Emmanuel
Macron s’est présenté comme un homme nouveau, avec des méthodes nouvelles.
Mais la seule chose qui est nouvelle chez lui, c’est sa relative jeunesse
politique. Car sur
le fond, il ne propose qu’une continuation des politiques menées depuis dix ans
au moins, alors même que les signes de l’échec de ces politiques sont de plus
en plus patents. Nous continuons à aller dans le mur.
Le
laisser-faire, pour les plus forts
Pire, malgré
l’inefficacité prévisible de ces mesures dans un marché unique où le SMIC peut
être 80% plus bas, il
se dit que l’équipe actuelle réfléchirait déjà à de nouvelles baisses des cotisations
sociales. Et ce ne sont pas les
gesticulations récentes sur les travailleurs détachés qui mettront fin à
leur concurrence déloyale, les précédentes annonces n’ayant pas empêché la
progression de leur nombre de 24% en 2016, soit 354 000 salariés officiellement.
Idem sur les parasites fiscaux, où nos dirigeants se contentent de postures
depuis dix ans, sans rien changer à ces pratiques délétères, qui
permettent à 3520 ménages d’y planquer 140 milliards, comme le rapportait
récemment Marianne.
Pendant ce
temps et alors qu’il réduit les APL, bien des retraites ou les droits des
travailleurs, le président et sa majorité continuent de multiplier les cadeaux
pour les plus riches dans le budget 2018. Après
la quasi-suppression de l’ISF, la forte réduction de l’imposition du capital
(avec le Prélèvement Forfaitaire Unique), la baisse de l’impôt sur les
sociétés, et la réduction d’un tiers de la taxation sur les stock-options, les
députés ont voté fin novembre un
nouveau cadeau à plus de 100 millions d’euros pour le monde financier, une
baisse des taxes sur les salaires supérieurs à 152 279 euros annuels. Au
lieu de faire la chasse aux niches fiscales, En Marche fait la chasse aux impôts
sur les riches…
Et il y a un
autre domaine où Macron poursuit les politiques délétères de ces
prédécesseurs : c’est le laisser-solder de notre industrie. Après avoir
soutenu la vente d’une partie d’Alstom à GE sous Hollande, il
a laissé vendre ce qui en restait à Siemens, ainsi que STX à Fincantieri.
Pourtant, tous les rachats de nos fleurons industriels semblent se conclure de
la même manière : de belles promesses suivies de fermeture de sites et des
licenciements. Récemment, nous
avons appris que deux usines françaises d’ArcelorMittal sont sur la sellette
et le
cas de Technip montre que dans les pseudo-fusions d’égaux il y a toujours un
côté plus fort que l’autre, et que, malheureusement, c’est rarement le
français…
Bref, Macron,
c’est la poursuite de la vente de notre patrimoine industriel, des cadeaux aux
riches et aux entreprises, alors même que ces politiques ont produit des
résultats désastreux depuis des décennies. Il n’y a donc rien à attendre de
cette majorité, même
si elle pourra surfer quelques temps sur un léger regain de croissance purement
conjoncturelle. Notre pays a besoin d’une véritable alternance.
Pourquoi voulez-vous qu'il en soit autrement ? Pas possible ! Macron a été mandaté par la bourgeoisie pour "adapter" la France à l'UE et la mondialisation néolibérales. Il ne pourra jamais changer de paradigme comme Mitterrand le fît en mars 1983.
RépondreSupprimerCinq ministres sont millionnaires : Muriel Pénicaud, Nicolas Hulot, Françoise Nyssen, Edouard Philippe, Bruno Le Maire.
RépondreSupprimerC'est la nouvelle aristocratie.
Depuis mai 1974, la nouvelle aristocratie dirige la France.
La nouvelle aristocratie a vocation à subir le sort de l'ancienne aristocratie.
Samedi 16 décembre 2017 :
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique, qui a publié vendredi les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement, a révélé que plusieurs ministres étaient millionnaires, parmi lesquels Muriel Pénicaud, Nicolas Hulot et Françoise Nyssen.
https://www.romandie.com/news/Quelques-ministres-millionnaires-au-gouvernement_RP/873370.rom
Augustin de Romanet de Beaune a été nommé président du conseil d'administration du domaine de Chambord.
Emmanuel Macron fête ses 40 ans au château de Chambord.
Emmanuel Macron a choisi de fêter ses 40 ans quelques jours avant l’heure (il est né un 21 décembre) dans le château de François Ier, à Chambord (Loir-et-Cher), selon une information de La Nouvelle République, confirmée au Monde par des proches du président.
Ces festivités présidentielles interviennent alors qu’un nouveau président du conseil d’administration du domaine de Chambord a été nommé, mercredi 13 décembre, au conseil des ministres. A 56 ans, le président des Aéroports de Paris, Augustin de Romanet de Beaune, ex-patron de la Caisse des dépôts, succède ainsi au député de la Mayenne (Nouvelle Gauche) Guillaume Garot.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/12/15/emmanuel-macron-fete-ses-40-ans-au-chateau-de-chambord_5230587_823448.html
Ce n'est pas une aristocratie mais une bourgeoisie au service de l'UE et de la mondialisation qui trahit les intérêts du pays censé être le leur. Macron a réconcilié les différentes fractions de la bourgeoisie qui était avant lui fractionné entre une tendance de droite et l'autre de gauche qui alternaient au pouvoir pour faire finalement la même politique une fois au pouvoir.
SupprimerLa bourgeoisie est au service de soit même , encore et toujours , comme elle la toujours fait . Elle a largement collaboré avec l'Allemagne de Bismarck puis avec l'Allemagne Nazi , elle n'aura pas honte de collaboré avec les néo-libéraux ...
SupprimerLa politique du logement avance, après la diminution de 5€ de l'APL :
RépondreSupprimerhttps://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-deputes-seront-rembourses-jusqu-a-1200-euros-pour-un-logement-a-paris_1969076.html
@ Anonyme
RépondreSupprimerBien d’accord pour dire qu’il ne changera jamais