu'il s'agit d'une dictature alors que les US s'accommodent très bien des dictatures religieuses en Arabie Saoudite et dans les pétro-monarchies.
RépondreSupprimerCe qui est regrettable c'est l'alignement complet de notre diplomatie sur celle des US depuis 2007 avec son moralisme néo-conservateur. Du coup la France ne compte plus vraiment sur la scène internationale. Nous devons à l'intervention russe le maintien en place du régime d'Assad comme le moindre mal face à une rébellion rapidement devenue largement et simplement islamiste financée par la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar et autres pétro-monarchies sunnites contre un régime syrien faisant partie de l'arc chiite.
Dans le cas du Venezuela la situation est plus complexe qu'il n'y parait, la Corée du Nord malgré toutes les sanctions internationales se dotera de l'arme nucléaire qui est la garantie absolue de non-agression du pays quoique l'on pense du régime. Il a retenu la leçon du Kosovo et de l'Irak.
Le racket imposé à BNP-Parisbas est loin d'petre le seul dans son espèce, il est une nouvelle traduction de l'impérialisme US qui est d'ordre juridique cf le cas d'Alstom qui s'est vu contraint de vendre à GE sa division de turbines électro-nucléaires dont ils ont le monopole, et monétaire parce que toute transaction de commerce international faite en dollar est dorénavant sujette au droit étatsunien.
Mais qui donc appellera à la résistance à ce moralisme et impérialisme pour nous en délivrer? Comme de l'UE !
"Nous devons à l'intervention russe le maintien en place du régime d'Assad comme le moindre mal face à une rébellion rapidement devenue largement et simplement islamiste"
SupprimerVous racontez n'importe quoi, Assad est un boucher et sa population a voulu le dégager, il a donc tué plus de 300 000 syriens à coups de bombes barils et autres armes, et provoqué des millions de réfugiés syriens.
Votre propagande est ignoble :
"C'est très frappant, pour la Syrie, pour le Venezuela et pour la Birmanie à présent, on a tout à fait le même justificatif, on a le même type de discours de propagande qui se met en place, appuyé d'ailleurs ici par des acteurs similaires. Toute la nébuleuse conspirationniste qui rassemble à la fois des gens d'extrême droite et des gens de la « gauche radicale » est au garde-à-vous."
https://www.lorientlejour.com/article/1072510/-assad-a-propose-un-recit-qui-a-ete-repris-aujourdhui-par-dautres-regimes-.html
Comment savez vous que seuls les loyalistes ont tué ces gens ? Pour faire une guerre il faut être au moins deux.
SupprimerVous me faites dire ce que je n'ai pas dit !
SupprimerLisez-moi attentivement avant de répandre votre "propagande".
"Comment savez vous que seuls les loyalistes ont tué ces gens ?"
SupprimerParce que ils sont les seuls à avoir une armée aérienne, ce qui permet des bombardements massifs. Les djihadistes ou autres groupes n'ont pas ces moyens.
"En matière de diplomatie le triomphe du néo-conservatisme US se traduit par un moralisme pour justifier un interventionnisme militaire comme en Afghanistan et en Irak"
SupprimerC'est sûr que l'impérialisme russe en Afghanistan était très moral. Et depuis quand la morale devrait être exclue de la politique ?
@ Anonyme 16h30
SupprimerLe rappel de l'impérialisme russe en Afghanistan n'est pas une raison pour justifier celui des USA. Depuis 25 ans qui mène des politiques d'agressions vis-à-vis d'états faibles ou dits voyous si ce n'est les US ? Qui veut renverser des pouvoirs, provoquer des changements de régime par l'agression de pays avec un alibi moral? Faire de la politique étrangère sur des considérations morales est un alibi des néo-conservateurs pour commettre des guerres d'agression qui ont des résultats pires que le but espéré. L'agression étatsunienne de l'Irak a détruit un état fragile et conduit à l'émergence de Daech qui a encouragé les islamistes de tous poils dont le monde entier subit pour longtemps les néfastes conséquences. Quoique l'on en pense par ailleurs de ces régimes, pour la paix de ces peuples et du monde entier il eût mieux valu laisser en place le régime de Saddam Hussein, de Khadafi et c'est le moindre mal que Bachar El Assad reste en place. C'est aux peuples de ces pays à se battre pour avoir des régimes plus doux, moins brutaux. L'on n'importe jamais la démocratie, ni les droits de l'homme à coup de bombe sur la tête des gens.
" c'est le moindre mal que Bachar El Assad reste en place. C'est aux peuples de ces pays à se battre pour avoir des régimes plus doux, moins brutaux."
RépondreSupprimerCe qu'ont fait les Syriens, résultat : plus de 300 000 morts et millions de réfugiés.
Si les USA et la GB n'étaient pas intervenus pendant la 2WW, ce sont pas les résistants français qui auraient dégagé les nazis et Pétain.
Quant à Poutine, le bienfaiteur des russes :
"L'implication du FSB dans les attentats de septembre 1999 laisse peu de doutes quant à la nature criminelle du régime qui dirige aujourd'hui la Russie. Dans la mesure où Poutine était à la tête du FSB jusqu'en août 1999, moins de trois semaines avant le premier attentat, il est impensable qu'il n'ait pas lui-même été impliqué dans une opération à si grande échelle sur le sol russe."
http://www.huffingtonpost.fr/francois-christophe/les-racines-terroristes-du-pouvoir-de-poutine_a_23210698/