lundi 28 octobre 2024

Vente des participations de l’Etat : une idée éculée et dérisoire

Papier passé en avant-première sur le site du JDD

C’est le dernier recyclage de cette macronie incapable de trouver la moindre nouvelle idée : vendre une partie des participations de ll’Etat (Orange, Renault, Airbus…). Alors que l’on cherche des milliards, cela peut sembler une bonne idée. Mais cela pose de nombreuses questions au moment où Sanofi vend Doliprane, et alors que les montants en jeu sont assez dérisoires.

 


Le retour vers le futur de la vente des bijoux de famille

 

Ce ne serait pas la première fois que l’on réaliserait des privatisations pour gagner des liquidités. C’est une idée utilisée par Lionel Jospin il y a plus d’un quart de siècle, emboîtant le pas aux privatisations lancées par Thatcher il y a plus de 40 ans. Il est le champion des ventes… C’est un moyen de gonfler la trésorerie de l’Etat tout en en réduisant le périmètre. Mais alors que les participations de l’État représentent 180 milliards et que les députés macronistes évoquent l’idée d’en céder 10%, cela semble assez dérisoire face à une dette publique de 3200 milliards. Ne s’agit-il pas d’un artifice comptable temporaire, et finalement limité, par rapport à l’ampleur des enjeux des comptes publics aujourd’hui ?

 

En outre, il faut tout de même rappeler que cela revient à réduire l’actif de la maison France pour combler un trou de dépenses courantes, une pratique que l’on ne peut pas vraiment qualifier de saine financièrement. Ce n’est pas pour réduire la dette que le gouvernement vendrait ses parts, tant l’impact serait dérisoire, mais pour créer une recette exceptionnelle qui améliorerait temporairement, et de manière limitée, la situation de notre budget. Qui plus est, ce genre de recettes exceptionnelles a un caractère addictif puisque dans une situation difficile, on peut imaginer que l’exécutif serait tenté de répliquer cette idée d’année en année pour ne pas se priver de cette recette venue du ciel. Car l’année suivante, ne pas vendre de bijoux de famille imposerait un effort supplémentaire pour compenser cet effet d’aubaine…

 

Pire, cette vente, aussi dérisoire soit-elle à l’égard du montant de la dette ou des déficits, n’est pas sans inconvénient pour la France. D’abord, cela revient à se priver de dividendes non négligeables. Ensuite, c’est aussi un moyen de pression sur la direction des entreprises. Alors que le gouvernement juge bon que la BPI prenne une petite part dans la filiale de Sanofi pour (tenter de) peser dans les choix stratégiques de l’entreprise, il serait quelque peu paradoxal de réduire la part de la France dans le capital d’entreprises aussi stratégiques qu’Airbus, Safran, Thales, Engie, ADP, Orange ou Renault. Cela est d’autant plus surprenant que le Royaume Uni engage le mouvement inverse en nationalisant ses transports ferroviaires.

 

En réalité, il s’agit ici d’un calcul à court terme de la macronie pour tenter de réduire temporairement la morsure de l’austérité provoquée par l’impasse de leur politique économique. Pourtant, il y aurait d’autres moyens d’éviter l’austérité, qui accentue les difficultés économiques et contribue également aux déficits, en cassant la croissance, et donc en réduisant les recettes fiscales. Certains pays, avec des déficits budgétaires plus importants, ont choisi la voie de la relance économique, comme le Japon de Shinzo Abe en 2012, ou les Etats-Unis. Mais cela est possible avec le soutien de la banque centrale, et un programme de monétisation de la dette publique. Une pratique déjà utilisée dans la zone euro puisque, chose trop peu connue, 700 des 3200 milliards de dette publique de la France sont détenus par la Banque de France.

 

Il serait parfaitement possible de sortir par le haut de la crise actuelle, en relançant au lieu de couper les dépenses, en conjuguant protectionnisme et rachat de la dette par la banque centrale, avec le repli de l’inflation. Mais dans le cadre de l’UE, cette voie semble impossible, pour le malheur des Français, contraints de sans cesse revivre les austérités funestes du passé.

21 commentaires:

  1. "C’est aussi un moyen de pression sur la direction des entreprises." Mais c'est exactement ce qu'il faut éviter. Les directions d'entreprises doivent travailler pour les actionnaires et pour personne d'autre.

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    1. Effectivement, c'est le dogme central de la tartufferie libérale !

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  2. "Il serait parfaitement possible de sortir par le haut de la crise actuelle, en relançant au lieu de couper les dépenses, en conjuguant protectionnisme et rachat de la dette par la banque centrale"
    Je suis abasourdi en lisant de tels propos.
    1° D'après le bilan 2022 de la Banque de France, celle-ci possède un actif de 161 milliards, dont une centaine en or, et le reste en devise étrangère. Face à une dette étatique de 3200 milliards!
    2° Je ne vois absolument pas en quoi le protectionnisme (si tant est que Bruxelles le consentait), pourrait réduire la dette: tout droit de douane provoque une hausse des prix à la production et à la consommation, donc des salaires (si on veut préserver le pouvoir d'achat) et donc des dépenses de l'état. De plus, la réponse des autres pays ferait écrouler l'export français avec hausse du chômage et des allocations sociales.
    Mauvaise idée!

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  3. @ Anonyme 14h03

    Mais justement, en étant au capital, l’Etat est à la table des actionnaires.

    @ Anonyme 19h20

    La Banque de France (cf lien) a racheté plus de 700 milliards de dette publique Française (politique qu’elle a suspendue depuis). Quand je parle de protectonnisme, c’est un protectionnisme ciblé sur les industries où nous pouvons prendre le relais, à l’égard de pays avec lesquels nous avons de forts déficits, de manière organisée, pour être en position de force. La réduction du déficit commercial, c’est plus de croissance et plus d’emplois

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    1. @Laurent Herblay
      "La Banque de France (cf lien) a racheté plus de 700 milliards de dette publique Française (politique qu’elle a suspendue depuis). Quand je parle de protectonnisme, c’est un protectionnisme ciblé sur les industries où nous pouvons prendre le relais,"

      Et comme elle a racheté plus de 700 milliards de dette publique, elle ne lui reste plus que 161 milliards d'actif, négligeable par rapport à la dette que vous voudriez lui faire racheter.

      Le protectionnisme, même ciblé sur certaines industries seulement, aurait deux effets néfastes:
      1° déclencher une réponse des pays concernés, qui pénaliserait nos industries d'export, en provoquant licenciement et chômage
      2° augmenter fortement le coût des produits importés ciblés, achetables désormais aux prix français plus élevés ou aux prix importés plus les droits de douanes, donc nécessité d'augmenter les salaires pour garantir le pouvoir d'achat.

      Le seul protectionnisme qui peut avoir du sens est un faible tarif comme le 10% proposé par Donald Trump, mais alors, sur les 730 milliards d'import français, cela ne produirait que 73 milliards au mieux, même pas la moitié du déficit annuel

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    2. @ Anonyme

      Une banque centrale ne fonctionne pas comme une banque commerciale puisqu’elle peut à tout moment créer de la monnaie, sans les règles prudentielles qui s’appliquent aux secondes. La Banque du Japon a racheté pour plus de 6000 milliards de dollars de dette publique depuis 2012. Nous avons encore de la marge, d’autant plus que l’expérience qui a mené au rachat de 700 milliards d’euros s’est bien passé, confortant les dires des gens comme moi, qui plaidaient il y a plus de 10 ans, pour une monétisation raisonnable de notre dette publique.

      Le protectionnisme créé de la croissance et des emplois, comme même The Economist a fini par le reconnaître en pointant qu’il était au cœur du modèle de développement asiatique. Si certaines rétorsions sont prises, au global, pour un pays comme le nôtre, en fort déficit, son bilan sera forcément positif puisque toute réduction du déficit commercial créé de la croissance et donc des emplois (les ventes supplémentaires provoquées par le protectionnisme étant plus importantes que les ventes perdues par les mesures de rétorsion). Quand on a 40 milliards de déficit avec la Chine, on peut prendre des mesures protectionnistes sur certains secteurs en leur disant que s’il y a des rétorsions excessives, nous pouvons agir plus fort qu’eux. Idem avec l’UE, avec qui nous avons un déficit de 47 milliards. Nous pouvons prendre des mesures sélectives et continuer à faire pression étant donnée l’ampleur de nos déficits. Mais pour cela, il faut sortir de l’UE et reprendre le plein contrôle de notre commerce.

      Si nous agissions sur un quart de nos importations, cela ne représente que 10% du PIB : l’impact sur les prix serait donc raisonnable, surtout si nous ciblons bien les produits (viser les automobiles allemandes n’aurait guère d’impact pour les catégories populaires, qui achètent rarement des BMW ou des Audi…) 

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    3. Quel discours ringard et ridicule!

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    4. @Herblay
      "Une banque centrale ne fonctionne pas comme une banque commerciale puisqu’elle peut à tout moment créer de la monnaie,"
      La BCE peut créer des Euros en effet, mais pas la Banque de France, s

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    5. @Herblay
      "Une banque centrale ne fonctionne pas comme une banque commerciale puisqu’elle peut à tout moment créer de la monnaie,"
      La BCE peut créer des Euros en effet, mais pas la Banque de France, sans l'aval de Francfort.

      protectionnisme:
      le déficit commercial avec l'UE, avec les USA et en partie avec la Chine est dû au fait que la France est incapable de produire certains biens (et non pas à des salaires français plus élevés, c'est plutôt le contraire). Alors des droits de douane ne feraient qu'aggraver les prix de ces biens, (qui continueraient d'être achetés à l'étranger), avec appauvrissement général.

      Vous pouvez voir vous même les résultats des vos recettes protectionnistes: l'UE a annoncé des droits de douane de 35% sur les voitures électriques chinoises. Résultats immédiats:
      1° recours chinois à l'OMC, qui ne pourra que condamner l'Europe
      2° droits de douane chinois menacé sur maintes produits européens
      3° demande du gouvernement chinois aux entreprises chinoises de reconsidérer leurs investissements productifs en Europe

      A ce jeux là, nous sommes perdants, d'ailleurs il suffirait qu'ils nous vendent plus de batterie ou terres rares, ....

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    6. @ Herblay

      Toujours à la recherche de la solution facile: si les salariés ne sont ni performants ni compétitifs, alors faisons du protectionnisme au lieu de leur demander de faire un effort. Si l’Etat n’a pas d’argent alors imprimons de l’argent, c’est tellement plus facile que de le gagner et le mériter !

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    7. @ Anonyme 19h33

      Bien sûr, sur le fait que la BCE décide de la monétisation. Mais c’est pour cela que je suis favorable à la sortie de l’euro.

      Intéressant de voir que vous ne répondez pas à mes arguments sur le protectionnisme et revenez à des généralités, ce qui indique la faiblesse de vos arguments. Comme je l’ai déjà écrit, le protectionnisme que je recommande est ciblé, sur les secteurs où nous pouvons prendre le relais (agriculture, automobile en partie…) et à l’égard des pays avec qui nous avons les plus gros déficits. De la sorte, cela modèrera les rétorsions car nous pourrions leur faire bien plus mal que liinverse.

      Le raisonnement sur les prix est à courte vue. Bien sûr, dans un premier temps, il y a une remontée de certains prix (après, il ne faut pas exagérer, c’est seulement une partie de nos importations qui seraient dans ce cas : l’effet serait très limité). Et comme déjà mentionné, sur des secteurs où nos producteurs pourraient prendre le relais

      Sur la Chine, le problème vient des différences d’intérêt des pays de l’UE : nous avons un énorme déficit, et l’Allemagne est en excédent. Berlin pousse à des actions les plus limitées possibles (même si l’évolution de la situation outre-Rhin pourrait produire un changement de doctrine). Les droits de douane de la Chine : pour un pays comme le nôtre qui a plus de 40 milliards de déficit, nous pourrions prendre des mesures de rétorsion bien plus sévères si nous avions une politique commerciale indépendante. Bien d’accord sur les batteries : j’avais pointé il y a peu que les droits de douane sur les cellules de batterie ne sont qu’à 1,3%.

      Mais sur le fond, un protectionnisme ciblé et partie intégrante d’une politique industrielle globale, est un levier de croissance considérable, celui qui a propulsé les pays asiatiques à la position où ils sont. C’est l’anarchie commerciale qui créé une grande majorité de perdants (à l’exception des actionnaires et dirigeants des grands groupes).

      @ Anonyme 6h48

      La solution de facilité, c’est refuser d’agir politiquement et laisser faire, ce qui ne sert que les intérêts des plus riches. Nos salariés sont performants et compétitifs (cf Airbus), mais le jeu dérégulé des marchés est délétère et destructeur. C’est ce que le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont bien compris, ce qui leur a permis de nous rattraper, quand les pays qui ont trop dérégulé (à l’exception de quelques parasites, dont c’est le modèle d’affaires) n’y parviennent pas.

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    8. @Herblay
      "Comme je l’ai déjà écrit, le protectionnisme que je recommande est ciblé, sur les secteurs où nous pouvons prendre le relais (agriculture, automobile en partie…) et à l’égard des pays avec qui nous avons les plus gros déficits. De la sorte, cela modèrera les rétorsions car nous pourrions leur faire bien plus mal que l'inverse."

      Justement, nous ne pouvons pas prendre le relais dans les secteurs que vous mentionnez.
      Car nos importations agricoles s'expliquent par deux raisons:
      1° impossibilité de produire certaines denrées, comme l'Huile d'olive, le Parmesan, les agrumes etc
      2° manque grave et chronique de bras en agricultures car personne ne veut plus vivre dans des campagnes désertées par les services de l'état, de la santé aux école, à l'ordre public.
      Vous pouvez donc taxer les denrées importées autant que vous voulez, il sera toujours nécessaire d'en acheter.
      Quant à l'automobile, qui en 2035 ne sera qu'électrique, nous sommes technologiquement dépassés (et de loin) par chinois et américains: bloquer les BYD et les Tesla signifie faire come l'URSS de Stalin qui roulait en ZAZ et autres Lada. Souhaitez vous un'Europe ou une France soviétique ?

      Penser que vous ferez mal à un pays étranger en n'achetant plus ses produits signifie croire à un' économie sans profondeur, un' économie de baraque à frites.
      Que faites vous de la structure de la production ?
      Boycotter les produits d'un pays signifie s'empêcher de produire tout produit utilisant ces produits intermédiaires que vous avez bloqués ou rendus bcp plus chers
      Par exemple, L'automobile électrique est totalement dépendante des terres rares chinoises (et américaines). Si ces pays ne nous vendent plus de terres rares, il n'y aura plus d'industrie automobile en Europe. Or, du moment que vous partez en guerre commerciale contre la Chine ou les USA, vous ne pouvez pas choisir les produits qui rentrent en France et les produits qui ne rentrent pas. Attendez vous à des rétorsions qui vous feront le plus mal possible.
      Et le pays qui aura le plus mal, sera celui qui va manquer de produits, non pas celui qui va manquer d'argent. L'argent peut s'imprimer, les terres rares ou l'huile d'olive pas vraiment

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    9. @ Anonyme

      Vous faites semblant de ne pas comprendre, ou vous êtes en erreur système ? Je me répète donc pour la énième fois, en reprenant la citation que vous citez… Je recommande un protectionnisme ciblé, sur des secteurs où nous pouvons prendre le relais, et à l’égard de pays avec qui nous avons les plus gros déficits. Si vous cherchiez juste à comprendre ce que vous citez sans sembler le comprendre, cela signifie que le parmesan ne fait pas partie de la liste, de même que l’huile d’olive…

      Ce que je cible, ce sont les importations d’aliments que nous produisons largement (l’agneau néo-zélandais est une absurdité sans nom par exemple), que ce soit de la viande, des produits laitiers ou les fruits et légumes que nous produisons déjà fortement. L’enjeu, c’est garantir un prix suffisamment rémunérateur et empêcher le prix jeu du marché de passer sous le prix de revient normal des produits agricoles (cf démarche de C’est qui le patron ? pour le lait). C’est la logique des pays asiatiques sur le riz par exemple.

      L’automobile, qu’électrique en 2035 ? Nous verrons bien. Les règles (absurdes) peuvent être défaites et la crise automobile en Allemagne me laisse penser que les temps sont comptés pour les règles de l’UE… La comparaison avec l’URSS est ridicule et vise seulement à détourner le débat. Je vous parle de Japon, Corée du Sud ou Chine. Le fait que vous détourniez le débat de la sorte montre sans doute la faiblesse de vos arguments, qui ne sont que théoriques et ne reposent que sur des exemples caricaturaux qui ne représentent en aucun cas ce que je développe dans ce papier et mes commentaires.

      Il va sans dire que je suis complètement opposé à des règles qui imposent une technologie automobile qui nous rendrait totalement dépendant de la Chine. En revanche, merci de montrer la stupidité des règles de l’UE pour ce secteur en pointant la dépendance que cela pourrait créer (et donc la rente que cela pourrait également créer). 

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    10. Laissons le consommateur français choisir s’il veut de l’agneau néo-zélandais ou français !

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    11. Il conviendrait déjà que le coût environnemental de cet agneau soit incorporé dans son prix de vente... Et de toutes les façons, libre à la France de protéger par des droits de douane ses producteurs d'agneau, comme le Japon, la Corée du Sud ou la Chine protègent leurs riziculteurs, plutôt que de s'approvisionner au moindre coût sur le marché mondial

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    12. Comme je disais : protéger ceux qui ne sont ni performants ni compétitifs !

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    13. @HERBLAY
      "l’agneau néo-zélandais est une absurdité sans nom"
      pourquoi une absurdité ? Pouvoir choisir de l'agneau néozélandais permet d'éviter que des producteurs et/ou distributeurs français engrangent des bénéfices tellement énormes qu'ils dépassent les bénéfices des leurs homologues néozélandais plus le coût de transporter la marchandise sur moitié de la planète.
      Et ne me racontez pas que les travailleurs néozélandais sont exploités!

      Et encore.. Que diriez vous quand les autres pays feront de même et refuseront, bloqueront ou imposeront les produits qu'ils peuvent eux-mêmes produire, en sachant que sont bien rares les produits français qu'aucun autre pays ne sait produire !

      Et encore... Que faites vous des voitures Renault, qui sont toutes produites en Espagne et Slovénie, (Sandouville produit des Nissan) ? Il faudrait les taxer à l'import, vu qu'elle viennent de l'étranger.
      Ou alors à cause de Renault on ne taxe pas les voitures produites en Espagne, même si elles sont chinoises...
      Ou alors on taxe les biens en fonction de l'actionnariat du producteur, en sachant que nombre d'entreprises françaises ont un actionnariat majoritairement étranger...

      le commerce est fait de détails, et l' état, avec ses gros sabots, ne sait pas gérer les détails. On l'a vus dans l'appauvrissement rapide de l'URSS, et on le voit aujourd'hui dans l'appauvrissement plus lent, mais bien réel, d'une France qui n'a jamais su renier son colbertisme étatiste.

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  4. Je ne pense pas que la vente que la vente des participations de l'Etat doit être vue dans une stratégie comptable, pour soi-disant soulager la dette...Cette éventualité a été mise en avant par la presse. Je suis persuadé que le véritable objectif est le même que celui de la destruction de nos services publics ,santé, écoles ...etc;Le but poursuivi est celui de détruire la France dans ce qu'elle avait de progressiste pour en faire le protectorat de l'Allemagne et surtout des USA...L'étrange dette est une sorte d'"Etrange défaite"(Retour vers 1940????).Je n'oublie pas les diverses attaques contre notre langue (orthographe) et aussi l'esthétique de notre cérémonie d"ouverture des J.O...Ce sont peut-être des épiphénomènes qui en disent long sur les objectifs de nos "élites"(???)

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  5. J'admets volontiers que mes propos peuvent être taxés de complotisme, mais alors si la déroute actuelle est involontaire il faut accepter de considérer que ceux qui sont au pouvoir sont des incompétents;

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    1. Je pense qu'ils sont profondément incompétents, et ne réfléchissent pas au fond des sujets, si ce n'est dans un cadre extrêmement restreint, par conformisme et paresse intellectuelle

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