« Vigilant » face au risque de « radicalisation de la laïcité » : voici ce qu’a confié
Macron aux différents représentants du culte quelques jours avant Noël. Des propos révoltants,
d’abord par le parallèle totalement effarant induit par l’utilisation du terme
radicalisation, mais aussi par la vision très anglo-saxonne
et communautariste que cela revèle du locataire de l’Elysée.
Comparer
ce qui n’est absolument pas comparable
Les premiers
tuent, les seconds parlent, dans le cadre de nos lois qui plus est. Comme Philippe Val, qui
avait demandé à Mélenchon des exemples concrets pour illustrer cette « laïcité instrumentalisée pour faire la
guerre aux musulmans », on cherche encore des faits concrets venus de
défenseurs de la laïcité qui pourraient être qualifiés de
« radicalisation ». Et je ne parle pas ici d’un propos que certains
trouvent malheureux, qui ne saurait être être qualifié de « radicalisation »,
tant ce terme renvoie aujourd’hui au terrorisme islamiste. Les mots ont un
sens, et le gloubi-boulga de certains met sur le même plan des choses qui ne
devraient en aucun cas être comparées aujourd’hui.
Car aujourd’hui,
la radicalisation, c’est
celle des islamistes. S’attaquer à des laïcs « radicalisés » comme le font Macron
et Mélenchon, non seulement, c’est se
tromper de cible, mais c’est faire un parallèle révoltant mettant sur le même
plan les assassins de Charlie ou du Bataclan avec des personnes qui défendent
des valeurs de manière parfaitement pacifique. Pourtant, il y a une différence de nature
tellement fondamentale qu’elle devrait imposer un cloisonnement sémantique
total. La question qui se pose derrière ces choix effarants, c’est l’agenda
idéologique de ceux qui les font : ne s’agit-il pas de personnes aux idées
volontiers communautaristes et souvent très critiques à l’égard de la
France ?
Cela rappelle
le discours d’Apparu qui
dénonçait le « totalitarisme laïciste » en janvier 2015, épinglé par
Natacha Polony dans « Nous
sommes la France ». Cela fait aussi penser aux polémiques de cet automne sur les unes de
Charlie Hebdo, qui ont valu une passe d’armes incroyable
entre Edwy Plenel et Riss où le premier avait osé affirmer que « la une (de Charlie Hebdo) fait partie d’une campagne générale de guerre
aux musulmans », s’attirant pour réponse un
remarquable éditorial du second. La petite musique de Macron, Mélenchon ou Plenel
est malheureusement une douce musique aux oreilles des vrais radicalisés qui
peuvent en faire leur miel et directement les retourner contre nous.
Bref, non seulement une telle
comparaison est indigne, mais elle apporte de l’eau au moulin des vrais
radicalisés.
Et plus encore, elle révèle sans doute la vision très
multi-culturaliste de Macron, pas moins inspirée par les Etats-Unis que Nicolas
Sarkozy avant lui, comme le montre le récent
projet de loi qui réforme la loi de 1905, bien évidement dans le mauvais sens.
" Combien de victimes des « radicaux laïcs » ? "
RépondreSupprimerURSS, Chine communiste, Pol Pot, vous avez entendu parlé ?
Quel gloubi-boulga ! En France, récemment ?
SupprimerStaline, Mao et Pol Pot peuvent aller se rhabiller :
Supprimer"L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l'Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde."
http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/10/l-invasion-islamique-de-l-inde-le-plus-grand-genocide-de-l-histoire.html
A quand un livre noir des morts du capitalisme ? Sans l'islam il resterait encore très incomplet, d'ailleurs, mais ferait quand même très bonne figure à côté du livre noir des morts du communisme.
Ivan
" En France, récemment ?"
RépondreSupprimerNon, parce que justement on s'est soucié d'équilibres, mais rien n'empêche définitivement que ça arrive un jour, surtout avec des billes dans votre genre.
On constate que des partis d'extrême gauche autrefois spécialistes de l'entrisme se sont laissés infiltrer comme des bleus par les fascistes d'obédience islamiste : l'arroseur arrosé !
RépondreSupprimerSur la célèbre photo de la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem ces idiots ne voient qu'un seul fasciste, alors qu'il y en a deux.
http://www.slate.fr/story/108869/grand-mufti-jerusalem-hitler-destruction-juifs
https://www.haaretz.com/israel-news/1.795563
Ivan
"on cherche encore des faits concrets venus de défenseurs de la laïcité qui pourraient être qualifiés de « radicalisation »"
RépondreSupprimer- interdire les crèches et les croix dans l'espace public.
- interdire la référence à un passé chrétien de l'Europe.
- supprimer les fêtes chrétiennes dans le calendrier de l'UE et vouloir les supprimer comme jours fériés en France.
- Ne plus vouloir entretenir les églises antérieures à la loi de séparation
- Favoriser l'ignorance sur la culture chrétienne de l'Europe.
…
"on cherche encore des faits concrets venus de défenseurs de la laïcité qui pourraient être qualifiés de « radicalisation »"
RépondreSupprimerLes enseignants qui interrompent un film en pleine séance scolaire quand ils se rendent compte qu’il contient des références bibliques :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/12/24/01016-20171224ARTFIG00054-un-film-sur-noel-juge-pas-assez-laic-suspendu-en-pleine-seance-scolaire.php
Définition du mot « Radicaliser » dans le petit Larousse illustré : « Rendre plus intransigeant, plus dur. Se radicaliser = se durcir. Exemple : Conflit social qui se radicalise ».
Oui, en France, la laïcité se radicalise.
@ Anonyme 16h56
RépondreSupprimerJe retiens le « non ».
@ Albert & anonyme
Absurdité, excès, oui, mais :
1- une partie des exemples donnés ne sont que des propositions non mises en œuvre venant d’intellectuels marginaux ou des cas isolés, aussi effarants soient-ils
2- je pense que la comparaison induite par le terme « radicalisation » est inappropriée dans tous ces cas (la radicalisation, c’est aller faire le djihad en Syrie ou faire des actes terroristes)