Le
papier de lundi dernier a déclenché une série de réactions à laquelle je ne
m’attendais pas. N’ayant pas eu le temps de répondre dans les commentaires, je
préfère reprendre la plume dans un nouveau papier pour répondre aux différents
points soulevés et mieux expliquer encore pourquoi
j’ai pris position pour l’UPR en vue des élections européennes qui se
dérouleront fin mai.
Un choix
politique, devenu évident
Je ne peux
pas nier avoir cru, un temps, qu’il serait possible pour la France, de quitter
immédiatement l’euro, et d’engager un bras de fer avec nos partenaires, sur un
temps limité, pour radicalement transformer l’UE et en retirer la moindre once
de fédéralisme, en
étant prêt à tout quitter au cas où il serait impossible de véritablement la
transformer. C’est pour cela que j’avais contribué, en 2008, à la rédaction
d’un traité alternatif, repris par NDA en 2009. Cette ligne était la sienne, jusqu’au
premier tour de 2017. Depuis, deux complications sont apparues. Il
y a deux ans, DLF a bien modéré son discours sur la question européenne, ne
faisant plus de la sortie de l’euro un préalable, et tenant un discours de
changement de l’UE de l’intérieur. En somme, DLF
est devenu bien moins souverainiste.
Parallèlement,
en travaillant sur la sortie de l’euro de 2010 à 2012, et avant même Tsipras et
le Brexit, je suis arrivé à la conclusion que le processus de négociation ne
pouvait pas aboutir. C’est pour cette raison que, dès
2012, j’ai publié des papiers critiquant la voie de l’article 50 et pris
position pour une sortie unilatérale et rapide. La reddition sans condition
de Tsipras en 2015, et le
processus effarant du Brexit depuis près de 3 ans maintenant n’ont fait que
me renforcer dans la conviction que pour
changer, il faut gagner un mandat pour une sortie de l’euro et de l’UE
immédiate et unilatérale. Et ma méfiance pour un autre chemin n’a fait que
grandir avec des fâcheux précédents.
Comment
croire une seconde qu’un président élu avec un simple mandat de changement de
l’Europe, qui ne voudrait pas sortir de l’euro immédiatement, pourrait
réussir, même avec dans sa manche un plan B (un vocable révélateur), que
Tsipras n’avait pas réellement ? Bref, la
voie défendue par NDA, plus modérée et moins souverainiste qu’il y a deux ans
n’est pas crédible pour moi. C’est pour cette raison que je ne peux pas lui
apporter mon soutien. Sa
position a évolué dans un sens contraire à la mienne, et je doute que le but
affiché soit non seulement atteignable de la sorte, mais plus encore
véritablement souhaité… Qui plus est, aujourd’hui, il y a une offre politique
proche de mes idées.
Bien sûr, je
ne suis pas d’accord sur tout, notamment
l’utilisation de l’article 50. Mais à supposer que l’UPR arrive au pouvoir,
je n’aurais pas de doute sur la conclusion du chapitre européen. Si mon choix
ne se porte pas sur les Patriotes, c’est parce que l’UPR a fait preuve d’une
constance inébranlable depuis longtemps sur ces questions, et que ce parti me
semble davantage installé dans notre vie politique. Il
me semble logique de lui apporter mon soutien pour ces raisons, même si je
ne verrais pas d’un mauvais œil un rapprochement en vue de ces élections
européennes, qui me semble la condition sine qua non pour pouvoir envoyer des
députés pro-Frexit au parlement européen en 2019.
Dans
le même temps, NDA a fait de l’union de la droite son principal objectif.
Cela me semble une double erreur. D’abord, c’est faire d’un éventuel moyen
politicien un objectif alors qu’il n’est qu’un moyen. Et outre le fait d’être
irréaliste à mon sens, ce choix est aussi en contradiction avec ce que je
souhaite pour la France. Notre
pays n’a pas besoin d’un virage à droite. Au contraire, d’un point de vue
économique, il faut un coup de barre vers plus d’Etat, de services publics et
de redistribution. L’union des droites, ce serait plus de malheur pour les
Gilets Jaunes, moins d’argent pour les territoires et toujours plus pour les
1%. Et si
les dépenses publiques étaient plus basses sous de Gaulle, c’est parce
qu’il y avait peu de chômeurs, bien moins de retraités et un système de santé
moins développé.
Bref, le
choix que je fais aujourd’hui est un choix politique, pour ce qui me semble être,
sans le moindre doute, le mieux pour la France. Et fondamentalement, comme
je l’explique depuis quelques temps, je crois à une explication des raisons du
Frexit, et au fait de demander un mandat sans ambiguité pour le mener. La
voie masquée évoquée ne me semble pas recommandable, car pas totalement
honnête, ce qui risquerait en outre de compromettre le changement dont nous
avons besoin.
On l'a bien vu avec le Brexit : il ne suffit pas de décider de partir, il faut être capable de dire comment on va s'y prendre, où l'on veut aller, avec quel calendrier. Le diable est dans les détails. Le calendrier est très important.
RépondreSupprimerDe ce point de vue, si LFI manque de clarté avec ses plans A et B, l'UPR en manque également car Asselineau ne nous dit pas ce qui se passerait après l'activation de l'article 50, qu'est-ce qu'il compterait négocier avec l'UE (maintien dans l'union douanière, accord de libre-échange ou sortie sans accord?), combien de temps il se donnerait, est-ce qu'il attendrait la fin des négociations pour sortir de l'euro, etc.
Les questions techniques sont également très importantes et souvent négligées. Il est difficile d'avoir un débat constructif sur ces questions. Je suis en désaccord sur plusieurs points du discours de l'UPR. L'article 50, bien sûr, mais aussi le discours de Vincent Brousseau sur les soldes Target 2. J'ai le sentiment que la stratégie de l'UPR pourrait conduire à une impasse et à l'impossibilité de sortir de l'euro et de l'UE à cause d'un juridisme et d'un légalisme un peu trop poussés. Pour moi, la sortie de l'euro est d'abord un choix politique, un acte de souveraineté.
Il faut se renseigner ,chercher sur internet ,video faite à ce sujet par UPR( le jour d'après)
SupprimerLa conférence d'Asselineau : "Le Jour D'Après" https://www.youtube.com/watch?v=X4-MRtitpVE
SupprimerUnknown31 mars 2019 à 13:16
SupprimerJe suis en train de regarder cette vidéo. Déjà une première remarque : elle date de 2015, soit avant le Brexit, et sur de nombreux points elle est obsolète. Par exemple, Asselineau se dit persuadé que l'UE ne ferait pas obstacle au départ de la France, or l'exemple du RU montre qu'il s'est trompé. Ensuite, lorsqu'il parle de la négociation sur les conditions de sortie, il parle de détails techniques secondaires et oublie le chèque de sortie que l'UE ne manquerait pas de réclamer à la France.
May n'était PAS pour le Brexit et c'est elle qui a eu la tâche de mener la sortie de l'UE avec ce fou de Barnier!?
Supprimerde + ils ont mis un an je crois avant d'invoquer l'article 50: pourquoi!?
et actuellement, ils jouent les prolongations.. : ils refusent le vote des citoyens, c'est probable, comme nos "représentants" élus ont décidé d'ignorer notre NON de 2005! ..on verra..
Par contre, où avez vous vu que Asselineau a dit que l'UE ne broncherait pas et ne ferait pas "obstacle" à la sortie de la France de l'UE!? Asselineau, lui, contrairement à May, veut VRAIMENT nous sortir de ce piège à rats, et cela, DEPUIS 12 ANS!
En 2015, il était considéré hurlubuesque de parler de FREXIT .. mais le ton volontairement pratique de cette vidéo, ne change rien à l'affaire et il n'est probablement pas nécessaire de retrancher ou d'ajouter quoique ce soit à cette vidéo de 2015 parceque nous avons les mêmes lois du même Traité : les TUE, TFUE n'ont pas changé d'une virgule ... puisqu'étant irréformables.
En 2015, FA expliquait juste précisément comment procéder techniquement, concrètement, grâce au droit, juste PAR LA VOLONTE DU PEUPLE A DISPOSER DE LUI MÊME! et il connaît son DROIT!
------ François Asselineau a l'intention de faire appliquer le droit pour nous sortir du piège à rats de l'UE/EURO, et on sait bien que l'UE va probablement disparaître (perso, ça m'est complètement égal vu que les pays feront ce qu'ils veulent ensuite, et que surtout, j'imagine que les citoyens seront ravis d'échapper aux ordres de la Commission des non élus, ..non ? ... alors l'UE ne sera pas heureuse : et alors !? >>FREXIT!
PS: aussi, les anglais ont un souci qu'on n'aura pas : une frontière, avec l'Irlande. mais vous le savez bien.
SupprimerMerci pour ce riche papier qui augure des débats tout aussi riches.
RépondreSupprimerJe n'ai malheureusement pas le temps de réagir par un long commentaire, mais il y a un point que tu n'abordes pas : c'est l'attitude de François Asselineau à notre égard, sur lequel je suis désolé de devoir m'arrêter, bien que je sois tout à fait d'accord avec toi sur le fait que ce point est plus une raison sentimentale que politique.
Parce que François Asselineau, qui est un homme qui a bien entendu des qualités, nous a insulté pendant des années. Il a lancé les pires accusations, usant d'un complotisme odieux. Je l'ai vu, de mes propres yeux, et entendu, de mes propres oreilles, proférer les pires insanités à l'égard de Nicolas Dupont-Aignan, qualifié de traître, d'imbécile et j'en passe et des meilleures.
J'ai vu des cadres et militants de l'UPR t'insulter sur les pages officielles de l'UPR (dont certains d'ailleurs nous confondaient). Il suffit de faire l'historique des pages FB de l'UPR, je suis sûr que ces insultes y sont encore. On m'a également rapporté des propos privés de François Asselineau absolument ignobles sur DLF en général : je ne me rappelle pas de propos particuliers portants sur ta personne, mais il est évident qu'il y en a eu puisque tu lui avais adressé deux lettres ouvertes et était à la pointe du combat contre eux.
Je suis désolé de te dire que si la politique ne fait pas de sentiments, te donner, pour rien, à cet homme dont le comportement vis-à-vis de nous était absolument méprisable, ce n'est pas digne. N'as-tu aucun amour-propre?
Asselineau a toujours reproché avec plus ou moins de véhémence son manque de clarté. Les conclusions de Laurent illustre parfaitement qu'il avait raison sur le fond. Par contre sur la forme je le concède il y a du travail à faire. Maintenant l'upr ça n'est plus uniquement asselineau et surtout c'est une stratégie et un objectif.
SupprimerBref je salut le choix de Laurent et je l'invite à rencontrer asselineau pour régler les différents personnels si il y en a !
Sur ces questions, des réponses ont pourtant été apportées. Il est évidemment hors de question de rester dans l'union douanière, mais de réfléchir à un système de protectionnisme intelligent tel que pratiqué par la Suisse. Il y aura des négociations, mais elles porteront sur les conditions de sortie. Sur la partie commerciale, la priorité sera de signer de nouveaux accords bilatéraux. Si l'UE ,a supposer qu'elle n'a pas encore explosé, souhaite négocier, tant mieux. Sinon ce sera une sortie no deal. Pensez vous que les partenaires européens veulent se passer du marché français? Quand a l'euro, il a été clairement expliqué comment nous procéderons, à commencer par l'impression de la nouvelle monnaie à venir et un moratoire sur les mouvements de capitaux pour éviter les fuites vers l'étranger. La sortie de l'euro doit être fait selon les règles afin de maintenir une certaine confiance sur les marchés.
RépondreSupprimer@Unknown31 mars 2019 à 11:38
Supprimer« Il y aura des négociations, mais elles porteront sur les conditions de sortie. »
On a vu ce que ça a donné avec le RU. Il faudra négocier le montant du chèque que devra faire la France pour solder ses engagements. Et comme nous sommes dans l'euro, il faudra faire un second chèque pour solder notre compte à la BCE (solde Target 2 + monnaie émise en circulation).
@Moi
SupprimerCette histoire de Target2 semble une absurdité. Le décompte de ce que doit rembourser la France, c'est sa dette vis-à-vis de l'extérieur (publique, privée), qui n'est pas due à l'UE mais à des créanciers variés.
David Cayla dit la même chose : les soldes Target2 n'ont pas vocation à être remboursés, puisqu'ils décrivent des flux financiers qui ont *déjà* eu lieu (pour acheter des biens, des services, etc.).
Le chèque pour solder les engagements vis-à-vis de l'UE devrait probablement être payé, mais cela ne semble pas la partie difficile d'une négociation. D'ailleurs ce n'est pas là-dessus qu'achoppe le Brexit. Après on peut toujours décider de ne rien payer. Mais bon, même si on opère une sortie unilatérale, je ne vois pas non plus l'intérêt de se mettre à dos nos partenaires plus que de raisonnable.
(même dans le cadre d'une sortie unilatérale, il faudra bien quelques discussions a minima pour que la transition ne soit pas un chaos total, pour nous et pour les autres pays. Le montant du chèque peut en faire partie.)
Ah, mais moi je suis d'accord avec David Cayla sur Target 2, mais ce n'est pas la position de l'UPR ni celle de la BCE.
Supprimer@Moi
SupprimerOù la BCE a-t-elle prétendu qu'il faudrait rembourser les soldes Target2 lors d'une sortie de l'euro? Cela me paraît assez étonnant.
Quant à Vincent Brousseau, je sais que les soldes Target2 sont son obsession et la base de la plupart de ses analyses (y compris sa théorie un peu fumeuse selon laquelle l'Allemagne se préparerait à sortir subrepticement de l'euro sans qu'on s'en rendre compte), mais bon... Je suis sûr que c'est un bon connaisseur de la monnaie, mais j'ai l'impression qu'il tire de ses connaissances techniques des conséquences politiques assez fantaisistes.
"D'ailleurs ce n'est pas là-dessus qu'achoppe le Brexit."
SupprimerEvidemment, puisque la GB n'est pas dans l'Euro. C'est ahurissant de voir des commentateurs incapables de voir la différence entre un Brexit et un Frexit.
@Antoine31 mars 2019 à 19:01
Supprimer« Où la BCE a-t-elle prétendu qu'il faudrait rembourser les soldes Target2 lors d'une sortie de l'euro? Cela me paraît assez étonnant. »
C'est ce qu'a répondu Mario Draghi à deux eurodéputés italiens :
https://www.capital.fr/economie-politique/un-pays-quittant-la-zone-euro-devrait-solder-son-compte-dit-draghi-1201235
@Anonyme
SupprimerAux termes de l'accord négocié par Theresa May, le RU doit payer un chèque de 50 milliards pour solder ses engagements vis-à-vis de l'UE. C'est ce à quoi je faisais référence, si vous prenez la peine de lire attentivement.
@Moi
SupprimerL'argument de Mario Draghi laisse rêveur : « Mario Draghi a réaffirmé que ces déséquilibres sont dus en partie aux achats d'obligations de la BCE, une part importante de ces achats étant effectués auprès de vendeurs basés en Allemagne ».
Conclusion de Draghi : il faudrait que l'Italie paie pour des achats d'obligation que la BCE a réalisés de son propre gré. Premier problème : c'est la BCE qui a choisi de faire ces achats, pas l'Italie. Elle peut difficilement plaider l'incompétence en matière financière...
Deuxième problème : quand on achète un titre de dette, on accepte le risque qui va avec, c'est tout de même le principe d'un titre échangé sur le marché obligataire (rémunérer le porteur en échange de l'acceptation d'un risque).
Troisième problème : la BCE refusant d'acheter directement des titres de dette aux États (ordo-libéralisme oblige), ces titres ont en réalité été rachetés à des acteurs des marchés financiers. Le but n'était *pas* d'aider les États européens à financer leurs dépenses publiques, mais d'assainir le bilan des banques européennes. Draghi lui-même le dit : ces titres ont été achetés à des créanciers allemands. Bref, l'Italie n'a strictement rien à y voir, même si elle a peut-être bénéficié indirectement de la baisse de taux liée à ces opérations.
Bref, la déclaration de Draghi ressemble à un enfumage médiatique. Les gens comme Sapir qui ont travaillé sur la sortie de l'euro n'envisagent pas non plus cette éventualité de devoir régler les soldes Target2 à la sortie.
Sur le chèque de 50 milliards c'était un préalable de l'UE pour tout deal. Autrement dit le chèque n'est pas du en cas de no deal.
SupprimerCe n'est donc pas le ticket de sortie, puisqu'il n'y a aucune raison de choisir cette sortie. T. May a eu tort de croire, ou de vouloir faire croire, qu'un bon deal pouvait commencer par faire une croix sur le bénéfice immédiat du Brexit, à savoir la fin de la contribution nette du R.U. au budget de l'UE.
Ivan
@Ivan
SupprimerL'UE considère que ce sont des engagements pris par la GB et donc qu'elle doit les honorer. Mais comme ce n'est pas écrit dans les traités (l'article 50 ne parle pas de chèque de sortie), le pays sortant peut contester devoir verser quelque chose. Cependant, s'il désire conclure un accord avec l'UE, il va chercher un compromis et négocier la somme, c'est ce qu'a fait T. May. Ce serait la même chose en cas de sortie de l'euro : la BCE réclamerait au pays sortant qu'il règle son compte mais le pays en question pourrait refuser en faisant valoir que ce n'est écrit nulle part dans les traités. Mais ça implique d'assumer un différend avec les pays de l'Eurozone, différend qui peut avoir des conséquences sur les relations futures avec l'UE.
Merci pour cette prise de position! Ne regrettez pas qu'elle soit tardive, elle peut être, et être argumentée de manière aussi solide, que justement parce que vous avez pris le temps de la réfléchir, et de laisser le temps à vos choix précédents de vous montrer leurs incohérences. Qui, sait peut être un jour NDA finira-t-il par comprendre ?
RépondreSupprimerJe voudrais juste répondre à la remarque de Tythan sur les insultes proférées par les adhérents de l'UPR : même si personnellement je ne m'y suis jamais laissée aller, songez juste que ceux qui "découvrent" l'UPR après des années à se demander ce qui ne va pas, qui ont l'impression d'avoir enfin trouvé une solution, que dis je, LA solution, s'engagent réellement, se remontent les manches, lisent, visionnent des heures de conférences, pour comprendre tout et voir jusqu'où ils ont été abusés. Pour beaucoup c'est une grande première, ils ne s'étaient jamais engagés en politique. Ils ont des mots durs envers ceux qui n'ont pas compris, ils voudraient voir tout le monde comprendre et leur permettre de pousser leur parti dans la lumière. Or l'ombre et l'anonymat nous sont encore et toujours imposés, ou le complotisme, l'extrême droite, les seuls qualificatifs attribués quand notre mouvement est bien plus "de gauche" dans ce qu'il prône finalement, que bien d'autres partis auto proclamés comme tels, au point qu'on se fait insulter assez vivement lorsque l'on milite.
Ne prenez pas ombrage des dérapages qu'il a pu y avoir. S'ils ne sont pas acceptables, ils n'en sont quand même pas moins compréhensibles, dans cette époque où les plus grandes violences sont faites au peuple par ceux qui leur refusent de vivre et d'exister.
Et de ce point de vue, M. Asselineau, comme il aime à le dire, n'est que le premier à avoir adhéré. Son engagement est total, ses mots marquent sa déception de voir les soit disant "souverainistes" accepter des concessions vis à vis de la souveraineté nationale.
Petite remarque : lorsque vous écrivez "...la condition sine qua non pour pouvoir envoyer des députés pro-Brexit au parlement européen en 2019.", je suppose que vous voulez dire des députés pro-Frexit. :-)
RépondreSupprimerAlléluia !
RépondreSupprimerLaurent enfin pour l'UPR, Tout arrive dans ce bas monde.
Comme je l'ai déjà dit dans certains commentaires d'il y a quelques mois, voire quelques années.
- Sortie de l'UE via l'article 50, annoncée clairement, sans la faire à l'envers aux électeurs et signe de respect pour les autres membres de l'UE. Les 2 ans sont un maximum. Si la France voit que l'UE est de mauvaise foi (pléonasme) sortie plus rapide de l'UE sans accord, pour protéger les intérêts français. De toute façon, si la France annonce son départ de l'UE via l'article 50, ça va tanguer et tout sera remis en question.
- Sortie de l'euro immédiate, clairement annoncée dès le début également, reprise de la maîtrise de la monnaie, du contrôle des changes et des capitaux. Voire également les analyses de Sapir.
- Sortie de l'OTAN immédiate.
Je ne vois pas comment on peut être plus clair.
L'UPR fait un effort d'éducation et d'information (encore mieux depuis qu'ils ont un siège et un studio TV) depuis tellement d'années qu'ils méritent quand même d'avoir au moins un député européen non ?
ça serait une divine surprise devant la censure indécente imposée par la clique médiatique au pouvoir et ses larbins.
ça permettrait également d'avoir encore plus d'info venant du coeur même du réacteur nucléaire pour les 5 prochaines années. Le pied !
Après, il ne faut pas espérer plus tant que le système n'aura pas décidé de saborder l'UE pour passer à autre chose. ça va être long...
***Jacko***
@Jarko
Supprimer> Ça permettrait également d'avoir encore plus d'info venant du coeur même du réacteur nucléaire pour les 5 prochaines années. Le pied !
Vous croyez que le Parlement européen, où il ne se décide pas grand'chose d'important, est le « coeur même du réacteur nucléaire » ? Et que de participer aux débats du PE vous donnera accès à des informations qui aujourd'hui vous seraient cachées ?
Je suis souvent étonné, chez les militants UPR, de ce voisinage de la plus grande méfiance (confinant au sectarisme) avec une certaine naïveté...
Soit dit en passant, on peut dire beaucoup de choses sur l'UE, mais pas prétendre que le PE fonctionne de façon secrète. Bref, il n'y a nul besoin d'avoir des parlementaires UPR pour savoir ce qui s'y passe (mais, de toute façon, ce qui s'y passe n'a à peu près aucune importance). D'autant qu'il y a déjà au PE des élus anti-EU, comme Nigel Farage...
@Antoine
SupprimerOK OK, je m'emballe un peu.
D'accord avec toi sur le rõle du Parlement. Le mot était mal choisi, OK.
OK les infos ne sont pas forcément complètement cachées.
L'UPR fait juste un travail de fond pour les mettre à la disposition du quidam moyen que je suis, c'est tout.
Maintenant si ça te fait plaisir de rabacher les arguments de la secte, bah vas-y, lache toi.
Un peu facile mais bon...
***Jacko***
@ Moi
RépondreSupprimerPour moi, le processus est assez simple : sortie unilatérale et immédiate, le droit européen qui fait partie de notre droit devient un droit standard, pouvant être modifié à la convenance de l’Assemblée, sans le moindre droit de regard européen. Idéalement, je verrais bien un référendum pour inscrire dans la constitution la supériorité du droit français au droit international (dont le droit de l’UE), si cela peut se faire en même temps que les législatives.
@ Unknown
Merci, je vais regarder. Mais je reste persuadé que la seule issue est celle décrite juste avant.
@ Tythan
Il est juste que des choses ont été dites dans le passé. Cela fait partie d’un papier vers lequel je renvoie d’ailleurs. J’ai d’ailleurs défendu NDA dans ces circonstances, comme tu le sais. La dignité en politique, c’est aussi, et même au moins autant, les convictions et le combat d’idées, et le temps m’a de plus en plus éloigné de celles défendues aujourd’hui par NDA et rapproché de celles de FA, dont je n’étais pas très éloigné. L’écume des attaques personnelles, aussi critiquables soient-elles (elles me semblent dater qui plus est), passe au second rang.
@ Tonio
Je n’ai aucun différent personnel avec FA, seulement des points de débat politique
@ Dequisemoketon
Merci de l’avoir noté. J’ai corrigé
@ Jacko
Merci. Je persiste à penser que l’article 50 n’est pas le bon chemin et qu’il est un peu paradoxal de l’emprunter tout en se comportant sur certains sujets à la manière d’une sortie unilatérale et immédiate.
« Il me semble logique de lui [à l'UPR] apporter mon soutien pour ces raisons, même si je ne verrais pas d’un mauvais œil un rapprochement en vue de ces élections européennes »
RépondreSupprimerIl faut tout de même être conscient que l'UPR torpille par avance toute possibilité de rapprochement, avec la meilleure mauvaise volonté du monde. Il faut voir les attaques que se prend Philippot, par exemple, de la part des militants UPR et même d'Asselineau lui-même, que ce soit lors de sa présence au FN ou après lorsqu'il a décidé de monter sa propre formation. Une allégation courante est que Philippot serait une sorte d'agent du système stipendié pour nuire à l'UPR.
Un prétexte parmi d'autres que j'ai entendu, celui-ci dans la bouche de CH Gallois, je crois : oui, Philippot est pour la sortie de l'euro et de l'UE, mais il n'est pas pour la sortie de l'OTAN, il est donc impossible de s'allier avec lui...
Bref, l'UPR, c'est le maximalisme et le sectarisme incarnés en organisation politique. Espérer que l'UPR envisage un jour sérieusement un rassemblement, me paraît comme espérer qu'un ivrogne décide spontanément de modérer sa consommation d'alcool.
Ayant fait partie des deux formations (UPR et Patriotes), je peux témoigner que ce n'est pas du tout le cas de l'autre côté, où les adhérents font souvent preuve d'une certaine bienveillance vis-à-vis de l'UPR. Évidemment, à force de se faire insulter ou renvoyer des prétextes absurdes, ils finiront probablement par être moins gentils...
C'est bon, à un moment il faut choisir clairement et ne pas se diperser. Un mec qui est passé par le FN pour se faire connaître, qui l'a quitté quand ça tournait mal pour lui et qui après reprend tout le fond de commerce de l'UPR élaboré depuis 12 ans pour se l'approprier, ciao bello ! Pas la peine de créer un nouveau mouvement, tu rejoins l'UPR et tu apprends un peu l'humilité.
SupprimerJe vous rappelle qu'Asselineau, lui, est passé par le RPR et l'UMP pour se faire connaître. Il s'est même fait élire sur une liste de Jean Tibéri, ce qui n'est franchement pas glorieux (vous en pensez quoi, vous, d'un politicien qui truque un scrutin démocratique pour se faire réélire ? cf. l'affaire des faux électeurs du 5è arrondissement de Paris...).
SupprimerLa différence entre Asselineau et Philippot, ce n'est donc pas une différence de principes ni de virginité politique : Asselineau n'est pas une oie blanche, et il a mangé à des rateliers pas bien propres. Non, la différence, c'est qu'Asselineau a échoué à tirer partie de ses propres arrangements politiciens, au contraire de Philippot. Ils ont joué au même jeu tous les deux, mais seul Philippot a gagné, au moins temporairement.
Le résultat est là : Philippot est passé (et passe encore un peu) régulièrement dans les médias pour faire la promotion du Frexit, ce à quoi Asselineau n'est jamais parvenu.
En fait, la réaction d'Asselineau face à Philippot n'est qu'une réaction de jalousie, de la part d'un homme souvent décrit comme assez prétentieux. Et elle montre qu'Asselineau fait passer son propre égo avant le Frexit, puisqu'il préfère tirer à boulets rouges sur Philippot au lieu d'accepter de discuter d'une alliance électorale...
Je conclurai avec une question : entre un perdant qui fait passer son égo avant les idées qu'il défend, et un type qui a réussi à se créer une notoriété et à l'exploiter pour promouvoir ses idées, qui est préférable, selon vous ?
Amélie de Montchalin est un caniche des Etats-Unis. Elle vient d'être nommée secrétaire d'Etat, chargée des Affaires Européennes.
RépondreSupprimerAmélie de Montchalin fait partie de la promotion 2018 des "Young Leaders", ces citoyens français qui sont en réalité formés, formatés, pour devenir les relais des Etats-Unis en France.
La liste des caniches des Etats-Unis est ici (promotion 2018) :
http://french-american.org/index.php/front-page-2/young-leaders/promotion-2018/
Nous n'avons plus le temps de palabrer. Laissons de côté toutes ces querelles pour sauver notre pays de la dictature qui le guette. François Asselineau oeuvre depuis 12 ans pour la sortie de l'UE de l'euro et de l'OTAN. Il n'a pas changé d'avis en fonction du vent comme la plupart de nos hommes politiques. C'est la raison pour laquelle il est totalement interdit de médias. Alors merci à tout ceux qui lui apporteront leur soutien.
RépondreSupprimer"Mais à supposer que l’UPR arrive au pouvoir, je n’aurais pas de doute sur la conclusion du chapitre européen."
RépondreSupprimerOui, à supposer que, mais c'est presque aussi improbable que l'arrivée de Nathalie Arthaud au pouvoir.
Quitte à rester sur le créneau (politiquement peu porteur) du Frexit, mieux vaut encore se rallier au mouvement de Philippot qui est un dirigeant posé et pragmatique, plutôt qu'à un mégalomane paranoïaque qui s'imagine que ses concurrents directs sont des créatures de la CIA et que le pouvoir cherche à le faire assassiner.
Il y a pour le moment tellement de chapelles souverainiste qu'il est difficile de si retrouver. Le chemin sera long pour en faire une force politique cohérente mais je note une réelle volonté de se parler de la par de beaucoup de mondes. Que cela soit Oser la France , Notre France, le CNSJS , République Souveraine, Les Patriotes, l'UNC les points de convergences sont nombreux et il est bien qu'ils commencent à prendre langues. Surtout que tout ses mouvements manque cruellement de financement.
RépondreSupprimerLe temps est venu de créé une véritable force d'opposition à l'oligarchie dominante (et non à Macron) pour retrouver notre souveraineté et donc notre liberté. Cela ne sera surement pas avec LFI, LR , RN ou DLF. L'UPR peut être un point d'appuie à court terme mais le manque d'ouverture d'Asselineau (on parle si vous vous mettez derrière moi) risque d’être contre-productive dans l'avenir.
Je comprends tout à fait ton abandon de DLF. Il est clair que l'orientation prise par ce parti sur l'euro et l'UE le rend complètement inapte à résoudre les problèmes français. C'est devenu la même chose que le FN ou la France insoumise une opposition d'apparat qui se coucherait immédiatement dans le cas très peu probable où ils arriveraient au pouvoir.
RépondreSupprimerÀ titre personnel je me sens plus proche du mouvement de Philippot qui me semble nettement plus pragmatique et ouvert que l'UPR par contre. Bon Dieu, mais qu'attendent-ils pour s'unir ? Il est urgent d'arrêter les petites querelles de boutiquier si l'on veut réellement entrer au pouvoir et rompre avec l'UE et l'euro. J'ai vu dernièrement qu'Arnaud Montebourg avait également rompu avec la béatitude européiste. Ne serait-il pas intéressant pour l'UPR ou les Patriotes d'essayer de l'inviter dans leur mouvement quitte à faire quelques concessions en dehors de l'essentiel évidemment (Sortie de l'UE et de l'euro) ?
Je commence à en avoir marre de voir les mouvements souverainistes se faire trahir (DLF, FN) ou se diviser pour des questions subsidiaires. La France est maintenant véritablement en grand danger et on est parti pour avoir un guignol néolibéral au pouvoir pour un long moment avec ces idioties.
Philippot qui avait rendu hommage à Mitterrand à Jarnac, peu de temps après être passé par Colombey... Je ne suis pas contre toute forme d'œcuménisme, mais cela me semble forcer un peu le trait, sous prétexte de dépasser l'opposition gauche-droite. Mitterrand restera bien l'homme de l'accélération du processus d'intégration européenne. Il ne croyait plus vraiment que la France était un grand pays. D'où l'obsession de maintenir l'arrimage à l'Allemagne, l'euro et la fuite en avant européiste. Indépendamment de toute forme de rancune ou de fermeture idéologique, l'hommage à Mitterrand était une maladresse, une manifestation d'inintelligence politique, puisqu'il n'a évidemment convaincu que fort peu d'électeurs de gauche à voter Philippot. Pour un socialiste sincère et lucide, Mitterrand a été l'inventeur du Front national comme parti-repoussoir, ce dont il avait besoin pour affaiblir a droite, ainsi que le fossoyeur des idéaux socialistes. Bien sûr,l'intérêt national doit être placé au-dessus des considérations partisanes. S'associer à Philippot dans une convergence des luttes souverainistes est une chose. Se rallier à lui, dès lors que l'on se réclame du gaullisme, comme c'est mon cas, me poserait davantage problème.
SupprimerYPB
J'avais suivi NDA à l'origine lors de son départ de l'UMP. Mais subsiste une seule priorité, quitter l'UE, sans tergiversations. Avec un Président intègre et volontaire l'UPR nous offre cette possibilité, j'ai donc adhéré et je milite.
RépondreSupprimerAncien cadre de DLF, j'ai également l'intention de voter pour la liste UPR lors des prochaines élections européennes. Notre pays doit retrouver sa liberté et sa souveraineté et ce n'est pas au sein de l'UE qu'il pourra le faire.
RépondreSupprimerNous venons d'entrer dans le nouveau monde : c'est le monde du mensonge institutionnalisé.
RépondreSupprimerA propos du mensonge au plus haut sommet de l'Etat :
A propos de Sibeth Ndiaye, qui « assume parfaitement de mentir pour protéger le président de la République » :
Le député LREM Patrick Vignal (député de l'Hérault) explique pourquoi nos dirigeants politiques doivent absolument mentir aux Français :
« S’il faut dire la vérité aux Français, ça veut dire 10 ans de sang et de larmes. Vous voulez que je vous parle des dossiers de terrorisme ? Vous voulez dire la vérité aux gens sur ça ? Sur le chômage ? Je suis désolé, aujourd’hui il faut donner une vision d’espérance aussi aux Français. »
https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=gbbnXVv9zps
Eh eh, les souverainistes font penser à une bataille sur la fraîcheur du poisson d'Ordralfabétix. L'UPR au parlement européen, quelle farce !
RépondreSupprimer"Le Frexit, par amour de la France"
RépondreSupprimerAh la la, quand les gens font des trucs par amour, ça se termine mal en général.
https://www.youtube.com/watch?v=zLnHpe_drSU
@ Cgrotex et Yann
RépondreSupprimerPour moi, il y a tout de même les souverainistes allégés (LFI, RN, DLF), dont le discours n’est pas clair, et les souverainistes pleins, UPR ou les Patriotes. En effet, il est dommage qu’ils avancent de manière séparée pour l’instant
@ YPB
Mitterrand ? Drôle d’idée…
Oui, drôle d'idée. Colombey en novembre, Jarnac en décembre : http://www.charentelibre.fr/2017/12/09/florian-philippot-en-charente-et-sur-la-tombe-de-mitterrand,3177725.php
SupprimerYPB
Bonsoir à toi cher Laurent,
RépondreSupprimerJe continue à suivre occasionnellement ton blog, mais cela fait très longtemps que je n'ai plus commenté. Alors pour ma part il y a certaines choses actuellement qui me bloque avec l'UPR.
Une partie des adhérents UPR a un comportement exclusif, parfois pro-gauchiste et peu ouvert. Rien que la semaine dernière j'ai lu de l'un d'eux qui s’adressant ainsi à un militant Patriotes : « L'upr a beaucoup plus gagner a ouvrir les yeux des insoumis que de discuter avec des fourbes de votre genre qui ne pèsent rien. ». Ce n'est qu'un exemple, mais Philippot et les Patriotes reçoivent un tombereau d'insultes de nombreux Upéristes et cela ne date pas d'hier - - '
Pour eux, Philippot travaille secrètement pour le lobby européiste et serait envoyé pour plagier et saper l'UPR, Philippot aurait pour but de salir le frexit avec une image d'ext-droite, ou encore Philippot aurait pris secrètement des notes de l'UPR lors d'une réunion publique caché derrière un poteau (légende démentie) … et Asselineau ne les décourage pas. Enfin un discours de victimisation compréhensible mais incessant qui pourrait être contre-productif.
Une autre critique qu'on entend est que Philippot omet de parler de l'UPR lors des ses interventions médiatiques, et particulièrement les épisodes où il présentait son parti comme le seul en faveur du frexit. Effectivement, c'est là une faute. Chez Bourdin, il a menti troublé « je suis un peu le seul oui … dans la classe politique française (à défendre le frexit) » Ce n'était pas très beau de la part de Philippot et cela semble l'avoir condamné au yeux de l'UPR ... Il me semble pourtant qu'Asselineau fait de même et depuis longtemps (Nikonoff ? PRCF ? etc), non?
Et tout récemment, Asselineau le 29 mars 2019 à Londres déclare : « La seule tête de liste qui propose de sortir de l'union européenne [c'est-à-dire lui-même] est interdite de débat ». Philippot était pourtant lui aussi interdit.
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Retour dans le passé :
Supprimer2017 : Philippot quitte le FN après sa perte d'influence et le retour de la ligne Philippe Olivier identitaire, pro-euro et plus libérale (wikipedia). Dans la foulée, Asselineau fait un communiqué présenté par certains Upéristes comme une porte ouverte pour Philippot à les rejoindre. Pourtant aucun appel explicite ne s'y trouve, au contraire d'auto-félicitations ...
https://www.upr.fr/actualite/communique-de-presse-de-francois-asselineau-a-suite-de-demission-de-florian-philippot-front-national/
Peu avant sa démission, Asselineau ne fermait pas la porte à Philippot à la condition claire de respect de la Charte (et implicitement de venir comme simple adhérent et avec déférence au chef ?).
https://www.youtube.com/watch?v=pgW9zLtx3mM
Philipot annonce quelques jours plus tard la transformation de son association Les Patriotes en parti politique. Certains dise pour développer des thèmes inexistants à l'UPR (à cause de la Charte), et proposer une nouvelle nuance de frexit. (Pendant se temps à l'UPR, il semblerait qu'on ait déboisé)
2018 : Tentatives de rapprochement de la part des Patriotes depuis le début d'année. Puis appel publique de Philippot à une rencontre. (À 30:30) https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-s02e06-le-frexit-pour-sen-sortir-avec-florian-philippot
Rejet d'Asselineau (à39:30) https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-s02e08-cap-sur-les-europeennes-avec-francois-asselineau
A ce sujet, voir le témoignage instructif de Thibaud Lonjon, ex n°2 de l'UPR qui a rejoint Les Patriotes, après l'échec du rapprochement .
https://www.soverain.fr/les-raisons-pour-lesquelles-thibaud-lonjon-quitte-lupr-et-rejoint-les-patriotes/
Depuis Octobre 2018 : Asselineau qualifie Philippot d' « escroc » de « plagiaire » (alors que Philippot est contre l'euro depuis au moins 2005 paraît-il) et « d'extrême droite », etc. L'information sort comme quoi l'adhésion de Philippot n'aurait pas forcément été accepté à l'UPR (!).
Et voilà, et depuis on avance pas, les chamailleries continuent entre les militants frexiteurs, les deux partis tournent autour de 1-2% chacun …
[2/3]
Pour Philippot : « Asselineau j'ai tout fait, j'ai tout fait pendant des mois pour ne serait-ce que le rencontrer, mais j'ai compris que sa majesté Asselineau ne bosser pas pour le frexit, mais pour Asselineau. Alors que chez lui il y a des cadres par contre, des militants, des adhérents très sincère, très très sincère dans leur démarche, mais alors lui c'est arrogance puissance 100. Dommage hein, mais je ne ferme pas la porte si un jour il veut qu'on discute, je suis disponible. »
Supprimer(À 6:40) https://www.youtube.com/watch?v=-YsNS9MilpM
Pour République Souveraine de Kuzmanovic : « L'UPR est un parti qui nécessite une allégeance exclusive et un ralliement à son chef »
https://twitter.com/RSouveraine/status/1111018897367535621
Un problème majeur d'Asselineau, semble être un désir de ralliements plutôt que d'alliances et un égo important (par ex. il n'est pas l'unique héritier de De Gaulle mais a nommé une de ses opérations « La France libre à Londres ») Je n'ai pas envie de faire un commentaire qu'à charge. L'UPR a aussi des qualités (forces militantes, moyens, sincérités, etc.) et Philippot n'est pas tout blanc (pas tout à fait dénué d'ambition personnelle ?, affaires et maladresse dans certaines démarches (Création des Patriotes, INPI etc), hommage (intéressé?) à Miterrand, etc). Philippot a certes été malhabile et un peu snobant au départ, mais il a montré de la bonne volonté pour se rattraper non?. Pour Asselineau, il semble très rancunier et mettre tant de mauvaise volonté qu'il en devient un peu menteur lui aussi (en tout cas excessif).
Mais enfin ! les erreurs doivent être dépassées ! Les registres d'Asselineau et Philippot seraient d'ailleurs certainement plus complémentaires que concurrents s'ils s’entendaient. L'un captivant conférencier et organisateur, l'autre bon débatteur et pourvoyeur médiatique. Rajouter à ça un petit nouveau comme François Boulo, un éclaircissement avec Kuzmanovic, un retournement de Montebourg(?) (et un retour de Pinsolle si ça le tente ! ;D ) ça aurait de la gueule !
Ce que je souhaite c'est que chaque parti reconnaisse ses torts et pardonne l'autre. Et que finalement, les égos mis de côté, Asselineau et Philippot concourent ensemble à l’œuvre de recouvrement de la souveraineté nationale !
PS : dsl pour le pavé et les fautes. Et finalement Philippot et Asselineau vont enfin se rencontrer au débat de fr2 ... espérons pour le meilleur !
Jérôme
"Ce que je souhaite c'est que chaque parti reconnaisse ses torts et pardonne l'autre. Et que finalement, les égos mis de côté, Asselineau et Philippot concourent ensemble à l’œuvre de recouvrement de la souveraineté nationale !"
SupprimerC'est exactement la volonté du CNSJS, mouvement souverainiste créé par Jacques Cotta et qui a pour devise "Quand les blés sont sous la grêle, Fou qui fait le délicat"
http://cnsjs.fr/?page_id=46&fbclid=IwAR1pPRumpahRUIrQpsf4UMYHHVm61Oh_2HVh6EHqN4oXgFFz5rGck8YE-2U
Merci pour ta réponse. Oui c'est une belle initiative de J.Cotta, j'en avais entendu parler. Peut-être que des discussions et des coopérations seront lancées, car je pense que l'on peut difficilement se passer des deux principales forces politiques actuelles du frexit, UPR & Patriotes (?).
SupprimerQuand on voit le merdier du Brexit, on imagine assez l'hyper-merdier d'un Frexit :
RépondreSupprimer"Ainsi, il est pour le moins troublant de constater que le processus de divorce à l’amiable souhaité par le gouvernement de Theresa May à la suite du référendum achoppe sur une question – la frontière irlandaise – qui n’a même pas été évoquée durant la campagne ! Plus largement, affirmer sans autre forme de procès qu’une majorité de l’électorat britannique (en réalité, 51,9 % des suffrages exprimés avec 72,2% de participation, soit 37 % des inscrits) a voulu la sortie de l’UE n’est pas sans poser de problème dans la mesure où personne, en réalité, n’est à même de mesurer les conséquences à plus ou moins long terme d’une décision de cette importance."
https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/le-brexit-accident-democratique-de-grande-ampleur.html
Les souverainistes sont des fous guidant des aveugles, comme l'aurait dit W Shakespeare.
Le citoyen rationnel introuvable du référendum sur le Brexit était-il par contre mobilisé lors de la victoire du oui à Maastricht ou de l'élection d'Emmanuel Macron Emmanuel Macron ? L'argument que Jérôme Perrier semble trouver décisif pour mettre en cause la validité du vote britannique (défini comme un accident démocratique) peut tout aussi bien être invoqué pour discréditer d'autres scrutins, entre autres ceux sur lesquels l'Union européenne a prétendu fonder sa légitimité démocratique. Et les conséquences à long terme de la mise en place de la construction européenne et de l'euro n'ont pas été anticipées avec plus de clarté et de rigueur que celles du Brexit (il suffit de considérer les promesses mirifiques qui y ont toujours été associées et ne se sont en rien réalisées).
SupprimerSi à chaque fois qu'un scrutin se prononce contre telle ou telle évolution de l'Europe on s'autorise à le remettre en cause sous prétexte qu'il serait un accident, un malentendu, le produit d'une manipulation, c'est en définitive la démocratie qui en sortira affaiblie. Comme si les votes en faveur d'une union toujours plus poussée de l'Europe ne revêtaient pas le même caractère accidentel, conjoncturel. Comme s'ils étaient forcément mieux informés, jamais manipulés.
Tout ce que nous apprend l'article de Perrier, c'est qu'à son avis, un vote pour l'Europe est réfléchi et cohérent avec le mouvement de l'histoire, tandis qu'un vote en sens inverse serait forcément non significatif, irrationnel le résultat d'un malentendu et/ou d'une manipulation démagogique. Un nouveau scrutin, nous dit l'auteur, permettrait de s’assurer que le vote de 2016 ne s’est pas fait par accident, sur un coup de tête. Mais pourquoi ne l'appliquer qu'à ce vote ? Jérôme Perrier est-il prêt à soutenir ce même droit de révision pour les scrutins où une majorité s'exprimerait dans un sens pro-européen ? Ou considère-t-il que seule l'opinion des eurosceptiques serait susceptible d'être soumise à une telle procédure ?
Une simple majorité des suffrages exprimés (correspondant à une minorité du corps électoral pris dans son ensemble) peut-elle engager l’avenir des générations futures en fonction de ses préoccupations présentes, demande-t-il ? La question n'est pas sans intérêt, mais elle se posait déjà lors de l'entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, et elle s'est posée à chaque consultation visant à l'élargissement ou au renforcement institutionnel de l'Europe. Pourquoi affecter de la découvrir seulement maintenant ?
Derrière l'argumentaire apparemment subtil de Perrier se dissimule en fait un réflexe autoritaire de remise en cause de toute procédure démocratique qui n'irait pas dans le sens de ses propres préférences européiste. Dès lors que l'on part de l'a priori que l'Europe c'est la raison, et que l'on assimile au contraire l'attachement à la souveraineté nationale à la passion, c'est assez facile. Cela n'en devient pas plus vrai.
YPB
Je vous signale que l'UE s'est faite depuis des décennies via de nombreux votes, rien à voir avec le Brexit qui a été décidé en un seul référendum, ce qui est totalement stupide pour une décision aussi complexe qui implique également la question de l'unité de la GB vis à vis de l'Irlande du nord et de l'Ecosse, outre tous les autres problèmes économiques.
SupprimerVotre commentaire montre à quel point les "souverainistes" sont des irresponsables qui comprennent rien à rien.
Et moi je vous signale que tous les votes qui, à un moment donné, ont remis en cause la dynamique voulue par les européistes ont été remis en cause dans la foulée, soit par un appel, accompagné de puissantes pressions et d'une propagande alarmiste, soit par une procédure de contournement pur et simple consistent à faire approuver par des parlements ce qui avait été préalablement refusé par le peuple. La réciproque n'est pas vraie, bien que les anticipations merveilleuses sur les bienfaits de la construction européenne aient été très régulièrement démenties par les faits depuis Maastricht, et que les référendums voulus pour renforcer l'Europe, et la faire soi-disant « avancer », aient été parfois particulièrement lourds de conséquences sur le long terme.
SupprimerJérôme Perrier invoque les experts pour nous inviter à nous méfier des choix démocratiques opérés à la légère. Encore une fois, pourquoi n'appelle-t-il à la défiance que contre les choix démocratiques qui remettent en cause la construction européenne telle qu'il la souhaite ? De nombreux experts se sont prononcés contre l'euro, avant même que la monnaie unique soit mise en place, et ce sont leurs prévisions qui se sont vérifiées, non pas celles des optimistes qui promettaient à la légère monts et merveilles. Que fait Perrier de cette expertise-là ?
Il faudrait contester le premier référendum sur le Brexit parce que la sortie de l'UE ne s'annonce pas facile, mais en aucun cas remettre en cause des votes antérieurs sur lesquels s'est construite l'Europe actuelle, bien qu'ils aient été largement motivés par des promesses qui n'ont pas été tenues ? Ce qu'ont voulu contester les partisans du Brexit est exactement ce que Perrier voudrait pouvoir leur imposer au d'une pseudo-rationalité : que l'on puisse s'engager de manière continue dans le déni démocratique au nom d'une prétendue expertise dont les européistes revendiquent le monopole.
Un fanatique sourd et aveugle, qui s'accroche désespérément à une expérience utopique en voie d'échouer, prétend me traiter d'irresponsable qui ne comprend rien... Voilà qui m'en touche une sans faire bouger l'autre.
YPB
Encore rédigé trop vite : dans « procédure de contournement pur et simple consistent à faire approuver » j'aurais dû écrire « consistant à faire approuver ».
SupprimerYPB
"Un fanatique sourd et aveugle, qui s'accroche désespérément à une expérience utopique en voie d'échouer"
SupprimerEt c'est le fanatique fan du Brexit catastrophique qui me raconte ça en se branlant la seule petite couille qui lui reste... pauvre con ! Aussi con que N Farage et B Johnson.
Vous semblez être un peu à court d'insultes. Il va falloir vous renouveler. Même la vulgarité demande un minimum d'efforts d'inventivité.
SupprimerYPB
YPB
SupprimerT'as toujours pas expliqué en quoi les problèmes de la GB proviennent de l'UE et en quoi un référendum est légitime à remettre en cause plus de 40 ans de liens de la GB avec l'UE.
T'es un con, pas besoin d'être créatif, c'est évident.
C'est à vous de justifier, autrement qu'en regardant dans le marc de café, votre opposition à une décision qui est aussi conforme aux normes démocratiques européennes qu'elle est rationnelle au regard de l'histoire. Vous trouvez anormal qu'un référendum remette en cause quelques décennies d'appartenance à l'Europe, alors que vous n'avez toujours pas expliqué en quoi le référendum de 1973 sur l'adhésion à la CEE était légitime à remettre en cause, non pas quelques décennies, mais plusieurs siècles d'indépendance britannique. Et s'il était légitime, on ne voit pas en quoi sa remise en cause ne le serait pas, dès lors que les contraintes découlant de l'intégration européenne paraissent aujourd'hui moins supportables à beaucoup de Britanniques que celles liées à l'adhésion à la CEE il y a une quarantaine d'années.
SupprimerLes Britanniques ont leurs raisons, que vous connaîtriez si vous vous donniez la peine de vous informer. Le fait est que l'adhésion de 1973 s'est faite sans véritable enthousiasme, dans une société très divisée. Les Britanniques ont aussi manifesté à de nombreuses occasions depuis les années 70, leurs réticences vis-à-vis d'une intégration européenne trop poussée. Le Brexit n'est en rien un accident de l'histoire. Il s'inscrit dans la complexité des rapports entretenus entre la Grande-Bretagne et le continent. À supposer qu'un deuxième vote inverse le résultat de celui de 2016, le débat ne serait pas clos pour autant.
L'auteur que vous citez, Jérôme Perrier, justifie son hostilité au Brexit par le fait que la décision d'une génération ne devrait pas déterminer à tout jamais le sort des générations suivantes (il observe que peu de jeunes se sont prononcés pour le Brexit, mais doit aussi reconnaître, probablement un peu gêné, qu'ils n'ont pas cru nécessaire en fait de se déplacer pour voter...). Le fait que ce raisonnement puisse aussi s'appliquer à la décision prise en 1973 de s'associer à la CEE, ou à n'importe quel autre référendum européen, semble lui avoir échappé et à vous aussi par la même occasion. Ce n'est pas parce que les Britanniques de 1973 ont décidé quelque chose et que cette décision a été confirmée à quelques reprises par la suite que leurs descendants doivent être liés à tout jamais par ce choix de leurs aïeux. Ce qui a été décidé doit pouvoir être défait.
C'est valable pour le Brexit ? Oui, bien sûr. Mais pourquoi n'invoquer ce principe de droit à la révision et ne pousser à le mettre en œuvre que lorsque les décisions contestées ne vont pas dans le sens de la construction européenne ? Le peuple est considéré comme souverain lorsqu'il va dans le sens des européistes ; on critique son ignorance, son irréflexion, son irrationalité, sa sensibilité aux promesses démagogiques, dès lors qu'il ose se prononcer dans un sens eurosceptique... En gros, la démocratie, c'est ce qui donne raison aux européistes. Dans le cas contraire, ceux-ci lui préférent la dictature soft des « experts ». Bien évidemment, dans une vision des choses où seul un europhile peut avoir droit au titre d'expert...
Je me contrefiche évidemment de votre réponse. Un argument à deux balles au mépris des données factuelles, une citation médiocre et/ou non analysée balancée avec paresse, deux ou trois injures et éventuellement, lorsque vous êtes bien hors de vous, la menace cocasse de faire une grosse tête à votre interlocuteur ou le fantasme de le voir mort : on a vite fait le tour de votre petite panoplie.
YPB
Je rectifie une petite erreur de ma part : la décision britannique d'adhérer à la CEE à partir au 1er janvier 1973 découle d'une loi approuvée par un vote du parlement britannique en seconde lecture le 13 juillet 1972 ; le référendum confirmant l'appartenance à la CEE ne s'est tenu qu'en juin 1975. Le taux de participation y avait d'ailleurs été assez nettement inférieur à celui de 2016 (64 % contre 72 %).
SupprimerYPB
Vous ne démontrez toujours pas en quoi l'UE est un problème pour la GB, ses pauvres, ses inégalités... Vous vous perdez dans des grandes logorrhées dignes du maire de Champignac, mais totalement creuses.
SupprimerVous n'êtes qu'un dindon de la farce. Les motivations du riche lobby pro-Brexit est simple :
"If Britain fails to secure a deal with the EU, it won’t be because of idiocy or incompetence. It will be because a powerful, elite network wants to turn Britain into even more of a low-tax, offshore haven than it already is, and make more money from it."
https://www.opendemocracy.net/en/opendemocracyuk/stop-calling-no-deal-brexiteers-idiots-they-know-exactly-what-they-re-doing/
En ce qui vous concerne, vous ne risquez pas de vous perdre dans des arguments que vous n'avez pas, c'est certain. Votre discours est creux. Pas étonnant que vous puissiez faire court. Quant au problème de la question sociale en Grande-Bretagne, et de la possibilité d'y répondre dans l'UE ou hors UE, je me suis référé à de nombreuses occasions au point de vue de la gauche eurocritique, qu'elle soit britannique (le magazine Spiked, la gauche travailliste qu'incarnait Tony Benn) ou étrangère (les analyses de l'économiste australien William Mitchell).
SupprimerA powerful, elite network wants to turn Britain into even more of a low-tax, offshore haven than it already is est une description qui s'applique tout aussi bien au camp des remainers. Votre citation n'est qu'un exemple de langue de bois européiste de plus.
YPB
Vous en êtes à faire du psittacisme. Pauvret...
SupprimerIl est clair que la GB hors UE sera plus néolibérale que jamais. Ce qui est creux, c'est votre regard vide de zombie, incapable de voir que B Johnson ou N Farage, les figures du Brexit sont des escrocs qui ne pensent qu'à se remplir les poches sur le dos des travailleurs GB.
Ce qui est comique avec les Brexiters comme vous, c'est le style retenez moi sinon je fais un malheur. Mouarf ! Ca fait près 3 ans que les négociations Brexit ont démarré et... rien, ça navigue toujours à vue, c'est le bordel. De mon côté, ce qui me fait bien chier c'est de payer des impôts pour payer une armée de négociateurs concernant cette mouise invraisemblable due à des crétins bornés de votre genre.
SupprimerPauvre con, les gens en ont ras le bol de petits merdeux catastrophiques dans ton genre, des semeurs de merde et de zizanie irresponsables.
Pauvre petit lapin victime des méchants souverainistes... Je suis tout ému par ces jérémiades.
SupprimerYPB
Oh moi ! Je ne suis pas victime des souverainistes. Les ingénieurs anglais ne pourront plus aussi simplement travailler en UE, dont la Suisse, et ça me fera d'autant plus d'opportunités de travail.
SupprimerEn revanche, les ressources fiscales anglaises seront diminuées.
Dont la Suisse ?
SupprimerIvan
Au fait si cela vous fera d'autant plus d'opportunités de travail cela veut dire qu'il y aura des gagnants et des perdants ?
SupprimerJe croyais que la construction européenne était un jeu toujours gagnant-gagnant et la sortie toujours perdant-perdant.
On m'aurait menti ?
Ivan
La Suisse est rattachée à l'UE via l'EEE, renseigne toi une minimum !
SupprimerVos conneries souveraino-protectionnistes sont ce qui a déclenché les 2 guerres mondiales, des dizaines de millions de morts et de mutilés, et en gros canards sans tête imbus de leur connerie, vous vous pavanez :
"After World War I, Keynes wrote that the conventional wisdom in the summer of 1914 had taken peace for granted: "The projects and politics of militarism and imperialism, of racial and cultural rivalries, of monopolies, restrictions, and exclusion, which were to play the serpent to this paradise, were little more than the amusements of [the average person's] daily newspaper, and appeared to exercise almost no influence at all on the ordinary course of social and economic life, the internationalization of which was nearly complete in practice." Five years later, at least 15 million people had died, another 23 million were wounded, and a quarter-century of hyperinflation, depression, fascism, and war was about to descend upon the world."
https://reason.com/archives/2019/04/04/will-todays-global-trade-wars
YPB
La connerie à ce point-là, moi, j'dis qu'ça devient gênant.
Vous avez droit au titre de Docteur Es Conneries.
@ Eurtroll illettré
SupprimerVous pouviez esquiver en étant un peu malin, mais il vous aurait fallu connecter deux neurones et faire preuve d'un peu d'humilité... Un vrai défi en ce qui vous concerne.
Puisque vous avez abordé le sujet de la Suisse prétendument « rattachée à l'UE via l'EEE » (merci à Ivan d'avoir attiré mon attention sur votre bourde comique) :
« L’Espace économique européen (EEE) a vu le jour en 1994 et a permis d’étendre les dispositions de l’Union européenne applicables à son marché intérieur aux pays membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE). La Norvège, l’Islande et le Liechtenstein sont parties à l’accord EEE. La Suisse est membre de l’AELE, mais elle ne fait pas partie de l’EEE. » (http://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/169/l-espace-economique-europeen-eee-la-suisse-et-le-nord).
La possibilité d'intégrer l'EEE a été examinée par la Suisse, mais rejetée par le référendum du 6 décembre 1992. Cela n'empêche pas la Suisse d'être effectivement très fortement liée à l'UE par plus d'une centaine d'accords bilatéraux. Ceux-ci ne font pas pour autant de la Suisse un membre de l'EEE et encore moins de l'UE. On le savait déjà, mais c'est gentil à vous de confirmer que vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Concernant Keynes, il s'est prononcé très clairement en faveur de l'autosuffisance nationale (National Self-Sufficiency), en notant que l'ouverture commerciale internationale n'était pas nécessairement un facteur de paix, et en faisant savoir qu'il se rangeait « aux côtés de ceux qui voulaient restreindre l'intrication des nations plutôt que de ceux qui voulaient la voir s'étendre ». Et je ne parle pas d'écrits de 1919, mais de 1933 (John Maynard keynes, « National Self-Sufficiency », The Yale Review, vol.22, n˚ 4 (June 1933), p. 755-769).
La mondialisation a progressé depuis Keynes ? Il se trouve que des observateurs contemporains qui ont un peu mieux que vos lieux communs libre-échangistes à proposer ont, dans la lignée de Keynes, rappelé le rôle essentiel de l’Etat souverain dans une économie mondialisée : quihttp://www.entelekheia.fr/2018/08/07/letat-souverain-est-indispensable-surtout-dans-une-economie-mondialisee/ (résumé des articles de Dani Rodrik et Beat Kappeler parus dans la revue suisse Schweizer Monat, 1054, mars 2018).
Je l'ai déjà dit à d'autres occasions et je le répète sans chercher à dissimuler mon plaisir : continuez à vous ridiculiser par vos rodomontades grotesques sur des sujets qui vous échappent totalement. N'arrêtez surtout pas. Ce sont des moments précieux.
YPB
"Les Britanniques devraient en outre pouvoir continuer de venir travailler en Suisse cette année même en cas de Brexit "dur". Le Conseil fédéral a prévu un contingent spécial transitoire de 3500 autorisations de séjour"
SupprimerD'autres questions bilatérales Suisse/RU ont déjà été réglées par d'autres accords : "relations économiques et commerciales, le transport aérien, le transport routier et les assurances"
https://www.lacote.ch/articles/suisse/brexit-droits-de-la-libre-circulation-garantis-aux-suisses-et-aux-britanniques-apres-le-brexit-822817
Ivan
La Suisse fait partie de l'AELE donc intégrée au marché de l'UE.
SupprimerSinon, vos conneries souverainistes :
"L’échec des promesses néonationalistes a dévoilé le vrai visage de populistes comme Boris Johnson : des rhéteurs cynico-acrobatiques qui se soucient de la participation du « peuple » comme d’une guigne. La tentative des conservateurs d’expliquer la colère (justifiée) de nombreux Britanniques non plus par la sape des infrastructures sociales, par un système de santé publique sous-alimenté et des investissements insuffisants dans la police ou les écoles, mais en incriminant l’UE – cette tentative a tourné court."
https://www.mediapart.fr/journal/international/100419/le-brexit-sabotage-de-la-volonte-politique-des-citoyens-le-referendum-sur-le-brexit-ou-le-sabotage
" En vertu de l’art. 50 du Traité de Lisbonne sur l’Union européenne, si la Grande-Bretagne se retire de l’UE, l’ensemble des accords conclus entre cette dernière et la Suisse ne s’appliqueront plus au Royaume-Uni."
Supprimerhttps://www.economiesuisse.ch/fr/dossier-politique/le-brexit-et-la-suisse
La Suisse ne fait pas partie de l'EEE, contrairement à ce que vous avez affirmé en reprochant aux autres de l'ignorer. Point. Inutile de chercher à noyer le poisson. Les accords qui ne seront plus valables entre la Suisse et le Royaume-Uni seront renégociés dans un cadre bilatéral, comme cela a déjà commencé. Votre fantasme de voir s'arrêter le mouvement des astres au lendemain du Brexit est fondé sur du vent.
SupprimerPour ce qui est du Brexit, seul un niais comme vous peut s'imaginer prouver quoi que ce soit avec le nom de Boris Johnson. Les anathèmes de Carolin Emcke sur les rhéteurs cynico-acrobatiques qui se sont aventurés par calcul dans l'aventure du Brexit n'y changeront rien. En 1975, Tony Benn, un travailliste aux antipodes de Johnson, demandait déjà la sortie de la CEE pour rendre possible la réalisation d'un programme économique alternatif... Un néonationaliste manipulateur sans doute ?
Vous ne connaissez rien de l'euroscepticisme britannique sorti des noms de Farage et de Johnson. Il ne vous reste qu'à les répéter en boucle, en réduisant le Brexit à une péripétie de la vie politique britannique : l'action néfaste de quelques démagogues. Les motifs politiques profonds qu'ont des intellectuels de gauche américains ou allemands comme Alex Gourevitch ou Wolfgang Streeck d'approuver le Brexit vous échappent tout autant (https://jacobinmag.com/2019/01/brexit-european-union-populism-democracy ; https://blogs.lse.ac.uk/brexit/2019/03/06/long-read-the-european-union-is-a-liberal-empire-and-it-is-about-to-fall/).
Merci d'en remettre une couche. On finit par prendre goût à la candeur cocasse avec laquelle vous mettez en scène votre ignorance.
YPB
Réaliser un Frexit sans passer par une phase de négociation et l'article 50, ce sont des méthodes de braqueur à la petite semaine, vous êtes un irresponsable décervelé ! Un fou !
RépondreSupprimerJe ne croirait pas dire ça il y'a 10 ans, mais en ce moment c'est la gauche qui est souvent dans le vrai. Reste a savoir comment leur faire renoncer à leur folie immigrationniste mais on pourrait faire l'impasse dessus juste le temps de recuperer l'independance nationale.
RépondreSupprimerBonjour,Ceci est une réalité.
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