dimanche 10 mars 2019

Une nouvelle étude sur les méfaits de l’euro pour la France




Une construction profondément déraisonnable

Le Zentrum für Europaische Integrazion avait déjà publié une étude passionnante sur la Tchécoslovaquie, qui, quelques semaines après sa scission politique, avait choisi une scission monétaire instructive pour la zone euro. En effet, après sept décennies de vie commune dans un même pays et un budget unique, ce petit Etat n’avait pas réussi à devenir ce que l’on appele une Zone Monétaire Optimale. Autant dire qu’à l’échelle incomparablement plus grande, plus diverse et moins intégrée de l’euro, l’unification monétaire est purement et simplement une absurdité qui ne fonctionnera jamais. Mieux, il concluait que le démontage de l’union monétaire européenne ne serait ni compliquée ni coûteuse.

Cette nouvelle étude approfondit et chiffre les conséquences de l’euro pour les différents pays européens. Ce faisant, elle confirme ce que j’avais écrit il y a six mois en disant que l’Allemagne est le grand bénéficiaire de la monnaie unique. Les chiffres évoqués dans les média, 1893 milliards d’euros gagnés par l’Allemagne, 3591 milliards d’euros perdus par la France, sont extrêmement élevés car ils portent sur 19 années, de 1999 à 2017. Mais la lecture du papier de l’étude permet de lire l’impact à l’échelle de la seule année 2017. Pour le CEP, le PIB de l’Allemagne est 280 milliards d’euros plus haut qu’il ne l’aurait été sans l’euro, pour la France, il est 374 milliards d’euros plus bas (530 en Italie).

En clair, notre PIB aurait été 16% plus haut sans l’euro, quand celui de l’Allemagne aurait été plus bas de 8,5%. En pleine crise des Gilets Jaunes, il n’est pas inutile de rappeler que le PIB par habitant de la France aurait été 5 570 euros plus élevé sans l’euro. De manière très intéressante, on retrouve sans cette étude le même écart qu’il y a dans la valorisation du FMI de l’euro par rapport à nos deux pays. En effet, l’institut de Washington soutient que l’euro est sous-évalué de 18% pour l’Allemagne quand il est surévalué de 6,8% pour la France. D’ailleurs, le CEP pointe l’impossibilité de dévaluer comme la raison du décrochage de la France et de l’Italie, privées de cette soupape monétaire.

Mais ce qui est intéressant ici, c’est que le CEP n’est en aucun cas un institut eurosceptique, comme son nom l’indique. D’ailleurs, il conclut son étude en appuyant les réformes portées par Emmanuel Macron, qui devraient permettre à notre pays de regagner en compétitivité, sans se rendre compte que cette recherche de compétitivité risque d’être sans fin, et que sans monnaie nationale, tout le poids de l’ajustement se fait sur les classes populaires et moyennes alors que les dévaluations sont finalement un moyen bien plus sain et beaucoup moins douloureux d’ajuster son économie. Intéressant de trouver à nouveau des arguments contre l’euro au sein des cénacles qui sont pourtant ses soutiens.

Bien sûr, des esprits tordus pourraient soutenir que le FMI et Berlin veulent en réalité sa fin pour détourner le débat. Plus fondamentalement, ce qui est impressionnant depuis près de dix ans, c’est de constater la relative unanimité des économistes sur l’euro, à savoir que c’est une construction qui n’aurait pas du voir le jour, qui fonctionne mal, et dont les déséquilibres grandissent au lieu de se corriger. Le plus fort est que cette analyse rassemble l’ensemble du spectre politique, de libéraux défenseurs du système actuel (comme le FMI ou le CEP) ou d’alternatifs plus étatistes, comme Stiglitz, qui y a consacré un livre, ou Krugman, parmi la dizaine de « Prix Nobel d’économie » euro-critiques.


Il faut donc le répéter, la construction de la monnaie unique européenne a bien été une calamité pour notre pays, qui n’a profité qu’à la zone mark, comme le démontre l’étude du Centre pour l’Intégration Européenne. On cherche toujours la moindre étude un peu sérieuse qui montrerait son intérêt. Mieux, beaucoup d’études affirment que son démontage ne serait pas si compliqué

29 commentaires:

  1. Vous pouvez dire, écrire, prouver tout ce que vous voulez sur les méfaits de l'euro, les français en redemandent !
    Rien à faire, ils pensent que l'euro les protège, comme l'europe finalement.
    La propagande pro euro mène la danse, jusqu'à la prochaine vilaine crise...

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  2. "Mieux, beaucoup d’études affirment que son démontage ne serait pas si compliqué…"

    Ah ouais... Déjà que le Brexit est un bordel sans nom, j'imagine la fin de l'Euro.

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    1. Soyez tranquille, en FIN DE COMPTE ça se passera bien moins mal pour les anglais hors UE que pour nous dans l'euro.

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    2. @Anonyme 10 mars 2019 à 10:53

      C'est fort possible :

      https://leave.eu/everyones-investing-in-britain/

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    3. C'est un démontage unilatéral qui pourrait produire quelque agitation, pas un démontage concerté. Sauf que ce sur ce point la seule piste optimiste provient du désaccord entre le peuple allemand et ses élites. Si les seconds voient l'intérêt compétitif de l'euro, les premiers ne seraient pas contre de se débarasser du "fardeau financier" des pays du Sud".

      JZ

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    4. Une bonne partie des élites allemandes accepte en fait, par calcul, ou par résignation devant l'inéluctable, l'idée d'un démontage en douceur ou d'une sortie de l'Allemagne. Souvenez-vous de Kai Konrad, en 2013 déjà : « Deutschland kann die Euro-Zone nicht retten » (https://www.les-crises.fr/enorme-lallemagne-ne-peut-pas-sauver-la-zone-euro-par-kai-a-konrad/).

      Et Hans-Werner Sinn en septembre 2018 : « [...] même les partisans les plus chauds de l'euro ne peuvent prétendre sérieusement que la monnaie unique est un succès. L'Europe est clairement allée au-delà de ce qu'elle pouvait faire. Malheureusement, le grand sociologue Ralf Dahrendorf avait raison en disant que "l'union monétaire est une grave erreur, un objectif chimérique, peu réfléchi et mal inspiré qui ne va pas rassembler l'Europe, mais conduire à son éclatement." » (https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/le-crepuscule-de-l-euro-790087.html).

      Pour la thèse du démontage furtif qui pourrait être précipité par l'Allemagne, voir l'intéressant article de Vincent Brousseau : https://www.upr.fr/actualite/france/sortie-furtive-de-leuro-vincent-brousseau/.

      YPB

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    5. Je ne crois pas à cette sortie furtive de l'euro. Il y a certes en Allemagne des gens qui pensent cela, mais ils ne sont pas majoritaires. L'Allemagne étant la grande bénéficiaire de l'euro, elle est la dernière à avoir intérêt à y mettre fin.

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    6. Je me permets de rappeler que ni Konrad ni Sinn, ni Jürgen Stark, ancien chef économiste de la BCE, qui a tenu des propos assez comparables, ne sont exactement des seconds couteaux. Le 21 mai 2018, 154 économistes allemands ont publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung un appel solennel demandant au gouvernement allemand de rejeter le plan Macron de réforme de la zone euro et d’œuvrer pour qu’une procédure précise de sortie de l’euro soit ajoutée aux traités européens. Je ne suis pas de l'UPR, mais je conçois que ce parti ait considéré l'événement comme significatif (https://www.upr.fr/actualite/france/154-professeurs-deconomie-allemands-adjurent-le-gouvernement-allemand-de-rejeter-le-plan-macron-et-quune-clause-de-sortie-de-leuro-soit-ajoutee-aux-traites/).

      L'Allemagne a bénéficié de l'euro, mais la zone euro est dans une impasse. Pour en sortir, il faut des réformes de telle nature qu'elles risque de dissuader les pays en difficulté de demeurer dans l'euro, ou en sens inverse de convaincre l'Allemagne de ne pas demeurer dans une structure qui ne joue plus du tout en sa faveur (c'est le message implicite de l'appel des 154). Bref, la zone euro ne peut être sauvée économiquement que par des mesures susceptibles de la faire imploser politiquement.

      Dans une étude récente, Paul de Grauwe et Yuemei Ji tentent de résoudre l'aporie, mais leurs préconisations ressemblent fort à un acte de foi : ils notent que la zone euro ne peut survivre sans des réformes profondes, impliquant la mise en œuvre d'une union politique, caractérisée par un gouvernement central doté du pouvoir de taxer et de dépenser (https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2018-4-page-171.htm).

      Mais quelle est la probabilité que des réformes aussi radicales puissent voir le jour rapidement ? Cela fait une décennie que des experts signalent que des réformes profondes et rapides sont indispensables. Il y a bien un moment où il faudra constater que c'est trop tard. Une nouvelle crise bancaire majeure pourrait accélérer le processus. À moins qu'elle ne soit justement l'épisode de trop susceptible de discréditer définitivement le projet monétaire...

      YPB

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    7. Désolé pour la faute d'accord : « des réformes de telle nature qu'elles risquent », aurais -je dû écrire.

      YPB

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    8. @YPB,

      Ce ne sont pas des seconds couteaux mais le pouvoir politique (CDU/CSU/SPD) n'est pas sur cette ligne.

      Demander une clause de sortie de l'euro dans les traités c'est une chose, ça ne signifie pas que l'on veuille sortir, ça peut même vouloir dire qu'on rend la sortie plus difficile. C'est bien ce qui s'est passé avec l'article 50 du traité de Lisbonne sur la sortie de l'UE : il rend les choses plus difficiles pour le RU.

      Mais, de toutes façons, il est peu probable que cette demande soit acceptée par les autres pays et les traités ne peuvent se changer qu'à l'unanimité. Même chose pour la « sortie furtive » qui impliquerait des changements dans le fonctionnement de la zone euro. Même si le pouvoir politique allemand le voulait, ça ne serait pas accepté par les pays d'Europe du Sud. Et l'Allemagne ne prendra pas la responsabilité de prendre des mesures unilatérales qui mettraient l'euro en péril.

      L'Allemagne est toujours la grande bénéficiaire de la zone euro. De plus, pour des raisons politiques elle ne peut pas assumer la responsabilité de faire exploser la zone euro.

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    9. L'intérêt de l'Allemagne est actuellement de préserver la zone euro, mais il serait illusoire de croire que l'Allemagne consentirait à sacrifier ses intérêts nationaux à l'euro, dès lors que des réformes nécessaires pour la survie de l'euro seraient susceptibles de la desservir de manière significative.

      Bien sûr,vous avez totalement raison de noter que l'Allemagne ne peut pas assumer la responsabilité de faire exploser la zone euro. C'est, à mon sens, l'argument le plus puissant. Mais il peut aussi se retourner contre la zone euro, s'il apparaît un jour que le seul moyen de la préserver sans sacrifier les intérêts fondamentaux de l'Allemagne est de mettre en œuvre ou de faire perdurer une politique qui ferait passer l'Allemagne pour le bourreau des autres nations. C'est déjà bien avancé et on en a vu les effets dans l'affaire grecque.

      YPB

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  3. Le CEP, c'est le centre pour la politique européenne (Centrum für Europäische Politik), pas le centre pour l'intégration européenne. La méthodologie de son étude a été critiquée ici et là (papier très critique de Luc Peillon dans Libération : https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/01/l-euro-a-t-il-vraiment-fait-perdre-56-000-euros-a-chaque-francais_1712170).

    Mais ce qui est intéressant, et que souligne Laurent en citant les travaux du FMI, c'est que les conclusions de ce travail correspondent à ce que d'autres analyses avaient déjà démontré : https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201903011040210435-euro-france-bilan/.

    Les auteurs de l'étude du CEP tirent de leurs estimations la conclusion que les réformes structurelles sont plus que jamais nécessaires, en s'appuyant en particulier sur ce qu'ils interprètent comme le succès espagnol, une croissance de 3 % par an supérieure d'un point à la moyenne de l'Eurozone (« The example of Spain shows that structural reforms can reverse the negative trend of ever increasing losses in prosperity ») : reprise de la croissance après une cure draconienne d'austérité, soit des coupes décisives dans les dépenses publiques, une réduction du coût du travail, davantage de flexibilité et d'ouverture du marché du travail, etc. Le problème est que leur lecture du cas espagnol est plus que discutable.

    Comme l'ont signalé deux économistes affiliés à Podemos, Jorge Uxó et Nacho Àlvarez (https://braveneweurope.com/jorge-uxo-and-nacho-alvarez-the-myth-of-spanish-economic-recovery), l'austérité a prolongé les effets récessifs de la crise, de telle sorte que l'Espagne n'a retrouvé son niveau de PIB par tête d'avant crise qu'au bout d'une décennie, en ne recréant à l'issue de cette période que la moitié des emplois détruits ; la baisse des salaires et la décrue des dépenses publiques ont accru les inégalités sociales, dégradé la qualité des services publics et érodé l'investissement, y compris dans le secteur de la recherche ; les emplois crées dans le cadre de la reprise apparente sont de qualité médiocre et la précarité s'est accrue, puisque les deux tiers des emplois créés entre 2015 et 2017 étaient des CDD (la durée moyenne des contrats est passée de 79 jours en 2007 à 53 en 2018) ; enfin, le taux de croissance des exportations sur la période 2010-2017 est comparable à celui de la période 2000-2007, antérieure à la mise en œuvre des réformes structurelles destinées prétendument à générer des gains de compétitivité.

    Le succès des réformes structurelles espagnoles est un mythe. Dans son rapport annuel pour 2017, la Banque d'Espagne attribue pour une large part la croissance rapide des années 2015 et 2016 à la politique monétaire de la BCE et à la chute des prix du pétrole (entreprises et particuliers restent très endetté en Espagne, d'où une sensibilité particulière à la réduction des taux d'intérêts, et l'Espagne est par ailleurs très dépendante des cours du pétrole). Les défenseurs d'une stratégie de restriction fiscale négligent enfin de rappeler que les années 2015 à 2017 ont été marquées en Espagne par une politique fiscale prudemment expansionniste (en période d'élections...), qui aurait à elle seule fait gagner un demi-point de croissance annuelle sur la période.

    YPB

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  4. Cette étude allemande confirme d'autres études antérieures, avec d'autres méthodes et d'autres points de vue (FMI, Sapir, Stiglitz, ...). Ce qui me frappe, c'est que ces autres études ont été passées sous silence par la grande presse, alors que celle-ci a droit à une pleine page sur Sud-Ouest et le Parisien. Il se passe donc quelque chose, mais quoi au juste? Voilà qui mériterait des commentaires.

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    1. Je ne serais pas aussi optimiste que vous. Il y a peut être un "effet gilets jaunes" qui oblige les médias de masse, à défaut de les approuver, à rendre compte des "vues dissidentes". Surtout, vous omettez les conclusions du rapport qui préconisent pour inverser la situation à la France de faire son grand soir thatchérien.

      JZ

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  5. @ CoolRaoul

    Pas d’accord. Les Français n’en redemandent pas. Pour l’instant, ils se disent que nous risquons d’aller encore moins bien en dehors qu’en dedans, mais tout ceci ne tient que grâce au « Projet peur » déployé par les média et les eurobéats. Mais, après des années et des années de crise, le fil de ce projet peur est très fin et guère solide : je persiste à croire qu’une bonne campagne pourrait le casser

    @ YPB

    Merci pour ces rappels utiles et de toujours incarner la réflexion et la raison face aux eurotrolls. Le contraste entre vos commentaires et les leurs est extraordinairement révélateur et flatteur pour notre camp.

    Amitiés républicaines

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    1. Peut-être que avez vous raison mais ce n'est pas ce que j'entends chez les personnes rencontrées même les plus modestes.

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    2. "mais tout ceci ne tient que grâce au « Projet peur » déployé par les média et les eurobéats."

      Le trololo Herblay en plein dans le barbotage complotiste parano.

      L'Allemagne joue le passager clandestin qui veut le beurre et l'argent du beurre, en cas de fin de l'Euro lors d'une grosse crise financière-économique "accidentelle", ce pays risque d'avaler son chapeau durement.

      La zone euro est largement excédentaire en balance courante et vit donc en dessous de ses moyens. Les économistes allemands ne sont pas très réputés dans le monde des économistes, ils sont pour la plupart des ordo-libéraux obtus.

      Si la BCE avait pu alimenter les budgets nationaux au lieu de gonfler le second marché, l'économie se serait vite redressée, mais ces cons de politiciens allemands et hollandais n'en veulent pas.

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  6. Il ne faut pas se méprendre sur le message de cette étude. Il ne s'agit pas pour elle de dire que l'euro est intrinsèquement mauvais pour la France mais qu'il n'est mauvais que dans la mesure où la France (comme d'autres pays) n'a pas fait assez de réformes pour s'adapter à la monnaie unique. Le but de cette étude n'est donc pas de préparer les esprits à une dissolution de l'euro mais d'appeler les pays à faire davantage de sacrifices.

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  7. Suis-je le seul à avoir remarqué que dans cette étude la somme des pertes des perdants est très supérieure à celle des gains des gagnants ?

    En jargon économique l'euro est un jeu à somme négative, celui auquel personne ne devrait jouer. Il y a forcément moyen de sortir de ce piège par le haut comme disent les politiciens.

    Si les français et les italiens s'étaient entendus pour donner de la main à la main aux allemands et aux néerlandais ce qu'ils ont gagné sans autre formalité, ils auraient réalisé des économies colossales.

    Ivan

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    1. Effectivement Ivan, outre le fait que l’Euro a accéléré les divergences économiques entre pays membres de la zone euro, ce qui était prévisible, la croissance du PIB de long terme des pays membres la zone euro s’est mise à ralentir, en valeur moyenne, depuis l’institution de l’Euro, c’est pourquoi vous avez un jeu à somme négative, sachant qu’une analyse par pays fait ressortir des sommes positives et des sommes négatives, mais que l’addition globale est une somme fortement négative et actuellement la BCE est embourbée dans une politique de taux négatifs à cause de la croissance faible de la zone euro dont elle ne peut plus sortir sans risquer de provoquer l’éclatement de la zone euro car certains pays ont déjà des taux d’intérêt trop élevés pour emprunter par rapport à leur taux de croissance et d’inflation (Grèce, Italie). Mais les taux négatifs appliqués, sur une longue période de temps, mettent en difficulté le système bancaire qui est contraint de réduire l’offre de crédits, surtout dans les pays en difficulté de la zone euro confrontés également à une fuite des capitaux, ce qui est encore un facteur d’affaiblissement de la croissance moyenne de la zone euro et surtout des pays en question(l’Italie est entrée en récession).

      https://www.research.natixis.com/GlobalResearchWeb/main/globalresearch/ViewDocument/KDq5TroBmIwwz7pqq-RxYQ==

      Donc effectivement le cadre institutionnel de l’Euro est un désastre et semble être conçu pour l’auto-destruction, depuis 2012 il est simplement maintenu en survie par la BCE. Néanmoins le soutien indéfectible des élites à l’Euro indique que l’acharnement thérapeutique, à son sujet, devrait continuer.

      Saul

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  8. bonjour
    pourriez-vous en tant que modérateur sur agoravox voter favorablement à l'article 'arriver à faire échouer Macron, l’imposture Asselineau' ?
    merci de votre aide

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  9. Jérôme Fourquet vient de publier « L'archipel français » aux éditions du Seuil. Jérôme Fourquet explique : « On est dans une société multiculturelle. Dans 30/40 ans, 25% de la population française sera issue de l'immigration arabo-musulmane. Ces populations forment un bloc substantiel. »

    https://www.breizh-info.com/2019/03/10/113943/david-pujadas-evoque-le-grand-remplacement-on-a-une-population-qui-se-modifie-substantiellement-dans-son-origine-video

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    1. "Ces populations forment un bloc substantiel" ? Non, je ne crois pas qu'elles forment un bloc.

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  10. Brexit : vers le « no deal »

    Nouvelle plongée dans l'incertitude au Royaume-Uni : à 17 jours de la date fixée pour le Brexit, les députés britanniques ont rejeté, mardi 12 mars, l'accord de divorce avec l'Union européenne. Au total, 391 députés se sont prononcés contre l'accord, et 242 pour. La Chambre des Communes l'avait déjà rejeté massivement une première fois le 15 janvier. Pour la deuxième fois, Theresa May a échoué à obtenir la majorité dont elle avait besoin, avec des garanties décrochées à la dernière minute. 

    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/direct-brexit-theresa-may-doit-s-exprimer-avant-un-nouveau-vote-des-deputes-britanniques-sur-l-accord-de-divorce-avec-l-ue_3229753.html

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  11. @ Anonyme 9h40

    Projet peur, « barbotage complotiste parano » ? Ce n’est pas exactement ce qui se passe avec le Brexit ?

    @ Moi

    C’est bien ce que je note

    @ Ivan

    Un grand merci pour cette mise en perspective !

    @ Saul

    Et en 2019, il faut un nouveau programme de Quantitative Easing…

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    1. Pour Le quantitative easing, ce qui est prévu en 2019, en fin d'année, c'est un TLTRO destiné à secourir les banques, italiennes notamment qui en ont vraiment besoin :

      https://www.upr.fr/actualite/dossier-upr-letat-du-secteur-bancaire-italien-par-guillaume-oresme/

      Saul

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