La fin de
semaine dernière avait lieu le G7. Dans un tourbillon de
rencontres, d’annonces fracassantes, de promesses et de rebondissements, le
président de la République s’est mis en scène d’une manière très sarkozyste
pendant 72 heures, d’une déclaration d’ouverture à l’interview bien trop
complaisante de France 2. Que pensez au-delà des petites phrases et des
polémiques.
Postures
et fabrication d’un ennemi
Les objectifs
de ce G7 laissent songeurs : réduction des inégalités et défense de
l’environnement. Pour qui prend un peu de recul, les 20 millions d’aide pour
lutter contre les feux en Amazonie montrent à quel point nos dirigeants ont pris au
sérieux ces objectifs. Un montant totalement dérisoire pour des pays dont le
PIB cumulé tourne autour de 40 000 milliards de dollars. Comment peuvent-ils
avec sérieux annoncer une aide équivalente à 0,00005% de leur PIB tout en ayant
fait de ce sujet la seule action concrète du sommet ? Nous sommes dans une
posture totalement grotesque et il est triste que tant de média ait embrayé
cette manœuvre communicante aussi malhonnête qu’intéressée.
Des
dirigeants, usés pour partie, et incapables de trouver des solutions aux vrais
problèmes de la planète se sont trouvés une cause de circonstance pour remplir
le vide de l’agenda. Mais comme ils n’avaient aucune intention de traiter les
problèmes (20 millions pour lutter
contre des feux de forêt, cela fait un peu court comme programme environnental du G7), Macron a
fabriqué de toute pièce une cause : le sauvetage de l’Amazonie, et un
méchant : Jair Bolsonaro. Ce faisant, du fait des petites phrases, peu de
gens, et surtout pas Anne-Sophie Lapix, ont démonté la gigantesque opération de
communication de l’Elysée. En quelques jours, le sauvetage de l’Amazonie est
devenu grande cause planétaire.
Même s’il ne
faut pas sous-estimer ce qui se passe en Amérique du Sud, Yann Arthus-Bertrand tempère
cet incroyable unanimisme en disant qu’il « est trop facile d’accuser le président brésilien Bolsonaro », qui avait raison de
dénoncer le caractère colonialiste des déclarations de Macron lors du sommet du
G7. Le célèbre photographe souligne que ce sont notre modèle économique et
notre mode de consommation qui poussent à la déforestation de l’Amazonie… En
outre, assez rapidement, sont apparus des informations
selon lesquelles les feux de forêt sont plus importants en Afrique ou en Sibérie. Pire, pour qui lit The Economist, qui avait fait sa une sur
l’Amazonie début août (inspirant Macron ?), on constate aussi que le rythme de la
déforestation a beaucoup baissé et que l’on reste loin des pires excès passés.
Bref, tout
cela n’était qu’une immense opération de communication, destinée à cacher la
pauvreté des mesures prises, la lutte contre les inégalités étant tristement
logiquement oubliée par ces promoteurs d’une augmentation des inégalités chez
eux que sont Trump et Macron de manière assumée, et les autres qui ne font rien
contre… Mais le flot de polémiques et de déclarations a permis au président
d’échapper à un vrai questionnement, Anne-Sophie
Lapix lui laissant dire que le CETA avait des garanties sanitaires alors
qu’il va laisser entrer des bœufs
cannibales canadiens, ou que l’irréparable
n’aurait pas été commis contre les Gilets Jaunes, ce que ceux qui ont perdu
un œil ou une main apprécieront…
Ce faisant,
notre président de la République se montre un digne successeur de Sarkozy,
omniprésent et orchestrant un coup sur l’Iran, tout en défendant oralement des
causes qu’il sape par ses politiques… Mais il semble également s’inspirer de
son ami Trump en fabriquant hâtivement un ennemi imaginaire pour mieux polariser
et simplifier le débat à l’extrême. Il n’y a guère que ses soutiens qui
marcheront…
Ok E. Macron a remis à plus tard le traité du Mercosur (car ne pas croire qu'il a définitivement jeté à la poubelle). Tant mieux pour notre agriculture. Mais ficelle très grosse voire ENORME pour calmer la crise qui couve et sort par à coups en France depuis quelques années car soyons honnêtes cela ne couve pas depuis l'élection de E. Macron. Comme par hasard rien à reprocher au Canada et son ultra-marketo-libéral 1er Ministre J. Trudeau. Donc le CETA lui reste. MERCOSUR en sursis mais CETA en action ! Supperrr !!!!!
RépondreSupprimerMais bon E. Macron fait comme ses prédécesseurs: du marketing et de la com' politique. Là je ne perce pas un grand mystère ni ne dévoile l'analyse politique du siècle.
Quant à J. Bolsonaro, j'invite à lire son programme politique de campagne (si c'est possible de le lire en portugais dans le texte). J. Bolsanaro n'est pas seul responsable des feux de forêts entraînant la déforestation de l'Amazonie ! c'est une pratique installée depuis X temps au Brésil et les prédécesseurs de J. Bolsonaro n'ont pas fait mieux et comme lui n'ont rien fait (je pense aussi bien à la dictature qu'à la transition démocratique ou plus proche Lula et D. Roussef). Néanmoins, ne pas minimiser les porpos, la pensée, les attitudes du nouveau président brésilien.
Je ne vais pas me lancer dans une exégèse de son programme de campagne ni des articles anti ou pro Bolsonaro parus dans la presse brésilienne. Sinon je nique le site de Laurent Herblay en le saturant de pots et de posts et de posts.
Si vous prenez le programme de JB (jair bolsonaro - j'abrège) il n'est mentionné nulle part que la déforestation de l'Amazonie est un droit, une politique à mener ou autre. Par ailleurs, il y a très peu de pages consacrées à l'agriculture. La politique agricole vise particulièrement à refonder les structures de l'Etat brésilien oeuvrant sur ce secteur. En revanche il y a plusieurs idées clairement exprimées en matière économiques qui sont de l'ordre de l'ultra libéralisme qui pour le coup négligent totalement par idéologie la forêt amazonienne et sa protection, sa maîtrise par l'Etat. JB prône un modèle économique coréen et japonais devant s'appuyer sur un désengagement de l'Etat et une démarxisation de l'administration, la société, l'Etat, l'économie....brésiliens. Il cite très clairement dans son programme Milton Friedman (chicago boys). Les idées des chicago boys, l'ultra-libéralisme et le désengagement de l'Etat sont-ils vraiment en adéquation avec une reprise en main de la forêt amazonienne ???? Alors oui on peut opposer l'inertie totale d'un Lula ou d'une Dilma.
Ensuite, JB nous dit que E. Macron a eu des propos colonialistes. Comme à son accoutumée JB fait du négationisme, de l'anachronisme et du parallélisme historiques dangereux. JB (EM aussi) devrait relire l'excellent ouvrage de Gilberto Freyre Casa-Grande et Senzala (Maîtres et esclaves. Formation de la société brésilienne en français). qui explique que par manque de femmes, suite à l'économie basée sur l'agriculture, de l'importation massive d'esclaves noirs l'histoire du Brésil est fondée sur le colonialisme mais un colonialisme très à part par rapport à celui mis en place par la France en Algérie ou même par les Portugais en Angola, au Mozambique. Bien que Freyre défende l'idée d'une société brésilienne dépassant le modèle colonial blanc pour donner une société brésilienne multiple, il n'en demeure pas moins que les Blancs restent la catégorie sociale dominante et dominatrice au Brésil, issue de cette dimension coloniale européenne. Et quand on lit le programme de JB nous sommes dans cette dimension. Il a déclaré et écrit que le Brésil était issue de la culture judéo-chrétienne. Oui mais faux dans le même temps car c'est nier totalement les peuples amérindiens que les Portugais ont rencontré sur place lors de leur arrivée (et dont l'âme a été discutée avec les Espagnols à Valladolid), c'est nier le trafic triangulaire qui a déporté tant de Femmes et d'Hommes noirs au Brésil. Sans compter le mélange entre Blancs et Amérindiens, entre Blancs et Blancs, Noirs et Blancs, Noirs et Cuivrés, Cuivrés et Blancs....Qui est le plus colonial ?
RépondreSupprimerJB prévoit une lutte contre la corruption et la violence qui gangrène la société brésilienne. En matière de politique sécuritaire, il ne fait pas secret de son inspiration de la politique du président philippin actuel. Or, la violence au Brésil est une caractéristique quasi génétique? C'est un véritable travail civilisationnel à refaire et qui ne peut se faire sur du TRES long terme et ce en dépit des alternances politiques.
RépondreSupprimerLa corruption est un des corollaires de la violence au Brésil. A la différence de ce que raconte JB elle n'est pas née de Lula ou Dilma, des politiques "marxistes" mais est incrustée dans la société brésilienne depuis.... Tout comme la violence, c'est un véritable travail civilisationnel à pratiquer. Sachant que le Brésil n'est pas un état failli comme l'est par exemple le Mexique mais un état en cours de faillite. C'est à dire un état dont les structures administratives, juridiques, judiciaires, culutrelles, économiques, sociales etc....
Pardon fausse manip'
RépondreSupprimerC'est à dire un état dont les structures administratives, juridiques, judiciaires, culutrelles, économiques, sociales etc....sont en déliquescence et ne fonctionnent ponctuellement sur des points qui restent à leur portée mais sans grande empreinte dans la conduite politique du pays. Or, la politique ultra-libérale de JB ne fera qu'accentuer cet aspect.
JB n'a jamais caché son acceptation, son inspiration et sa croyance en la dictature brésilienne.
Souvent les dictatures sud-américaines sont vues comme du folklore. Or, ce qui s'est passé entre les 60'S et les 80'S en Amérique du Sud a été d'une grande violence: stratégie de la tension, terrorisme d'Etat, violation aggravée des droits de l'Homme et de la Femme, disparitions, enfants volés etc...
Lire les rapports des commissions argentines ou chiliennes sur cette période ! Edifiant ! Au Brésil même topo ! Or, la dictature brésilienne était fondée sur la suprématie de la catégorie sociale blanche, élite du Brésil, influencée par les Chicago boys économiquement etc.... Donc la forêt amazonienne, on s'en foutait, société hyper racialisée. Or, en ramenant l'histoire brésilienne à l'histoire judeo-chrétienne, on continue à reproduire ce schéma sociétale, politique, idéologique et culturelle.
Je pourrai encore continuer longtemps sur le programme de JB et ses propos...mais bon...Alors oui E. Macron a sûrement des propos colonialistes, oui il a été très opportuniste, oui il fait du pur marketing et communication politiques, oui il donne des coups de menton envers la facilité, oui il a mis en sursis un traité par le biais de grosses ficelles et personne n'est dupe etc...etc...Mais JB n'est pas aussi victime et les circonstances atténuantes sont déplacées et c'est un peu facile à son égard.
Cher.e Anonyme du 3 septembre,
SupprimerMerci pour vos 4 posts dont je partage les analyses et avis.
Je pense effectivement qu'il faut revenir à la source de la pensée, des orientations et des projets politiques de J.Bolsonaro à savoir son programme de campagne. Cela ne signifie pas qu'il va tout mettre en oeuvre (Les promesses des hommes politiques n'engagent ceux qui les reçoivent). Mais son programme est très clair sur ses intentions.
- L'Amazonie : rien en effet directement sur ce sujet , juste 2/3 pages très vagues sur l'agriculture. En revanche : référence à M. Friedman, des répétitions d'un devoir pour le Brésil d'appliquer encore plus l'ultra-libéralisme.... Sans compter son climato-scepticisme...Certes la question de la déforestation n'est pas sortie ex-nihilo avec son élection. Par ailleurs, pendant que l'Amazonie brûle, l'Afrique brûle encore plus. Mais J. Bolsonaro par son programme, ses convictions, ses postures et son idée de conduite économique ne fera rien voire fera encore moins que ses prédécesseurs.
-Propos colonialistes de E. Macron : Le plus colonialiste des deux si l'on veut jouer à ce lui qui fait pipi le plus loin ! C'est bien J. Bolsonaro. Je ne reviens pas sur votre argumentaire, il est tout à fait juste. L'utilisation du Traité du Mercosur, qui est juste un artifice de E. Macron car il finira par une pirouette pour le signer, a quand même asséné une sacré mandale diplomatique à J.Bolsonaro. Il peut insulter Brigitte Macron et la faire insulter par ses ministres, cela dénote une faiblesse dans l'argumentaire politique. En attendant, JBolsonaro a dû envoyer l'armée (même si cela ne servira pas à grand chose), a dû s'excuser auprès de Brigitte Macron (et envoyer ses ministres au feu à sa place).
- Elections démocratiques : En attendant JBolsonaro a été élu démocratiquement. Quand on a bien lu son programme, on se demande pourquoi les classes populaires voire défavorisées lui ont apportées en grande partie leurs votes. Les aspects lutte contre la corruption et conduite de la lutte contre la violence y sont sûrement pour énormément. Comme vous le dites la corruption et la violence ne sont pas sorties de terre avec Lula et D. Roussef. Lula et Roussef n'ont pas non plus aggravé la situation. Ils n'ont pas fait des miracles encore fallait-il qu'ils aient des moyens et surtout que le Brésil fasse une vraie révolution pour entamer une mutation sociologique, éco, sociale, culturelle ....en matière de corruption et de violence. JBolsonaro ne fera pas plus car corruption et violence sont trop installées dans toutes les strates de la société. Donc il parle de démarxisation de la société, de renforce l'auto-défense etc...Mais c'est tout. Les classes moyennes ont pas mal voté pour lui aussi. Normal : comme vous le dites, les classes moyennes et supérieures sont dominées par les Blancs de souche européenne. Or,remettre en cause leur statut, leur fonctionnement etc... non pas possible et J Bolsonaro s'adresse bien eux quand il parle de faire sauter les aides sociales, d'instaurer plus d'ultra-libéralisme, de créer une école élitiste etc...
Bonne journée à vous
Sylvie
PS: @ Touatis : tout à fait d'accord avec votre remarque !
Bonjour Sylvie,
SupprimerJe lis avec intérêt que je ne suis pas le seul à être arrivé à la conclusion que dédouaner JBolsonaro quand son programme de campagne est clair (encore faut-il pouvoir le lire en portugais dans le texte et non pas se fonder sur les anti-JBolsonaro ou les pro-JBolsonaro ayant une traduction peut-être partielle ou révisée).
Cela n'enlève rien à l'attitude peu porteurse et peu concluante de E. Macron mais des 2 je pense que JBolsonaro est bien plus colonialiste que le Président Français.
Bien à vous
David Rodeiro alias l'Anonyme du 3 Septembre.
Je lis avec intérêt que je ne suis pas le seul à être arrivé à la conclusion que dédouaner JBolsonaro quand son programme de campagne est clair (encore faut-il pouvoir le lire en portugais dans le texte et non pas se fonder sur les anti-JBolsonaro ou les pro-JBolsonaro ayant une traduction peut-être partielle ou révisée) touche aux limites de la mauvaise foi intellectuelle.
SupprimerLa phrase complète c'est mieux
David
@David @Sylvie
SupprimerLire, comprendre et parler le portugais est sûrement un atout majeur pour accéder aux idées de Jair Bolsonaro dans leur contexte linguistique sans le filtre d'une traduction pas toujours pure et certainement perfectible. Mais faut-il après pouvoir analyser et contextualiser les idées voire l'idéologie de Jair Bolsonaro ? De même, peut-être faut-il avoir matière à débattre sur le Brésil ?
Merci pour vos commentaires qui restent au demeurant fort intéressant et pertinent.
L'Anonyme du Jour
intéressantS et pertinentS
SupprimerEt après je fais la guerre à ma progéniture pour les fautes d'accord :-(
L'Anonyme du jour
Bonjour l'Anonyme du Jour,
Supprimerje vous trouve ronchon ce matin ;-).
Ok avec vous : lire, comprendre et parler la langue est un véritable avantage mais ne fait pas tout. Néanmoins, des expressions, des locutions qui sont difficilement traduisibles dans une autre langue, les comprendre peut faire la différence. Concernant la matière pour débattre sur le Brésil....Pas fausse comme réflexion je dirai même que cela va au-delà du Brésil si on est puriste c'est aussi l'histoire des découvertes, du partage de ce qu'on appelle aujourd'hui l'Amérique du Sud, l'histoire coloniale portugaise (spécifique par rapport à l'histoire coloniale française, anglaise ou belge). Et puis il y a aussi la connaissance du système des institutions constitutionnelles, politiques, économiques et administratives du Brésil qui entrent aussi en ligne de compte. Cependant, nous sommes nombreux à ne pas être experts dans ces thématiques ni avoir le temps d'approfondir mais on peut avoir une certaine approche, idée et tout simplement une opinion pro ou anti sur JBolsonaro. Dans ce cas, parler et lire portugais pour aller à la source une aide précieuse.
Bon WE sous un beau soleil
Sylvie
"....d’accuser le président brésilien Bolsonaro, qui avait raison de dénoncer le caractère colonialiste des déclarations de Macron.."
RépondreSupprimerNon, dans cet histoire le colonialiste c'est Bolsonaro, comme le sont tous les dirigeants des pays qui privent de leurs terres des peuples dits "primitifs", comme le Brésil avec l'Amazonie, ou l'Indonésie avec Bornéo.
A la fin du sommet du G7, dans tous les médias français, sur toutes les chaînes de télévision françaises, dans toute la presse française, les joueurs de pipeau nous avaient dit qu'Emmanuel Macron avait obtenu un triomphe diplomatique !
RépondreSupprimerPipeau !
Dans le monde réel, Macron s'est fait ridiculiser par les Iraniens.
Iran : le président Rohani ordonne la reprise du programme nucléaire iranien.
https://www.lci.fr/international/en-direct-le-president-rohani-ordonne-la-reprise-du-programme-nucleaire-iranien-2124663.html
Sortie de l'UE, de l'Euro et de l'OTAN, merci de voter pour l'UPR. Merci d'aller voir leur analyses sur leur site. Le reste, trop de blabla comme dirait l'autre.
RépondreSupprimerSylvie Goulard à la Commission Européenne.
RépondreSupprimerPierre Moscovici à la Cour des Comptes.
C'est bon ça...
Fiche Wikipedia du sieur Mosco, dans la rubrique "Décorations", rien que du bonheur...
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Grand officier de l'ordre national du Lion du Sénégal à titre étranger
- Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Grand officier de l'ordre de Charles III d'Espagne
- Commandeur première classe de l'ordre royal suédois de l'Étoile polaire
- Commandeur avec étoile de l'ordre du Mérite de la république de Pologne
- Commandeur de l'ordre du Mérite hongrois
- Grand officier de l'ordre d'Orange-Nassau
- Commandeur de l'ordre de l'Étoile de Roumanie
- Commandeur de l'ordre national de Côte d'Ivoire
- Grand-croix de l'ordre du Phénix de Grèce
Ferrand, Bayrou, Goulard, De Sarnez, Benalla, Flessel, Nyssen, De Rugy, ... Ces 8 affaires qui plombent Macron.
RépondreSupprimerA son entrée à l’Elysée, Emmanuel Macron désirait placer son quinquennat sous le signe de l’exemplarité. Un peu plus de deux ans plus tard, la « République irréprochable » est mise à rude épreuve par les affaires et les controverses qui ont touché les proches du chef de l’Etat.
Dernier épisode en date, la mise en examen de Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Point commun de ces soubresauts du quinquennat : ils ont fait des victimes. S’il s’accroche aujourd’hui au perchoir et bénéficie du soutien de l’exécutif, Richard Ferrand avait perdu le ministère de la Cohésion des territoires, un mois seulement après l’avoir obtenu, lors du dévoilement de l’affaire par « le Canard enchaîné » en juin 2017.
Même s’ils n’ont pas été mis en examen, les 7 autres ministres mentionnés dans la vidéo ci-dessous ont connu le même sort.
Sans parler d’Alexandre Benalla qui, à la suite de la diffusion de ses agissements sur la place de la Contrescarpe, avait perdu son emploi à l’Elysée - entre autres conséquences.
https://www.youtube.com/watch?v=tklttd85dfA