On peut voir
dans Tesla celui
qui a détrôné les limousines BMW et Mercedes en Europe en 2017, dont la
valorisation boursière dépasse celle de Ford et GM, qui révolutionnerait toute
l’industrie automobile. Mais, de plus en plus, on
peut aussi et surtout y voir une bulle boursouflée, dont l’épaisseur
s’affine et menace d’éclater avec l’arrivée de la concurrence et son
désastre opérationnel.
Quand il
n’y a plus que la surface qui tient
Mais chaque
jour qui passe semble indiquer de plus en plus qu’il ne s’agit que de plans sur
la comète tant l’entreprise cafouille opérationnellement et financièrement. Si le
rappel de 123 000 voitures pour un défaut de direction assistée n’est pas
indigne dans une industrie où les rappels sont assez courants, en revanche, le
départ de feu dans son usine l’est moins. Mais le plus dramatique est sans la
tragi-comédie autour de l’augmentation de la production de la Model 3. Elon
Musk avait annoncé qu’il produirait 2500 voitures sur la dernière semaine du
premier trimestre. L’entreprise
a échoué et n’a atteint que le chiffre de 2020 voitures, mais d’une manière
totalement artificielle et insoutenable.
En effet, sur
les 12 premières semaines, le constructeur n’a produit que 7746 voitures, soit
646 en moyenne par semaine. Le chiffre exceptionnel de la 13ème
semaine n’a été obtenu qu’en faisant travailler les employés 7 jours sur 7 et
en mobilisant les employés des autres chaines. Bloomberg
estime que la production est retombée de près de 40% après… On peut même
douter de la pertinence de ces accélérations totalement dopées de fin de
trimestre, une forme d’affichage totalement superficielle, qui pourrait
désorganiser plus encore un appareil de production qui n’en a pas besoin, et
dont les spécialistes soulignent de très mauvais choix structurels, comme un
excès d’automatisation.
La seule
chose qui tient encore Tesla en vie, c’est l’incroyable confiance des
marchés, qui jugent toujours que l’entreprise vaut 50 milliards de dollars,
malgré un bilan opérationnel et financier désastreux, et l’arrivée très
prochaine de la concurrence de tous les constructeurs premiums. Difficile de ne
pas y voir un signe de plus d’exubérance irrationnel. Mais le mur de la réalité
pourrait vite s’approcher.
Il faudra vous intéresser à GM qui va subir de plein fouet la réponse de la Chine aux mesures protectionnistes de Trump :
RépondreSupprimerhttps://www.bloomberg.com/view/articles/2018-04-12/in-trade-spat-china-has-a-secret-weapon
Vendredi 13 avril, les médias pro-OTAN avaient donné cette information très importante :
RépondreSupprimer« Les inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) doivent arriver samedi matin en Syrie pour débuter leur enquête sur les lieux de l'attaque présumée. L'OIAC devra établir s'il y a eu, ou non, utilisation d'armes chimiques, mais n'aura pas la possibilité d'enquêter sur l'origine de l'attaque. »
La question est donc :
Pourquoi les membres de l'OTAN ont-ils bombardé la Syrie avant d'avoir eu le résultat de l'enquête de l'OIAC ?
Si les membres de l'OTAN avaient été de bonne foi, ils auraient dû attendre le résultat de l'enquête de l'OIAC, et ensuite ils auraient dû prendre une décision de bombardement ou alors de non-bombardement.
Or les membres de l'OTAN se sont dépêchés de bombarder la Syrie avant même le début de l'enquête de l'OIAC.
Comme d'habitude, le Royaume-Uni, la France et les nations occidentales se sont comportées en caniches des Etats-Unis.
Theresa May et Emmanuel Macron sont les caniches des Etats-Unis.
https://media.paperblog.fr/i/484/4848858/coiffures-bizarres-dun-chien-photos-L-_HT_nN.jpeg