Déjà, la
crise de la Grèce avait menacé la zone euro d’explosion. En
l’absence de dirigeants prêts à franchir le Rubicon, des mesures
exceptionnelles et une conjoncture plus arrangeante avaient permis de faire
baisser la pression. Mais là, ce sont deux pays fondateurs où les braises
se rallument, entre le
nouveau gouvernement Italien et la
réaction allemande aux propositions de Macron.
Ce château
de cartes qui finira par s’effondrer
Aussi contradictoire
soit-il avec les traités européens, ce
programme a démontré sa pertinence au Japon, qui se désendette à marche forcée
avec l’appui de sa banque centrale, et a relancé son économie en sortant de la
déflation. Et surtout, le cas Italien montre à nouveau que le
corset des traités européens n’a pour autre objectif que mettre sous camisole
les démocraties membres et empêcher les peuples et ceux qui les gouvernent de
mener les politiques qu’ils souhaitent. Si l’Italie veut aller dans ce
sens, rien ne devrait l’en empêcher. Après, toute la question sera de savoir si
le M5S et la Lega seront les Tsipras de l’Italie ou s’ils oseront se saisir à
nouveau du pouvoir que l’UE leur refuse.
Le
cas Italien est plus complexe que le cas Grec car les sommes en jeu ne sont pas
les mêmes. La dette publique italienne est la première en valeur de la zone
euro et tout mouvement des marchés pourrait précipiter une crise qui imposera
un choix, dans un sens ou dans l’autre. Jacques
Sapir montre dans un papier passionnant que la situation en Italie est propice
à un renversement de l’UE, avec les économistes anti-euro entrés au Sénat et la
matrice très souverainiste de la majorité qui se dessine. La remontée des
taux Italiens ne prête pas à conséquence pour le moment, mais le
programme du gouvernement est une véritable bombe à retardement pour l’Union
Européenne.
Qui plus est,
les Allemands ne sont pas vraiment dans un mode compréhensif. Le
discours extravagant de Macron à Aix-La-Chapelle n’a pas seulement fait un flop,
mais il
a provoqué un vif rejet, trop souvent ignoré par nos média. Car après
Angela Merkel, 154
économistes Allemands ont pris la peine de signer une tribune dans la FAZ (le Monde local) pour dénoncer les idées
du président Français. L’Allemagne refuse tout partage de responsabilité, qu’elle
prend, à raison, pour le risque de devoir payer pour Rome, Madrid, voir Paris
demain, refusant
de « récompenser la mauvaise
conduite (ou) la mutualisation des dettes », et préconisant
une sortie de l’euro pour les mauvais élèves.
Bref, dans
cette deuxième quinzaine de mai 2018, les
prémices d’une possible crise finale de la zone euro se sont mises en place.
Car Berlin refusera de payer plus pour sauver une monnaie unique qu’elle n’aime
pas (une
partie des 154 étaient contre sa mise en place). Pendant ce temps, la
France de Macron continue à se bercer d’illusions. Normal quand on est totalement
coupé de la réalité…
Le Mouvement 5 étoiles n'a rien à voir avec la France Insoumise
RépondreSupprimerCe qui s'est passé en Italie nous donne une bonne leçon.
RépondreSupprimerAngela Merkel et le président de la République italienne ont eu un dialogue téléphonique : l'Allemagne refuse la mise en place d'un gouvernement eurosceptique en Italie.
Conséquence : le président de la République italienne obéit à l'Allemagne. Il refuse de nommer ministre des Finances Paolo Savona, un économiste anti-euro. Paolo Savona expliquait que l'euro était, je cite, « une prison allemande. »
Conséquence numéro 2 : l'Italie va devoir retourner aux urnes en septembre 2018, alors que les élections législatives venaient juste d'envoyer une majorité eurosceptique à l'Assemblée nationale italienne.
Conséquence numéro 3 : arrêtons de nous faire des illusions. Le système actuel est verrouillé. Jamais l'Allemagne ne laissera l'Italie sortir de l'euro, jamais l'Allemagne ne laissera la France sortir de l'euro, etc.
Conséquence numéro 4 : pour sortir de l'euro, un gouvernement français eurosceptique, patriote, souverainiste, DEVRA RENVERSER LA TABLE ET DECIDER UNE SORTIE BRUTALE, UNILATERALE, NON NEGOCIEE.
Le système européen est parfaitement verrouillé.
Alors arrêtons de nous faire des illusions.
Alain Peyrefitte : « Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.
Général de Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.
Extrait de "C’était de Gaulle", d’Alain Peyrefitte, tome 2, édition Fayard, page 267.
https://www.amazon.fr/C%C3%A9tait-Gaulle-2-Alain-Peyrefitte/dp/2213594589/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1527489406&sr=8-1&keywords=c%27%C3%A9tait+de+gaulle+tome+2
Je n'ai pas confiance dans la coalition M5S-Ligue. Je ne crois pas qu'ils vont précipiter la zone euro dans une crise terminale. Déjà, il faudrait qu'ils arrivent à former un gouvernement, ce qui ne semble pas prêt d'arriver. Ensuite, il faudrait qu'ils soient capables de surmonter le veto du président Matarella. Et enfin, il faudrait qu'ils aient réellement la volonté de sortir de l'euro, ce qui ne figure plus dans leur programme.
RépondreSupprimerL'Allemagne est la première bénéfiIcaire de l'europe actuelle, c'est pour cela qu'elle se bat pour le maintien de tous dans l'UE.
RépondreSupprimerElle préfère contribuer au budget de l'UE que de risquer l'explosion de la zone euro avec un retour au mark, qui se révaluerait
Le président de la République italienne, l'européiste Sergio Mattarella, vient de faire un coup d'Etat !
RépondreSupprimerLa démocratie vient, comme d’habitude, d’être bafouée par les européistes.
Ce qui vient de se passer en Italie est, comme d'habitude, un scandale insupportable.
Lors des élections législatives du 4 mars 2018, une coalition eurosceptique a été élue en Italie : cette coalition « Ligue - M5S » est majoritaire à l’Assemblée Nationale italienne.
Or le président de la République italienne, l'européiste Sergio Mattarella, a eu un dialogue téléphonique avec Angela Merkel : hors de question de laisser la coalition eurosceptique appliquer le programme pour lequel elle vient juste d’être élue !
Du coup, le président de la République italienne vient de nommer Premier Ministre un européiste, partisan de l’austérité, ancien technocrate du FMI !
Le président de la République italienne vient de trahir le peuple italien.
La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique.
Alors arrêtons de nous faire des illusions :
- LES EUROPEISTES NE LAISSERONT JAMAIS UN GOUVERNEMENT EUROSCEPTIQUE SORTIR DE L'EURO.
- LES EUROPEISTES TROUVERONT TOUJOURS UN PRETEXTE POUR EMPECHER UN GOUVERNEMENT EUROSCEPTIQUE D'APPLIQUER LE PROGRAMME POUR LEQUEL IL A ETE ELU.
- CONCERNANT LA FRANCE : LORSQU'ILS ARRIVERONT AU POUVOIR, CEUX QUI VEULENT LIBERER LA FRANCE DEVRONT DECIDER UNE SORTIE DE LA ZONE EURO, UNE SORTIE BRUTALE, UNILATERALE, SANS NEGOCIATION.
Lundi 28 mai 2018 :
Italie : un monsieur Austérité chez le président, les populistes crient à la trahison.
En plein chaos politique, le président italien Sergio Mattarella recevait lundi Carlo Cottarelli, incarnation de l'austérité budgétaire, pour le charger vraisemblablement de diriger le pays vers de nouvelles élections, après avoir mis son veto dimanche à un gouvernement populiste sans garantie de maintien dans l'euro.
M. Cottarelli, 64 ans, ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) surnommé "M. Ciseaux" pour son rôle dans la réduction des dépenses publiques en 2013-2014, est arrivé dans la matinée en train depuis Milan et s'est rendu directement au palais du Quirinal, siège de la présidence.
https://www.romandie.com/news/ZOOM-Italie-un-M-Austerite-chez-le-president-les-populistes-crient-a-la-trahison/921980.rom
Alain Peyrefitte : « Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.
Général de Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.
Extrait de "C’était de Gaulle", d’Alain Peyrefitte, tome 2, édition Fayard, page 267.
https://www.amazon.fr/C%C3%A9tait-Gaulle-2-Alain-Peyrefitte/dp/2213594589/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1527489406&sr=8-1&keywords=c%27%C3%A9tait+de+gaulle+tome+2
Macron vient encore de s'illustrer par sa défense héroïque de la démocratie et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes :
RépondreSupprimerhttps://francais.rt.com/international/51114-crise-italienne-macron-salue-courage-responsabilite-president-mattarella
Et pendant ce temps, un autre mauvais coup se prépare-t-il au RU ?
https://fr.sputniknews.com/international/201805271036550369-royaume-uni-brexit-parlement-europeen-telegraph/
Ivan
C'est donc un parti siégeant avec le FN au parlement européen, allié avec un parti ayant absorbé les néofascistes du MSI, qui s'allie avec la gauche eurosceptique.
RépondreSupprimerImpossible en France, bien sûr : Herblay y veille avec zèle...
http://www.atlantico.fr/decryptage/lr-descente-aux-enfers-accelere-silencieusement-mais-surement-christophe-boutin-3406897.html
Supprimer"Pour autant, cette tactique suppose que l’on continue à rendre impossible toute alliance entre les diverses formations de droite – y compris donc avec le FN -… ce que garantit Wauquiez."
Wauquiez, et Herblay avec lui.
Avec toutes les conséquences qui en découlent.
Il y en a qui vont se faire tirer les oreilles par le Général en arrivant au paradis (après, sans doute, une très longue période de purgatoire).
Avec ces oreilles allongées, ils ressembleront d'ailleurs plus aux bourricots qu'ils sont en réalité. Ils auront le physique de leur (mauvaise) politique.
Plus je lis vos trollages pro-FN, moins j'ai envie de voter pour ce parti, ce que j'avais pourtant envisagé quelquefois. Todd a raison : le FN est un parti anti-national, le principal obstacle sur la voie de la réalisation d'un front du refus face à l'eurolibéralisme.
SupprimerJe reviens sur l'Italie et l'UE.
RépondreSupprimerIl paraît très important en 2019 de voter pour des candidats eurosceptiques aux élections européennes, même si le parlement a un pouvoir réduit, ce qui est déjà une anomalie en démocratie.
Et n'étant pas du FN, je voterai sans joie pour un candidat de cette formation plutôt qu'un LREM, un PS ou un PR.
J'ai là un point de désaccord avec Laurent qui prêche l'abstention.
Il est important de mettre des grains de sable dans cette machine qu'est l'UE au service exclusif de la ploutocratie mondiale.
"Et n'étant pas du FN, je voterai sans joie pour un candidat de cette formation plutôt qu'un LREM, un PS ou un PR."
SupprimerOpinion parfaitement respectable. Cependant, êtes-vous bien sûr que le FN est justement le moyen de parvenir à ce but ? Ils ont déjà reculé sur la question de l'euro, ce qui n'est pas un point de détail. Il est hors de question que j'accorde mon vote à des gens qui se comportent comme des girouettes sur cette question (je précise que je n'ai aucune allégeance politique d'aucune sorte).
Personnellement, je préfère carrément m'abstenir ou voter blanc et envoyer ainsi un message clair de non-représentativité des forces politiques en place en vue de favoriser l'émergence d'alternatives. Évidemment, c'est un calcul sur le long terme. À court terme, ce qui m'attend, c'est la frustration…
Je ne me suis jamais abstenu aux européennes... Mais je ne regrette nullement mon vote de mai 2017
SupprimerDéclaration du commissaire européen au Budget, l’Allemand Günther Oettinger « les marchés financiers vont "apprendre aux Italiens comment voter » :
RépondreSupprimerhttps://www.sudouest.fr/2018/05/29/indignation-en-italie-apres-la-phrase-les-marches-financiers-vont-apprendre-aux-italiens-comment-voter-5097602-4803.php
Il est vrai que le spread sur la dette italienne a vraiment explosé à la hausse, je vois 3,18 % aujourd’hui sur le 10 ans italien alors qu’on était il y en encore peu de temps à 1,7-1,8. %. Pour rappel quand les britanniques ont le voté le BREXIT, la Banque D’angleterre avait lancé immédiatement de gros quantitative easing, le résultat avait été que les taux d’emprunt de l’État Britannique non seulement n’avaient pas augmenté mais avaient même baissé.
Maintenant comment pourrait s’arrêter cette crise concernant l’Italie. Soit les italiens vont se détourner des partis contestataires car effrayés par les marchés financiers surtout si la BCE s’y met aussi, il feront alors la queue pour retirer de l’argent aux banques, soit les partis contestataires deviennent « raisonnables » et renoncent à leur programme (les problèmes de leur programme commun étant le non respect des traités européeens sur les déficits, l’immigration, voir même la mise en circulation d’une monnaie parallèle). En réalité si un pays veut rester dans la zone Euro il n’a pas vraiment le choix sur le programme à œuvre. Celui des partis contestataires italiens n’avait de sens que s’ils avaient un plan B dissimulé de sortie de l’Euro,dans le cas contraire leur programme était totalement inapplicable en raison de la crise qu'il allait provoquer. C’est peut-être par crainte d'un plan B dissimulé que le pro-européen président de la république italienne, Sergio Mattarella, les a empêché d’arriver au pouvoir. Il y a maintenant le temps suffisant pour effrayer les italiens et les faire changer d’avis sur qui voter d’ici les prochaines élections.
Saul
« les marchés financiers vont "apprendre aux Italiens comment voter »
SupprimerQui avait dit que la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ?
YPB
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSalve a tutti,
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