Ce n’est pas
tout d’être incapables
d’équiper correctement ceux qui sont en première ligne pour lutter contre
l’épidémie, que ce soit en masques, tests, respirateurs ou même lits
d’hospitalisation. Cette semaine, nous avons appris que les chiffres du nombre
de contaminés, ce qui était attendu, mais
aussi celui des morts, sont très largement sous-estimés. Un nouveau point
au passif
de la gestion de cette crise.
Notre
service public au bord du gouffre
Bien sûr,
nous sommes probablement toujours en meilleure posture que
les Italiens ou les Espagnols, qui souffrent plus durement encore de toutes
les coupes rendues nécessaires par les mauvais choix politiques comme
économiques de leurs dirigeants. Mais notre système de santé, qui
était encore vu comme un des meilleurs du monde par le « prix Nobel
d’économie » Paul Krugman en 2008, qui en faisait alors un exemple à
suivre pour son pays, est décidément au bord du gouffre. Il ne tient plus
que par l’engagement de ceux qui y travaillent et qui sont justement applaudis
tous les soirs à vingt heures. Car l’état de délabrement apparaît sous la
lumière très crue de la pandémie de coronavirus.
Premier coup
de semonce mardi : l’annonce
que le nombre de morts du coronavirus est sous-estimé puisqu’il ne prend en
compte que les morts hospitalières, et pas les morts dans les EHPAD ou à
domicile. La précision n’est pas négligeable sachant que les reportages
morbides sur des EHPAD touchés par l’épidémie se multiplient, avec
un bilan de plus en plus lourd. Il faut dire que sans
matériel de protection et sans tests, on ne sait pas qui est malade et
contagieux et il est difficile de se protéger… Nous devrions donc avoir
dans quelques jours un nouveau bilan, réévalué à la hausse, qui nous permettra
de savoir si, en réalité, nous ne sommes pas déjà dans une situation proche de
l’Espagne.
Rebelote sur
le nombre de personnes contaminées. Là, ce n’est pas une surprise, puisque notre
pays n’ayant pas réussi à se fournir suffisamment de tests, le gouvernement
a choisi de les limiter aux cas les plus graves, à moins d’être connu
semble-t-il. Il était donc bien évident que les chiffres communiqués
sous-estimaient de beaucoup l’ampleur de l’épidémie, mais il était difficile
d’estimer l’ampleur de l’écart. Jeudi, les
médecins généralistes ont révélé avoir identifié plus de 40 000 cas de
personnes contaminées sur la seule semaine du 16 au 22 mars. Cela laisse
penser qu’il y a probablement plutôt deux cent mille touchés, chiffre cohérent
avec le taux de mortalité réel, estimé à 0,5 / 1%.
Même si notre
pays n’est pas le seul dans ce cas, l’addition
des dysfonctionnements donne de plus en plus le vertige. Fin mars, nous ne
sommes toujours pas capables de donner les chiffres de l’épidémie ! Une
nouvelle illustration des conséquences fâcheuses du manque de tests, que des
pays comme la Corée du Sud ou l’Allemagne,
qui
avaient probablement mieux anticipés, ont réussi à éviter. Et avec le
manque de masques et de gels, dont
une partie a été utilisée pour les élections, cela souligne une nouvelle
fois notre état d’impréparation criant face à cette épidémie. Nos personnels
soignants sont décidément envoyés au front sans le matériel nécessaire pour
mener ce combat.
Malheureusement,
il
faut bien reconnaître que la France de Macron, prolongement de celle de
Hollande et Sarkozy, est incapable de protéger ses citoyens d’une épidémie
virale. Incapable de fournir les instruments pour la combattre, elle
navigue à vue, sans les informations de base pour savoir quoi faire
précidément. Il
était décidément fou, pour ne pas dire plus, de maintenir le premier tour.
Faudrait songer à annuler le baccalauréat qui, si il est maintenu, va amplifier l'épidémie ou la relancer si elle s'est calmée.
RépondreSupprimerConcernant le baccalauréat, j'ai consulté le conseil scientifique ainsi que les responsables des partis politiques représentés à l'Assemblée. Il en ressort que rien ne s'oppose à la tenue du baccalauréat. Nous ne pouvons pas équiper les candidats ni les surveillants en masque et gel mais nous fournirons des stylos jetables. Par contre, si les candidates et candidats pouvaient apporter leur propre rouleau de PQ, ça aiderait grandement l'éducation nationale.
SupprimerSi le conseil scientifique le dit, alors je ne peux que m'incliner devant ma cuvette de WC.
SupprimerLa question que je me pose, c'est : combien de temps ce confinement peut-il durer ? Car on constate que la situation s'aggrave en Italie malgré les mesures de confinement, il n'y a aucune raison de penser qu'il n'en sera pas de même en France. Et même si nous parvenons, comme la Chine (dont les mesures sont beaucoup plus strictes) à réduire l'épidémie, elle risque fort de reprendre de plus belle dès que le confinement sera levé. Ce confinement ayant pour but d'étendre la durée de la crise pour éviter au système de santé d'être débordé, cela peut s'éterniser. Mais, je le répète : combien de temps un pays comme le nôtre peut-il rester sous cloche sans que le remède ne le tue plus surement que le mal ?
RépondreSupprimerC'est très simple. Deux remarquables entretiens ci-dessous pour vous répondre :
Supprimer1) Pour sortir du confinement il faut TESTER :
https://youtu.be/QwFKTE7XfEw
2) Malheureusement, la France n'a pas de tests :
https://youtu.be/J8nk0r6OlvU
... no comment ...
Pour la chronologie de ce qu'il était possible au conseil scientifique du gouvernement de savoir à un moment donné, cf. l'article de Pascal Marichalar dans La vie des idées du 25 mars, "Savoir et prévoir. Première chronologie de l’émergence du Covid-19" (https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html).
RépondreSupprimerYPB
SAUVEZ VOTRE MARIAGE SI VOUS AIMEZ VOTRE MARI. si je refuse de partager ce témoignage, cela signifie que je suis égoïste envers moi-même et envers les personnes que j'aime tant qui pourraient avoir des problèmes similaires, mon mari est parti après un petit malentendu et n'est jamais revenu à la maison au début, je pensais que c'était une blague qu'il m'a laissé pour sa maîtresse dehors, tout cela s'est passé en septembre Je partage ce témoignage parce que Noël est à nos portes et sera une très mauvaise fête si vous ne le passez pas avec votre bien-aimé, tant d'hommes vivront leur femme et fêteront Noël avec leur petite amie, je me suis plaint à ma très bonne amie, elle m'a dit qu'elle avait eu un tel problème dans son mariage jusqu'à ce qu'elle soit présentée à DR PADMAN, un médecin spécialiste qui se spécialise dans le retour des maisons brisées et des mariages brisés Site Web de DR PADMAN: https: // padmanspell.com/index-3.html m'a jeté un sort le 2 décembre. Étonnamment, mon mari est rentré le 6 décembre en s'excusant de lui pardonner que cela ne se reproduira plus. avec cela, je n'oublierai jamais DR PADMAN qui a sauvé mon mariage son adresse de contact est padmanlovespell@yahoo.com, https://twitter.com/padman_dr. WhatsApp +19492293867, vous pouvez toujours enregistrer votre mariage si vous aimez vraiment votre mari .. https://padmanspell.com/index-3.html
RépondreSupprimerAprès l’inénarrable sketch du manager arrogant et creux de la start-up nation M.le Président nous a gratifiés d’une prestation préoccupante voire inquiétante : le sketch du Père la Défaite.Le moment,très attendu,fut navrant,pathétique,pitoyable.L’issue de ce que nous devons considérer comme une catastrophe sanitaire résiderait dans une sorte de panacée universelle :l’incertain vaccin d’ici…2 ans !Ce serait grotesque si ce n’était tragique.Que de chemin parcouru en 20 ans :le système hospitalier français,considéré alors comme le meilleur du monde affiche aujourd’hui,dans la lutte contre le covid19,un des taux de mortalité les plus élevés de la planète.En France,à l’évidence,les autorités sanitaires sont très satisfaites.Nous,les familles endeuillées,le sommes moins.
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