samedi 30 septembre 2017

Lettre ouverte de Jacques Sapir aux censeurs de son blog

C’est une nouvelle absolument effarante. Les tenanciers du blog de Jacques Sapir ont décidé de suspendre toute publication du fait de son caractère partisan. Non seulement, je pense à la violence que représente le fait de fermer et priver d’accès à cinq ans de travail d’un auteur. Mais surtout, je tiens à lui témoigner tout mon soutien devant l’arbitraire et l’injustice d’une telle décision.


Bienvenu dans un monde orwellien

Jacques Sapir produit un travail remarquable dans de nombreux domaines, l’économie en général, et l’euro en particulier, et peut-être plus encore sur la démocratie et son évolution dans le contexte de la globalisation et de l’UE. Il a publié plusieurs fois à ces sujets et complète ses réflexions à travers ses papiers. Bien sûr, il a une opinion et il réagit à l’actualité, mais tout cela est profondément lié à ses travaux académiques. En fait, difficile de ne pas voir dans cette censure une sanction de la pensée probablement trop hétérodoxe de son auteur, alertant une fois de plus sur les tendances totalitaires des oligarques qui nous dirigent. Voici le texte qu'il a publié en réponse à cette censure :

Chers amis,
Chers collègues

Mon carnet scientifique, ouvert en septembre 2012 sur Hypotheses.org vient d’être suspendu. Je ne puis plus installer de notes ni faire des modifications sur les textes publiés. Le communiqué, signé par Marin Dacos, directeur d’Open Edition dit : « Le carnet que vous consultez est désormais une archive et ne sera plus alimenté. Les droits d’accès en écriture ont été retirés à son auteur par l’équipe d’OpenEdition. À de nombreuses reprises, l’auteur du carnet y a publié des textes s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique propre à Hypothèses et constituant une condition indispensable pour publier sur la plateforme » Je conteste formellement cette affirmation et cette procédure, dont on peut s’étonner qu’elle survienne maintenant alors que je publie tout type de textes depuis l’ouverture du carnet, fin septembre 2012. Mais, tous les textes publiés sont en relation avec mes recherches, qu’il s’agisse d’articles scientifiques, de notes de travail, ou d’articles de réaction à l’actualité. Tous ces textes s’inscrivent dans le contexte de mes recherches. De plus, et il faut l’ajouter, de nombreux carnets réagissent eux-aussi à l’actualité.

Parme les textes qui me sont reprochés il y a les textes suivants qui servent de prétextes à ce blocage sont les suivants :

Candidats du passé, candidats du futur (8 avril 2017)
Ce texte est la version française de l’interview que j’avais donnée à Russia Today (RT). Je souhaitais mettre cette contribution à la disposition de mes lecteurs francophones sous une forme écrite..
Times of change for French politics (24 avril 2017)
Ce texte correspond à la version anglaise d’un article publié dans la revue russe Ekspert. Cette pratique de republier un texte paru dans un journal est fréquente sur Hypothèses.org . Par exemple, sur le carnet de Michel Wieviorka on trouve la version française de l’intéressant article qu’il a publié dans le quotidien espagnol La Vanguardia (L’autonomie du politique / https://wieviorka.hypotheses.org/818 ), ou encore un article publié dans le New-York Times (https://wieviorka.hypotheses.org/826 ) ou enfin dans Libération (https://wieviorka.hypotheses.org/831 ). Que Michel Wieviorka puisse publier des articles, parus dans la presse, est une fort bonne chose et, quand on ne peut pas suivre les journaux, on est fort heureux de pouvoir retrouver ces textes. Mais pourrait-on m’expliquer ce qui justifie la différence de traitement avec moi ? Est-ce la revue russe, pourtant considérée dans son domaine comme une revue de référence ? Ou alors, faut-il croire que ce sont les opinions ?
Macron, Ferrand et la « propagande » (30 mai 2017)
Ce texte correspond à un point d’application de mes travaux dus la légitimité et la légalité. J’ai d’ailleurs publiés de nombreuses notes sur cette question[1].
Le président Potemkine? (2 juin 2017)
Ce texte dresse un parallèle entre la situation actuelle et l’histoire de la Russie sur la question de la communication et des représentations, et s’inscrit à la confluence de mes travaux, tant sur la Russie que sur le couple légalité/légitimité.

La phrase du communiqué « l’auteur du carnet y a publié des textes s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique propre à Hypothèses » apparaît, alors, comme un pur prétexte. On se souvient du vieil adage « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ». On comprend immédiatement que pour tout auteur, et c’est mon cas, qui estime que la recherche ne se fait pas dans les limbes, les travaux scientifiques me conduisent à prendre parti dans l’agora électronique. Par ailleurs, rien dans la charte des contenus sur Open Edition ne mentionne l’interdiction d’une démarche « de tribune politique partisane ». On consultera, en annexe l’article 10 de cette dite charte.

Alors, peut-être est-ce tout simplement le succès du carnet Russeurope qui m’attire les foudres de Marin Dacos et d’Open Edition. Et il est vrai que Russeurope a connu un développement auquel je ne m’attendais pas quand je l’ai créé. Le nombre de connexions mensuelles, tout comme le nombre de visiteurs, a atteint des chiffres étonnants.
Alors, on peut penser que ce qui aurait été toléré pour un carnet connaissant mois de 40 000 connexions par mois était devenu insupportable pour un carnet connaissant plus de 200 000 connexions mensuelles. Ne soyons pas naïf ; la jalousie, sous ses formes les plus mesquines, existe aussi dans le monde universitaire. Et ce d’autant plus qu’il était de nature publique que les articles et notes de Russeurope étaient repris sur d’autres blogs, que ce soit en France, en Belgique, en Italie. Il est, bien entendu, impossible de tenir une comptabilité précise, mais je pense que le nombre réel des lecteurs dépassait de 50% à 100% suivant les occasions les lecteurs enregistrés par Hypothèses.org. Oui, cela était de nature à fâcher les fâcheux…D’autant plus que Russeurope représentait entre 10% et 15% du flux total de la plateforme.

Il y a un autre point dérangeant dans la démarche d’Open Edition. Tous les articles cités datent de 2017, et de la période dite de « campagne présidentielle », alors que j’ai publié des prises de position dès l’ouverture du carnet. Or, je constate qu’en 2017 M. Marin Dacos est devenu « Conseiller scientifique pour la science ouverte auprès d’Alain Beretz, Directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ». Ceci correspond à une position officielle. Elle est de nature à induire un conflit d’intérêts avec sa position de directeur d’Open Edition qui, par nature, est une plate-forme ouverte à toutes les opinions.
Surtout, elle pourrait me fonder à penser qu’il y a là la source de la mesure qui me frappe. Ce n’est point tant le fait de publier des textes politiques, ou s’inscrivant dans une lecture du politique découlant de recherches scientifiques que l’on me reproche, mais bien les opinions de ces textes. Ce serait donc un procès d’opinion, chose que l’on croyait bannie dans un pays se disant démocratique, procès sans doute mélangé des effluves de la jalousie.

Devant cet état des faits, et devant les multiples soutiens que j’ai reçus, que ce soit en France ou en Italie, je demande donc solennellement à Open Edition d’annuler sa mesure arbitraire à mon encontre.
Si, vous aussi, êtes choqués par ce comportement de M. Dacos et d’Open Edition, je vous invite à le faire savoir à M. Dacos (marin.dacos@openedition.fr) ou sur son compte twitter (@marindacos), à demander que l’usage du carnet Russeurope me soit rétabli, et à faire remonter vos commentaires à M. Alain Beretz (compte twitter @alain_beretz), le supérieur hiérarchique de M. Dacos.

Par Jacques Sapir le 28 septembre 2017

Annexe

[1] Par exemple :
http://russeurope.hypotheses.org/763 Comment sommes-nous dépossédés de la Démocratie
http://russeurope.hypotheses.org/765 Légalité, Légitimité et les apories de Karl Schmitt
http://russeurope.hypotheses.org/2300 Souveraineté et Ordre Démocratique 1
http://russeurope.hypotheses.org/2333 Souveraineté et Ordre Démocratique 2
http://russeurope.hypotheses.org/2393 Etat Social et Démocratie
http://russeurope.hypotheses.org/4263 La Société au risque de la Souveraineté
https://russeurope.hypotheses.org/5319 Etat de Droit et Politique 

21 commentaires:

  1. "priver d’accès à cinq ans de travail d’un auteur"

    Pas du tout, ses anciens textes sont toujours disponibles...

    "Hypothèses n'est ni Mediapart, ni Rue89, ni Le Monde Diplomatique ni le Figaro Madame. Ce n'est pas un média qui permet à n'importe quel citoyen de donner son opinion sur n'importe quel sujet. C'est une plateforme de blogs scientifiques, c'est à dire tenus par des scientifiques et n'abordant que des sujets scientifiques. Et c'est très bien ainsi."

    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/09/hypothese-sapir-en-pire-.html

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  2. Je persiste sur "priver d'accès". Comme l'écrit Jacques, il ne peut plus modifier ses textes, les retravailler, une part du travail scientifique, non ?

    Vous connaissiez ses idées en 2012. Et pour suivre ses écrits depuis le début, il n'y a pas eu d'évolution majeure depuis 5 ans. Comme scientifique, il utilise les évènements d'actualité pour enrichir et prolonger ses analyses.

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    1. Ils lui ont transmis toutes les archives, il peut donc modifier ses textes antérieurs à loisir et les mettre ailleurs ou avoir son propre blog ou sur facebook gratuitement.

      Une bonne partie de ses billets ne sont pas de l'ordre d'articles scientifiques, mais de l'ordre de la polémique politique.

      Qu'il arrête de chouiner à la persécution complotiste.

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    2. Vous savez bien que tout republier demanderait un travail colossal. Jacques Sapir a autre chose à faire que passer des semaines à tout republier. Petit bout de la lorgnette malhonnête.

      Sapir, de la « polémique politique ». Vous ajoutez la sotise à l’intolérance et la malhonnêteté

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  3. Vous trouvez normale la première des conditions de l'article 10, qui est aussi une censure politique.

    Et Sapir subit une censure politique.

    C'est le retour du boomerang, et cela vous apprendra. Pardon : cela vous apprendrait, si vous étiez capable d'apprendre quoi que ce soit.

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    1. Il faut arrêter de raconter n'importe quoi, il s'exprime fréquemment dans toutes sortes de médias TV, et a porte grande ouverte chez Russia Today.

      Personne ne lui interdit d'avoir son propre blog et il a un compte Facebook, entreprise US pourtant qui ne le censure pas une seconde malgré les penchants de Sapir pour le gouvernement russe.

      https://www.facebook.com/search/top/?q=jacques%20sapir

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    2. @ Anonyme

      Bien sûr, il parle ailleurs. Un blog que l’on tient régulièrement depuis 5 ans, c’est un produit de soi-même. Il est extrêmement violent de couper ce lien de la sorte

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    3. Tout est archivé, le blog est toujours consultable, donc pas supprimé, ne soyez pas malhonnête, pour une fois. Mais c'est trop d'effort de vous le demander pour un borné de votre genre.

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    4. Mais où aurais-je dit que le blog ne serait pas consultable et supprimé. C'est vous qui racontez n'importe quoi. Ce que Sapir reproche à la plateforme c'est de lui couper tout accès à son travail, à savoir ne plus pouvoir publier, ni pouvoir retravailler les publications passées.

      En inventant des arguments que personne n'a tenu, vous montrez une malhonnêteté crasse, qui n'est pas sans rapport avec les pratiques des régimes totalitaires...

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    5. @Anonyme30 septembre 2017 à 19:14

      "Mais c'est trop d'effort de vous le demander pour un borné de votre genre."

      La référence au fait de passer les bornes, à la création comme performance du dépassement, est un classique de la recherche en art. Mais la subversion est rarement là ou l'on croît. Ainsi depuis 40 ans l'outrance s'est parfois substituée à la subversion pour se faire marchandise.

      Je suis heureux de constater que vos travaux artistiques en ligne continuent et que vous ne désemparez pas face à l'espace blanc du commentaire. Vos références sont de plus en plus subtiles. Mais, de fait, n'êtes vous pas en train de quittez le domaine de l'art pour celui de la stricte critique sociale ?

      De nombreux artistes on pu dire dit que l'artiste n'était pas un intellectuel (XXème notamment). Le surgissement qu'ils recherchaient, que vous recherchez, n'émerge pas à mon sens de la froide raison, ou pas seulement ; ne serait-il pas plus proche de l'intuition ? Mais il y a bien un chemin en effet, tel que vu le sous-entendez ici (enfin à mon sens), non entre rationalité et irrationalité, mais entre raison et intuition. A mon humble avis, vous êtes en train de passer un cap. Cela étant, prenez garde à ne pas être trop subtil ("l'obscurité" conceptuelle pourrait vous couper d'un public plus large). Je ne suis d'ailleurs déjà plus très sûr d'arriver encore à vous suivre sur ces hauts chemins de la conscience. Merci en tout cas pour ce moment.

      Vous performez à donf ces temps-ci (si vous me permettez cette expression un peu familière).

      Cordialement.

      ps : tenez, ça me rappelle cette phrase inspirée :

      - Non, pas ici, mais plus loin, à l'Ouest, par-delà les collines...

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  4. Que de réponses anonymes, que de rage dans les parages, que de jalousie ici... Le monde universitaire Français ne semble pas différent de tous ses autres domaines, bassesse et soumission, on ne peut que comprendre l'assassinat technique des outils de production de cet auteur, que je ne connaissais pas jusqu'alors, mais que je vais m'empresser de découvrir et de soutenir. "Louis Même" on fb.

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  5. @LH,

    Décision stupéfiante à propos d'un carnet de très haute tenue s'inscrivant dans le cadre des recherches de l'auteur. Il faut soutenir Sapir (réseaux sociaux, diffusion de son travail, achat de ses livres...). Sommes nous en Union soviétique ? Quelle est la prochaine étape ? Sapir effacé des photos académiques ? Tout cela en dit long sur l'époque. Cette suspension est-elle elle-même non-politique, a-politique, non partisane, objective ? Tout ça est inquiétant.

    Peut-on critiquer la critique, où cela vaudra-t-il également suspension ?

    Chacun sent bien que quelque chose ne tourne pas rond. On peut peut-être y voir également où en est l'idéologie dominante ; même le débat argumenté cela est encore trop : il faut suspendre. Les mots et les phrases non-conformes ont intégré le champ de l'inacceptable. Vraiment inquiétant !

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  6. Personnellement je n'avais jamais fait attention à la plateforme OpenEdition, j'allais sur le blog de Sapir et je ne cherchais pas plus loin.

    Le mieux est qu'il aille sur une autre plateforme de blogs et qu'il laisse OpenEdition dans leur entre-soi.
    ça ne sert à rien d'insister, ils trouveront toujours des raisons à la noix pour justifier leur choix.

    Le gars soumis qui veut faire du zèle devant son patron, qui lui-même veut faire du zèle devant le sien, et ainsi de suite, un grand classique du monde de l'entreprise. Tout cela pour la bonne sousoupe. C'est pathétique, mais c'est comme ça, on ne changera pas les minables.

    Macron est en train lentement de nous pêter des câbles, car il voudrait que tout le monde le prenne vraiment pour Jupiter et le trouve formidable.
    Les psys de tout bord on un très beau sujet d'étude pour les 5 voire 10 ans qui viennent.

    ***Jacko***

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  7. @ Anonyme 12h00

    Bien d’accord. Merci

    @ Jacko

    Certes. Mais 5 ans de travail se retrouvent coupés de lui.

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    1. Faux, les anciens articles sont toujours maintenus sur le blog actuel. Et vous le savez parfaitement, ce qui démontre votre esprit mensonger.

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    2. Sapir affirme qu'il ne peut plus toucher à ses articles sur ce qui était son blog, dont il ne peut plus être qu'un lecteur, ce qui est scandaleux. C'est quand même son travail.

      Et j'ai davantage tendance à le croire que vous.

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    3. Ah ah, l'argument fallacieux, les blogueurs ne retouchent jamais leurs articles des années après leur émission, ils les retouchent éventuellement maximum 5 après.

      Un blogueur fait un nouvel article en faisant référence par lien web à un ancien article.

      C'est donc le nouveau blog qui sera consulté en faisant référence à l'ancien. Et Sapir peut tout à fait demander à Poutine de lui payer un gus pour mettre ses archives sur son nouveau blog.

      "L’intégralité des contenus déjà publiée sur le carnet Russeurope reste accessible à ses lecteurs. Aucun écrit publié par Jacques Sapir dans ce carnet Hypothèses n’a été altéré, ni supprimé. Cependant, aucun nouveau contenu ne pourra désormais y être publié. Une archive de l’ensemble des billets a été transmise à l’auteur."

      https://leo.hypotheses.org/13527

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    4. En matière d'arguments fallacieux, vous vous y connaissez, vous qui inventez des arguments pour déplacer le débat. Personne n'a jamais dit que le contenu été supprimé ou altéré. Ce que nous contestons, c'est qu'il ne puisse plus y publier quoique ce soit.

      C'est un comportement d'une violence rare. 5 ans de travail sur lequel il n'a plus la main.

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  8. Merci à Laurent Herblay de relayer le message de Jacques Sapir. Lecteur assidu du carnet Russeurope, j'ai été choqué par cet arrêt brutal, révélateur de la régression de notre pays. Cependant, je n'ai pas suivi sa suggestion d'envoyer une protestation à ce Marin Dacos, bien indigne qu'on s'intéresse à lui. Sapir a trouvé asile auprès d'Olivier Berruyer sur le site "les crises", et le mieux serait qu'il trouve une plateforme indépendante des apparatchiks universitaires.

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    1. Une plateforme universitaire n'est pas destinée aux polémiques politiques, souvent virulentes de Sapir.

      Dès le début de son blog, j'avais déjà remarqué cette anomalie et étais étonné que cette plateforme tolère cela.

      On apprécie ou pas Lordon, mais dès le début, son blog est sur le Monde Diplomatique. Ce qui montre qu'il a un peu plus de jugeote que Sapir qui mélange les torchons et les serviettes.

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    2. "Polémiques politiques virulentes" : vous n'avez pas peur des exaggérations ridicules. Ces papiers représentent un travail fondamental sur la notion de démocratie, et sur la question de l'euro.

      Cette censure est bien idéologique et non scientifique.

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