Avant le
référendum, ses
opposants annonçaient parfois des conséquences désastreuses pour l’économie
britannique en cas de Brexit. Après, beaucoup
se sont bercés d’illusion en annonçant son mauvais impact sur l’économie.
Las, les
derniers chiffres de croissance confirment que le Brexit n’est pas une
catastrophe, sauf
dans l’esprit particulièrement biaisé d’Eric Albert, du Monde.
Mieux que
la France, dans la moyenne de l’UE
En outre, le
Monde oublie de préciser la
performance du reste de l’UE par rapport aux précédents premiers semestres :
en fait, c’est toute l’UE dont la croissance a faibli dernièrement, en
partie du fait de la hausse du prix du pétrole, qui déteriore la balance
commerciale. La légère baisse de la croissance outre-Manche n’est pas liée
au Brexit, mais à un contexte plus global et les chiffres britanniques ne se
sont pas véritablement déteriorés depuis deux ans. Bien sûr, les
opposants au Brexit ne reculent devant rien et se raccrochent au moindre détail
pour tenter de nourrir leur histoire, mais avec le temps, leurs fadaises
n’en deviennent que plus visibles : les britanniques ne souffrent pas de
leur choix.
Bien sûr, le
FMI vient de publier des prévisions alarmistes annonçant que le pays pourrait
perdre 4% de sa richesse nationale en cas de Brexit dur. En effet, on
pourrait imaginer que le contexte du Brexit pénalise les investissements des
entreprises qui souhaitent utiliser la Grande-Bretagne comme une base de
production pour l’ensemble de l’UE. Cependant, la
désindustrialisation massive du pays, son absence de la zone euro (créant
un risque de change), et sa faible compétitivité par rapport à d’autres pays de
l’UE limitent probablement les risques. L’impact de la baisse de la livre a été
équilibré, favorisant les exportations et ne pesant que temporairement et
modérément sur les prix.
La question
qui se pose est ce qui va se passer demain. D’abord, avant la sortie, l’effet
du Brexit à venir ne pourrait-il pas au contraire favoriser la croissance
outre-Manche ? Après tout, un
phénomène de stockage pourrait avoir lieu, comme le note The Economist, et certaines entreprises pourraient augmenter
leur capacité de production locale pour pouvoir réagir à des barrières
douanières plus élevées pour les produits venus de leurs filiales étrangères.
Une sortie dure me semble incrédible tant l’Allemagne et la France ont à perdre
avec leurs excédents commerciaux avec Londres. Et il ne faut pas oublier que
les pertes britanniques seraient compensées par les gains de baisse
d’importations…
Plus probablement,
une sortie négociée et peu perturbante pour le monde des affaires sera l’issue
des négociations, tant les pertes potentielles de l’UE sont importantes. Du
coup, comme
avant la sortie, l’après sortie de l’UE devrait à nouveau contredire les prévisions
ridicules de ses opposants, qui n’auront gagné qu’une chose en
passant : ridiculiser leur cause.
Le chômage britannique au plus bas depuis plus de 40 ans.
RépondreSupprimerIl a atteint 4 % au deuxième trimestre. Du jamais vu depuis 1975.
Dans le même temps, le nombre de travailleurs originaires d'autres pays de l'Union européenne baisse.
Bonne nouvelle pour le gouvernement britannique. Selon les chiffres publiés mardi 14 août par l'Office national de statistiques (ONS), le taux de chômage n'a jamais été aussi bas depuis presque 43 ans.
Il a atteint 4 % au deuxième trimestre, en baisse par rapport aux 4,2 % constatés au cours des trois premiers mois de l'année.
Il faut en effet remonter aux premiers mois de 1975 pour retrouver un niveau aussi bas, soulignent les statisticiens britanniques.
Dans le détail, le Royaume-Uni comptait 1,36 million de chômeurs au 30 juin, soit 65.000 de moins qu'au premier trimestre.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302115323694-le-chomage-britannique-au-plus-bas-depuis-plus-de-40-ans-2197968.php
Vous parlez d'un truc, le Brexit, qui n'existe pas pour le moment, c'est dire à quel point vous êtes ridicule. Et si il y aura Brexit mou, c'est qu'en fait il n'y aura pas eu de Brexit, tout simplement, juste un maquillage.
RépondreSupprimerUn Brexit "mou", ce sera que la GB verse de l'argent à l'UE mais sans plus aucun pouvoir de décision en son sein, tu payes et tu la ferme, un enfumage à votre image.
"Open Europe (un think thank historiquement eurosceptique) estime que le manque à gagner total sur la période 2015 – 2030 du PIB se situerait entre 0,5 % et 1,5 %.L’étude du Trésor britannique est la plus pessimiste et prévoit un manque à gagner d’ici 15 ans de – 9,5 % de PIB.L’étude du cabinet Pwc est plus modérée : elle estime que la croissance cumulée du PIB britannique dans le cas d’un Brexit sera, en 2030, inférieure d’entre 2 % et 5 % à ce qu’elle aurait été si le Royaume-Uni était resté membre de l’UE.Les économistes de l’OCDE estiment à 5 % l’impact négatif sur le PIB du Royaume-Uni à horizon 2030."
RépondreSupprimerhttps://www.lafinancepourtous.com/2016/06/30/brexit-les-consequences-economiques/?gclid=Cj0KCQjw5NnbBRDaARIsAJP-YR8nsOpthHv7DqMJ9QIZj9rE02J61CaQ546g8Ll8ofhmmNsVl6FXa_8aAs9PEALw_wcB
J'espère que l'anonyme qui nous cite ces anticipations catastrophiques sur le Brexit n'est pas le même qui vient de nous dire que le Brexit c'est un "truc qui n'existe pas pour le moment" et à propos duquel on ne peut donc rien anticiper, à propos d'autres anticipations optimistes... Et puis des anticipations de croissance à quinze ans, ça ne fait pas très sérieux. Si rien ne change, on sait à peu près où en sera le monde dans quinze ans. Sauf qu'il est justement parfaitement improbable que rien ne change d'ici quinze ans.
SupprimerMais...je ne comprends pas. Pourtant, la Suède n'est pas dans l'euro ?
RépondreSupprimerhttps://francais.rt.com/international/53371-on-se-demande-ou-va-la-suede-flambee-violences-video
Au moins, leur gouvernement a l'air de s'en formaliser. Lui.
Puisque ce n'est pas l'euro, c'est sans doute le manque de modèle républicain qui pose problème.
SupprimerCes gens vivent en effet sous une monarchie, issue de Bernadotte qui plus est.
Tentative de piéger des pompiers ?
RépondreSupprimerhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/08/17/97001-20180817FILWWW00068-val-d-oise-une-voiture-avec-un-dispositif-de-mise-a-feu-retrouve-sur-un-parking.php
Le Portugal mène la bonne politique, mais il recueille aussi les fruits d'une forte émigration.
RépondreSupprimerhttps://francais.rt.com/economie/53308-comment-portugal-se-dirige-vers-plein-emploi-faisant-inverse-exige-bruxelles
Ivan
Certains nous racontent que le Brexit n'est pas encore effectif, qu'il n'a donc pas d'effet... Mais les mêmes couinent devant ses effets :
RépondreSupprimerhttp://premium.lefigaro.fr/conjoncture/2018/08/16/20002-20180816ARTFIG00251-brexit-les-entreprises-forcees-d-augmenter-les-salaires-face-a-la-penurie-de-main-d-oeuvre.php
Leur stratégie pour faire baisser les salaires est enrayée... Une bien mauvaise nouvelle pour eux et donc une excellente nouvelle pour nous. Vite, le Frexit !
"Mais les mêmes couinent devant ses effets"
RépondreSupprimerIl y a des effets suite au référendum qui s'amplifieront si il y a un vrai Brexit, c'est trop compliqué à comprendre ça ?
Vous savez, c'est comme quand vous voyez des gros nuages noirs, mais qu'il ne pleut pas encore...
Les premiers effets du référendum Brexit sont :
https://www.euractiv.com/section/uk-europe/opinion/brexit-are-they-insane/
Donc effets psychologiques fabriqués à 100% par les mé(Я)dias et la propagande, qui annonce des gros nuages noirs.
SupprimerMais attention à l'effet quand on verra que ces nuages ne sortent que du cerveau malade des eurocrasses et que le ciel est bleu avec juste quelques cirrus d'altitude.
Une étude faite par le Guardian montre que les salaires augmentent en Grande-Bretagne, à cause de la plus grande difficulté d'importer des travailleurs européens
RépondreSupprimerhttps://www.theguardian.com/business/2018/aug/13/companies-brexit-supply-shock-fewer-eu-citizens-arrive-uk
Quand à la question de l'évolution du PIB, il faut voir d'abord à qui profite un PIB haut. Autrement dit une élévation du PIB qui ne profite qu'à une minorité, on n'en a rien à faire.
"Donc effets psychologiques fabriqués à 100% par les mé(Я)dias et la propagande"
RépondreSupprimerMais c'est bien sûr, c'est un complot !
Pas besoin de complot, en tout cas en ce qui concerne la littérature académique (les productions institutionnelles, c'est autre chose). Les études économiques annonçant une catastrophe en cas de Brexit (mou, dur, peu importe) ont été biaisées par un a priori systématique en faveur de l'UE. cela a été démontré par des études que j'ai déjà citées sur ce blog. Les auteurs de ces études hostiles au Brexit n'ont pas eu besoin d'être influencés : ils ont mis en avant spontanément leurs propres convictions européistes et ont écarté toutes les hypothèses qui ne cadraient pas avec la perspective d'un fiasco du Brexit.
SupprimerOn avait observé au début des années 2000 le même effet déformant du tropisme européiste, mais dans le sens d'un enthousiasme démesuré, quant aux anticipations de l'impact de la monnaie unique sur le commerce européen (Andrew Rose et ses petits camarades europhiles). Il était censé être formidable. Il s'est en fait révélé insignifiant. Si vous ne consultez que de la littérature européiste, vous ne risquez pas d'envisager autre chose qu'un fiasco pour le Brexit.
Or, il existe toute une littérature qui vante au contraire les vertus du Brexit, d'un point de vue libéral (Liam Halligan and Gerard Lyons dans leur bouquin de 2017, Clean Brexit Why Leaving the EU Still Makes Sense – Building a Post-Brexit Economy for All), ou d'un point de vue progressiste (par exemple, https://www.independent.co.uk/voices/lexit-brexit-why-i-voted-leave-left-wing-progressive-eu-parliament-regressive-conservative-a7836746.html, ou https://www.jacobinmag.com/2018/04/brexit-labour-party-socialist-left-corbyn).
Ceux qui souhaitent rire un peu des prophéties apocalyptiques pondues par les remainers sur les conséquences immédiates d'un référendum en faveur de la sortie pourront passer de bons instants : https://www.huffingtonpost.co.uk/matthew-ellery/leave-lies-remainers-need_b_12191462.html.
YPB
De toute façon, le "complotisme" est, depuis 2 ans, le nouveau mot à la mode chez les baltringues dès qu'ils n'ont plus d'arguments.
SupprimerA ajouter à "populisme", "poujadisme", "les-zeures-les-plus-sombres" et surtout "nauséabond", qu'ils écrivent toutes les 3 lignes... Ce "complotisme" et son synonyme "conspirationnisme" a donc enrichi de 30% leur vocabulaire, grosse prouesse intellectuelle...
Sachant que même un berger allemand bien dressé peut retenir 200 mots, on voit là toute le soubassement de leur cerveau reptilien.
Un Border Collie a réussi à dépasser les 1000 mots à l'issue de 3 ans d'entraînement : John W. Pilley, Alliston K. Reid, Border collie comprehends object names as verbal referents, Behavioural Processes Volume 86, Issue 2, February 2011, Pages 184-195.
SupprimerSi l'on en croit certains énarques, c'est plus que ce qui est nécessaire pour réussir leur école...
YPB
YPB
RépondreSupprimerLes entreprises et cadres partiront de GB pour aller s'installer dans l'UE, Trump ne fera aucun cadeau à la GB, c'est pas plus compliqué que ça...
Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, c'est comme ça que ça va se passer. Le modèle économique GB étant thatchérien néolibéral, les anglais les plus défavorisés vont se retrouver avec un niveau de vie plus bas.
Éventuellement, les quelques gus travaillant dans l'optimisation fiscale en GB vont tirer quelques marrons du feu, rien de plus.
Vos arguments ne sont que de la roupie de sansonnet qui ne peut aveugler que les crédules de votre espèce.
@ Anonyme 13h37
SupprimerSi les entreprises et les cadres partaient tant que cela de la GB, alors pourquoi la croissance y est plus forte qu dans notre pays, pourtant réputé si attirant. Et sur les plus défavorisés qui y perdraient, un lien cité plus haut montre au contraire que le Brexit pousse les salaires (des gens normaux) à la hausse…
Ceux qui ont fait la promotion du Brexit sont des libéraux comme Nigel Farage, vous croyez vraiment qu'ils vont mener une politique économique favorable aux anglais pauvres ou au chômage en cas de Brexit ?
RépondreSupprimerNon, ils vont leur taper sur la gueule encore plus fort sous prétexte de nationalisme libéral capitaliste. Leur appliquer des règles sociales pires que celles de l'UE, vous verrez...
La promotion du Brexit n'est pas l'apanage des libéraux comme Farage. Il existe un fort courant eurocritique au sein de la gauche britannique qui s'est prononcé en faveur du Brexit (Owen Jones l'a nommé Lexit, contaction de Left et Exit ; voir https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jul/14/left-reject-eu-greece-eurosceptic). J'en ai parlé notamment ici, en citant le regretté Tony Benn, décédé en 2014, mais qui avait fait connaître de longue date ses convictions eurosceptiques et est demeuré une référence de la gauche du Labour : http://www.gaullistelibre.com/2018/05/croissance-chomage-lechec-patent-du.html
SupprimerCe que dit cette gauche eurocritique britannique est qu'il n'y a pas d'espace de liberté dans le cadre européen actuel pour une politique alternative au néolibéralisme, à supposer même que le Labour prenne le pouvoir en GB. Le carcan européen s'opposera à toute politique autre. On l'a vu lorsque l'Europe a prétendu mettre en cause la GB dans le cadre d'une procédure de déficit excessif, alors même qu'aucune sanction n'était envisageable à ce titre dans le cadre des traités pour des pays non membres de la zone euro... Il n'y a pas que le gouvernement britannique que cela a agacé. On peut croire bien sûr au mythe de l'autre Europe, la tarte à la crème de la gauche européiste (voir Piketty). Dès lors que l'on n'y croit pas et que l'on reste de gauche, la sortie doit être envisagée.
YPB
"Ce que dit cette gauche eurocritique britannique est qu'il n'y a pas d'espace de liberté dans le cadre européen actuel pour une politique alternative au néolibéralisme, à supposer même que le Labour prenne le pouvoir en GB."
RépondreSupprimerAh bon, et vous croyez quoi ? Que la GB ne mènera pas une politique néolibérale et une fiscalité paradisiaque pour compenser les pertes du issues Brexit ? Le néolibéralisme s'est toujours très bien entendu avec le nationalisme et les régimes dictatoriaux comme au Chili.
La GB deviendra un paradis fiscal puissance dix pour remplir les poches de la city, rien de plus. Les ingénieurs et scientifiques GB iront travailler en UE et Suisse où toutes les activités technologiques auront été déménagées de la GB. C'est déjà le cas, mes collègues en Suisse sont de nombreux anglais.
Vous raisonnez comme si une alternance politique en Grande-Bretagne était inenvisageable. On a bien compris que le maintien ou pas dans l'UE ne changera rien à la volonté de la droite britannique de mener une politique néolibérale. Mais je répète que si la GB reste dans l'UE, même dans l'hypothèse d'un retour du Labour au pouvoir, aucune politique alternative ne sera possible du fait du carcan européen. Rester dans l'Europe, c'est en fait vider la politique nationale de son sens et rendre impossible de réelles alternatives.
SupprimerLe calcul de l'aile gauche du Labour, dont beaucoup de membres ont soutenu le Brexit, est que la sortie de l'UE libèrera au moins l'espoir qu'en cas de victoire électorale des forces de gauche, celles-ci aient les mains libres pour proposer aux Britanniques autre chose que la doxa eurolibérale. On ne peut pas évacuer la dimension politique du problème, comme si le thatchérisme était l'horizon indépassable de la politique britannique. Cette illusion est encouragée par la faiblesse historique du Labour depuis plusieurs décennies et notamment par la trahison de l'aile droite incarnée par Toni Blair. Le blairisme n'est qu'un néo-thatchérisme.
Effectivement, être dans l'Europe ou en dehors ne modifie pas fondamentalement les perspectives pour la Grande-Bretagne si des thatchériens ou des néo-thatchériens déguisés en travaillistes sont au pouvoir. Parce qu'ils pratiqueront, à quelques nuances près, la même politique. Mais si d'autres forces politiques obtiennent le pouvoir, elles voudront avoir les mains libres pour pratiquer une politique différente. Et là, la question de savoir si on est dans le carcan européen ou en dehors devient centrale. Le Brexit est, au yeux de l'aile gauche eurocritique du travaillisme, la condition première de l'établissement d'une nouvelle offre politique crédible. L'exemple de Syriza a tout particulièrement vacciné cette frange du Labour contre l'illusion de pouvoir changer les choses d'un point de vue de gauche à l'intérieur d'un cadre délimité par l'Union européenne.
YPB
@ Anonyme
SupprimerLa possibilité de changement fort est plus que possible avec un Labour mené par Jérémy Corbyn et légèrement en tête dans les sondages
@ YPB
Merci
Jérémy Corbyn n'a jamais sérieusement soutenu le Brexit.
RépondreSupprimer"aucune politique alternative ne sera possible du fait du carcan européen"
Quel carcan pour la GB qui n'est ni dans l'Euro, ni dans Schengen, vous racontez n'importe quoi.
Les problèmes de la population GB sont purement GB qui est l'un des plus gros acteurs de l'évasion fiscale mondiale, la plaque tournante des paradis fiscaux, ce qui sera renforcé en cas de Brexit.
« Take the Lisbon treaty, which includes the following clause: "A European framework law shall establish the liberalisation of a specific service." One of the main reasons the French people rejected the European constitution in 2005 was precisely because much of the left rejected its neoliberalism.
SupprimerWant to reverse the almost universally unpopular privatisation of our railways? You're going to have to take on EU directive 9/440 first, which makes it a legal requirement for private companies to be able to run train services. Treaties and directives that make privatisation a political necessity must be renegotiated. »
https://www.theguardian.com/commentisfree/2011/dec/13/left-right-challenge-eu
YPB
Et je complète :
Supprimerhttps://ec.europa.eu/commission/news/president-juncker-delivers-state-union-address-2017-2017-sep-13_fr
Quel carcan pour la GB qui n'est ni dans l'Euro, ni dans Schengen ?
L'eurozone élargie à la totalité de l'UE, un élargissement rapide de l'espace Shengen, telles ont été les ambitions affichées par Jean-Claude Juncker dans son discours sur l'état de l'Union de septembre 2017.
C'est aussi à cette pression intégratrice toujours présente et susceptible de menacer les exemptions dont bénéficiait leur pays que les brexiters du Labour ont voulu échapper. Voir par exemple cette réaction d'un parlementaire travailliste au discours de Juncker, signalant qu'une volte-face sur la question du Brexit pourrait placer à terme la GB dans la nécessité d'intégrer l'eurozone et l'espace Shengen. : « Backtracking on Brexit would force UK to join euro & Schengen, Labour Brexiteer warns » (https://www.express.co.uk/news/uk/858815/Brexit-news-UK-Labour-Party-conference-EU-Jeremy-Corbyn-European-Union-video).
Même le journaliste européiste Jean Quatremer, rappelant les effets néfastes de tels procédés dans le passé, s'est étonné et inquiété de l'insistance lourde dans la précipitation qui caractérise les projets de Juncker (http://www.liberation.fr/planete/2018/01/14/espace-schengen-et-zone-euro-juncker-pour-une-adhesion-rapide-de-la-bulgarie_1622302). Si même des européistes s'en irritent, pourquoi les brexiters n'y verraient-ils pas une validation de leur méfiance de fond envers l'idéologie intégratrice de l'UE ?
Typiquement, cela n'empêche pas Quatremer, revenant à sa mauvaise foi habituelle, de traiter de démagogues des gens (les eurocritiques qualifiés de populistes ici et là, les tenants du Brexit en GB) dont il vient pourtant de démontrer lui-même la lucidité...
YPB
"C'est aussi à cette pression intégratrice toujours présente et susceptible de menacer les exemptions dont bénéficiait leur pays que les brexiters du Labour ont voulu échapper."
RépondreSupprimerFaire croire que le Brexit était la réponse adéquate pour que la GB n'accepte pas plus de concessions, c'est du flan.